• Né le 6 novembre 1494, Soliman le Magnifique, Scorpion ascendant Cancer

     

    Soliman le Magnifique : astrologie et thème astral

    Né le : 6 novembre 1494 à 20h30
    à : Trabzon (Turquie)
    Soleil : 23°26' Scorpion AS : 20°54' Cancer
    Lune : 27°53' Verseau MC : 2°23' Bélier
    Dominantes : Scorpion, Verseau, Balance
    Mars, Jupiter, Uranus
    Maisons 5, 4, 3 / Eau, Air / Fixe
    Numérologie : chemin de vie 8
    Popularité : 8 283 clics, 2 896e homme, 4 914e célébrité
     
     

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    Biographie de Soliman le Magnifique

     
    Secrets d'histoire - Soliman le magnifique (1/2... par hakan67100

     

    Soliman le Magnifique (Kanûnî Sultan Süleyman) (ou Süleyman Ier ) est né le 6 novembre 1494 à Trébizonde (Trabzon) et meurt le 7 septembre 1566 à Szigetvár. Seul fils survivant de Selim Ier Yavuz, il fut le dixième sultan de la dynastie ottomane.

    Son père Selim Ier (Yavuz Sultan Selim Han) dit le «Cruel» ou le «Terrible» ou l'inflexible (1470 - 1520) lui ouvrit une voie toute tracée.

    Et donc, à sa mort, le 20 septembre 1520 son fils unique, Soliman, monte logiquement sur le trône. Avec l'aide de son grand vizir, il impose les réformes qui lui valurent son surnom turc de « Législateur » (Kanûnî).

    Sous son règne, l’Empire ottoman devient une grande puissance mondiale, continuant à s’étendre pendant encore un siècle avant de commencer une longue phase de déclin.

    Les premières années
    À l’âge de sept ans, il fut envoyé dans la capitale, Istanbul pour y suivre ses humanités qui consistaient, à l'époque, en l'étude des sciences, histoire, littérature, théologie. Son père, Selim le terrible, y ajouta les techniques militaires. Il fit ses premières expériences en matière de gouvernement dans différentes provinces.

    Dès le début de son règne, il entreprit plusieurs campagnes de conquêtes. Il conquit ainsi la Serbie en 1521 en prenant Belgrade. L'année suivante, il assiégea et prit l’île de Rhodes, laissant les chevaliers de Saint Jean se réfugier à Malte.


    Secrets d'histoire - Soliman le magnifique (2/2... par hakan67100

     


    L'apogée de son règne
    Le 29 août 1526 Soliman remporta la victoire de Mohács contre le roi Louis II de Hongrie et occupa la majeure partie de la Hongrie, dont il donna le trône à Jean Zápolya, prince de Transylvanie. Mais Charles Quint, Saint Empereur Romain, et son frère Ferdinand, archiduc d’Autriche, reprirent la Hongrie. Une contre-attaque de Soliman se termina par un échec en raison du mauvais temps. Soliman menaça Vienne en 1529 et en 1532. Finalement en 1533, il signa un traité de paix avec Ferdinand, coupant en deux la Hongrie dont une partie revint aux Habsbourg, et l’autre à Jean Zápolya. À la mort de Jean Zápolya, Ferdinand resta dans sa partie de la Hongrie, donnant à Soliman l'impression de pouvoir annexer l'autre partie. Il s'en suivit de nouveaux combats et un nouveau traité pour revenir au point de départ.

    De 1533 à 1536, il conquit l’est de l’Anatolie et l’Azerbaïdjan. Dans la même période, les troupes ottomanes occupèrent le Yémen. Les corsaires turcs installés à Alger prirent Tunis aux Hafsides en son nom en 1534. Leur royaume fut conquis par le pacha turc de Tripoli qui prit Kairouan en 1557 et par le pacha d’Alger qui prit Tunis en 1569.

    Soliman consolida ses conquêtes en signant une série de traités de paix avec ses voisins. En 1540, il signa avec Venise un traité de paix assorti de capitulations avantageuses pour les marchands vénitiens. En 1541, il installa une régence ottomane en Hongrie pendant l’enfance du nouveau roi. En 1547, il signa un traité de paix avec Charles Quint. Dans le même temps, il entretint de bonnes relations avec la France, autre adversaire de Charles Quint. En gage de ces bonnes relations, il permit à François Ier d’avoir une représentation permanente à İstanbul, une chapelle d'Ambassade qui devint par la suite le Lycée Saint-Benoît et accorda à la France des capitulations.

    Le 29 août 1551, Soliman prit la forteresse hongroise de Belgrade et Sabac.

    En 1559, il signa un traité de paix avec le chah safavide d’Iran.

    Sa mort
    C’est alors qu’il menait une campagne contre l’empereur germanique Maximilien II que le Sultan mourut en 1566, la veille de la bataille de Szigetvár en Hongrie, remportée par les Turcs. Il fut enterré au côté de son épouse préférée Roxelane, dans le mausolée attenant à la mosquée Süleymaniye d’İstanbul.

    Le jugement de l'Histoire
    Vu de l’étranger Soliman, le Grand turc, paraissait un danger pour tout le monde en raison de sa puissance et de son ambition, mais à l’intérieur il était considéré comme un bon souverain, combattant la corruption, et comme un mécène envers les artistes et les philosophes. Lui-même est connu pour avoir été un poète et un habile bijoutier.

    Pour tous les commentateurs c'est au XVIe siècle, sous le règne de Soliman, que l'Empire connaîtra son apogée, lorsque ses armées s'avanceront jusqu'à la capitale autrichienne en 1529 et 1532 (elles feront d'ailleurs ces sièges en vain). Inversement, Vienne marquera la limite de l’expansion de l'Empire en Occident (comme Aden en fixera la limite Sud). Pour les chroniqueurs de l'époque, le siège de Vienne causa, en Occident un traumatisme très important. Si important qu'ils le plaçaient à un niveau équivalent à celui des invasions Vikings ou de la grande peste.

    Roxelane

    Si on a parfois accusé Soliman de cruauté, certains disent qu’il faut y voir l’influence de son épouse Roxelane (Hürrem Sultan en turc), sultane fille d’un prêtre orthodoxe ukrainien et nommée Aleksandra Lisowska (1505-Edirne 1558). Roxelane était devenue la troisième épouse dans la hiérarchie du harem avec la naissance d’un fils. On dit qu’elle était une très habile politique et qu’elle savait jouer de la fascination de son époux. La règle de succession en vigueur chez les ottomans était que le successeur devait être le fils aîné, aussi celui-ci devait se débarrasser de tous ses frères comme autant de concurrents. Le prétendant était Mustafa le fils d'une autre épouse.

    En 1541, un incendie détruisit l’ancien palais et tout le harem fut déplacé vers le grand palais où elle se retrouva plus proche du Sultan : c’est ainsi que commença l'ère dite du « règne des femmes ». Roxelane avait un rival à éliminer, c’était le plus fidèle compagnon de Soliman, Ibrahim. Ce dernier était comme Roxelane un ancien captif et esclave, il devint le grand vizir de Soliman durant 13 ans. Ibrahim avait possédé Roxelane. Soliman lui avait promis sa sœur, Hatice, en mariage. En offrant Roxelane au Sultan, Ibrahim avait pensé que cela consoliderait sa position, mais ce fut le contraire qui advint. Roxelane devint jalouse de l’amitié de Soliman pour Ibrahim, elle se mit à répandre des ragots sur Ibrahim. Une nuit, il fut étranglé par un garde sourd-muet, mais cependant aucune preuve décisive n’a été rapportée sur la responsabilité de Roxelane dans ce meurtre.

    Soliman voulait construire un nouveau palais, Roxelane craignant de s’y voir enfermée dans un nouveau harem, l’en dissuada et l’incita à construire une mosquée. C’est ainsi que l’architecte Sinan fut choisi pour la construction de la mosquée dite « Süleymaniye » à İstanbul en 1549.

    Une fausse lettre du prince héritier Mustafa au chah d’Iran lui demandant son aide pour renverser Soliman fut interceptée. Mustafa se précipita chez son père pour se justifier, seul et sans arme. Soliman tua son fils le 6 novembre 1553, tout en le pleurant.

    Des quatre fils de Roxelane :

    le premier Mehmet mourut jeune de mort naturelle;
    le second Cihangir, bien que brillant était atteint d’épilepsie;
    le troisième Bayezid était intelligent et cruel;
    Selim (le futur Selim II) le quatrième était donc son élu car Roxelane pensait qu’il ne devrait pas assassiner ses frères, étant d'un naturel plutôt doux. Roxelane ne verra pas ses plans s'accomplir car elle mourut le 17 avril 1558.
    Les deux frères s’affrontèrent contrairement à ce qu’avait supposé leur mère, ce qui amena Bayezid à se réfugier en Perse auprès du Chah. Soliman parvint à le faire extrader pour l'assassiner rapidement.

    L’héritage

    Soliman fit bâtir de nombreux complexes religieux, (külliye), comprenant mosquée, madrasas, bibliothèque, cantines et mausolée, dont le plus célèbre est la mosquée Süleymaniye d’İstanbul. Il fit construire des complexes de ce genre à Damas à Médine et au Yémen.

    En 1517, Selim Ier avait pris le contrôle de l’ancien territoire de Judée aux Mamelouks. Les Ottomans reçurent des centaines de réfugiés fuyant les conversions forcées opérés par le roi Ferdinand II d'Aragon en 1492, c’est ainsi qu’à Istanbul s’était installée une importante minorité juive. Soliman prit soin de restaurer Jérusalem et il fit entourer la vieille ville d'une muraille que l'on peut encore voir aujourd'hui.

    Culture populaire
    Soliman est le dirigeant de l'empire Ottoman dans le jeu vidéo Civilization IV.

    Bibliographie
    André Clot, Soliman le Magnifique, Fayard, 1983

    Source : Wikipedia

     

     

    Soliman le Magnifique (1495 - 1566)

    Un homme de la Renaissance

     


    Soliman II, surnommé le Magnifique par les Occidentaux, et le Législateur (Kanouni) ou le Grand (Asametleu) par les Turcs, est indéniablement le plus grand sultan de l’empire ottoman... et celui dont le règne a été le plus long (46 ans, de 1520 à 1566).

    Alban Dignat
    Apogée de l'empire ottoman

    Signature de Soliman le Magnifique, XVIe s., LACMA, Los Angeles Avec Soliman II, l’empire ottoman atteint sa plus grande expansion territoriale, des frontières du Maroc à celles de la Perse, des portes de Vienne aux rives de l'océan Indien (il s'adjoindra un peu plus tard Chypre et la Crète).

    Le sultan, soucieux de bonne gestion, le dote d'un code de lois, le Kannuname.

    L'empire ottoman connaît aussi sous son règne une grande effervescence artistique, dont témoignent les réalisations du célèbre architecte d'origine grecque Sinan comme les mosquées Chéhéadé et Suleymaniye (Constantinople) et Selimiye (Andrinople).

    On est alors en pleine Renaissance et les petits États batailleurs d'Europe occidentale ne sont pas en reste, multipliant les palais et basiliques, réinventant les sciences et les arts...

    Succès militaires en cascade

    L'empire ottoman a été fondé par les Turcs à la fin du Moyen Âge, sur les ruines de l’empire byzantin. À cheval sur l'Europe et l'Asie, il a pour capitale Constantinople.

    Quand il succède le 20 septembre 1520 à son père Sélim 1er, justement surnommé le Cruel, Soliman, alors âgé de 25 ans, a la chance de trouver un empire remis en ordre après les errances des sultans précédents.

    L'administration ottomane tient les provinces bien en main et la menace que fait peser la Perse (aujourd'hui l'Iran) sur les frontières orientales est contenue.

    Avec le concours du grand vizir Ibrahim Pacha, un compagnon d'enfance, Soliman achève sans tarder la conquête de la Méditerranée orientale, illustrée trois quarts de siècle plus tôt par la prise spectaculaire de Constantinople.

    Le 20 décembre 1522, après cinq mois de siège, il s'empare de la forteresse de Rhodes que défendent les chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ces chevaliers quittent l'île pour une autre, Malte, au coeur de la Méditerranée. Ils en seront chassés trois siècles plus tard par un autre conquérant, Bonaparte.

    La menace vient désormais de l'Occident que domine l'empereur Charles Quint. C'est ainsi que Soliman noue une alliance de revers avec le roi de France François 1er. L'alliance impie fait scandale chez les chrétiens et se révèlera, qui plus est, sans aucun profit pour le Français. Mais elle manifeste avec éclat l'évolution des mentalités au sortir du Moyen Âge. Pour la première fois, en effet, en Occident, l'intérêt de l'État l'emporte sur la solidarité religieuse.

     

    Profitant de ce que François 1er relance à l'Ouest la guerre contre l'empereur, le sultan monte une expédition préventive contre la Hongrie du roi Louis II, située entre ses possessions des Balkans et celles des Habsbourg. Les Hongrois sont écrasés à Mohacs le 28 août 1526 et leur roi périt dans la bataille.

    Fort de cette victoire inattendue qui l'amène aux portes de l'Occident, le sultan peut dès lors s'emparer tranquillement de Buda (aujourd'hui Budapest), capitale du royaume hongrois.

    Désireux d'exploiter son succès, il met le siège devant Vienne, capitale de Charles Quint, le 27 septembre 1529 ! La résistance des habitants et celle des vingt mille soldats de sa garnison ont raison de sa détermination et il doit bientôt se retirer. Mais jusqu'à la fin de son règne, il n'aura de cesse de disputer la Hongrie aux Habsbourg, ces derniers conservant la partie occidentale du pays (et le titre royal) et lui-même annexant la partie orientale.

     

    Là-dessus, Soliman se retourne à l'Est contre l'Iran séfévide. En 1534, avec son armée de janissaires , il conquiert l'Azerbaïdjan, Tabriz et Bagdad, soit la plus grande partie de l'Irak actuel. Dans le même temps, les corsaires Barberousse, à son service, écument la Méditerranée occidentale. Lui-même signe en 1536 avec son allié François 1er le traité des capitulations, par lequel le roi de France obtient la protection des Lieux Saints et des chrétiens de l'empire.

    La fin du long règne de Soliman sera assombrie par les intrigues de la sultane Roxelane, une esclave originaire de Ruthénie, devenue sa seule épouse légitime ! Le sultan en viendra à laisser exécuter son fidèle ami Ibrahim Pacha et lui-même acceptera le meurtre de son propre fils aîné, le brillant Moustafa, né d'une précédente favorite.

    Roxelane meurt le 18 avril 1558 et Soliman le 6 septembre 1566, au cours d'une ultime expédition en Hongrie.

    L'un de leurs fils monte sur le trône sous le nom de Sélim III et liquide comme il se doit ses propres frères ! Sélim sera surnommé l'Ivrogne. Autant dire qu'il n'aura rien des qualités de son père...

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