• Né le 30 Mars 1895 , Jean Giono, Bélier ascendant Taureau

     

     QUI MIEUX QU'UN BELIER  ENVELOPPEE  PAR LA MAGIE DE L'INSTANT PRESENT A PU AFFIRMER SI BIEN PAR SA CREATION LE CHANT VIVANT DE LA TERRE MERE, ESSENTIELLE A SON  ASCENDANT TAUREAU

    Né le :30 mars 1895 à 07h00à :Manosque (France)Soleil :9°19' BélierLune :24°09' TaureauAscendant :14°17' TaureauMilieu du Ciel :23°49' CapricorneNumérologie :chemin de vie 11

     

    A

    Né le :30 mars 1895 à 07h00à :Manosque (France)Soleil :9°19' BélierLune :24°09' TaureauAscendant :14°17' TaureauMilieu du Ciel :23°49' CapricorneNumérologie :chemin de vie 11

    Jean Giono (Manosque, 30 mars 1895 - ibid., 9 octobre 1970) est un écrivain français, dont l'œuvre romanesque a en grande partie pour cadre le monde paysan provençal.

     

    Inspirée par son imagination et ses visions de la Grèce antique, elle dépeint la condition de l'Homme dans le monde, face aux questions morales et métaphysiques, et possède une portée universelle : Jean Giono est loin d'être l'auteur régionaliste qu'on pourrait croire. Inclassable, autodidacte (cf. biographie), il devint l'ami de Lucien Jacques, d'André Gide et de Jean Guéhenno. Il resta néanmoins en marge de tous les courants de littérature de son temps.

    Famille: ni frère ni sœur.


    Giono est né à Manosque le 30 mars 1895. Son père était un cordonnier anarchiste d'origine italienne qui passait beaucoup de temps à lire la Bible; sa mère dirigeait un atelier de repassage. Giono a évoqué son enfance dans Jean le Bleu. En 1911, la mauvaise santé de son père et les faibles ressources de sa famille l'obligèrent à arrêter les études. Il dut s'instruire en autodidacte pour assouvir sa soif de savoir. En 1915, pendant la Première Guerre mondiale, il fut incorporé à Briançon, puis fut envoyé au front à Verdun et au Mont Kemmel, en Flandre-Occidentale (Belgique). Cette expérience de la guerre, au cœur d'une des batailles les plus terribles du conflit, va le traumatiser. Son meilleur ami et beaucoup de ses camarades sont tués à ses côtés. Lui ne sera que « légèrement » gazé. Il reste choqué par l'horreur de la guerre, les massacres, la barbarie, l'atrocité de ce qui a vécu dans cet enfer, et il deviendra un pacifiste convaincu.

    Plus tard, la lecture des écrivains classiques (en particulier Virgile) l'amena à l'écriture ; un passe-temps qui prit de plus en plus d'importance, si bien qu'il décida, après la liquidation de la banque qui l'employait en 1929 et le succès de son premier ouvrage Colline, d'arrêter toute activité professionnelle pour se consacrer exclusivement à son œuvre. Il reçut en 1929, le prix américain Brentano pour Colline, ainsi que le prix Northcliffe l'année suivante pour son roman Regain. Il fut également nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1932.

    Les événements du début des années 1930 le poussèrent à s'engager politiquement. Il adhéra à l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires (mouvance communiste), mais, par méfiance, s'en dégagea très rapidement.

    En avril 1935, il publia Que ma joie demeure qui connut un grand succès, particulièrement auprès de la jeunesse. Bloqués accidentellement dans le hameau du Contadour lors d'une randonnée sur la montagne de Lure, Giono et quelques amis, subjugués par les lieux, décidèrent de s'y rencontrer régulièrement : ce furent les Rencontres du Contadour. C'est l'époque de la publication de l'essai Les Vraies Richesses, dédié à ceux du Contadour.

    Les prémices de la guerre se manifestèrent bientôt. Jean Giono rédigea alors ses suppliques Refus d'obéissance, Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix, Précision et Recherche de la pureté. La déclaration de guerre interrompit la neuvième réunion. Les "disciples" attendirent la réaction de Giono. Elle fut difficile pour cet homme libre qui ne voulait pas être directeur de conscience et qui écrivit « Marchez seul, que votre clarté vous suffise ». Il rejoignit, comme tout un chacun, le centre de mobilisation de Digne. Cependant, à cause de son pacifisme, il fut arrêté le 14 septembre 1939. Il fut relâché après un non-lieu et libéré de ses obligations militaires. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, bien qu'il n'ait jamais pris position en faveur du régime de Vichy et encore moins en faveur de l'Allemagne nazie, il fut accusé d'avoir collaboré et fut de nouveau emprisonné, en septembre 1944. Il ne fut libéré qu'en janvier 1945, sans avoir été inculpé. Néanmoins, le Comité national des écrivains, organisme issu de la Résistance, l'inscrivit sur sa liste noire, ce qui interdisait de fait toute publication de son œuvre en France. Cette mise à l'index ne prit fin qu'en 1947, avec la parution de Un roi sans divertissement, première en date des Chroniques. Dans les années qui suivirent, Giono publia notamment Mort d'un personnage (1948), Les Âmes fortes (1950), Le Hussard sur le toit (1951), Le Moulin de Pologne (1953). Avec le succès de ces livres, surtout celui du Hussard sur le toit, adapté par la suite en long métrage, Giono retrouve pleinement la place qui est la sienne, celle de l'un des plus grands écrivains français du XXe siècle. En 1953, le Prix Littéraire du Prince Pierre de Monaco lui est décerné pour l'ensemble de son œuvre. Il est élu l'année suivante au sein de l'Académie Goncourt. De plus en plus intéressé par le cinéma (son film Crésus sort en 1960), il préside le jury du Festival de Cannes 1961. Son dernier roman, L'Iris de Suse, paraît l'année de sa mort : emporté par une crise cardiaque le 9 octobre 1970, Jean Giono est enterré à Manosque.


    Manosque
    Giono s'est surnommé « le voyageur immobile ». De fait, son œuvre évoque souvent de longs voyages ou cheminements, alors que lui-même n'a presque pas voyagé. Avant de vivre au Paraïs, qui surplombe Manosque, à partir de 1929, Jean Giono a habité à Manosque même : 1, rue Torte, où il est né le 30 mars 1895 ; 14, rue Grande, où ses parents déménagèrent peu de temps après ; 8, rue Grande, où il emménagea en 1920, après son mariage.

    Sur le boulevard circulaire de Manosque se trouve le Crédit agricole, qui était le Comptoir d’escompte, lorsque Giono y travaillait.

    Il a également souvent séjourné dans le Trièves où il passait ses vacances, avant la guerre (à Tréminis) et après (à Lalley). Cette belle région montagneuse, située au nord du col de la Croix-Haute et qu'il qualifiait de « cloître de montagnes », lui a inspiré notamment Le Chant du monde, Bataille dans la montagne (situé à Tréminis), Un roi sans divertissement (dont l'action se déroule dans un village correspondant à la situation de Lalley), Les Vraies richesses et Triomphe de la vie, essais qui empruntent beaucoup à la sérénité bucolique du Trièves.


    Citations
    Les sentiers battus n'offrent guère de richesse, les autres en sont pleins.
    Pour bien mentir il faut beaucoup de sincérité.
    Perdre est une sensation définitive, elle n'a que faire du temps. Quand on a perdu quelqu'un, on a beau le retrouver, on sait désormais qu'on peut le perdre.
    L'innocence est toujours impossible à démontrer.
    La jeunesse, c'est l'amour de l'inutile.

    Romans
    Angélique, roman-début écrit autour de 1922, 1980
    Colline, Grasset, 1929
    Un de Baumugnes, Grasset, 1929 (porté à l'écran par Marcel Pagnol en 1934 sous le titre d'Angèle)
    Regain, Grasset, 1930 (porté à l'écran par Marcel Pagnol en 1937 : Regain)
    Naissance de l'Odyssée, Editions Kra, 1930
    Manosque des Plateaux, Emile-Paul Frères, 1931
    Le Grand troupeau, Gallimard, 1931
    Jean le Bleu, Grasset, 1932 (dont un extrait inspira La Femme du boulanger à Marcel Pagnol)
    Solitude de la pitié, Gallimard, 1932
    Le Serpent d'étoiles, Grasset, 1933
    Le Chant du monde, Gallimard, 1934
    Que ma joie demeure, Grasset, 1935
    Les Vraies richesses, Grasset, 1936
    Refus d'obéissance, Gallimard, 1937
    Batailles dans la montagne, Gallimard, 1937
    Le Poids du ciel, Gallimard, 1938
    Lettre aux paysans sur la pauvreté et la paix, Grasset, 1938
    Précisions, Grasset, 1939
    Recherche de la pureté, Gallimard, 1939
    Moby Dick (1940) (Traduction du roman de Herman Melville)
    Pour saluer Melville (1941)
    Triomphe de la vie, Editions Ides et Calendes, 1941
    Le Voyage en calèche (1947), pièce de théâtre interdite par l'occupant pendant la guerre
    Un roi sans divertissement (1947), porté à l'écran par François Leterrier en 1963 et dans lequel Giono tend à montrer que face au désespoir et à l'ennui perpétuel de l'Homme, il n'y a que le divertissement qui puisse être susceptible d'apporter un certain bonheur, sans succès toutefois.
    Noé, La Table Ronde, 1948
    Fragments d'un paradis, Déchalotte, 1948
    Les Âmes fortes, Gallimard, 1949 (porté à l'écran par Raoul Ruiz en 2000)
    Mort d'un personnage, Grasset, 1949
    Les Grands Chemins, Gallimard, 1951
    Le Hussard sur le toit, Gallimard, 1951 (porté à l'écran par Jean-Paul Rappeneau en 1995 : Le Hussard sur le toit)
    Le Moulin de Pologne, Gallimard, 1952
    L'homme qui plantait des arbres (1953), volontairement libre de droit dès sa sortie ; adapté en film d'animation par le Québécois Frédéric Back en 1987.
    Le Bonheur fou, Gallimard, 1957
    Angelo, Gallimard, 1958
    Deux cavaliers de l'orage, Gallimard, 1965
    Le Déserteur, René Creux Éditeur, 1966
    Ennemonde et Autres Caractères, Gallimard, 1968
    L'Iris de Suse, Gallimard, 1970
    et divers recueils de nouvelles et chroniques publiés essentiellement à titre posthume.

    Œuvre (presque) intégrale en 8 volumes dans la Bibliothèque de la Pléiade


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