• né un 6 Septembre, KIRTANANANDA SWAMI,Vierge ascendant Poissons

    Etape de la spirale évolutive

    12ème marche de la Vierge

    Vierge ascendant Poissons

    L’égo transcendé se met au service de l’univers

    KIRTANANANDA SWAMI

     

     

     

     

    Bhaktipada ou Kirtanananda Swami, né Keith Gordon Ham le 6 septembre 1937 à Peekskill, New York, est un gourou controversé américain, fondateur de la communauté New Vrindaban Hare Krishna en Virginie occidentale, où il a enseigné pendant 26 ans, de 1968 à 1994. Il faisait partie de l'Association internationale pour la conscience de Krishna. L'association internationale pour la conscience de Krishna (International Society for Krishna Consciousness), couramment appelée par son acronyme anglais ISKCON (qui signifie en hindi : « angle », « nord-est »), est dédiée à la divinité Krishna. Elle est une branche spirituelle issue de la lignée vaishnava (adeptes de Vishnou), et plus précisément krishnaïte, lignée spirituelle védique qui affirme avoir plus de 5 000 ans d'âge.

    Historique
    Ce mouvement krishnaïte fut fondé en 1966 à New York par A.C. Bhaktivedanta Swami Prabhupada (1896-1977), maître spirituel originaire du Bengale occidental. Issu des védas, ce mouvement veut propager partout dans le monde, et en particulier en Occident, le message millénaire de la doctrine védique vaishnava, avec en son cœur la bhakti (la bhakti reprèsente la conviction, incarnée par la « dévotion », jamais dissociée de l'« amour total », que Dieu est au-dessus de toute chose, dans le sens du service envers Dieu, en l'occurrence Krishna).

    Il s'est développé en Occident à partir des États-Unis avec beaucoup de fidèles dès ses premières années d'existence, des milliers d'Occidentaux découvrant au travers de cette bhakti des messages spirituels apaisés au regard de ce qu'enseignait depuis des siècles le christianisme ; cette forme de religion colorée dont le culte est depuis des millénaires rythmé par des chants enthousiastes, des percussions, de la musique et de la danse bouleverse les habitudes, d'autant qu'ISKCON s'ouvre rapidement aux hommes autant qu'aux femmes, aux pauvres, aux riches, aux lettrés et aux modestes, sans distinctions d'aucune d'origine. Son expansion mondiale sur les cinq continents fut fulgurante.

    L'association a son siège principal en Inde, à Vrindavana, dans l'État d'Uttar Pradesh, une ville riche de centaines de temples essentiellement krishnaïtes. Vrindavana est considéré comme le lieu de naissance et de vie de Krishna et de son épouse Radha : bien des livres racontent les divertissements et enseignements du Dieu Krishna à Vrindavana.

    Sans compter l'Inde où les temples dédiés à Krishna, parmi lesquels des temples administrés par ISKCON se comptent par milliers, plus de 150 temples consacrés à Krishna dépendent d'ISKCON à travers le monde, et le nombre de ses adeptes s'élève à près de 8 millions, dont 80 000 personnes impliqués religieusement en communautés (même si, parmi elles, un certain nombre travaillent à l'extérieur de la communauté, les enfants se rendant aussi dans des écoles externes à la communauté. Les États-Unis, l'Australie et le Royaume-Uni sont trois pays importants de la présence d'ISKCON, laquelle va de pair avec la population indienne sur place, même si le mouvement ISKCON continue de s'ouvrir à toutes nationalités.

    Nelson Mandela fut présent à une cérémonie Hare Krishna en Afrique du Sud (photos). L'ex-Beatle George Harrison aida beaucoup au développement de la « Conscience de Krishna » en Grande-Bretagne(vidéo).


    En France
    En France, un rapport parlementaire publié en 1970 qualifie des dérives constatées dans un centre Krishna à Ermenonville, centre qui n'existe plus.

    En 1995, le mouvement est classé comme secte par la commission d'enquête française sur les sectes , estimant qu'il avait « réalisé de substantiels bénéfices commerciaux par le biais d'associations à but soi-disant désintéressé », que des témoignages avaient été recueillis au sujet d'astreintes à un effort physique important pouvant « réduire esprit critique ». La rapport fait aussi état (au conditionnel) d'« embrigadement des enfants », de « discours antisocial », de « trouble à l'ordre public » (s'appuyant sur les rapports des Renseignements généraux).

    En 2006, la nouvelle commission d'enquête indique qu'il n'y aurait pas de recrutement d'enfants.

    Aujourd'hui, le mouvement, qui avait été ébranlé en France par des erreurs ou déviances de certains membres, semblerait retrouver l'esprit sérieux et sincère de ses origines, d'autant plus que des Indiens expatriés en Occident fréquentent leur temple pour rester en contact avec leur culture d'origine : l'hindouisme. Quelques centaines de personnes se présentent à Paris chaque année au festival de rue Ratha Yatra (premier dimanche de juillet en général).


    Doctrine

    La doctrine du mouvement se fonde sur les textes sacrés védiques (principalement la Bhagavad-Gîtâ).Krishna est le Dieu suprême et unique . Ils considèrent que son culte doit être diffusé dans le monde entier et que l'homme doit utiliser chaque moment de sa vie pour vivre dans la « Conscience de Krishna ». Celle-ci provoquera non seulement la libération de l'individu, mais la sauvegarde et le salut du monde, qui, sans elle, ne connaîtrait que l'« impersonnalité » et le « vide spirituel ».

    Pour que cette libération puisse avoir lieu, celui qui suit la voie de la bhakti, le bhakta, s'abstient de manger de viande, de poisson et œufs ; les autres aliments ne peuvent être consommés qu'après avoir été offerts à Krishna pour en demander la prasada (« grâce », « méséricorde de Dieu »).

    Il ne consomme pas de substance toxique (tabac, alcool, drogue, thé, café). Sa vie sexuelle est sobre, il n'a aucun rapport illicite, et ne se perd pas en jeux de hasard ou inutiles.

    Les hommes, vêtus de leurs dhotis (pagnes indiens traditionnels) safrans (pour les célibataires) ou blancs (les femmes portent le sari), la tête rasée, parfois couronnée de la natte brahmane (touffe de cheveu en haut du crâne) comme les hindous pieux, vont chantant dans les rues, offrant livres et disques concernant Krishna.


    Le « Maha Mantra »

    L'une des principales pratiques religieuses, très simple, est le japa, le chant en l'honneur de la divinité. Seuls les dévôts confirmés vivant en communauté le récitent en principe 1 728 fois par jour, correspondant, pour en faire le compte exact, à 16 tours d'un chapelet de 108 grains, qui leur sert de rosaire, 1 tour de chapelet (mala) durant moins de 7 minutes. Chaque « tour » de rosaire, constitué par 108 répétitions du mantra, donne lieu à un japa (« murmure ») :

    Hare Kŗşņa Hare Kŗşņa
    Kŗşņa Kŗşņa Hare Hare
    Hare Rāma Hare Rāma
    Rāma Rāma Hare Hare
    Ce mantra est apparu originellement dans la Kali-saņţāraņa Upanişad.

    Chanter le maha-mantra est appelé, dans la terminologie hindouiste, le japa-mala. Le nombre de 1 728 correspond à 16 « tours » de chapelet, ce qui prend en moyenne deux heures à l'adepte, qui peut répartir ce temps de récitation tout au long de la journée (temps de prière inférieur à la plupart des communautés monastiques chrétiennes). Ce temps de récitation fut « adapté » par A.C. Bhaktivedanta Swami Prabhupada pour ses nouveaux disciples occidentaux : le nombre de « tours » de chapelet, dans sa lignée disciplique indienne, était en effet de 64, soit 6 912 récitations du mantra complet, prenant en moyenne huit heures de son temps au disciple indien.

    Le culte ne se limite pas à cette récitation de mantras ; en effet, chaque jour, dans les temples d'ISKCON on assiste à des chants dévotionnels, accompagnés par des percussions (dont le tambour Mridanga), ainsi que des cymbales (les Karalas), le tout devant les Murtis (statuettes colorées représentant Krishna, sa favorite Radha mais aussi Balarama, le frère de Krishna). Il y a aussi le célèbre chant collectif dans les rues des villes, le Samkirtan. L'étude de la Bahgavad Gita ou du Srimad Bhagavatam ainsi que des Upanishads est aussi une part importante de la vie d'un dévôt.


    Lignée disciplique

    La connaissance approfondie de Krishna est le patrimoine exclusif du Maître spirituel, à qui revient la tâche de la transmettre aux disciples.

    En ce sens le Mouvement Hare Krishna se considère comme l'aboutissement d'une chaîne de traditions transmises par les Maîtres spirituels.

    A l'extrémité supérieure de cette chaîne se trouve Krishna lui-même, dont la dernière incarnation serait le brahmane Caitanya (1485-1534), le fondateur de l'ordre de Caitanya, ainsi que le vingt-deuxième Maître spirituel dans la succession de Krishna.

    Il est important de préciser que le fondateur d'une des principales branches vishnouites que fut le brahmane Caitanya (1485-1534), né au Bengale, est considéré comme une incarnation de Krishna, Dieu, il rejeta en bloc le système des castes qu'il jugeait perverti par une mauvaise interprétation basé sur des intérêts personnels liés aux privilèges acquis. Il transmit sa propre réalisation de Dieu centrée sur la « dévotion » imprégnée d'un brûlant amour pour Krishna. Cette branche du vishnouisme, évidemment, permit à de nombreux « non-hindous » (à l'époque : musulmans) de se « convertir » à l'hindouisme.

    Les fidèles de « Srila Prabhupada » se considèrent donc comme étant une branche authentique du vaishnavisme, se réclamant, au travers de leur gourou disparu, héritiers d'une lignée disciplique remontant à Sri Caitanya Mahaprabhu (Bengale occidental, XVIe siècle) et, au-delà, d'une manière qualifiée de « légendaire » par les rationnalistes, à Krishna lui-même, il y a 5 000 ans de cela. La référence donnée est les textes védiques (les plus anciens textes religieux, Bhagavad Gita, Srimad Bhagavatam, etc.) qui découpent chaque période en « Âges » l'actuel étant qualifié de Kali Yuga ou « Âge de décadence » qui verra, toujours selon ces textes, cette époque sombrer dans l'irréligion et la perte de repères moraux essentiels.

    Selon la doctrine, une des caractéristiques de cet âge demeure l'obsession du « matérialisme » qui, à terme, nuit aux rapports entre humains, entre États, etc. La Bhagavad Gita énonce des principes enjoignant chaque être à « agir en se détachant du fruit de ses actes »





    Les quatre principes régulateurs

     
    les quatre principes régulateurs que respectent strictement tous ceux qui pratiquent sérieusement le bhakti-yoga sont les suivants — quiconque désire à son tour recevoir l'initiation spirituelle devra les observer :

    a)Ne consommer ni viande, ni poisson, ni œuf (et leurs sous-produits).  b)N'avoir aucun rapport sexuel illicite (en dehors du mariage).            c)Ne faire usage d'aucune substance enivrante ou excitante (incluant drogue, alcool, et même café ou thé).d) Ne s'adonner ni aux jeux de hasard, ni à quelque spéculation que ce soit (monétaire par exemple).


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