• Né un 24 juillet , Simon Bolivar

    Le Taureau, Vénus et la Maison 2

    Né le :24 juillet 1783 à 22h00à :Caracas (Venezuela)Soleil :1°55' Lion Lune :15°37' Gémeaux Ascendant :2°42' Bélier Milieu du Ciel :2°27' Capricorne Numérologie :chemin de vie 5

     L'INFLUENCE de simon bolivar sur l'évolution mondiale de la démocratie par le canal de l'amérique latine est impressionnante et a été rendue possible par le bond quantique que fait son soleil entre les degrés 1 et 2 du Lion lui permettant de propager à un niveau collectif sa propre fièvre de pouvoir ....

    2° LION" une épidémie d'oreillons

     

    DOMINANTE : le pouvoir de propagation des crises individuelles parmi une collectivité .

    On devrait interpreter cette image sur deux plans différents, sans éluder les questions que soulève son énoncé original. Qu'est ce qu'implique une épidémie , et pourquoi les oreillons?

    DANS LES GRANDES LIGNES IL S'AGIT DE DIRE QU'UN SEUL SUJET ATTEINT PAR UN MAL QUELQUONQUE PEUT CONTAMINER UNE FOULE DE GENS AUTOUR DE LUI OU A L'OCCASION LA TERRE ENTIERE.

    Au chapitre précédent nous étions confrontés à la crise individuelle, dont on suggerait un danger possible pour le sujet. A présent nous avons affaire à un phénomène qui touche la société dans son entier.

    De toute évidence cela fait ressortir que l'ensemble de l'humanité est virtuellement affecté par, et donc, consciemment ou non, ne peut s'empecher d'etre impliquée dans les situations critiques que rencontre un individu ou un groupe particulier.

    Pourquoi les oreillons ?

    IL S'AGIT D'UNE MALADIE INFANTILE AUX CONSéQUENCES TRèS FÄCHEUSES POUR UN ADULTE.

    Si le Bélier désigne la naissance sous forme d'un organisme naturel sur cette terre, le Lion représente, du moins virtuellement, la renaissance au plan de l'individualité consciente reposant sur la raison . Donc dans le Lion on est encore en ce sens un " petit enfant "; Un aspirant initié, un enfant en esprit. Le rapport entre les oreillons et les gonades est caractéristique , car le fait d'entrer dans le monde de l'esprit conscient et individualisé peut avoir une résurgence sur la force sexuelle , en raison soit d'une stimulatiob excessive, soit d'une démarche ascétique librement consentie.

    Séquence 25 Grade 2 / Cette seconde étape est en contraste aves la première . Ce qui était un problème personnel est dorénavant percu comme un degré collectif. Nous avons affaire à la DIFFUSION CONTAGIEUSE D'EXPERIENCES PERSONNELLES

    Dane Rudhyar

    Sa Lune en plein coeur des Gémeaux, 15°36,  de plus en maison trois, en domicile,  va participer à répandre cette fièvre par une communication optimum.

    AU 15° GEMEAUX

    UNE CONVERSATION ANIMEE ENTRE DEUX ENFANTS HOLLANDAIS

    Dominante : Le besoin de clarifier nos expériences grace à un échange avec des personnes à l'esprit similaire .

    Séquence 15 / Grade 5 / on arrive ainsi au terme de la scène de la découverte

    Toutes les découvertes doivent être controlées et leur validité vérifiée .

    Dans certaines  anciennes cultures tribales on ne tenait compte des grands rêves que s'ils étaient partagés par deux membres du clan . Il faut répondre au besoin d'objectivité .

    Une telle nécéssité implique que toute expérience subjective soit confirmée par une expérience similaire . Elle implique aussi le dualisme propre aux expériences et aux notions intellectuelles.

    Dane Rudyar

    AU 16° GEMEAUX UNE MILITANTE PARLE AVEC EMOTION DE  LA CAUSE QU'ELLE DEFEND

     

     

    Biographie de Simon Bolivar

      

    RECEUILLIE PAR ASTROTHEME

    Simón José Antonio de la Santísima Trinidad Bolívar y Palacios, plus connu sous le nom de Simón Bolívar est né le 24 juillet 1783 à Caracas au Venezuela, et est mort le 17 décembre 1830 à Santa Marta en Colombie.

    Général et homme politique sud-américain, il est une figure emblématique, avec l'argentin José de San Martín de l'émancipation des colonies espagnoles d'Amérique du Sud dès 1813. Il participe de manière décisive à l'indépendance des actuels Bolivie, Colombie, Équateur, Panamá, Pérou et Venezuela. Il a participé à la création de la Grande Colombie, dont il souhaitait qu'elle devienne une grande confédération politique et militaire regroupant l'ensemble de l'Amérique latine.

    Bolívar est aujourd'hui une icône politique et militaire dans de nombreux pays d'Amérique latine et dans le monde, il a donné son nom à un très grand nombre de places, de rues ou de parcs. On retrouve des statues à son effigie dans la plupart des grandes villes d'Amérique hispanophone, mais aussi à New York, Paris, Londres, Le Caire, Tokyo, Québec. Son nom est aussi celui d’un État du Venezuela, d’un Département de la Colombie et d’un pays, la Bolivie.

    Famille et héritage
    La mère de Simón Bolívar, María de la Concepción Palacios y Blanco, tout comme son père Juan Vicente Bolívar y Ponte faisaient partie de l'aristocratie de Caracas, et en dépit d'une grande différence d'age ils se marièrent en 1773 : Juan Vicente avait 47 ans tandis que Concepción en avait 15. Ils eurent cinq enfants, dans l'ordre María Antonia, Juana Nepomucena, Juan Vicente, Simón et María del Carmen. Cette dernière mourrut cependant dans les heures qui suivirent sa naissance.

    La famille Bolívar était originaire de la petite localité de Ziortza-Bolibar, en Biscaye (Pays basque espagnol), rattachée à la commune de Markina-Xemein. Depuis le début des colonies sudaméricaines la famille Bolívar s'est impliquée au Venezuela. Le premier membre de la famille qui arriva au Venezuela fut son homonyme Simón de Bolívar (dit Simón de Bolívar le Vieux) qui parvint à Caracas avec son fils (dit Simón de Bolívar le Jeune), en 1589, trente ans après la fondation de la ville. Bolívar le Vieux s'est distingué comme comptable du Roi au service exclusif de Philippe II d'Espagne, et eut d'autres responsabilités administratives au Venezuela.

    Avec le temps la famille Bolívar s'est unie par le mariage avec d'autres familles des premiers colons du Venezuela et a obtenu divers rangs et distinctions comme ceux de Régisseur, Sous-lieutenant du Roi, ainsi que d'autres titres de noblesse comme celui de Marquis de Bolívar et Vicomte de Cocorote, ce dernier étant associé à la cession des riches mines de cuivre de Cocorote et de la seigneurie d'Aroa. Les Espagnols avaient aussi fait venir des esclaves Noirs au Venezuela, et Bolivar avait aussi des origines mulâtre en effet sa famille possédait depuis des génération des esclaves africains.


    Enfance
    Simón Bolívar est né dans la nuit du 24 au 25 juillet 1783, dans une villa de la Plaza San Jacinto de Caracas et son nom complet est Simón José Antonio de la Santísima Trinidad Bolívar de la Concepción y Ponte Palacios y Blanco, avec lequel il fut baptisé le 30 juillet suivant à la cathédrale de Caracas par son cousin, le docteur Juan Félix Jerez Aristeguieta. C'est ce dernier qui aurait, d'après Juan Vicente Bolívar, proposé le prénom de Simón.

    En janvier 1786, alors que Simón Bolívar était âgé de deux ans, son père mourut de la tuberculose, laissant Concepción diriger la famille, veillant efficacement aux intérêts de la famille. Mais elle-même fut touchée par la tuberculose et sa santé déclina rapidement et selon certains médico-historiens il est possible que Simón Bolívar souffrait de la primo-infection tuberculeuse, avec un type de tuberculose qui serait passée inaperçue pendant que les défenses immunitaires étaient favorables.

    Concepción mourut le 6 juillet 1792, quand Simón avait neuf ans, mais prenant la précaution d'écrire un testament détaillant qui devrait avoir la charge de ses enfants. Les frères et sœurs Bolívar passèrent donc sous la garde de leur grand-père Don Feliciano Palacios, lequel tout en assumant cette responsabilité tomba lui aussi malade et commença à écrire à son tour un testament pour désigner un nouveau tuteur choisi en accord avec les enfants.

    Simón Bolívar fut confié à son oncle Don Esteban Palacios y Blanco, mais comme celui-ci se trouvait en Espagne il demeura sous la garde d'un autre de ses oncles, Don Carlos Palacios y Blanco, qui était lui de caractère dur et strict, et qui s'absentait fréquemment de Caracas pour s'occuper de ses propriétés, laissant la garde de son neveu à ses domestiques. Simón Bolívar était alors scolarisé à l'école publique de Caracas.

    Malgré tout, les références qu'a laissé Bolívar dans ses correspondances laissent supposer que son enfance fut heureuse et qu'il fut entouré de beaucoup d'affection, ayant d'agréables souvenirs, avec des parents connus et influents dans une ambiance très aristocratique et d'une façon plus générale, dans une ambiance qui lui a offert un certain équilibre émotionnel.

    Il y a quelques anecdotes popularisées au Venezuela qui présentent Bolívar enfant comme quelqu'un de turbulent, anecdotes relayées par des écrivains romantiques qui cherchaient à lui attribuer dès l'enfance un caractère insoumis, avec l'idée qu'un homme exceptionnel ne puisse pas provenir d'un enfant sage. Mais il fut démontré que ces anecdotes furent inventées et introduites dans des récits historiques par Arístides Rojas, considéré comme un excellent narrateur mais usant souvent de son imagination faute de documents étayant ses affirmations.


    Éducation
    La scolarité de Bolívar ne fut pas très brillante, dans une école publique de la municipalité de Caracas manquant de moyens et présentant des carences administratives. Simón Rodríguez y fut l'instituteur de Bolívar et Don Carlos pensait lui confier la garde de Bolívar, ne pouvant pas s'occuper personnellement de lui. Les protestations de sa nièce María Antonia à propos de l'éducation que recevait Bolívar étaient fréquentes.

    Devant la perspective d'aller vivre avec son maître d'école, Bolívar s'échappa de la maison de son oncle le 23 juillet 1795 pour rejoindre sa sœur María Antonia, qui prit temporairement sa garde le temps que se règle le litige judiciaire à la Real Audiencia de Caracas, qui rendit à Don Carlos la garde de l'enfant. Bolívar tenta d'y résister, mais fut emmené de force vers la demeure de Simón Rodríguez.

    Là, les conditions de vie pour Bolívar furent très en deçà de ce qu'il connaissait, devant partager l'espace avec 20 autres personnes dans une maison n'étant pas conçue pour cela. Bolívar prit à nouveau la fuite à plusieurs reprises, revenant chaque fois par ordre des tribunaux. Rodríguez finit par renoncer à sa fonction d'instituteur pour partir en Europe, et la Real Audiencia de Caracas décida alors que Bolívar serait muté à l'Academie de mathématiques, dirigée par le père Andújar et qui se tenait dans la maison de son oncle Don Carlos.

    Dans cette académie, la formation de Bolívar s'est notablement améliorée et fut complétée par des cours d'histoire et de cosmographie donnés par Don Andrés Bello, jusqu'à son entrée dans le Batallón de Milicias de blancos de los Valles de Aragua (le « bataillon des milices de blancs des vallées d'Aragua ») le 14 janvier 1797.


    Professeurs de Simón Bolívar
    Voici quelques unes des personnes ayant participé à l'éducation de Bolívar, et qui influèrent sur ses valeurs et ses pensées :

    Francisco A. Carrasco
    Père Sojo (Pedro Palacios y Sojo)
    Fernando Vides
    Simón Rodríguez
    Presbítero Jose Antonio Negrete
    Andrés Bello
    Guillermo Pelgrón
    Fraile Francisco Andújar
    Francine Maria

    Entre l'Europe et l'Amérique
    Bolívar commence sa carrière militaire à l'âge de quatorze ans et huit jours et obtient le titre de sous-lieutenant deux ans plus tard, dans une unité militaire créée en 1759 par l'un de ses aïeux, Don Juan de Bolívar.

    Son service militaire est interrompu par la décision de ses oncles Esteban et Carlos de l'envoyer en Espagne afin de mieux connaître le monde et de compléter sa formation.

    Cependant l'Espagne se trouve alors prise dans une crise internationale complexe provoquée par la Révolution française et les ambitions de Napoléon Bonaparte, à laquelle il faut ajouter un affrontement interne entre absolutistes et libéraux, et un déficit fiscal aggravé par un blocus maritime imposé par les Britanniques qui perturbe le trafic habituel vers les Amériques, attaquant toute embarcation qui tenterait de franchir le blocus.

    L'entreprise de voyage est donc délicate et risquée, mais Bolívar peut néanmoins l'accomplir notamment grâce à des convois envoyés par les Espagnols pour briser le blocus. C'est grâce à un convoi commandé par l'amiral Alcalá Galiano, qui a pu quitter le port de Cádiz en décembre 1798, franchir le blocus et arriver au Venezuela, que Bolívar peut partir. Il embarque le 19 janvier 1799 à bord de l'un des navires arrivés entiers, le navire de ligne San Ildefonso, dans le port de La Guaira. Le navire fait voile vers Veracruz pour réunir la flotte et attendre le moment opportun pour retourner en Espagne.

    À Veracruz, Bolívar est hébergé chez Don José Donato de Austria et pendant que la flotte de Galiano stationne au port de La Havane, il voyage jusqu'à la ville de Mexico pour rendre visite à Obispo Viana. De retour à Veracruz, il reprend son voyage pour l'Espagne et atteint le port de Santoña le 13 mai 1799 d'où il part immédiatement pour Madrid.

    Rapidement après son arrivée à Madrid, Bolívar s'installe chez le Marquis d'Ustáriz, un haut fonctionnaire du Roi ayant une éducation, sophistiquée et qui devient l'un des tuteurs les plus influents sur l'éducation et la pensée de Bolívar. C'est une personne compétente avec notamment de l'expérience dans les tâches de gouvernement, domaine dans lequel il complète l'éducation de Bolívar.

    C'est aussi à cette période qu'il rencontre celle qui deviendra sa femme, Maria Teresa del Toro y Alayza, fille du Marquis del Toro et avec laquelle il devra patienter deux ans avant de se marier, étant donnée la jeunesse des fiancés. Bolívar en profite pour se rendre tout d'abord à Bilbao où il commence à étudier les langues, puis à Paris où il est le témoin de nombreux évènements de la France révolutionnaire et en contact direct avec la France des Lumière. Il se montre aussi fervent admirateur de Napoléon.


    Mariage et veuvage
    En 1802, Bolívar retourne en Espagne pour reprendre les procédures légales de son mariage, et devient l'époux de Maria Teresa le 26 mai dans l'église paroissiale de San José de Madrid. Il se consacre ensuite à préparer son retour en Amérique.

    À la suite de divers évènements qui modifient leurs plans, Bolívar et son épouse embarquent à La Corogne le 15 juin 1802 pour un trajet direct jusqu'au Venezuela, et arrivent au port de La Guaira le 12 juillet de la même année.

    Rapidement après leur arrivée ils s'établissent au majorat de la Concepción, situé près de la Plaza Mayor de Caracas, à l'angle de Las Gradillas. Bolívar assume pleinement l'administration de ses biens.

    Les deux époux suscitent la curiosité de l'aristocratie de Caracas, qui espère en apprendre sur la Cour et sur le personnage du moment, Bonaparte. Durant les différentes fêtes et réunions qu'ils fréquentent, Maria Teresa découvre une société cultivée et raffinée où l'on discute librement de politique et des livres révolutionnaires pourtant prohibés en Espagne.

    Le couple se rend fréquemment dans les propriétés de la famille de Bolívar, lequel profite d'une année heureuse. Mais Maria Teresa contracte alors la fièvre jaune, maladie endémique des pays tropicaux, et son état se dégrade rapidement. Elle en meurt le 22 janvier 1803.

    Sa mort affecte profondément Bolívar qui se trouve au bord de la dépression, aigri, et dont l'idée d'une vie heureuse au Venezuela se trouve anéantie.


    Serment du Monte Sacro
    Après le décès de son épouse, Bolívar se consacre aux travaux dans ses plantations, mais le temps passé au Venezuela lui devient insupportable et il décide de revenir en Europe.

    En décembre 1803, il arrive en Espagne et s'installe dans le port de Cádiz où il reste jusqu'en février 1804, puis se rend à Madrid. On sait que Bolívar maintient durant cette période des contacts avec ses représentants commerciaux mais on spécule aussi sur son adhésion à ce moment à la Grande loge américaine des Francs-maçons.

    Il revoit à Madrid son beau-père le Marquis del Toro avec qui il partage la peine de la mort de Maria Teresa. Peu de temps après il décide de retourner en France, arrivant à Paris en avril 1804.

    Selon différents points de vue critiques, la reconstruction de la vie de Bolívar entre 1804 et 1807 est difficile et les récits sur cette période semblent parsemés de mythes. On sait cependant qu'il voyage entre Paris et Rome durant cette période, qu'il retrouve son ancien maître Simón Rodríguez et qu'il entretient des échanges avec le fameux naturaliste et explorateur baron Alexander von Humboldt, le botaniste Aimé Bonpland ainsi qu'avec l'étudiant Carlos Aguirre y Montúfar, qui l'accompagne à Rome en 1805.

    À Paris, Bolívar assiste au couronnement de Napoléon Ier, et se retrouve en contact avec la pensée des Lumières dans une atmosphère chargée de romantisme. Les idées de changements et de révolution ont notablement imprégné ses idéaux politiques, et Bolívar en vient à conclure que l'Espagne ne pourra pas s'opposer à la France de Napoléon et que son affaiblissement sera mise à profit par ses ennemis tel que l'Angleterre. Il prend conscience que tout cela mènera les colonies espagnoles d'Amérique à devoir choisir entre une domination française ou anglaise, à moins de prendre en main son avenir indépendamment de l'Espagne.

    Ce raisonnement confirme Bolívar dans sa conviction que l'indépendance est l'option la plus bénéfique pour les Amériques après la destruction de la flotte espagnole par les britanniques lors de la bataille de Trafalgar en 1805 et en considérant la position très délicate de la couronne espagnole face à Napoléon.

    Ces éléments le conduisent à rejeter l'idée d'un possible leadership de Napoléon dans le monde, et à réaliser devant son ami Simón Rodríguez le serment du Monte Sacro à Rome, où il jure par les dieux de ses ancêtres, par ses ancêtres eux-mêmes, par son honneur et par sa patrie de mettre un terme à la domination espagnole en Amérique.


    Bolívar le militaire
    Après avoir étudié en Espagne et visité la France, l'Italie et les États-Unis, il retourna au Venezuela prendre part à la guerre d'indépendance contre les royalistes espagnols. Il servit d'abord sous les ordres de Francisco de Miranda qu'il fera prisonnier en 1812 pour le livrer aux Espagnols. Sa brillante campagne militaire lui valut le surnom d'« El Libertador » (le Libérateur), mais les Espagnols le contraignirent à l'exil. Il revint en 1817 et s'empara de la Nouvelle-Grenade en 1819 (la Colombie actuelle), et du Venezuela en 1821. La Colombie, le Panamá et le Venezuela formèrent alors la Fédération de Grande Colombie à laquelle se joignit l'Équateur en 1822.

    Avec son lieutenant, le général Antonio José de Sucre, il contribua à la libération du Pérou, déjà engagée par l'armée de José de San Martín. Il devint président de la Bolivie, pays nouvellement formé sur le territoire de l'ancienne vice-royauté du Pérou et qui pris son nom de son libérateur, le 11 août 1825 (jusqu'au 1er janvier 1826) alors qu'il était déjà le président de la Grande Colombie depuis 1819. De ce dernier pays, il conserverait la présidence jusqu'à son départ en exil en 1830. On peut considérer que jusqu'en 1826 il ne l'occupait plus que symboliquement étant donné ses campagnes dans les Andes centrales.

    Il fut cependant impuissant à unifier les anciennes colonies espagnoles d'Amérique latine. Sa vision politique était trop en avance sur son temps, et il fut accusé de vouloir tout dominer. On tenta même plusieurs fois de l'assassiner. Ainsi, le 30 septembre 1828, il ne dut sa survie qu'à l'intervention décidée de la seconde femme de sa vie, Manuela Saenz, qui y gagna ses galons de « Libératrice du Libérateur » (Libertadora del Libertador). Déçu et malade, il se retira définitivement en 1830 et s'éteignit sur le chemin de l'exil.


    Citations
    « J'ai labouré la mer et semé le vent », dira-t-il peu avant de mourir, suite à la désillusion de n'avoir pu construire un projet commun pour toute l'Amérique.

    Hommages
    Pour lui rendre hommage, on donna le nom de Bolivie à un pays d'Amérique du Sud. La monnaie de la Bolivie est le Boliviano et celle du Venezuela, le Bolívar. En Colombie, La Plaza de Bolivar (Plaza Bolívar) est la place la plus connue de Bogotá, au centre il y a une statue de Simón Bolívar.

    En 1999, la nouvelle Constitution d'Hugo Chávez renomma la république du Venezuela en République bolivarienne du Venezuela.

    Il a été aussi le thème de nombreuses œuvres littéraires comme le roman historique du Vénézuélien Arturo Pietri intitulé Les lanzas coloradas, publié en espagnol en 1931 (Les lances rouges, paru en français, en 1932) et le fameux El general y su laberinto, de Gabriel García Márquez, dans lequel sont recréés les tristes derniers mois de sa vie, alors que, brûlé par ceux qui l'avaient adulé, il partait pour l'exil et que dans le même temps la maladie l'achevait.

    Encore aujourd'hui, les idées de Simon Bolivar restent dans l'imaginaire révolutionnaire de l'Amérique Latine.

     


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