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    Gregor Mendel

     
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    Gregor Mendel
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    Gregor Johann Mendel

    Naissance 20 juillet 1822
    Heinzendorf bei Odrau (Empire d'Autriche)
    Décès 6 janvier 1884 (à 61 ans)
    Brno, Moravie (Autriche-Hongrie)
    Nationalité Drapeau de l'Autriche-Hongrie Autriche-Hongrie
    Domaines Biologie
    Botanique
    Génétique
    Institutions Monastère Saint-Thomas de Brno
    Diplôme Université d'Olomouc
    Université de Vienne
    Renommée pour Lois de Mendel

    Johann Gregor Mendel (20 juillet 1822 - 6 janvier 1884), moine catholique au monastère Saint-Thomas de Brno (en Moravie)1 et botaniste germanophone tchèque, est communément reconnu comme le père fondateur de la génétique. Il est à l'origine de ce qui est actuellement appelé les lois de Mendel, qui définissent la manière dont les gènes se transmettent de génération en génération.

    Sommaire

    Biographie

    Johann Mendel naît le 20 juillet 18222 à Heinzendorf (Hynčice, district de Nový Jičín), petit village de Silésie, alors territoire de l'Empire d'Autriche (maintenant la République tchèque). Il est le seul fils d'Anton et Rosina Mendel, qui sont également les parents de deux filles, Veronica et Theresia. La famille, paysanne, est de langue allemande. À son retour de l'armée, Anton, détenteur d'une ferme qui est dans la famille Mendel depuis 130 ans, a mis en place un verger amélioré par greffage grâce aux scions issus du domaine de la comtesse Maria Truchsess-Ziel (propriétaire des terres sur lesquelles était la ferme des Mendel) ; son fils Johann l'aide dans cette tâche minutieuse. Rosina Mendel était la fille de Martin Schwirtlich, un jardinier professionnel intervenant chez les grands propriétaires des alentours.

    Johann Mendel reçoit un enseignement primaire à l'école du village qui avait été créée par un de ses oncles. L'instituteur et le curé du village remarquent ses dons pour les études et encouragent ses parents à l'engager dans cette voie : Johann, âgé de onze ans, est d'abord envoyé à Lipnik, dans un établissement offrant un enseignement professionnel d'ordre pratique ; l'année suivante, en 1834, il va au lycée de Troppau (aujourd'hui Opava). En 1838, le père de Johann subit un grave accident qui lui interdit tout travail de force et tarit l'aide financière apportée à son fils. Johann arrive toutefois à finir ses études au lycée de Troppau (le 7 août 1840) avec les honneurs. En 1840, il rejoint l’Institut de philosophie d’Olomouc afin d’y suivre deux années préparatoires à l’entrée à l’Université qu'il achève avec les honneurs.

    Faute des ressources suffisantes, et malgré l'aide de son beau-frère qui a repris la ferme de son père Anton, Johann doit renoncer aux études universitaires. Son professeur de physique, le Dr Friedrich Frantz, un moine augustinien (donc issu d'un ordre orienté vers l'enseignement), entretient des relations avec le monastère de Brno3. Mendel décide d'entrer à Saint-Thomas dans l’espoir qu’à l’instar d’autres moines il serait envoyé à l’université de Vienne aux frais du monastère, pour y acquérir les diplômes nécessaires à sa qualification d’enseignant4. Sa candidature est acceptée à condition que Mendel apprenne le tchèque, langue utilisée pour les offices5.

    Le 3 octobre 1843, Mendel est reçu au noviciat du monastère Saint Thomas de Brunn où il prendra le prénom de Gregor3. Brünn est à l'époque une des principales villes commerciales de l'empire ; divers cercles et institutions y développent une vie intellectuelle. C'est aussi un des principaux centres de manufacture lainière de l'empire, où s'élabore une réflexion sur la sélection animale et l'hérédité. Le monastère lui-même est également un lieu de recherche et d'enseignement réputé3,6. Dirigé par l'abbé Cyrill Franz Napp, qui avait un intérêt intellectuel et matériel (le monastère vit des ressources de son domaine où l'élevage ovin est important) pour l’hérédité et sa transmission à travers les deux sexes7, le monastère comporte, outre une bibliothèque fournie, un jardin botanique. La formation religieuse d'une durée de quatre ans prévoit l'apprentissage du grec, du latin, de l’hébreu et de la théologie. À l'issue de la deuxième année, Mendel prononce ses vœux monastiques5.

    Dès son arrivée au monastère, Mendel sent tout ce qu’un milieu culturel particulièrement stimulant peut apporter à ses aspirations. Il consacre tout son temps libre à l’étude des sciences naturelles. Parallèlement, il assure des enseignements scientifiques dans les collèges et lycées des environs mais rechigne aux tâches pastorales.

    En 1846, il suit un cursus en agriculture et en viticulture. Le 6 août 1847 il est ordonné prêtre. Poursuivant sa formation religieuse, il compte toujours entrer à l'Université, une espérance réduite à néant à la suite de sa nomination comme curé d’Alt-Brünn le 22 juillet 18488. Dans le contexte de Révolution autrichienne de 1848, et peu après l'ouverture de l’Assemblée Impériale Constituante Mendel, avec d'autres moines, signe une pétition demandant l'octroi aux moines de la pleine citoyenneté. Cette pétition ne devint publique et officiellement connue de l’évêque de Brünn que début 18498. En janvier 1849, il tombe gravement malade probablement à la suite d'une infection contractée soit au chevet des malades, soit lors des autopsies auxquelles il participait4.

    En septembre 1849, il est nommé professeur adjoint à Znojmo4. En 1849, il accepte un poste d'enseignant dans une ville voisine mais échoue à deux reprises aux épreuves de l'examen d'aptitude à l'enseignement. Andreas Baumgartner fait en sorte que Mendel puisse suivre une formation à Vienne.

    En 1851 Mendel part à Vienne pour suivre les cours, en tant qu'auditeur libre, de l’Institut de physique de Christian Doppler ; il y étudie, en plus des matières obligatoires - les mathématiques et la physique-, la botanique, la physiologie végétale, l’entomologie, la paléontologie. Durant deux années, il acquiert toutes les bases méthodologiques qui lui permettront de réaliser plus tard ses expériences. Son intérêt pour le problème de la fécondation naît à Vienne9. Au cours de son séjour il est amené à s’intéresser aux théories de Franz Unger, professeur de physiologie végétale. Celui-ci préconise l’étude expérimentale pour comprendre l’apparition des caractères nouveaux chez les végétaux au cours de générations successives. Il espère ainsi résoudre le problème que pose l’hybridation chez les végétaux.

    Il suit les séminaires de Franz Diebl à Brno10. Mendel retourne à son monastère de Brno en 1854 où il restera tout le restant de sa vie. En 1854 il devient professeur de physique et de sciences naturelles au lycée de Brno. Dès l'été 1854, il installe un jardin expérimental dans la cour et dans la serre, en accord avec son abbé, et met sur pied un plan d’expériences visant à comprendre les lois de l’origine et de la formation des hybrides. Il choisit pour cela le pois qui a l'avantage d'être facilement cultivé avec de nombreuses variétés décrites.

    En 1854, à la demande de l'évêque - qui tente par ailleurs une reprise en main de l'abbé -, Mendel doit cesser l'étude de l'hybridation chez les souris : il menait en effet un élevage dans sa propre chambre11. (Cinquante ans plus tard, la redécouverte de l'intérêt de Mendel pour les souris par C. C. Little (en) incitera celui-ci à élever des souris pour ses propres recherches)12. En 1856, il commence ses expériences d'hybridation avec les pois. En 1861 est créée la Société des sciences naturelles de Brünn ; Mendel en est un des cofondateurs ; Franz Unger en est membre d'honneur13.

    En 1863, il publie son premier article de météorologie14. En 1863, une épidémie dévaste ses cultures et Mendel se tourne alors vers d'autres espèces. En 1865, il présente deux conférences (le 8 février et le 8 mars) à la Société des sciences naturelles de Brünn (Naturforschenden Vereins) et publie en 1866 les résultats de ses études15 dans un article intitulé : Versuche über Pflanzenhybriden / Recherches sur des hybrides végétaux16. Après dix années de travaux minutieux, Mendel a ainsi posé dans ce mémoire princeps les bases théoriques de la génétique et de l’hérédité moderne.

    En 1866, il entame une correspondance avec Nägeli. En 1868, Mendel est élu supérieur de son couvent à la mort de l'abbé Napp et est libéré de ses fonctions d'enseignement17.

    En juin 1869 lors d'une séance de la Société des sciences naturelles de Brno, il rapporte les expériences conduites sur l'épervière/Hieracium qu'il a entreprises à la suite d'une correspondance avec Karl Wilhelm von Nägeli ; ces expériences ne donnèrent pas les résultats obtenus par celles conduites avec les pois ; ce travail sera publié l'année suivante18. Il ne poursuivra plus ensuite de recherches sur l'hybridation (Pour expliquer ce fait, les biographes avancent généralement le manque de temps consécutif aux nouvelles responsabilités incombant à Mendel du fait de sa fonction de supérieur du couvent) ; ainsi à compter de 1875, il doit développer une opposition farouche à un projet gouvernemental de taxation des biens monastiques. Jean Deutsch avance l'hypothèse que les résultats décevants des expériences faites avec le Hieracium ont également pu causer l'abandon de ces recherches sur l'hérédité9.

    Mendel s’investit alors dans d’autres domaines plus compatibles avec ses obligations, notamment l’horticulture et l’apiculture. Il se passionne également pour la météorologie qui sera le domaine qu’il aura le plus longtemps étudié, de 1856 jusqu’à sa mort en 1884, faisant des relevés systématiques sur une longue durée et colligeant l'ensemble des résultats des stations météorologiques de son pays. Il sera d'ailleurs plus connu par ses contemporains pour son apport à cette matière que pour sa contribution à la génétique naissante.

    En 1883, il commence à souffrir d'une probable insuffisance rénale qui va l'emporter un an plus tard, le 6 janvier 1884 au matin. Il est enterré trois jours plus tard au cimetière central de Brno ; une longue procession lui fait honneur19.

    L'ensemble des archives de Mendel est brûlé par l’abbé Anselm Rambousek, le successeur de Mendel au monastère, quelques jours à peine après sa mort.

    Historiographie

    La vie personnelle de Gregor Johann Mendel est mal connue car on ne dispose pas de ses papiers personnels, détruits après son décès. Elle a été reconstituée à partir de documents officiels, conservés soit dans le monastère Saint-Thomas de Brünn (actuellement Brno), soit dans les archives de l’Administration impériale viennoise ou dans celles de l’Administration locale de Moravie4.

    Les lois de Mendel

    Article détaillé : Lois de Mendel.

    C'est Carl Correns qui utilisera le premier en 1900 l'expression « lois de Mendel »9.

    Première loi : Loi d'uniformité des hybrides de première génération : aucune forme intermédiaire n'apparaît en F1 quand les parents sont de souches pures. Le concept de l'hérédité par mélange est réfuté.

    Deuxième loi : Loi de pureté des gamètes : Les facteurs héréditaires se séparent dans les gamètes. Un gamète ne contient qu'un facteur de chaque caractère.

    Troisième loi : Ségrégation indépendante des caractères héréditaires. Le cas pour les homozygotes.

    Bien connues, les expériences de Mendel ont été bien souvent mal et incomplètement exposées : la plupart des manuels se contentant de rapporter les résultats des deux premières générations de croisements alors que leur interprétation nécessite la connaissance des résultats de la troisième. D'ailleurs, l'apport fondamental de Mendel, bien plus que dans la découverte de ces lois, réside dans l'affirmation que ce ne sont pas les caractères eux-mêmes qui sont transmis mais quelque chose d'autre, que Mendel désigne sous le terme de «Faktoren» (facteurs, Johannsen appellera des gènes)9.

    Réception des travaux de Mendel

    Le travail de Mendel a été cité relativement souvent par les botanistes à partir de 1867, surtout dans les pays de langue allemande ; l'Encyclopædia Britannica le mentionnait également20.

    Son travail ne va pas susciter d'enthousiasme auprès de ses contemporains qui ont du mal à comprendre la formalisation mathématique de ses expériences. Très peu de scientifiques de son temps vont citer son travail et Mendel ne reçoit guère de réponses auprès des différents correspondants à qui il envoie un tiré-à-part. Parmi ces derniers, seul Karl Wilhelm von Nägeli, professeur de botanique à Munich, lui écrit, doutant d'ailleurs de certaines de ses conclusions.

    Les contemporains de Mendel ont pu juger les interprétations que faisait Mendel de ses travaux trop loin de l'état des connaissances concernant la physiologie cellulaire ; de fait, les travaux de Mendel ne seront redécouverts qu'après que la cytologie eût affermi les connaissances concernant la méiose.

    En attendant ce que l'on appellera " redécouverte des lois de Mendel" ( une terminologie contestée), c'est la théorie de l'hérédité par mélange qui a cours.

    Redécouverte des lois de Mendel

     
    Statue de Gregor Mendel

    Mendel est un contemporain de Charles Darwin ; ce dernier, qui avait mis en évidence le rôle du milieu dans la sélection naturelle et avait postulé l’existence d'importantes variations individuelles au sein d'une même espèce ainsi que leur rôle clé dans le processus évolutif, considérait comme une grande énigme la nature de ces variations ainsi que leur mécanisme d’apparition. Le naturaliste britannique, qui avait eu connaissance des travaux de Mendel, ne leur accorda pourtant aucune attention à l’époque. C’est ainsi que les deux théories, celle de l’évolution et celle de la génétique, qui allaient par la suite se compléter et s’enrichir mutuellement, coexistèrent séparément durant plusieurs décennies, sans que personne n'ait l'idée de faire le lien entre elles. Mendel termina sa vie dans l'indifférence complète de ses contemporains.

    Au début du XXe siècle, le Néerlandais Hugo de Vries, l'Allemand Carl Erich Correns et l'Autrichien Erich von Tschermak redécouvrent de façon indépendante les lois de l'hérédité, et reconnaissent en Mendel leur découvreur. Cette reconnaissance tardive (près de 35 ans après la publication de Mendel) aurait été mise en avant afin de n'accorder aucune prééminence à l'un des trois botanistes qui ont publié presque simultanément sur le même sujet21. Cependant une période de controverse scientifique initiée principalement par William Bateson et Karl Pearson s'est ensuivie à propos de l'importance de la théorie mendélienne.

    En 1902 Walter Sutton et Théodore Boveri formulent la théorie chromosomique qui postule que les chromosomes sont les facteurs de l'hérédité mendélienne.

    En 1902 Lucien Cuénot montre que les lois mendéliennes ne valent pas seulement pour les végétaux mais s'appliquent également au règne animal. En 1903 William Ernest Castle confirme cette découverte.

    Le 2 octobre 1910, un comité international de 150 chercheurs naturalistes fait édifier sur la Klosterplatz, face au parc de l´abbaye des augustins à Brno, une statue commémorative en marbre (du sculpteur Theodor Charlemont). Plus tard, la place fût rebaptisée Mendelplatz et, encore plus tard, en tchèque, Mendlovo namesti. En 1950, le gouvernement pro-soviétique déplace la statue dans une cour arrière du monastère, dont les moines sont par ailleurs chassés. Après la chute de Nikita Khrouchtchev en 1964, un groupe de scientifiques tchécoslovaques réussit à faire ramener la statue de Mendel dans la cour la plus visible du monastère, là même où Mendel faisait ses expériences22.

    En 1918, Ronald Fisher utilise la génétique mendélienne pour établir la base théorique de la synthèse moderne de la biologie évolutive, mais critique néanmoins les méthodes : particulièrement les résultats des F2 (deuxième génération) qui ne peuvent pas être exactement de 3 pour 1. Il accuse Mendel d'avoir enjolivé ses résultats (en ne connaissant pas l'importance du test en aveugle) mais ce désaccord sur les méthodes ne peut nier l'importance du phénomène mis en évidence par Mendel : la disjonction des allèles lors de la méiose et leurs recombinaisons lors de la fécondation.

    Notes et références

    1. Michael L. Cain, Robert A. Lue, Hans Damman, Carol Kaesuk Yoon, Découvrir la biologie, ISBN 2-8041-4627-8, 2006, p. 201
    2. A. Giannini, Le Rêve d'un jeune Tchèque, Les génies de la science, 2008;35:20-23
    3. a, b et c Corcos, Allan and F. Monoghan. 1993. Gregor Mendel's Experiments on Plant Hyrbids: A Guided Study. Rutgers University Press. Darden, Lindley. 1991.
    4. a, b, c et d Nivet C. 1848 : Gregor Mendel, le moine qui voulait être citoyen. Médecine /Sciences 22, 430-433, 2006. [archive]
    5. a et b Dan Graves, Scientists of Faith : Forty-Eight Biographies of Historic Scientists and Their Christian Faith, Kregel Publications, 1996
    6. Empirical Genetic Laws Published in Brno Before Mendel Was Born [archive]
    7. Napp apporta un plein soutien à Mendel."http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S076444690001266X [archive]
    8. a et b Nivet C. 1848 : Gregor Mendel, le moine qui voulait être citoyen. Médecine /Sciences 22, 430-433, 2006. [archive]
    9. a, b, c et d Jean Deutsch, Le gène - Un concept en évolution, Le Seuil, coll.Science ouverte, octobre 2012
    10. Essence and origin of Mendel's discovery. [archive]
    11. Robin Marantz Henig, The Monk in the Garden: The Lost and Found Genius of Gregor Mendal, the Father of Genetics, Houghton Mifflin Harcourt, 2000, page 15
    12. Paula Stephan, How Economics Shapes Science, Harvard University Press, 15 janv. 2012, page 100
    13. Mendel and the scientific milieu of his discovery [archive]
    14. Gregor Mendel and urban environment [archive]
    15. (de) Gregor Mendel (1866). "Versuche über Pflanzenhybriden". Verhandlungen des naturforschenden Vereines in Brünn, Bd. IV für das Jahr 1865, Abhandlungen, 3–47.
    16. Christian Frelin, Bernard Swynghedauw, Biologie de l'évolution et médecine, Lavoisier, 2011, p. 78 .
    17. Historical study: Johann Gregor Mendel 1822-1884 [archive]
    18. The “Rediscovery” of Mendel’s Work [archive]
    19. The life of Gregor Mendel, tragic or not ? [archive]
    20. Erwin Heberle-Bors, Génie génétique : une histoire, un défi, Editions Quae, 2001, page 43
    21. Giannini A, Trente-cinq ans plus tard, Les génies de la science, 2008;35:72-78
    22. Adriana Giannini, « "Les péripéties d'un monument" » [archive], Pour la Science,‎ juillet 2008 (consulté le 14 juillet 2014)

    Annexes

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Bibliographie

    • Giannini A, Mendel, Les génies de la science, 2008;35
    • Orel V., Armogathe J.R., Mendel, un inconnu célèbre. Paris : Belin, 1985.
    • les deux articles suivants discutent de la vie de Gregor Mendel et sont consultables sur le web :
      • Nivet C. Une maladie énigmatique dans la vie de Gregor Mendel. Médecine/ Sciences 20, 1050-3, 2004.
      • Nivet C. 1848 : Gregor Mendel, le moine qui voulait être citoyen. Médecine /Sciences 22, 430-433, 2006.

    Articles connexes

    Liens externes

     

    Né le : 20 juillet 1822
    à : Heinzendorf bei Odrau (République tchèque)
    Soleil : 27°05' Cancer    
    Lune : 21°43' Lion    
    Dominantes : Cancer, Lion, Taureau
    Pluton, Soleil, Uranus
    Terre, Eau / Cardinal
    Numérologie : chemin de vie 22
    Popularité : 5 435 clics, 15 165e homme, 23 044e célébrité
    Biographie de Gregor Mendel

    Johann Gregor Mendel (20 juillet 1822 - 6 janvier 1884), moine dans le monastère de Brno (en Moravie) et botaniste germanophone autrichien, est communément reconnu comme le père fondateur de la génétique. Il est à l'origine de ce qui est aujourd'hui appelé les lois de Mendel, qui définissent la manière dont les gènes se transmettent de génération en génération. Biographie Johann Mendel naît le 20 juillet 1822 à Heinzendorf (Hynčice, district de Nový Jičín), petit village de Moravie, alors territoire de l'Empire d'Autriche (maintenant la République tchèque), dans une famille de paysans. Doué pour les études, mais de tendance dépressive qui lui vaudra de multiples indispositions dans la suite de sa carrière, le jeune garçon est très vite remarqué par le curé du village qui dé...


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  • Séraphin de Sarov

     

     

     

     
    Épisodes de la vie de saint Séraphin.

     

    Né le : 19 juillet 1759 à 17h35
    à : Koursk (Russie)
    Soleil : 26°30' Cancer AS : 19°10' Sagittaire
    Lune : 29°23' Taureau MC : 22°33' Balance
    Dominantes : Sagittaire, Gémeaux, Lion
    Pluton, Mars, Jupiter
    Maisons 7, 1, 8 / Feu, Terre / Mutable
    Numérologie : chemin de vie 3
    Popularité : 7 032 clics, 8 418e homme, 13 500e célébrité

     

     

     
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    Séraphin de Sarov
    Image illustrative de l'article Séraphin de Sarov
    Saint Séraphin (ou Séraphim) de Sarov.
    Naissance 19 juillet 1754 (ou 1759)
    Koursk
    Décès 2 janvier 1833  (78, ou 73 ans)
    monastère de Sarov
    Nationalité Russe
    Canonisation 19 juillet 1903
    par l’Église russe
    Vénéré par Église orthodoxe
    Fête 2 janvier et 19 juillet
    Attributs un rocher sur lequel il est agenouillé et prie, bras levés
    trois brigands qui l'agressent,
    un ours qu'il nourrit, …

    Séraphin ou Seraphim de Sarov (en russe : Серафим Саровский), né Prokhore Isidorovitch Mochnine (en russe : Про́хор Исидо́рович Мошни́н), né à Koursk le 19 juillet 1754 (ou 1759) et mort au monastère de Sarov le 2 janvier 1833, est un saint orthodoxe.

    Il compte parmi les saints les plus populaires de cette Église, qui le fête 2 janvier, ainsi que le 19 juillet.

    Sommaire

    Biographie

    Né le 19 juillet 1754 ou 1759, Prokhore est le fils d'Isidore Mochnine, un briquetier entrepreneur en bâtiment de Koursk, à 500 km au sud de Moscou.

    À dix-sept ans, il rend visite à Dosifeya de Kiev. À dix-neuf ans, il entre comme novice au monastère de Sarov, à 350 km à l'est de Moscou. Huit ans plus tard, il reçoit, avec son habit de moine, un nouveau nom : Seraphim (ce qui signifie « flamboyant », en hébreu – שְׂרָפִים). Ordonné diacre, puis prêtre, il obtient en 1790 de l'higoumène de son monastère la permission de se retirer en ermite dans la forêt.

     
    Statue de saint Séraphin en prière sur son rocher à Sarov.
     
    Saint Séraphin nourrissant un ours à l'extérieur de son ermitage.

    Partageant sa vie entre son ermitage et le monastère de Sarov, il suit une ascèse rigoureuse, faite de jeûne, de solitude, d'humilité et de prière avec, comme objectif permanent, de se « rapprocher du Christ ». Il lit la Bible – il lisait le Nouveau Testament en entier chaque semaine –, ainsi que les Pères de l'Église.

    Dans son immense désir de tout rapporter à Jésus, il donne aux environs de son ermitage des noms de lieux bibliques. À « Nazareth », il chante les hymnes akathistes à la Vierge, récite les offices de sexte et none au « Golgotha », lit l'évangile de la Transfiguration au « mont Thabor », et entonne à « Bethléem » le Gloria.

    Il adopte même, pendant un temps, la vie des stylites. Ainsi, durant mille jours et nuits, il passe des heures à prier sur un rocher. Cependant, comme lui-même le faisait remarquer à un novice qui l'en louait, en comparaison de Syméon l'Ancien, c'était peu de temps.

    Un événement, qui faillit lui coûter la vie, illustre bien le caractère du « misérable Séraphin », ainsi qu'il se désignait lui-même. En septembre 1804, il est agressé dans son ermitage par trois brigands venus d'un village voisin et qui veulent le voler, lui qui ne possède rien ! N'ayant rien trouvé, ils le battent et le laissent pour mort, avec une fracture du crâne et plusieurs côtes cassées. Plus tard, les brigands sont retrouvés. Le père Séraphin, qui entretemps a été ramené au monastère, s'oppose formellement à ce qu'ils soient châtiés : il leur a pardonné. Après cet incident, son higoumène ne le laissera plus retourner à son ermitage, et c'est dans le monastère de Sarov que Séraphin vivra par la suite.

    Même si, comme tout moine et tout ermite, il reçoit parfois quelques visites, ce n'est qu'à partir de 1822, alors qu'il est déjà âgé de soixante-trois ans, que sa renommée se répand. Il est alors continuellement assailli de visiteurs : fermière du voisinage, militaire, moine, pèlerin, prince, prêtre, femme du monde, haut dignitaire de l'Èglise, commerçant ; ils viennent tous, par centaines, et se pressent autour de lui, pour le questionner, pour l'entendre, pour le voir. Et que voient-ils ? Un petit vieux « tout blanc, tout ratatiné, tout sec, aux yeux bleus » et au sourire « incompréhensiblement radieux ». Un petit vieux qui reçoit chaque visiteur par ces mots : « Bonjour, ma joie », et encore « Christ est ressuscité ! » Et son accueil, sa sagesse, sa « clairvoyance » – n'accueille-il pas certaines personnes par ces mots : « je sais, je sais », les faisant passer devant tout le monde, leur prodiguant conseils et consolation avant même qu'ils aient dit qui ils étaient ou pourquoi ils venaient ? – apportent encouragement, apaisement à tous ces visiteurs, parfois un peu trop pressants.

    Cependant, son empathie – on disait alors : « don de préconnaissance » – et ses conseils ne sont pas les seules raisons de la popularité du père Séraphin : beaucoup de malades viennent le voir et obtiennent par ses prières des guérisons, dont les plus spectaculaires sont celles de Mikhaïl Mantourov, et de Nikolaï Motovilov. Malgré les tracasseries que lui inflige parfois sa hiérarchie – avait-on déjà vu un moine aussi « indiscipliné » ? –, il peut, grâce à Mantourov, fonder une communauté monastique de femmes à Diveïevo, à quelques kilomètres du monastère de Sarov. Et il aura avec Motovilov un long entretien qui, consigné par écrit, est considéré comme l'un des sommets de la spiritualité orthodoxe.

    Dans la nuit du 1er au 2 janvier 1833, quoique l'on fût dans le Temps de Noël, on l'entend chanter les hymnes de Pâques, notamment le tropaire de la Résurrection1. Ce seront ses dernières paroles. Il est trouvé au petit matin dans sa cellule, agenouillé comme en prière devant une icône de la Théotokos, mort.

    Canonisation

    Le 19 juillet 1903, soixante-dix ans après sa mort, prenant acte de la vénération dont le starets Séraphin était l'objet, « persuadé de l'authenticité des miracles attribués aux prières du starets Seraphim, et rendant grâce à Dieu glorifié dans ses saints », le Saint-Synode procède à sa canonisation.

    En présence du tsar Nicolas II, d'un clergé nombreux et d'une foule immense eut lieu l'office de canonisation, au cours duquel on chante le tropaire composé en l'honneur du nouveau saint :

    Tu as aimé le Christ dès ta jeunesse
    Et tu fus enflammé du désir de le servir, Lui seul.
    Tu as vécu dans la solitude
    T'adonnant au travail et à la prière incessante.
    Par ta tendresse et ta douceur, tu as acquis l'amour du Christ
    Et tu as été l'élu de la Mère de Dieu.
    Par tes prières, conduis-nous au Salut, bienheureux père Séraphim.

    Durant la nuit qui suit, la foule est toujours là, occupée à prier puis, contrairement à l'usage, on entonne les hymnes de Pâques.

    Il devient un des saints les plus populaires de l'Église russe. Il est fêté le 2 janvier, ainsi que le 19 juillet.

    Le cimetière Serafimovski dans le quartier historique de Saint-Pétersbourg Staraïa derevnia tient son nom de l'église construite en 1906 sur son territoire qui lui est consacrée2.

    Plusieurs paroisses de l'émigration russe se sont placées sous le patronage de saint Séraphin. Ainsi en existe-t-il en France, une à Paris [archive] et une autre à Chelles (77) [archive].

    Sa spiritualité

    La spiritualité de Séraphin, très ancrée dans la Bible et la tradition orthodoxe – en particulier la Philocalie –, s'exprime en particulier dans son Entretien avec Motovilov, ainsi que dans les Instructions spirituelles rassemblées par les moniales de Diveïevo. On lui attribue un certain nombre de dons surnaturels, dont celui de lévitation3.

    Sa vision prophétique

    Homme de prière, profondément spirituel, le père Séraphin voyait « au-delà des apparences ». Il est à ce titre, comme à d'autres, à rapprocher de son contemporain français, le prêtre et saint catholique Jean-Marie Vianney. Outre de nombreuses paroles « personnelles » qu'il prodigua à ses innombrables visiteurs, on rapporte – mais il s'agit d'« ouï-dires » – qu'il annonça des temps de trouble survenant après une grande joie : « En plein été, on chantera Pâques », mais « cette joie sera de courte durée », « la vie sera courte, alors, les anges auront à peine le temps de ramasser les âmes… », que l'on a identifié, après coup, avec la Révolution russe survenue quelques années après la canonisation de saint Séraphin, suivie du coup d'État bolchévik, puis de la grande terreur et du stalinisme. Il aurait également fait des prophéties sur l'avenir de la France qui, « pour son amour pour la Mère de Dieu, la sainte Notre Dame, sera donnée aux 17 millions de Français, avec sa capitale dans la ville de Reims, pendant que Paris sera tout détruit. »4

     
    Nikolay Motovilov

    Ouvrages

    • Séraphim de Sarov (trad. Madame Mouraviev, préf. Michel Evdokimov), L'Entretien avec Motovilov, Arfuyen, coll. « Les carnets spirituels », 2002, 93 p. (ISBN 978-2845900103, lire en ligne [archive]) 
      Entretien retrouvé en 1902 dans les papiers de Nikolay Motovilov après sa mort et publié en 1903. Traduit en français en 1957.
    • « Instructions spirituelles » (1837), dans Irina Gorainoff, Seraphim de Sarov, sa vie, 1987, p. 189-214.

    Notes et références

    1. Un tropaire est un hymne de la liturgie orthodoxe. Le tropaire de la Résurrection est chanté à de nombreuses reprises durant la nuit de Pâques, ainsi que durant le temps qui va de Pâques à Pentecôte.
    2. (ru) « Церкви Серафима Саровского пришлось побывать моргом » [archive], sur pressa-spb.ru,‎ 2009 (consulté le 24 mai 2015)
    3. P. Isvwolsky, « Un saint russe au XIXe siècle », Les Lettres,‎ 1er octobre 1921, p. 493-494 
    4. (en) Vladimir Moss, The Book of The End - An Interpretation of the Apocalypse of St. John the Theologian [archive].

    Voir aussi

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Bibliographie

    • Irina Gorainoff, Seraphim de Sarov, sa vie, Abbaye de Bellefontaine - Desclée de Brouwer, 1973 (rééd. 1987), p. 11-151.
    • Pavel Toujilkine, Saint Seraphim de Sarov, le flamboyant, Salvator, coll. « Biographies », 2014 (ISBN 978-2706711145) 
    • Magnificat numéro 278 de janvier 2016

    Articles connexes

    Liens externes

     


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  • La maison en harmonie avec la nature telle est l aboutissement d une belle harmonie soli lunaire sur ce chemin de vie

     

    Né le : 16 juillet 1911 à 12h00 (inconnue)
    à : Marquette (MI) (États-Unis)
    Soleil : 23°04' Cancer    
    Lune : 22°41' Poissons    
    Dominantes : Cancer, Taureau, Poissons
    Uranus, Lune, Jupiter
    Eau, Terre / Fixe
    Astrologie Chinoise : Sanglier de Métal
    Numérologie : chemin de vie 8
    Popularité : 3 106 clics, 31 500e homme, 44 310e célébrité

     


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  •  

    Née le : 22 juillet 1946 à 22h00
    à : Avignon (France)
    Soleil : 29°25' Cancer AS : 11°11' Poissons
    Lune : 13°08' Taureau MC : 20°38' Sagittaire
    Dominantes : Vierge, Balance, Poissons
    Uranus, Vénus, Lune
    Maisons 7, 2, 5 / Terre, Eau / Mutable
    Astrologie Chinoise : Chien de Feu
    Numérologie : chemin de vie 4
    Taille : Mireille Mathieu mesure 1m53 (5')
    Popularité : 32 951 clics, 323e femme, 738e célébrité

     


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  • Né le : 17 juillet 1932 à 12h00 (inconnue)
    à : Guaymallén, Mendoza (Argentine)
    Soleil : 24°49' Cancer    
    Lune : 22°04' Capricorne    
    Dominantes : Cancer, Lion, Gémeaux
    Uranus, Soleil, Saturne
    Air, Feu / Cardinal
    Astrologie Chinoise : Singe d'Eau
    Numérologie : chemin de vie 3
    Popularité : 6 364 clics, 3 980e homme, 6 716e célébrité
     
     

     Le Soleil de Quino éclaire le 24 Degré Cancer sur lequel "sont projetés en symbole " Deux hommes et une femme naufragés sur une petite ile des mers du Sud

    A ce stade du Cancer , il s'agit se s'affirmer en focalisant des potentialités intérieures complexes en relations harmoiques et concrètes.

    Il s'agit ici de réaliser notre interdependance au cœur de l'intégration sociale ....

    De cet équilibre harmonieux entre les trois plans de notre être au cœur de nous même peut naitre notre capacité de devenir canal d'une force venue de l'univers

    qui nous porte et nous guide dans notre créativité au degré suivant ...

     

    Célébrités ayant la même date anniversaire : Camilla, Duchesse de Cornouailles, Angela Merkel, David Hasselhoff, Cécile de France, Mélanie Thierry, Donald Sutherland,

    Elena Anaya, Suha Arafat, Phyllis Diller, James Cagney, Christiane Rochefort, Natasha Hamilton... Voir toutes les célébrités nées un 17 juillet.

     

    Biographie de Quino

    Quino, de son vrai nom Joaquín Salvador Lavado est un scénariste et dessinateur d'historieta. Il est né le 17 juillet 1932 (bien que les registres officiels indiquent le 17 août) à Mendoza en Argentine.

    Fils d'immigrants espagnols (andalous), on l'appelle Quino dès sa naissance à cause de son oncle Joaquín Tejón, peintre et dessinateur publicitaire qui lui fait découvrir sa vocation vers l'âge de trois ans.

    Il est surtout connu pour être l'auteur de la série de bandes dessinées Mafalda, publiée à l'américaine en bandes de deux ou trois cases (ou "strips"). De nombreux journaux latino-américains ont publié et publient encore quotidiennement cette série dans leurs colonnes.

    L'origine de "Mafalda" se situe dans une commande faite en 1963 par la marque d'électroménager "Mansfield" qui demanda à Quino des dessins publicitaires mettant en scène une famille (le père, la mère et une petite fille dont le nom devait commencer par les lettres MA). La commande publicitaire fut finalement abandonnée par le client, mais Quino ne se résolut pas à oublier les personnages qu'il avait créé à cette occasion. De plus, l'hebdomadaire argentin “Primera Plana” lui commanda en 1964 une série "satirique et innovante". Quino décida par conséquent de réutiliser le personnage de Mafalda dans cette nouvelle série.

    Mafalda est une petite fille d'âge indéterminé, qui déteste la soupe, et qui jette sur le monde un regard que l'on pourra juger pessimiste ou simplement réaliste. Elle se sent très concernée par les problèmes politiques, économiques et sociaux, et juge sévèrement le monde des adultes. Son entourage s'est peuplé petit à petit de camarades de son age (Manolito, Miguelito, Susanita, Félipe, Libertad...), puis de son petit frère Guille.

    A travers la série "Mafalda", c'est Quino qui exprime ses idées sur son époque, et si certaines allusions à l'actualité argentine de l'époque peuvent rendre un peu obscures quelques rares histoires, la grande majorité des bandes reste parfaitement compréhensible par le lecteur contemporain.

    Quino a cessé de dessiner Mafalda au milieu des années 70, et se consacre à son œuvre de dessinateur d'humour, moins connue que "Mafalda" malgré plusieurs recueils publiés dans de nombreux pays. Son trait élégant et efficace lui donne un style immédiatement reconnaissable. Il lui arrive aussi de mettre encore Mafalda à contribution pour des dessins destinés à des organismes ou des associations lui tenant particulièrement à cœur (Amnesty International, campagnes d'alphabétisation ...).

    Quino est reconnu, depuis longtemps, comme un des plus grands dessinateurs d'humour d'Amérique Latine, et il a reçu de nombreux prix et récompenses dans son pays et dans tout le monde hispanique.

    Séries réalisées
    Mafalda
    1985 - Les aventures de Mafalda
    1995 - Les nouvelles aventures de Mafalda
    2007 - Les nouvelles aventures de Mafalda - série remasterisée

    Publiée en France
    Mafalda - Vol. 1
    Encore Mafalda - Vol. 2
    Mafalda revient - Vol. 3
    Le bande à Mafalda - Vol. 4
    Le monde de Mafalda - Vol. 5
    Le petit frère de Mafalda - Vol. 6
    La familie de Mafalda - Vol. 7
    Mafalda et ses amis - Vol. 8
    Les vacances de Mafalda - Vol. 9
    Le Club de Mafalda - Vol. 10
    Mafalda s'en va - Vol. 11
    Il était une fois Mafalda - Vol. 12
    Mafalda l'integrale
    Pas mal et vous?
    Bien chez soi
    Á votre bon cœur
    Laissez-moi imaginer
    Provision d'humeur
    Quino-thérapie
    Ça va les affaires?
    Les gaffes de Cupidon
    Qui est le chef?
    À table!
    On est né comme on est né
    C'est pas ma faute
    Les gens sont méchants
    Un présent imprésentable
    En voyage avec Mafalda

    Publiée en Argentine
    Mafalda 1*
    Mafalda 2
    Mafalda 3
    Mafalda 4
    Mafalda 5
    Mafalda 6
    Mafalda 7
    Mafalda 8
    Mafalda 9
    Mafalda 10
    Mafalda Inédita
    10 años con Mafalda
    Toda Mafalda
    Bien Gracias ¿Y usted?
    A la buena mesa
    Ni arte ni parte
    Déjenme inventar
    Quinoterapia
    Gente en su sitio
    Sí, cariño
    Potentes, prepotentes e impotentes
    Humano se nace
    Yo no fui
    Cuentecillos y otras alteraciones:
    Autor: Jorge Timossi. Ilustraciones: Quino
    ¡Que mala es la gente!
    Mundo Quino
    Cuánta Bondad
    A mí no me grite
    ¡Qué presente impresentable!

    Source : Wikipedia

    Né un 17 Juillet, Quino, Papa de la BD Mafalda

     

    Né un 17 Juillet, Quino, Papa de la BD Mafalda


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