• Georges Charpak, né le 8 mars 1924 à Dąbrowica

    Georges Charpak, né le 8 mars 1924 à Dąbrowica

     

    Georges Charpak est né le 8 mars 1924, déclaré le 1er août 1924, dans le village de Dąbrowica en Pologne, aujourd'hui Doubrovytsia en Ukraine. Sa famille, juive, émigre en France en 1931 alors qu'il a sept ans et elle emménage à Paris, avenue d'Orléans, avant de déménager en 1936 pour le square Albin-Cachot1 dans le 13e arrondissement.

     Citation de Georges Chapak 

     

    Devenez sorciers, devenez savants de Georges Charpak

    On assiste ainsi à une mystification de la connaissance qui a pour résultat une conception du monde dont de nombreux éléments sont irrémédiablement hors du champ de compréhension - donc du contrôle - de la majorité des individus. Cette pensée ésotérique induit une stratification du monde - ceux qui ont des pouvoirs, savent et agissent tout haut et, loin en dessous, ceux qui s’étonnent, admirent et suivent sans comprendre - débouchant sur le fatalisme béat et la déresponsabilisation des individus.

     

    Né le : 8 mars 1924 heure inconnue
    à : Dubrovytsia (Ukraine)
    Soleil : 17°34' Poissons    
    Lune :  Bélier    
    Dominantes : Poissons, Bélier, Capricorne
    Mars, Jupiter, Neptune
    Eau, Feu / Cardinal
    Astrologie Chinoise : Rat de Bois
    Numérologie : chemin de vie 9
    Popularité : 6 865 clics, 6 277e homme, 10 363e célébrité

     

     

    En 1937, dès l'âge de treize ans, Georges Charpak rejoint le mouvement les « Faucons rouges », « mouvement semblable aux scouts ... mais laïc et d’obédience socialiste2 » dont le local est situé rue du Château dans le 14e arrondissement. Il quitte ce mouvement en 1938 après les accords de Munich et rejoint les « Auberges de Jeunesse3 ». En juin 1940, la partie nord de la France est occupée par les Allemands.

     

    Il obtient son baccalauréat à dix-sept ans en 1941, alors qu'il est inscrit au lycée Saint-Louis à Paris4. Il débute ses classes préparatoires dans le même lycée où il est pensionnaire5. Mais son jeune frère et ses parents refusent de porter l'étoile jaune et sont dénoncés par leur concierge ; ils choisissent de s'enfuir6 avant la rafle du Vél' d’Hiv de juillet 1942. Il possède une fausse carte d'identité, sous le nom de Jacques Charpentier7, qui le domicilie à Troyes.

     

    En 1942, il vit à Montpellier8, avec sa mère et son jeune frère9 et poursuit ses classes préparatoires au lycée Joffre de Montpellier. Son père travaille comme bûcheron dans les Cévennes pour passer inaperçu en raison de son fort accent9.

     

    En novembre 1942, les Allemands franchissent la ligne de démarcation et occupent la totalité du territoire national.

     

    Georges Charpak entre dans un mouvement de Résistance6, par l'entremise d’une de ses camarades de lycée7. On lui donne des responsabilités, il rencontre des résistant du réseau FTP communiste et des résistants du réseau gaulliste Combat. A posteriori, il estime qu'il n'avait pas l'étoffe suffisante pour remplir sa tâche, en raison de son jeune âge et de son impréparation, et se sent responsable de la fin tragique de certains résistants qu'il a côtoyés10.

     

    En 1943, âgé de dix-neuf ans, il échoue au concours d’entrée à l'École polytechnique mais réussit à celui de l'École des mines de Paris ; pendant l’été, il est arrêté par la police à la suite d’imprudences, interrompant ainsi ses étudesN 1.

     

    Il est d’abord interné au centre de détention d'Eysses12, dans lequel il donne et reçoit des cours de mathématiques et de physique13. En février 1944, une tentative d’évasion collective échoue où treize de ses camarades sont tués ou fusillés14. Il est ensuite déporté au camp de concentration de Dachau12 près de Munich en Allemagne : il y reste pendant un an, sa pratique de plusieurs langues ayant selon lui contribué à sa survie15.

     

    Après la guerre, il reçoit « quelques décorations et [est] homologué au grade de lieutenant des FFI16 ».

     

    Il devient citoyen français en 1946, grâce à son statut d'élève-ingénieur[réf. souhaitée] 17. Cette naturalisation lui avait précédemment été refusée, malgré sa croix de guerre.

     

    Il sort diplômé de l’École des mines en 1947. En 1948, il est admis au CNRS comme chercheur dans le laboratoire de physique nucléaire du Collège de France, dirigé par Frédéric Joliot-Curie et il obtient son doctorat de sciences en 1955. Alors que Frédéric Joliot-Curie veut lui faire faire de la physique nucléaire, il choisit le sujet de sa propre thèse18, qu'il soutient en 1954, sur des détecteurs19.

     

    Promu maître de recherches au CNRS en 1959, il est recruté par Leon Lederman à l’Organisation européenne pour la recherche nucléaireN 2 près de Genève. Il en devient chercheur permanent en 1963. C'est dans ce dernier laboratoire qu'il met au point la chambre proportionnelle « multifils » qui remplace rapidement les chambres à bulles en permettant un traitement informatique des données. Il prend soin de déposer des brevets. Il choisit alors de résider à Gex où il s'achète une maison.

     

    Il est professeur associé du laboratoire d'électricité générale de l’École supérieure de physique et de chimie industrielles de la ville de Paris (ESPCI) à partir de 198020 et titulaire de la chaire Joliot-Curie pour un an en 1984. Il y développe les applications médicales de ses détecteurs de particules (radiologie douce développant des doses irradiantes moindres) et participe à la fondation de nombreuses « startups » d'imagerie biomédicale dont « Molecular Engines Laboratories21 », « Biospace Instruments » avec son fils Yves médecin-consultant22 et « SuperSonic Imagine » avec Mathias Fink23.

     

    Il est élu membre de l'Académie des sciences le 20 mai 1985. Il prend sa retraite du CERN en 1991.

     

    Il reçoit le prix Nobel de physique en 1992 « pour son invention et le développement de détecteurs de particules, en particulier la chambre proportionnelle « multifils »24,25 », avec comme double affiliation l’ESPCI et le CERN. Tout comme Pierre-Gilles de Gennes un an plus tôt, le prix Nobel de Georges Charpak est « entier » : depuis cette date, il n'y a pas eu d’autre cas d’attribution du prix Nobel de physique à un lauréat seul.

     

    À partir de 1996, avec le soutien de l'Académie des sciences et de ses collègues Pierre Léna et Yves Quéré, il prend la tête d'un important mouvement de rénovation de l'enseignement des sciences à l'école primaire, baptisé « La main à la pâte », qui touche aujourd'hui près d'une école sur trois en France et essaime dans le monde entier. Des collaborations internationales ont été signées pour étendre cette initiative à de nombreux pays dans le monde.

     

    Militant de l'énergie nucléaire civile, il a proposé en 2001 une nouvelle unité de mesure de la radioactivité, le DARI ( pour « dose annuelle due aux radiations internes), correspondant à environ 0,25 millisievert26.

     

     Thierry Ardisson reçoit Georges Charpak, prix Nobel de Physique en 1992. Thierry Ardisson présente son dernier livre "Soyez savants, devenez prophète". Georges Charpak commente son livre qui parle des extremismes et de la science. Thierry Ardisson lui parle ensuite de la guerre et de l'antisémitisme, de l'importation du conflit israélo-palestinien en France.

    En août 2009, il s'élève contre le coût de la construction du réacteur nucléaire expérimental français Iter, dont le budget prévisionnel venait de passer de 5 à 15 milliards d’euros, menaçant les financements de la recherche scientifique européenne ainsi que « de nombreuses recherches autrement plus importantes, y compris pour l’avenir énergétique de notre planète », mais considère que « ... notre problème d'énergie est urgent. C'est immédiatement qu'il faut économiser l'énergie, et remplacer les combustibles fossiles, responsables du réchauffement climatique, par de l'énergie propre27 ».

    Il meurt le 29 septembre 2010 à Paris28

     

    Le Livre DEVENEZ SORCIERS DEVENEZ SAVANTS

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