• Né le 14 décembre 1895, Georges VI d'Angleterre , Sagittaire ascendant Balance

    Né le : 14 décembre 1895 à 03h05
    à : Sandringham House, Norfolk (Royaume-Uni)
    Soleil : 21°55' Sagittaire AS : 27°09' Balance
    Lune : 24°51' Scorpion MC : 6°54' Lion
    Dominantes : Scorpion, Sagittaire, Lion
    Jupiter, Vénus, Soleil
    Maisons 2, 1, 10 / Feu, Eau / Fixe
    Numérologie : chemin de vie 4
    Popularité : 6 349 clics, 4 083e homme, 6 891e célébrité
     
     
     

    Célébrités ayant la même date anniversaire : Nostradamus, Vanessa Hudgens, Jane Birkin, Bruno Gaccio, Sanjay Gandhi, Paul Éluard, Maurice Mességué, Albert Spaggiari, Émilie Nef Naf, Tycho Brahé, Dilma Rousseff, Morihei Ueshiba... Voir toutes les célébrités nées un 14 décembre.

    Biographie de George VI du Royaume-Uni

     

    George VI (né Albert Frederick Arthur George Windsor, 14 décembre 1895 - 6 février 1952) fut roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et de l'Irlande du Nord et des autres dominions du Commonwealth de 1936 jusqu'à sa mort.

    Il était le fils du roi George V, alors duc d'York, et de la duchesse, plus tard la reine Marie. Gaucher contrarié, affligé d'un fort bégaiement, en 1920, il devint duc d'York, comte d'Inverness, et baron Killarney, accédant aux mêmes titres qu'avait portés son père jusqu'en 1901.

    Il paraissait avoir peu de chances d'accéder au trône, puisque son frère, le prince David, plus tard le roi Édouard VIII, le précédait dans la ligne de succession. Il avait donc une certaine liberté ; il servit dans la Royal Navy pendant la Première Guerre mondiale et étudia l'histoire et l'économie en 1919 à Trinity College (Cambridge). Il épousa Elizabeth Bowes-Lyon en 1923. Elle accepta de l'épouser après plusieurs refus.

    Grâce à la distance entre lui et le trône, le duc d'York et sa duchesse pouvaient éduquer leurs filles, les princesses Élisabeth et Margaret, dans un environnement assez normal. Il fut déçu quand son frère, le roi Édouard, décida d'abdiquer et de lui laisser le trône.

    Son couronnement eut lieu à l'abbaye de Westminster, le 12 mai 1937. Il choisit le nom de George VI, partiellement pour respecter le désir de la reine Victoria qu'aucun roi ultérieur n'utilisât le nom de son mari, et partiellement pour restaurer la confiance publique dans la monarchie en utilisant le même nom que son père.

    Quelques années après, quand la Seconde Guerre mondiale commença, la famille royale qui avait connu une importante baisse de popularité, réussit à redresser le moral de la nation, en particulier par son fameux discours de Noël. La foule londonnienne l'applaudit au balcon de Buckingham où il avait pris place le jour de la Victoire aux côtés de Churchill, de la reine Elisabeth et de ses deux filles.

    Après la guerre, le roi connut de graves problèmes de santé : atteint d'un cancer du poumon il mourut le 6 février 1952 d'une embolie à Sandringham House. Sa fille, qui faisait un tour d'Afrique, rentra du Kenya et lui succéda comme la reine Élisabeth II du Royaume-Uni. George VI est actuellement enterré au château de Windsor.

    Le roi George VI servit comme dernier roi d'Irlande en accord avec l'External Relations Act (1936) d'Irlande, jusqu'à son remplacement par la Republic of Ireland Act en avril 1949 (il demeura roi d'Irlande du Nord). Il fut aussi le dernier empereur des Indes avant l'indépendance de l'Inde et du Pakistan le 15 août 1947.

    En janvier 1941, il promulgua la loi royale créant la George Medal. Il était franc-maçon.

    Source : Wikipedia
     

     

     

    Né le 14 décembre 1895, Georges VI d'Angleterre , Sagittaire ascendant Balance

     

    George VI (1895 - 1952)

    Roi malgré lui, il remplace son frère sur le trône

     


    Le 12 mai 1937, le monde a l'oreille tournée vers l'abbaye de Westminster. Chacun oublie un instant les menaces qui pèsent sur l'Europe, la guerre qui s'étend en Chine et en Espagne, la répression qui s'abat sur l'URSS et les gesticulations d'un fou furieux de l'autre côté du Rhin.

    Dans l'abbaye se déroule en effet le couronnement du nouveau roi de Grande-Bretagne et d'Irlande (le Royaume-Uni), par ailleurs Empereur des Indes, George VI. Pour la première fois, la cérémonie est radiodiffusée.

    Fabienne Manière

    Le duc d'York devient George VI

    L'homme de 40 ans qui est assis ce jour-là sur le trône vénérable d'Édouard le Confesseur n'est pas celui pour lequel la cérémonie avait été prévue. Six mois plus tôt, le 11 décembre 1936, il a dû remplacer au pied levé son frère aîné, Édouard VIII, contraint d'abdiquer du fait de sa relation avec Mrs Wallis Simpson.

    Deuxième des cinq garçons de George V, le nouveau roi est né avec le titre de duc d'York et sous le prénom d'Albert mais il adopte sagement comme nom de règne celui de son père, à la consonance plus britannique, et devient pour l'Histoire George VI.

    D'un naturel timide, gaucher contrarié, le duc d'York a connu une enfance pénible et il lui en est resté des troubles gastriques et surtout un pénible bégaiement (sans doute dû à la volonté de son père de lui imposer l'usage de la main droite alors qu'il était gaucher). Ce handicap est au centre du film Le discours d'un roi (2010).

     

    Le duc d'York s'épanouit comme son père dans la marine et participe pendant la Grande Guerre à la bataille du Jutland. En 1923, il épouse Elizabeth Bowes-Lyon, fille du comte de Strathmore ; mariage heureux sanctifié par la naissance de deux filles, la future Elizabeth II et la princesse Margaret, en 1926 et 1930.

    Attaché à une vie paisible auprès de sa femme et de ses filles, le duc d'York éprouve de violentes contrariétés quand ses obligations l'entraînent à parler en public. Le comble est atteint lors du discours de clôture du British Empire Exhibition, le 31 octobre 1925, dans le stade de Wembley. Son bégaiement s'avère une torture pour lui-même comme pour le public.

    Suite à cette expérience et en prévision d'une tournée dans le Commonwealth durant laquelle le prince sera tenu de prononcer de fréquents discours, sa femme le met en relations avec un orthophoniste non-conformiste d'origine australienne, Lionel Logue, de quinze ans son aîné.

    L'homme, passionné de théâtre, tient à distance la médecine officielle. Sans doute adepte des nouvelles théories freudiennes sur l'inconscient et le poids de l'enfance, il traite son patient autant par la parole que par des exercices de décontraction musculaire. La thérapie s'avère profitable sans être miraculeuse.

    Le destin du duc bascule bientôt à cause d'une Américaine qui s'est immiscée dans la vie de son frère aîné, célibataire endurci, séducteur et décontracté, réticent aux conventions de la vie de cour.

    Raison d'État

    En 1935, le prince de Galles Édouard projette d'épouser sa maîtresse mais il n'ose faire part de son intention à son père, gravement malade. Quand George V meurt le 20 janvier 1936, un lourd malentendu pèse donc sur sa succession.

    Le Premier ministre Stanley Baldwin invective en privé le nouveau roi, qui réitère sa volonté d'épouser Wallis. Il lui fait comprendre que le souverain, chef de l'Église anglicane, ne peut décemment se marier avec une femme deux fois divorcée.

    Qui plus est, il lui révèle les informations que les services secrets ne se sont pas fait faute de recueillir sur les mauvaises moeurs de sa maîtresse et ses relations ambigües avec les milieux nazis et fascistes. Ainsi a-t-elle été la maîtresse de Ciano, le gendre de Mussolini. Enceinte de ses oeuvres, elle a avorté (ce qui l'a empêchée par la suite d'avoir des enfants). Autant de motifs d'empêcher qu'elle n'entre au palais de Buckhingham à un moment aussi critique de l'Histoire.

    La résolution de la crise institutionnelle vaut à Stanley Baldwinn une immense popularité, très imméritée au regard de son inaction en matière internationale. A contrario, le député Winston Churchill, qui s'est déconsidéré en soutenant jusqu'au bout Édouard VIII, est contraint à une retraite forcée dans son manoir de Chartwell.

    Roi malgré lui

    Le soir du 11 décembre 1936, quand Édouard VIII, après avoir signé son acte d'abdication, s'incline devant son frère cadet, celui-ci est totalement pris de court. «Ce n'est pas possible, ce n'est pas vrai !», lance-t-il.

    Mauvais début. Il va heureusement se ressaisir et, au contraire de son frère, va témoigner dans le restant de sa vie d'un remarquable sens de l'abnégation et du devoir.

    Churchill prend la mesure du changement le jour du couronnement. Se tournant vers sa femme Clementine, il lui confie : «Tu avais raison. Je vois maintenant que l'autre n'aurait pas convenu» (*). Le lendemain, d'ailleurs, il reçoit du roi, en réponse à son message de voeux, une lettre manuscrite, compatissante et élogieuse, qui fait référence à ses qualités d'homme d'État. Il en sera éternellement reconnaissant au jeune souverain.

    Quelques jours plus tard, le 28 mai 1937, Baldwin remet sa démission au roi et se fait remplacer par Neville Chamberlain au 10, Downing Street.

    Le nouveau chef du gouvernement va se montrer aussi aveugle que son prédécesseur sur la situation internationale. Partisan de l'«appeasement» (apaisement) à tout prix avec Hitler, il se sépare en février 1938 de son ministre des Affaires étrangères Anthony Eden et le remplace par Lord Halifax. Celui-ci va piloter les désastreux accords de Munich.

    Après l'occupation de Prague par les Allemands, le 15 mars 1939, Neville Chamberlain ouvre enfin les yeux et tente en vain de nouer des alliances avec les pays d'Europe centrale.

    Le 3 septembre 1939, après l'invasion de la Pologne, il n'a d'autre choix que de déclarer la guerre à l'Allemagne. George VI prend sur lui et prononce son premier discours de guerre avec un minimum de bégaiement.

    Enfin, le soir du 10 mai 1940, après que la Wehrmacht eut envahi la France et le Bénélux, Neville Chamberlain, faisant preuve d'une abnégation honorable, se rend au palais de Buckingham et présente sa démission au roi. Il lui recommande d'appeler à sa place le seul homme qui lui paraisse pouvoir faire front, son rival Winston Churchill.

    Les mois suivants voient les Britanniques essuyer les plus grandes épreuves de leur Histoire. Seuls à résister à Hitler pendant «the lonely year» (22 juin 1940 - 22 juin 1941), ils doivent endurer qui plus est le bombardement de leurs villes. C'est le «Blitz».

    En septembre 1940, Londres et en particulier les quartiers populaires de l'East End sont ravagés par les bombes. La famille royale est invitée à se réfugier dans sa résidence écossaise de Balmoral mais elle refuse et s'accroche au palais de Buckingham. Celui-ci n'échappe pas aux bombes et le roi et la reine manquent même d'être tués. «Je suis heureuse que nous ayons été bombardés, cela me permet de voir l'East End en face», s'exclame la reine.

    Courage et dignité valent au roi et à la reine une immense popularité, contribuant à soutenir le moral de la Nation. En 1942, le jeune frère du roi, le duc de Kent, trouve la mort lors d'une mission aérienne au-dessus de l'Europe occupée. En 1943, le roi visite le front en Afrique du Nord. Il est acclamé à Malte et accorde à l'île entière la croix de Saint-Georges en récompense de sa résistance aux attaques de l'Axe germano-italien. Cette croix figure sur le drapeau de l'île.

    Après la Seconde Guerre mondiale, la dissolution progressive de l'Empire britannique entraîne le roi à renoncer à son titre d'Empereur des Indes.

    De santé fragile, surmené et rongé par l'abus de tabac, George VI s'éteint dans son sommeil, à 56 ans, après une journée de chasse au lièvre. Sa fille Elizabeth apprend la nouvelle alors qu'elle est en voyage au Kenya avec son mari Philip Mountbatten.

    Bibliographie

     


    Le Discours d'un roi / Bande-Annonce par LE-PETIT-BULLETIN

    Le Discours d'un roidévoile l'importance de l'orthophoniste Lionel Logue, qui rendit la parole au monarque anglais. Son petit-fils, Mark, témoigne. 

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    L'Australien Lionel Logue était un spécialiste de l'élocution dont les techniques très originales ont permis au roi George VI, père de l'actuelle reine Élisabeth II, de surmonter le grave bégaiement qui l'empêchait de mener à bien ses obligations protocolaires à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Un moment crucial où le peuple britannique avait plus besoin que jamais d'avoir un monarque fort. Réalisé par Tom Hooper, Le Discours d'un roi , nommé à douze reprises pour les Oscars, est déjà un grand succès commercial aux États-Unis et en Grande-Bretagne, où il est resté en tête du box-office pendant trois semaines.

    Le bégaiement du roi George VI a été très longtemps un sujet tabou en Grande-Bretagne. Quand le scénariste David Seidler avait demandé à la reine mère, en 1981, l'autorisation de faire un film sur les difficultés d'élocution de son mari, celle-ci lui avait refusé l'accès aux archives, estimant que le sujet était encore «trop douloureux » dans sa mémoire. Après la mort de la reine mère, le scénariste a eu la chance d'entrer en contact avec Mark Logue, le petit-fils du thérapeute australien qui a hérité à la mort de son père d'un trésor inestimable: le carnet intime de son grand-père et toute sa correspondance, notamment les lettres échangées avec le roi. Ces documents, que Mark Logue a gracieusement transmis au scénariste, au réalisateur Tom Hooper et aux acteurs Colin Firth (George VI) et Geoffrey Rush (Lionel Logue), ont permis au film d'être aussi réaliste que possible pour présenter la relation professionnelle qui s'est transformée en réelle amitié entre un simple sujet et son monarque. Mark Logue a aussi écrit un livre, The King's Speech, publié en anglais par Quercus Books, qui raconte en détail l'histoire de son grand-père.

    «Lionel Logue a véritablement eu un rôle crucial pour redonner confiance au duc de York (le futur George VI), qui, à cause de son handicap, doutait de sa capacité à régner, explique au Figaro Mark Logue. Mon grand-père a réussi à le convaincre que son bégaiement n'était qu'un problème physique, pas la conséquence d'une quelconque déficience mentale comme il le pensait, et qu'il pouvait donc être soigné avec des exercices physiques appropriés.»

    Une méthode très originale 

    Présenté dans le film comme un acteur raté, Logue était en fait un professeur d'élocution et de théâtre qui commença sa carrière dans la petite ville australienne de Perth. C'est là qu'il mit au point sa méthode orthophonique originale , en travaillant avec des vétérans australiens de la Première Guerre mondiale traumatisés par les combats en Europe et qui n'arrivaient plus à parler.

    En 1924, probablement lassé de l'étroitesse de la vie culturelle et sociale à Perth, Lionel Logue partit vivre en Angleterre avec sa femme, Myrtle, et ses deux jeunes fils. Faisant preuve de beaucoup d'assurance alors qu'il n'avait aucun diplôme, il installa son cabinet d'orthophoniste à Hartley Street, la rue abritant les meilleurs médecins de Londres.

    Grâce à son travail avec Lionel Logue, George VI réussit à maîtriser l'appréhension qu'il avait à s'exprimer en public. «Lors de la première année, en 1926, le duc de York et Logue avaient des rendez-vous plusieurs fois par semaine, raconte le petit-fils. Ils se sont vus exactement 56 fois pendant les trois premiers mois ! » Même si le rythme des consultations a ensuite ralenti, les deux hommes n'ont jamais cessé de se voir, et leurs très nombreux rendez-vous ont fini par faire naître une franche amitié. «Les lettres envoyées à mon grand-père par George VI sont toutes très amicales et montrent qu'ils étaient vraiment très proches, témoigne Mark Logue. Il commençait avec “mon cher Logue” et demandait souvent des nouvelles de ma grand-mère et de leurs deux fils.»

    Même après la guerre, et jusqu'à sa mort en 1952, le roi continua à faire appel aux services de son ami pour préparer ses principales allocutions. Logue, qui devint grâce au roi un orthophoniste réputé avec une clientèle très aisée, décéda en 1953, un an après son plus célèbre patient.

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    Sur l'histoire des Windsor et plus généralement des souverains anglais, on peut lire le beau livre d'Antonia Fraser : Rois et reines d'Angleterre (Tallandier, 1979), à la portée de tous les publics.

    http://www.herodote.net/George_VI_1895_1952_-synthese-568.php

     

     

     

     


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