• Né le 2 juillet 1877 , Hermann Hesse, Cancer ascendant Sagittaire

    Le Loup des steppes de Hermann Hesse

    Je sens brûler en moi un désir sauvage d'éprouver des sentiments intenses, des sensations ; une rage contre cette existence en demi-teinte, plate, uniforme et stérile ; une envie furieuse de détruire quelque chose, un grand magasin, par exemple, une cathédrale, ou moi-même ; une envie de commettre des actes absurdes et téméraires, d'arracher leur perruque à quelques idoles vénérées, de munir deux ou trois écoliers rebelles du billet tellement désiré qui leur permettrait de partir pour Hambourg, de séduire une petite jeune fille ou de tordre le cou à quelques représentants de l'ordre bourgeois. Car rien ne m'inspire un sentiment plus vif de haine, d'horreur et d'exécration que ce contentement, cette bonne santé, ce bien-être, cet optimisme irréprochable du bourgeois, cette volonté de faire prospérer généreusement le médiocre, le normal, le passable.
    Né le : 2 juillet 1877 à 18h30
    à : Calw (Allemagne)
    Soleil : 10°52' Cancer AS : 20°10' Sagittaire
    Lune : 28°12' Poissons MC : 19°53' Balance
    Dominantes : Sagittaire, Poissons, Cancer
    Jupiter, Mercure, Vénus
    Maisons 7, 3, 1 / Eau, Feu / Mutable
    Numérologie : chemin de vie 5
    Popularité : 21 303 clics, 921e homme, 1 629e célébrité

    Romans et Nouvelles de Hermann Hesse

    -Il en fut toujours ainsi, il en sera toujours ainsi; la puissance et l'argent, le temps et le monde appartiennent aux petits, aux mesquins, et les autres, les être humains véritables, n'ont rien. Rien que la mort.
    -Pas autre chose?
    -Si, l'éternité.

    (Loup des steppes, 1096)
     
    Eloge de la vieillesse de Hermann Hesse
    FEUILLE MORTE

    Toutes les fleurs veulent se changer en fruits,
    Toute matinée veut devenir soirée,
    Sur terre rien n’est éternité,
    Si ce n’est le mouvement, le temps qui fuit.

    Même le plus bel été veut voir une fois
    La nature qui se fane, l’automne qui vient.
    Reste tranquille, feuille, garde ton sang-froid
    Lorsque le vent veut t’enlever au loin.

    Poursuis tes jeux et ne te défends pas,
    Laisse les choses advenir sans heurts,
    Laisse enfin le vent qui te détacha
    Te conduire jusqu’à ta demeure.
    Par Piatka, le 08/12/2014 Une bibliothèque idéale de Hermann Hesse
    Il est primordial, pour le lecteur entretenant un rapport vivant avec la littérature universelle, d'apprendre avant tout à se connaître pour savoir quels textes le toucheront : il n'a pas à suivre un schéma ou un programme culturel ! Il doit emprunter le chemin de l'amour, non celui du devoir.

    Une bibliothèque de littérature universelle
     

    Biographie de Hermann Hesse

    Hermann Hesse (né le 2 juillet 1877 à Calw, Allemagne; mort le 9 août 1962 à Montagnola, Suisse) est un romancier, poète, peintre et essayiste allemand puis suisse. Il a obtenu le prix Goethe et le Prix Nobel de littérature en 1946.

    Sa vie

    Enfance et jeunesse

    Hermann Hesse est issu d'une famille de missionnaires chrétiens. Ses parents furent tous deux engagés pour la «Mission protestante de Bâle» en Inde, où sa mère, Marie Gundert, était née en 1842. Son père, Johannes Hesse, né en 1847 dans la famille d'un médecin, était d'origine Germano-Baltes. Dans la petite ville de Calw, en Forêt-Noire, la famille tint à partir de 1873 une maison d'édition missionnaire sous la direction du grand-père maternel de Hesse, Hermann Gundert. Il eut cinq frères et sœurs, dont deux moururent prématurément.

    Le monde dans lequel Hermann Hesse vécut ses premières années était totalement imprégné de l'esprit du piétisme souabe. En 1881, la famille s'installa à Bâle pour cinq années, mais revint ensuite à Calw. Après avoir achevé ses études latines avec succès à Göppingen, Hesse rejoignit en 1891 le séminaire évangélique de Maulbronn. Là se révéla en mars 1892 son caractère rebelle : Hesse s'échappa du séminaire et ne fut rattrapé que le lendemain, en pleine nature.

    Dès lors commença, sur fond de violents conflits avec ses parents, une odyssée à travers divers établissements et écoles. Hermann Hesse était dans une phase dépressive de son trouble bipolaire, et il exprima dans une lettre du 20 mars 1892 des pensées suicidaires («je voudrais partir comme le coucher de soleil»). En mai 1892, dans l'établissement de Bad Boll dirigé par le théologien et directeur de conscience Christoph Friedrich Blumhardt, il fit une tentative de suicide. À la suite de cela, Hermann fut placé dans la maison de santé de Stetten im Remstal, et plus tard dans un établissement pour enfants à Bâle.

    Fin 1892 il entra au lycée de Bad Cannstatt, à Stuttgart. En 1893, il y obtint son diplôme probatoire de première année, mais interrompit ses études.

    Il débuta un apprentissage de libraire à Esslingen am Neckar, qu'il abandonna après trois jours, puis devint au début de l'été 1894 apprenti mécanicien pour 14 mois, dans la fabrique d'horloges Perrot à Calw. Le travail monotone de soudage et de limage renforça en Hermann Hesse le désir de se tourner à nouveau vers une activité spirituelle. En octobre 1895, il se sentit prêt à entamer un nouvel apprentissage de libraire, à Tübingen, et à s'y consacrer sérieusement. Plus tard, il relata ces péripéties de son enfance dans son roman L'Ornière (titre original: "Unterm Rad").

    La naissance d'un écrivain
    Hesse travailla à partir du 17 octobre 1895 dans la librairie Heckenhauer à Tübingen. L'essentiel du fond traitait de théologie, de philologie et de droit. La tâche de l'apprenti Hesse consistait à collationner, emballer, classer et archiver les livres. Après sa journée de travail de 12 heures, il continuait à enrichir sa culture en solitaire, et les livres compensaient encore son absence de contacts sociaux pendant les longs dimanches fériés. Hesse lut des écrits théologiques, puis l'œuvre de Goethe, et plus tard Lessing, Schiller et des textes de la Mythologie grecque. En 1896, son poème Madonna fut publié dans une revue viennoise.

    En 1898, Hesse devint assistant libraire et disposa d'un revenu respectable, lui assurant une indépendance financière vis-à-vis de ses parents. À cette époque, il lisait surtout les œuvres des romantiques allemands, et tout particulièrement de Clemens Brentano, Joseph von Eichendorff et Novalis. Dans une lettre à ses parents, il exprima sa conviction que «la morale est chez les artistes remplacée par l'esthétique». Alors qu'il était toujours libraire, Hesse publia à l'automne 1898 son premier petit recueil de poèmes, Romantische Lieder (Chants romantiques), et à l'été 1899 le recueil en prose Eine Stunde hinter Mitternacht (Une heure après minuit). Les deux ouvrages furent des échecs commerciaux. En l'espace de deux ans, seuls 54 des 600 exemplaires de Romantische Lieder furent vendus. Eine Stunde hinter Mitternacht fut également tiré à seulement 600 exemplaires et ne se vendit que très lentement. L'éditeur leipzigois Eugen Diederichs était cependant convaincu de la valeur littéraire de l'œuvre, et voyait ces publications dès le départ comme des encouragements pour le jeune auteur, plutôt que comme une entreprise rentable.

    À partir de l'automne 1899, Hesse travailla dans une librairie d'occasion à Bâle. Ses parents ayant d'étroits contacts avec les familles bâloises érudites, un royaume spirituel et artistique des plus stimulants s'ouvrit à lui. En même temps, le promeneur solitaire qu'était Hesse trouva à Bâle l'occasion de retraites dans son monde intérieur grâce aux nombreuses possibilités de voyages et promenades, ce qui servit sa quête artistique personnelle, en développant en lui l'aptitude à transcrire littérairement une observation sensorielle, aptitude sans cesse confrontée à une aventure nouvelle. En 1900, Hesse fut libéré du service militaire en raison de sa faible vue. Ses difficultés de vision durèrent toute sa vie, de même que sa névralgie et ses maux de tête.

    En 1901, Hesse put réaliser l'un de ses grands rêves en voyageant pour la première fois en Italie. La même année, Hesse entra chez un nouvel employeur, le libraire Wattenwyl, à Bâle. À la même époque, les occasions de publier des poèmes et de petits textes littéraires dans des revues se multiplièrent. Désormais, les salaires de ces publications contribuaient à ses revenus. Très vite, l'éditeur Samuel Fischer s'intéressa à Hesse, et le roman Peter Camenzind, pré-publié en 1903 et publié officiellement en 1904 chez Fischer, marqua la rupture : Hesse pouvait maintenant vivre de son écriture.

    Entre le lac de Constance et l'Inde

    La consécration littéraire permit à Hesse d'épouser en 1904 Maria Bernoulli, de s'installer avec elle à Gaienhofen au bord du lac de Constance, et d'y fonder une famille comptant trois fils, Bruno, Heiner et Martin. Il y écrivit son deuxième roman L'Ornière, paru en 1906. Par la suite, il rédigea surtout des nouvelles et des poèmes. Son roman suivant, Gertrude (1910), dépeignait en effet la crise de créativité de Hesse. Il acheva péniblement cette œuvre, et la considéra plus tard comme ratée. Les désaccords se multipliaient aussi dans son ménage, et pour prendre de la distance, Hesse s'en fut en 1911 avec Hans Sturzenegger faire un long voyage à Ceylan et en Indonésie. Il n'y trouva pas l'inspiration spirituelle et religieuse espérée, cependant ce voyage imprégna fortement ses œuvres ultérieures, à commencer par Carnets indiens (1913). Après le retour de Hesse, la famille déménagea en 1912 à Berne, mais ce déplacement ne résolut pas les problèmes du couple, comme le dépeignit Hesse en 1914 dans son roman Roßhalde.


    La Première Guerre mondiale
    À la déclaration de la Première Guerre mondiale en 1914, Hesse se présenta comme volontaire à l'ambassade d'Allemagne, car il ne pouvait supporter de rester assis inactif auprès de sa chaude cheminée, pendant que d'autres jeunes écrivains mouraient au front. Il fut néanmoins déclaré inapte au combat et affecté à Berne à l'assistance aux prisonniers de guerre, auprès de l'ambassade d'Allemagne. Dans sa nouvelle fonction, Hesse fut dès lors occupé à rassembler et expédier des livres pour les prisonniers de guerre allemands. À cette époque, il était coéditeur de la Deutsche Interniertenzeitung (Journal des internés allemands, 1916-1917), éditeur du Sonntagsbote für die deutschen Kriegsgefangenen (Courrier dominical des prisonniers de guerre allemands, 1916-1919), et responsable de la «Librairie des prisonniers de guerre allemands». Le 3 novembre 1914, il publia dans la Neue Zürcher Zeitung l'article «O Freunde, nicht diese Töne» («Mes frères, cessons nos plaintes !», premier vers de l'Ode à la joie), dans lequel il appelait les intellectuels allemands à ne pas tomber dans les polémiques nationalistes. Il en résulta ce que Hesse qualifia plus tard de grand tournant de sa vie : pour la première fois, il se retrouva au milieu d'une violente querelle politique, la presse allemande l'attaqua, il reçut des lettres de menace et de vieux amis se désolidarisèrent de lui. Il fut soutenu par son ami Theodor Heuss, mais aussi par l'écrivain français Romain Rolland, à qui Hesse rendit visite en août 1915. Ces conflits avec le public allemand n'étaient pas encore apaisés, que Hesse subit une suite de coups du sort qui le plongèrent dans une crise existentielle plus profonde encore : la mort de son père le 8 mars 1916, la grave maladie de son fils Martin et la crise de schizophrénie de sa femme. Il dut interrompre son travail d'assistance aux prisonniers et commencer un traitement psychothérapeutique. L'intense travail de psychanalyse qui s'ensuivit, au cours duquel Hesse fit connaissance personnellement avec Carl Gustav Jung, déboucha finalement sur un nouveau point culminant de sa créativité : en septembre-octobre 1917, Hesse rédigea en trois semaines de travail frénétique son roman Demian. Le livre fut publié après la guerre, en 1919, sous le pseudonyme d'Emil Sinclair.

    La Casa Camuzzi
    Lorsque Hesse put reprendre sa vie civile, son couple était désuni. Une grave psychose s'était entre-temps déclarée chez sa femme, et même après sa guérison, Hesse ne put envisager aucun avenir commun avec Maria. La maison de Berne fut revendue, et Hesse emménagea mi-avril dans le Tessin, où il habita tout d'abord une petite maison paysanne à l'entrée de Minusio près de Locarno. Puis il vécut du 25 avril au 11 mai à Sorengo. Le 11 mai, il s'installa dans le village de Montagnola comme locataire de quatre petites pièces dans un bâtiment ressemblant à un château, la «Casa Camuzzi». Là, il ne reprit pas seulement son activité d'écriture, mais commença aussi à peindre, ce qui apparaît clairement en 1920 dans son grand récit suivant, Le dernier été de Klingsor. En 1922 parut le roman indien Siddharta. Dans celui-ci s'exprime son amour de la culture indienne et des sagesses orientales auxquelles il avait été familiarisé déjà dans la maison de ses parents. Hesse épousa en 1924 sa bien-aimée Ruth Wenger, fille de l'écrivain suisse Lisa Wenger et tante de Meret Oppenheim (après le mariage avec Hesse, elle eut comme fils l'acteur Ezard Haußmann). Ce mariage était pourtant dès le début voué à l'échec et ne fut jamais vraiment consommé. Hesse obtint cette année-là la nationalité suisse.

    Les principales œuvres qui suivirent, Le Curiste en 1925 et le Voyage à Nüremberg en 1927, sont des récits autobiographiques teintés d'ironie, dans lesquels s'annonce déjà le plus célèbre roman de Hesse, Le Loup des steppes (1927). Pour son cinquantième anniversaire, qu'il fêta cette année-là, parut également sa première biographie, publiée par son ami Hugo Ball. Peu après le succès de son roman, la vie du solitaire loup des steppes Hesse prit un nouveau tour par sa relation avec Ninon Dolbin, originaire de Czernowitz en Bukovine, et qui devint plus tard sa troisième femme. Le résultat de cette conversion à la vie de couple fut le roman Narcisse et Goldmund (1930). Hesse quitta en 1931 l'appartement de la Casa Camuzzi et s'installa avec sa compagne Ninon dans une plus grande maison (la Casa Hesse, parfois aussi appelée Casa Rossa) dans les hauteurs de Montagnola, qui avait été construite selon ses souhaits et mise à sa disposition par son ami Hans C. Bodmer. Cette maison est actuellement un bien privé et ne peut être visitée.

    Le Jeu des perles de verre

    En 1931 il commença l'esquisse de sa dernière grande œuvre, intitulée Le Jeu des perles de verre. Il publia en 1932 un récit préparatoire, Le Voyage en Orient. Hesse observa avec beaucoup d'inquiétude la prise de pouvoir des nazis en Allemagne. En 1933, Bertolt Brecht et Thomas Mann s'arrêtèrent tout deux chez Hesse dans leurs voyages vers l'exil. Hesse essaya à sa manière de contrer l'évolution de l'Allemagne : il publiait déjà depuis des décennies des comptes rendus de lecture dans la presse allemande, désormais il s'y exprima plus fortement pour les auteurs juifs ou pourchassés par les nazis pour d'autres raisons. À partir du milieu des années 30, aucun journal allemand ne se risqua plus à publier des articles de Hesse. Le refuge spirituel de Hesse contre les querelles politiques et plus tard contre les nouvelles terribles de la Seconde Guerre mondiale était le travail sur son roman Le Jeu des perles de verre, imprimé en 1943 en Suisse. C'est en grande partie pour cette œuvre tardive que lui fut décerné en 1946 le Prix Nobel de littérature.

    Après la Seconde Guerre mondiale, la créativité de Hesse déclina : il écrivit encore des nouvelles et des poèmes, mais plus aucun roman. Il était par ailleurs sollicité par un flot intarissable de lettres, ce qui était le prix de sa gloire renouvelée auprès d'une nouvelle génération de lecteurs allemands, qui cherchaient aide et conseil auprès du « vieux sage » de Montagnola. Hermann Hesse mourut le 9 août 1962 et fut enterré au cimetière de Sant’Abbondio près de Montagnola, où Hugo Ball repose également.

    Œuvre

    Romans
    Lauscher (Écrits et poèmes laissés par Hermann Lauscher) (1900)
    Peter Camenzind (1904)
    L'Ornière (1906)
    Gertrude (1910)
    Rosshalde (1914)
    Knulp (1915)
    Demian (1919) (sous le pseudonyme d'Emil Sinclair)
    Le retour de Zarathoustra (1919)
    Le dernier été de Klingsor (1920)
    Siddharta (1922)
    Le Curiste (1925)
    Le Loup des steppes (1927)
    Voyage à Nuremberg (1927)
    Narcisse et Goldmund (1930)
    Le Voyage en Orient (1932)
    Le Jeu des perles de verre (1943)

    Nouvelles et textes divers
    L'Art de l'oisiveté (1899-1962)
    La Bibliothèque universelle
    Berthold, nouvelles
    Brèves nouvelles de mon jardin
    Carnets indiens (1913)
    Les Contes merveilleux
    La Conversion de Casanova, nouvelles
    Description d'un paysage
    Éloge de la vieillesse
    L'Enfance d'un magicien
    Feuillets d'album
    Fiançailles, nouvelles
    Les Frères du soleil, nouvelles
    Guerre et paix - Considérations politiques
    Histoires d'amour, nouvelles
    Histoires médiévales
    L'Homme qui voulait changer le monde (1903-1948), nouvelles
    La Leçon interrompue, nouvelles
    Lecture-minute
    Magie du livre
    Musique
    Souvenirs d'un Européen
    Tessin
    Voyages en Italie

    Poèmes
    Elisabeth 1900
    Wie eine Welle 1901
    Soirée 1902
    Julikinder 1904
    Im Nebel 1905
    Bücher 1918
    Vergänglichkeit 1919
    Der Liebende 1921
    Für Ninon 1927
    Klage 1934
    Stufen 1941

    Bibliographie critique
    Hermann Hesse - Sa vie, son œuvre de Hugo Ball, Dijon, Les presses du réel, 2000

    Source : Wikipedia
     

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :