• Né le 22 Octobre 1811, Franz Liszt, Balance ascendant Lion, Lune en Sagittaire

     

    Lettres d'un bachelier ès-musique, La Pensée de Benvenuto Cellini, 30 novembre 1838 de

    Franz Liszt

     

    Biographie de Franz Liszt

    Franz Liszt (Ferenc Liszt en hongrois) est un compositeur et un pianiste hongrois, sujet des Habsbourg, né à Doborján (all. Raiding, aujourd'hui en Autriche) le 22 octobre 1811 et décédé à Bayreuth (Allemagne) le 31 juillet 1886.

    Liszt est le père de la technique pianistique moderne et du récital. Avec lui, naissent l'impressionnisme au piano, le piano orchestral — Mazeppa, la quatrième étude d'exécution transcendante — et le piano littéraire — les Années de pèlerinage. Il est à l'origine — avec Frédéric Chopin — de toute une lignée de compositeurs : Ravel, Rachmaninoff, Scriabine.

    Jeunesse
    Son père, Adam Liszt, violoncelliste dans un orchestre local et secrétaire du prince Esterházy, lui enseigne le piano dès son plus jeune âge, au travers des œuvres de Haydn, Mozart et Beethoven.

    Il se révèle très vite un enfant prodige et, à dix ans, part pour Vienne (Autriche) afin de suivre pendant deux ans les cours d'harmonie de Salieri et de piano de Carl Czerny. L'on pressent en lui un second Mozart: Alain Martinville déclarant à la suite d'un de ses concerts Depuis hier, je crois à la métempsychose. Je suis convaincu que l'âme et le génie de Mozart sont passés dans le corps du jeune List (sic). La consécration viendra de Beethoven qui le reçoit chez lui à Vienne, bien que méfiant vis-à-vis des petits prodiges. À l'occasion d'une tournée à Paris, accompagné par son père, il tente d'entrer au Conservatoire (alors École royale de musique et de déclamation) mais est évincé par Cherubini sous le prétexte qu'il est étranger. En 1824 il devient l'élève de Ferdinando Paer et compose à 14 ans son opéra Don Sanche ou le Château d'amour. Après une première crise de mysticisme suite au décès de son père en 1827 lors d'un voyage à Boulogne-sur-Mer, il revient à Paris et donne des cours de piano afin de subsister.

    Voyages en Europe

    À Paris, il rencontre Hector Berlioz, George Sand, Alfred de Musset, Frédéric Chopin,Honoré de Balzac devient l'ami d'Eugène Delacroix et fait la connaissance de Niccolò Paganini, qui aura une grande influence sur le développement de son art.

    En 1833 commence sa liaison avec la comtesse Marie d'Agoult (connue sous son nom de plume Daniel Stern) qui lui donne trois enfants : Blandine (1835-1862), Cosima (1837-1930) et Daniel (1839-1859). Blandine devient l'épouse d'Émile Ollivier et Cosima celle de Richard Wagner après avoir été celle de Hans von Bülow. En 1836, Liszt entreprend une tournée à travers l'Europe (Suisse, Italie, Russie…) et donne des récitals dans toutes les grandes villes. Outre ses propres œuvres — ses Rhapsodies datent de cette époque — il joue des œuvres de Chopin et de la musique allemande.

    Vie de compositeur

    (1847).Comme en témoignent notamment ses correspondances, Liszt est un grand séducteur et connaît de nombreuses et célèbres femmes avant d'embrasser la carrière religieuse. Après s'être séparé de Marie d'Agoult en 1844, il rencontre à Kiev en 1847 la princesse Carolyne Sayn-Wittgenstein qui lui conseille d'interrompre ses tournées de concert pour se consacrer à la composition. C'est en 1848 qu'il s'installe à Weimar en tant que maître de chapelle où le grand-duc l'avait nommé en 1842. Débute alors une nouvelle période pendant laquelle il compose ses poèmes symphoniques, avec l'aide de son secrétaire particulier Joseph Joachim Raff et d'un matériel unique : le piano-melodium. Il se consacre également à la direction des œuvres de ses contemporains. Autour de lui se rassemblent de nombreux élèves — parmi lesquels Hans von Bülow, qui deviendra son gendre — auxquels il fait découvrir Berlioz, Wagner, Saint-Saëns. Toutefois, son talent et ses idées novatrices n'étant pas du goût de tout le monde, les conservateurs ne manquèrent pas de lui mener la vie dure, ce qui le conduit à démissionner de son poste en 1858. Jusqu'à cette date, Weimar est grâce à lui un centre exceptionnel de création et d'innovation. Après avoir tenté sans succès d'obtenir auprès du Pape leur divorce, Liszt et Carolyne se séparent et il entre dans les ordres mineurs en 1865. Il profite de son séjour à Rome pour découvrir la musique religieuse de la Renaissance.

    Dernières années

    Il se retire à Rome en 1861 et rejoint l'ordre franciscain en 1865, recevant la tonsure et quatre commandes mineures de l'Église catholique. Il était cependant excommunié en raison de son appartenance à la franc-maçonnerie.

    À partir de 1869 et jusqu'à sa mort, le père Liszt partage son temps entre trois capitales : Budapest, Rome et Weimar qui correspondaient à trois tendances : sa sentimentalité de Hongrois, son mysticisme religieux et sa musique d'influence allemande. À Budapest, pendant les mois d'été, il continue à recevoir des pupilles gratuitement, y compris Alexander Siloti. Il met alors de côté son activité de virtuose pour se consacrer essentiellement à la composition et à l'enseignement.

    De 1876 à sa mort, il enseigne également pendant plusieurs mois chaque année à l'Académie royale de musique de Budapest dont il fut un des fondateurs et qui sera d'ailleurs rebaptisé plus tard « Académie de musique Franz-Liszt ». Il meurt à Bayreuth le 31 juillet 1886 à 23 h 30, à la suite d'une pneumonie contractée pendant un festival.

    Les derniers jours du musicien :

    — le dimanche 25 juillet 1886, Liszt à bout de forces assistera à un dernier opéra de son ami Richard Wagner : Tristan und Isolde ;

    — le lundi 26, il est au plus mal et se voit privé par les médecins de son cognac quotidien ;

    — le vendredi, les tremblements et le délire frappent cet homme redoutant encore la mort. En effet, Liszt est né un vendredi, l'année 1886 commence un vendredi et il a pour ce jour la superstition des Italiens ;

    — le samedi 31, vers 2 heures du matin, après un sommeil anormalement agité, le compositeur hongrois se lève en hurlant, renverse son domestique accourant pour le recoucher puis s'effondre. Dernière intervention des médecins peu après. Vers 10 heures, Liszt prononce ses dernières paroles. Il murmure « Tristan... » et alors que ses proches lui demandent si il souffre celui-ci répond calmement « Plus... ». Cette parole aura été sa dernière elle fut également la dernière de Chopin.

    Né le 22 Octobre 1811, Franz Liszt, Balance ascendant Lion, Lune en Sagittaire

    Et si nous valions mieux que le bonheur?

    de

    Franz Liszt

     

    « Les idéaux »

    Les conceptions religieuses
    La première crise mystique qui affecte Liszt date de 1827, et est le résultat de deux causes : la rupture de la liaison amoureuse avec son élève, Caroline de Saint-Cricq, provoqué par le père de celle-ci ; d'autre part l'exigence et l'autorité paternelles, par trop écrasante. Le jeune Franz voudrait entrer dans les ordres, mais son père s'y oppose. La mort de celui-ci rendrait possible l'entreprise, mais l'intervention de sa mère y met fin. comme le montre une lettre de 1879 à Carolyne de Sayn-Wittgenstein : « Je suivais seulement en simplicité et droiture de cœur, l'ancien penchant catholique de ma jeunesse. S'il n'avait été contrarié dans sa première ferveur par ma très bonne mère et mon confesseur, l'abbé Bardin, il m'eût conduit au séminaire en 1830 et plus tard à la prêtrise et l'abbé Bardin, assez amateur de musique, tint peut-être trop compte de ma petite célébrité précoce, en me conseillant de servir Dieu et l'Église dans ma profession d'artiste ». Suivant à la lettre le conseil de l'abbé Baudin, le jeune Liszt va tenter d'unir sa profession musicale et son mysticisme : « Nous crions sans relâche qu'une grande œuvre, qu'une grande mission religieuse et sociale est imposée aux artistes. » . L'adultère commis avec Marie d'Agoult met fin à cette tentative.

    Marie d'Agoult, sa carrière de virtuose et son travail d'administrateur à Weimar font qu'il ne retrouve le zèle religieux de sa jeunesse qu'à partir de 1860. Il écrit à Carolyne Sayn-Wittgenstein en 1877 : « Après m'être douloureusement privé pendant trente année, de 1830 à 1860, du sacrement de pénitence, c'est avec une pleine conviction qu'en y recourant de nouveau j'ai pu dire à mon confesseur, notre curé Hohmann de weimar : "Ma vie n'a été qu'un long égarement du sentiment de l'amour." J'ajoute : singulièrement mené par la musique — l'art divin et satanique à la fois — plus que tous les autres il nous induit en tentation ». Dès lors, Liszt comprenant, ou croyant comprendre qu'il avait fait fausse route jusque là, se réfugie à Rome où il se fera franciscain. Il se met au service de la hiérarchie catholique en composant des œuvres très mal perçues : La Messe de Gran, Sainte Elizabeth, Christus. A la fin de sa vie il poursuit encore cet effort tout en recourant à des audaces techniques de plus en plus marquées tel que dans Via Crucis. Néanmoins il prend un peu plus de distance vis-à-vis de l'Église en composant les dernières Méphisto-valses et En rêve — nocturne.

    Il est d'ailleurs avéré que Liszt était franc-maçon et qu'il était par conséquent excommunié de la religion.

    Né le 22 Octobre 1811, Franz Liszt, Balance ascendant Lion, Lune en Sagittaire




    Un pianiste engagé
    L'engagement de Liszt prend naissance avec la révolution de juillet, un peu sous la forme d'un remède à la crise mystique qui couvait depuis 1828. Sous le coup de l'évènement, le pianiste hongrois conçoit une symphonie révolutionnaire qui deviendra plus tard l’Héroïde funèbre. Liszt s'attache d'autre part à Émile Barrault, professeur de rhétorique qui va lui ouvrir les cercles saint-simoniens. Il va ainsi notamment faire la connaissance de Lamartine, de Lamennais et de Lafayette. Plus que Saint-Simon, c'est Lamennais qui laissera sur lui une trace durable : Liszt le connaîtra personnellement et s'en fera un disciple jusqu'à la fin de ses jours. Toutes ces influences théoriques vont se traduire à la fois en écrits (De la situation des artistes et de leur condition dans la société in la Gazette musicale de Paris du 3 et du 17 mai 1835) en musique (transcription de La Marseillaise, pièce Lyon sur la révolte des Canuts intégrée à l'Album d'un voyageur) et en actes (concerts caritatifs). Avec le temps et des femmes, et sous le double impact de son travail de compositeur et d'interprète, cet engagement va progressivement disparaître. Ainsi, en 1848, loin de devenir le chef de la Hongrie révoltée comme le prêtait la rumeur, Liszt s'installe à Weimar tout en soutenant de loin ses compatriotes (composition de Funérailles). Si le Liszt de la maturité n'a plus la fougue de la jeunesse, celui de la vieillesse va abandonner tout engagement pour se consacrer aux affaires religieuses.


    Entre nationalisme et cosmopolitisme
    La question de la nationalité de Liszt demeure ouverte car elle appelle à de multiple interprétations, parfois fantaisistes (d'aucuns, ont ainsi voulu en faire un Français, un Italien, voire un Slovaque). En premier lieu, son origine allemande est à peu près hors de doute: du côté paternel, son grand-père, Georg, était un Autrichien du nom de List, qui avait magyarisé son patronyme en Liszt; et du côté maternel Anna Liszt était une Allemande de Bohème (son nom de jeune fille était Laager). Sachant que Liszt n'a jamais pu parler correctement hongrois (ainsi, lors de son concert à Budapest, il déclare je suis Hongrois en français) et connaissant l'impact qu'a eu sur lui la culture germanique (notamment le Faust), il semble aisé d'en faire un Allemand. Cependant, il n'a cessé de réaffirmer son attachement de cœur à la Hongrie, qui demeurait de toute évidence son pays natal (Raiding appartenant alors au comitat de Sopron en Hongrie): "Il n'y a rien qui puisse m'empêcher, en dépit de ma lamentable ignorance quant au langage hongrois, à m'affirmer depuis toujours magyar par le cœur et l'esprit" (Lettre au baron Antal Augusz du 7 mai 1873).

    Plusieurs explications ont été avancées pour expliquer que Liszt se réclame d'une nation dont il ne possède ni la langue ni le sang. La première, c'est qu'au XIXème siècle les entités nationales sont encore floues (comme le montre Marcel Mauss dans son essai La nation), et que se maintient au sein de l'élite un idéal cosmopolite et européen hérité du XVIIIème siècle. D'où les nombreuses influences "nationales" (on serait tenté de dire "traditionnelles") sur la musique lizstienne (allemandes, tziganes, italiennes, françaises), le fait qu'il se sente partout chez lui (en Suisse, à Paris, à Rome, à Weimar, à Budapest, à Vienne…), ainsi qu'une double descendance française (via Blandine qui a épousé le premier ministre républicain de Napoléon III, Émile Ollivier) et allemande (via Cosima Wagner). La deuxième explication, avancée par Coby Lubliner, impliquerait qu'Adam Liszt se serait inventé une nationalité hongroise afin que des aristocrates hongrois (Esterhàzy) lancent, par fierté nationale, la carrière de son fils. Invention que Liszt aurait fini par croire.

     

     

    Né le 22 Octobre 1811, Franz Liszt, Balance ascendant Lion, Lune en Sagittaire

    Né le : 22 octobre 1811 à 01h16
    à : Raiding (Hongrie)
    Soleil : 27°42' Balance AS : 29°34' Lion
    Lune : 19°59' Sagittaire MC : 21°03' Taureau
    Dominantes : Scorpion, Balance, Sagittaire
    Uranus, Soleil, Vénus
    Maisons 3, 4, 5 / Feu, Eau / Fixe
    Numérologie : chemin de vie 7
    Taille : Franz Liszt mesure 1m85 (6' 1")
    Popularité : 26 991 clics, 965e homme, 1 710e célébrité

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