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Par nada le 28 Février 2017 à 11:31
Biographie de Balthus
Balthasar Klossowski de Rola (29 février 1908 – 18 février 2001), dit Balthus est un peintre figuratif. Il est le frère de l'écrivain Pierre Klossowski.
« La meilleure façon de commencer est de dire, Balthus est un peintre dont on ne sait rien. Et maintenant, regardons les peintures. » Telle fut la réponse laconique que le peintre adressa à la Tate Gallery, qui, organisant une exposition de ses œuvres, souhaitait également agrémenter le catalogue de quelques éléments biographiques. Le « Roi des chats », titre d’un de ses autoportraits, a en effet toujours souhaité s’entourer d’une aura de mystère, ce qui a sans aucun doute contribué à occulter sa personnalité et son œuvre aux yeux du grand public.
Rare et discret, il le fut dès sa naissance, un 29 février 1908 à Paris ; un anniversaire qui fait aussi partie de la « légende Balthus » et que son « grand ami » Rilke ne manquait jamais de souhaiter d’une lettre. D'ascendance polonaise par son père, et russe par sa mère (mais tous deux ressortissants prussiens), il partagea sa vie entre la France, la Suisse, l’Allemagne, l’Italie puis de nouveau la Suisse. (voir biographie détaillée). Se créant un personnage de dandy et d’aristocrate « féodal », ainsi qu’il se décrivait, il appartenait à la plus haute noblesse slave et européenne.
Autodidacte, il reçut le soutien de son père, Erich Klossowski, historien de l’art, peintre et décorateur de théâtre, de sa mère Baladine Klossowska, qui était alors l’égérie du poète Rilke, ainsi que des amis de la famille, comme Bonnard, Derain ou Maurice Denis. Sur leurs conseils, il copie des œuvres du Louvre puis part en 1926 étudier les fresques du Cycle de la légende de la Sainte Croix de Piero della Francesca à Arrezo, ainsi que celles de Masaccio à Florence.
Sa première exposition personnelle à Paris choque les visiteurs:
Lui qui n'avait jamais suivi de cours de Beaux-Arts
Œuvre
Balthus est resté célèbre pour ses tableaux de jeunes filles souvent peintes dans des poses ambiguës, jouant sur l'idée de l'innocence perdue à l'adolescence. Son œuvre peut être restée la plus célèbre est « La leçon de guitare » qui provoqua d'intenses controverses par son exposition d'une scène sexuellement explicite. « Je vois les adolescentes comme un symbole. Je ne pourrai jamais peindre une femme. La beauté de l’adolescente est plus intéressante. L’adolescente incarne l’avenir, l’être avant qu’il ne se transforme en beauté parfaite. Une femme a déjà trouvé sa place dans le monde, une adolescente, non. Le corps d’une femme est déjà complet. Le mystère a disparu.»
Autour du peintre
Est resté directeur de l'Académie de France à Rome, de 1961 à 1977.
A été Président des Amis de Courbet de 1992 à 1998.
L'auteure chinoise Shan Sa a écrit son premier roman, Porte de la paix céleste, alors qu'elle faisait office de secrétaire du peintre, chez lui en Suisse.
Autour de l'œuvre
Anecdote cinématographique. Dans le film de François Truffaut Domicile conjugal (1970) (scène reprise in extenso dans L'Amour en fuite (1979)), les deux personnages principaux, Antoine Doinel (interprété par Jean-Pierre Léaud) et sa femme Christine (Claude Jade), se sont quelque peu disputés et vivent séparément. À un moment donné, Christine décroche du mur un petit dessin d'environ 25 x 25 cm et le tend à son mari qui est venu voir leur enfant Alphonse :
Christine : – Tiens, prends le petit Balthus.
Antoine : – Ah, le petit Balthus, je te l'ai offert, il est à toi, garde-le.
Ce dessin présente au premier plan un personnage sombre (de dos ?), dans une allée avec des arbres sur la gauche. Il ne ressemble à rien que Balthus aurait dessiné et n'est pas illustré dans le catalogue raisonné (cf. Bibliographie), mais les recherches continuent pour l'identifier. Extrait du film avec cette scène : Claude Jade donne le Balthus à Jean-Pierre Léaud ()
Le documentaire, Balthus de l'autre côté du miroir de Damian Pettigrew (72'/ PLANETE, CNC, PROCIREP/ 1996), dévoile les us et coutumes de Balthus chez lui et au travail dans son atelier aidé par sa femme, Setsuko, en partie en Suisse dans leur chalet de Rossinière. Les entretiens sont passionnants surtout avec l’artiste et son fils Stanislas Klossowski de Rola, le critique Jean Clair et le peintre François Rouan. Tourné en Super 16 pendant quatre saisons en Suisse, en Italie, en France et en Angleterre par le cinéaste de Fellini, je suis un grand menteur (2002). Grand Premier Prix de l'UNESCO. Prix de la Meilleure Image FIFART Lausanne. Sélection officielle du 8e Festival international VUE SUR LES DOCS Marseille.
Bibliographie
"Balthus", catalogue de l'exposition du Centre Georges Pompidou, Paris, 1983 ; commissaires : Dominique Bozo et Gérard Régnier, avec une préface de D. Bozo, et des textes d'Antonin Artaud, Pierre Jean Jouve, Jean Starobinski, René Char, Paul Éluard, Albert Camus, Pierre Klossowski, Yves Bonnefoy, Jean Cassou, Gaëtan Picon, Jean Clair, Federico Fellini
"Balthus", catalogue de l'exposition au Musée des Beaux-Arts de Lausanne du 29 mai au 29 août 1993, sous la direction de Jörg Zutter, éditions Skira, Genève, 1993.
"Balthus", catalogue de l'exposition au Palazzo Grassi à Venise du 9 septembe 2001 au 6 janvier 2002 (dates non mentionnées dans le catalogue), sous la direction de Jean Clair, éditions Flammarion, Paris, 2001, 496 pages.
Jean Clair et Virginie Monnier, "Balthus, Catalogue raisonné de l'œuvre complet", Gallimard, Paris, 1999.
Raphaël Aubert, "Le Paradoxe Balthus", La Différence, Paris, 2
Balthus, une biographie. Auteur Nicholas Fox Weber, éditions Fayard, 2003, 785 pages avec de très belles illustrations en couleurs.Né le : 29 février 1908 à 13h00 à : Paris (France) Soleil : 9°33' Poissons AS : 18°57' Cancer Lune : 7°55' Verseau MC : 22°09' Poissons Dominantes : Poissons, Cancer, Verseau
Neptune, Uranus, Saturne
Maisons 9, 12, 8 / Eau, Terre / CardinalAstrologie Chinoise : Singe de Terre Numérologie : chemin de vie 4 Popularité : 12 127 clics, 3 699e homme, 6 158e célébrité
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Par nada le 28 Février 2017 à 10:48
L'adieu à Michèle Morgan, morte à 96 ans, a eu lieu en l'église Saint-Pierre, à Neuilly-sur-Seine, vendredi 23 décembre. Au premier rang, on reconnaissait la blondeur de Sarah Marshall . La petite-fille cachait ses beaux yeux hérités de sa grand-mère et son chagrin derrière des lunettes noires. Les amis (Claude Lelouch, Francis Huster, Frédéric Mitterrand, Robert Hossein, etc.) étaient là ainsi que madame la Ministre de la culture…
La cérémonie en hommage à Michèle Morgan, était célébrée à Neuilly sur Seine, banlieue chic parisienne où elle vivait. La famille recomposée (les Marshall d'un côté; la réalisatrice Danièle Thomson, fille de Gérard Oury et son fils Christopher, de l'autre) était présente. Le monde du cinéma également. L'actrice qui s'est éteinte à 96 ans, le mardi 20 décembre, a été ensuite inhumée au cimetière du Montparnasse.
Michèle Morgan avait perdu son unique enfant, Mike Marshall, en 2005, emporté par un cancer à 60 ans. Puis, peu de temps après, Gérard Oury qui fut son grand amour pendant près de 50 ans. Les siens (elle avait cinq petits-enfants et neuf arrière-petits-enfants) s'étaient resserrés autour d'elle à ce moment-là. Sarah Marshall, sa petite-fille qui lui ressemble tant, avait déclaré dans Paris Match : « Je sais qu'elle souffre de l'absence de ses hommes ».
Entre Sarah Marshall, 35 ans aujourd'hui et Michèle Morgan, les relations n'avaient pas toujours été simples.Quand la jeune femme s'était abîmée dans la drogue, la violence, Michèle Morgan avait coupé les ponts. Elle s'en était expliqué : « Quand elle a fait de « grosses bêtises », j’ai décidé de ne plus la voir et de ne plus lui parler. Je pensais que ce serait un électrochoc. C’était terrible pour moi de voir la magnifique jeune fille qu’elle avait été, brillante élève, saine, sportive, se détruire avec la drogue." Puis elles s'étaient réconciliées pour ne plus se quitter. Michèle Morgan était même devenue très proche de Zoltan, son arrière-petit-fils (le fils de Sarah avec Alexandre Anthony, héritier de Richard Anthony). »Ils ont une complicité particulière, une tendresse qui m’émeut encore un peu plus à chaque visite", nous avait livré Sarah.
En cette fin de mois de décembre, une épaisse brume de tristesse est tombée sur le clan. Et les larmes ont inondé les beaux yeux azur de Sarah…
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Biographie de Michèle Morgan
Simone Roussel, connue sous le nom de scène de Michèle Morgan, née le 29 février 1920 à Neuilly-sur-Seine (source pour son heure de naissance : Didier Geslain) et morte le 20 décembre 2016 à Meudon, est une actrice française.
Sa filmographie, riche de plus de soixante-dix films des années 1930 aux années 1980, compte parmi les grands réalisateurs Français et Américains de ces cinq décennies, dont Marcel Carné, Marc Allégret, Jean Grémillon, Julien Duvivier, Michael Curtiz, Carol Reed, René Clément, Claude Autant-Lara, André Cayatte, Jean Delannoy, Henri Decoin, Henri Verneuil, Michel Deville, Claude Chabrol ou encore Claude Lelouch, avec des partenaires tels Raimu, Jean Gabin, Charles Boyer, Humphrey Bogart, Gérard Philippe, Bourvil, Michel Piccoli ou encore Alain Delon.
Très primée dans les années 1950, alors à l'apogée de sa carrière, elle reçoit un César d'honneur en 1992, ainsi qu'un Lion d'or en 1996, en hommage à sa contribution au cinéma.
Elle est la première actrice ayant reçu, dès le premier Festival de Cannes en 1946, le Prix d'interprétation féminine pour son rôle de Gertrude dans le film La Symphonie pastorale (1945).
Décès
Michèle Morgan meurt le 20 décembre 2016 à l'âge de 96 ans : « Dans sa 97ème année, les plus beaux yeux du cinéma se sont fermés définitivement ce matin, le mardi 20 décembre », annonce sa famille dans un communiqué.
Filmographie
Années 1930
Sous le pseudonyme de Simone Morgan
1935 : La Vie parisienne de Robert Siodmak : figuration
1935 : Mademoiselle Mozart d'Yvan Noé : une entraîneuse à L'Eléphant blanc
Michèle Morgan aux côtés de Jean Gabin dans Le Quai des brumes (1938).
Sous le pseudonyme de Michèle Morgan
1935 : Une fille à papa de René Guissart : une voyageuse
1936 : Mes tantes et moi d'Yvan Noé : Michèle
1936 : Gigolette d'Yvan Noé : une soubrette
1936 : Le Mioche de Léonide Moguy : l'élève
1937 : Gribouille de Marc Allégret : Nathalie Roguin
1938 : Orage de Marc Allégret : Françoise Massart
1938 : Le Quai des brumes de Marcel Carné : Nelly
1938 : L'Entraîneuse d'Albert Valentin : Suzy
1939 : Le Récif de corail de Maurice Gleize : Lilian White
1939 : Les Musiciens du ciel de Georges Lacombe : la lieutenante Saulnier
Années 1940
Jeanne de Paris (1942).
1940 : Remorques de Jean Grémillon : Catherine
1940 : Untel père et fils de Julien Duvivier : Marie Froment-Léonard
1941 : My Life with Caroline de Lewis Milestone : Annette
1941 : Hedda Hopper's Hollywood No 1, court métrage documentaire de Herbert Moulton : elle-même
1942 : La Loi du Nord ou La Piste du nord de Jacques Feyder : Jacqueline Bert (non créditée)
1942 : Jeanne de Paris (Joan of Paris) de Robert Stevenson : Jeanne
1943 : Rencontre à Londres (Two Tickets to London) d'Edwin L. Marin : Jeanne
1943 : Amour et Swing (Higher and Higher) de Tim Whelan : Millie Pico dite Paméla Drake
1944 : Passage pour Marseille ou Cap sur Marseille (Passage to Marseille) de Michael Curtiz : Paula
1946 : L'Évadée (The Chase) d'Arthur Ripley : Lorna Roman
1946 : La Symphonie pastorale de Jean Delannoy : Gertrude
1947 : Première Désillusion (The Fallen Idol) de Carol Reed : Julie
1948 : Aux yeux du souvenir de Jean Delannoy : Claire Magny
1949 : Fabiola d'Alessandro Blasetti : Fabiola
1949 : La Belle que voilà de Jean-Paul Le Chanois : Jeanne Morel
Années 1950
Avec Jean Gabin dans La Minute de vérité (1952).
Les Vendanges (1957).
1950 : Le Château de verre de René Clément : Évelyne Bertal
1950 : L'Étrange Madame X de Jean Grémillon : Irène Voisin-Larive
1950 : Maria Chapdelaine de Marc Allégret : Maria Chapdelaine
1951 : Les Sept Péchés capitaux, sketch L'Orgueil de Claude Autant-Lara : Anne-Marie de Pallières
1951 : Vedettes sans maquillage, court métrage de Jacques Guillon : elle-même
1952 : La Minute de vérité de Jean Delannoy : Madeleine Richard
1953 : Les Orgueilleux d'Yves Allégret : Nelly
1954 : Destinées, sketch Jeanne d'Arc de Jean Delannoy : Jeanne d'Arc
1954 : Obsession de Jean Delannoy : Hélène Giovanni
1954 : Napoléon de Sacha Guitry : Joséphine de Beauharnais
1955 : Les Grandes Manœuvres de René Clair : Marie-Louise Rivière
1955 : Marguerite de la nuit de Claude Autant-Lara : Marguerite
1955 : Marie-Antoinette reine de France de Jean Delannoy : Marie-Antoinette
1955: Si Paris nous était conté de Sacha Guitry : Gabrielle d'Estrée
1956 : Oasis d'Yves Allégret : Françoise Lignières
1957 : Les Vendanges (The Vintage) de Jeffrey Hayden : Léonne Morel
1957 : Retour de Manivelle de Denys de La Patellière : Hélène Fréminger
1958 : Le Miroir à deux faces d'André Cayatte : Marie-Josée Tardivet
1958 : Maxime d'Henri Verneuil : Jacqueline Monneron
1958 : Femmes d'un été (Racconti d'estate) de Gianni Franciolini : Micheline
1959 : Grand Hôtel (Menschen im Hotel) de Gottfried Reinhardt : La Grusinskaïa
1959 : Brèves amours (Vacanze d'inverno) de Camillo Mastrocinque : Steffa Tardier
1959 : Les Scélérats de Robert Hossein : Thelma Rooland
1959 : Pourquoi viens-tu si tard ? de Henri Decoin : Catherine Ferrer
Années 1960
1960 : Fortunat d'Alex Joffé : Juliette Valcourt
1961 : Le Puits aux trois vérités de François Villiers : Renée Plège
1961 : Les lions sont lâchés de Henri Verneuil : Cécile
1962 : Landru de Claude Chabrol : Célestine Buisson
1962 : Rencontres de Philippe Agostini : Bella Krastner
1962 : Le crime ne paie pas, sketch L'Affaire Hugues de Gérard Oury : Jeanne Hugues
1962 : Un cœur gros comme ça de François Reichenbach : elle-même
1963 : Méfiez-vous, mesdames de André Hunebelle : Denise Duparc
1963 : Constance aux enfers de François Villiers : Constance
1964 : Les Yeux cernés de Robert Hossein : Florence
1964 : Les Pas perdus de Jacques Robin : Yolande Simonet
1964 : Le Petit Boulanger de Venise ou Le Procès des doges (Il fornaretto di Venezia) de Duccio Tessari : la princesse Sofia
1964 : Le Corniaud de Gérard Oury : elle-même (scène coupée au montage)
1965 : Dis-moi qui tuer de Étienne Périer : Geneviève Montanet
1966 : Les Centurions (Lost command) de Mark Robson : la comtesse de Clairfond
1967 : Benjamin ou les Mémoires d'un puceau de Michel Deville : la comtesse
Années 1970 à 1990
1975 : Le Chat et la Souris de Claude Lelouch : Mme Richard
1977 : Jacques Prévert, documentaire de Jean Desvilles : elle-même
1978 : Robert et Robert de Claude Lelouch : apparition
1985 : Carné, l'homme à la caméra, documentaire de Christian-Jaque : elle-même
1986 : Un homme et une femme : vingt ans déjà de Claude Lelouch : une spectatrice à la projection privée
1990 : Ils vont tous bien ! (Stanno tutti bene) de Giuseppe Tornatore : une femme dans le train
Télévision
1953 : Studio One, épisodes Camille et Silent the Song
1967 : La Bien-aimée de Jacques Doniol-Valcroze : Fanny Dréal
1976 : Hommage à Raimu - Documentaire - de Raymond Castans et Solange Peters : elle-même
1981 : Le Tout pour le tout de Jacques Brialy
1984 : Chéri - Pièce de théâtre d'Yves-André Hubert d'après Colette : Léa, la maîtresse de Chéri
1986 : Le Tiroir secret - Feuilleton en 6 épisodes - : La saisie d'Édouard Molinaro, L'Enquête de Roger Gillioz, Top secret de Michel Boisrond, La Rencontre d'Édouard Molinaro, La Mise au point de Nadine Trintignant et Le Retour de Michel Boisrond : Colette Dutilleul-Lemarchand
1995 : La Veuve de l'architecte de Philippe Monnier : Héléna Kramp
1997 : Des gens si bien élevés de Alain Nahum : Geneviève
1999 : La Rivale d'Alain Nahum : Judith Legrand
2007 : Michèle Morgan avec ces yeux-là, documentaire d'Anne Andreu : elle-même
2010 : Les Trois Glorieuses, documentaire de Henry-Jean Servat et Pierrick Bequet : elle-même
Théâtre
1936 : quelques petits rôles (La Fête du printemps, Monsieur Mécano)
1978 : Le Tout pour le tout de Françoise Dorin, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre du Palais-Royal
1981 : Chéri de Colette, mise en scène Jean-Laurent Cochet, théâtre des Variétés
1983 : Chéri de Colette, mise en scène Jean-Laurent Cochet, théâtre des Célestins
1988 : Une femme sans histoire d'Albert Ramsdell Gurney, mise en scène Bernard Murat, Comédie des Champs-Élysées
1993 : Les Monstres sacrés de Jean Cocteau, mise en scène Raymond Gérôme, théâtre des Bouffes-Parisiens
Distinctions
Décorations
Grand-croix de la Légion d'honneur Grand-croix de la Légion d'honneur (2013) ; grand officier (2009) ; commandeur (1994) ; officier (?) ; chevalier (1969)
Grand-croix de l'ordre national du Mérite Grand-croix de l'ordre national du Mérite (2004) ; grand officier (1998) ; commandeur (1991) ; officier (1975) ; chevalier (?)
Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (1985) ; officier (?) ; chevalier (1960)
Médaille de vermeil de la Ville de Paris (1967)
Walk of Fame : étoile inaugurée le 8 février 1960 face au 1645 Vine Street.
Récompenses
Festival de Cannes 1946 : Grand prix d'interprétation féminine pour La Symphonie pastorale
Premier prix de popularité du magazine Ciné-revue en 1950, 1952, 1953, 1954 et 1955
Victoires du cinéma français (Cinémonde) 1950 : Meilleure actrice
Triomphes du cinéma 1954 (Ciné-revue) : Meilleure actrice pour Les Orgueilleux
Victoires du cinéma français 1954 : Meilleure actrice
Victoires du cinéma français 1955 : Meilleure actrice
Victoires du cinéma français 1956 : Meilleure actrice
1961 : Prix de la meilleure actrice étrangère pour Grand Hôtel (Espagne)
César du cinéma 1992 : César d'honneur pour l'ensemble de sa carrière
Lion d'or pour la carrière 1996
Divers
Carte postale américaine de Michèle Morgan (vers 1940).
En 1944, Michèle Morgan fait construire dans les collines d'Hollywood, au 10 050 Cielo Drive, une maison et une piscine dans une belle propriété. Vingt-cinq ans plus tard, la propriété appartient à Roman Polanski et sa jeune femme, l'actrice Sharon Tate, enceinte de leur premier bébé. Le 9 août 1969, la maison est envahie par « la famille Manson », qui tue brutalement Sharon Tate et les autres invités présents.
Connue depuis ses débuts pour son élégance et sa classe (sur lesquelles elle capitalisera toute sa vie), Michèle Morgan se dit consternée vers la fin des années 1970 par les cravates qui sont disponibles à l'époque sur le marché. Elle réagit en créant sa propre ligne, les « Cravates Michèle Morgan »5. Fabriquées avec des soies choisies, comportant une grande recherche dans les motifs et la luminosité des couleurs, ces cravates tranchent assurément sur le reste de ce qui existe à l'époque. Mais il s'agit là d'un métier à part entière, et les cravates Michèle Morgan n'auront qu'une existence éphémère. Ce qui n'empêche pas quelques collectionneurs emballés de les chercher aujourd'hui dans tous les vide-greniers organisés dans la capitale.
Michèle Morgan compte parmi ses ancêtres des médecins et hommes politiques de Briançon, dont Guillaume Laurent Ferrus, député des Hautes-Alpes.Née le : 29 février 1920 à 09h20 à : Neuilly-sur-Seine (92) (France) Soleil : 9°28' Poissons AS : 1°15' Taureau Lune : 10°27' Cancer MC : 13°55' Capricorne Dominantes : Cancer, Poissons, Taureau
Lune, Mars, Vénus
Maisons 3, 12, 11 / Eau, Terre / FixeAstrologie Chinoise : Singe de Métal Numérologie : chemin de vie 7 Taille : Michèle Morgan mesure 1m60 (5' 3") Popularité : 26 309 clics, 783e femme, 1 808e célébrité
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Par nada le 6 Juin 2015 à 12:49
NÉ LE 26 fÉVRIER 1802, VICTOR HUGO, SUBLIME POETE NEPTUNIEN, POISSONS, AU SERVICE DES PLUS DEMUNIS , ASCENDANT SCORPION
CETTE BELLE PENSÉE ILLUSTRE BIEN LE SIGNE SOLAIRE DE VICTOR HUGO , SIGNE PAR EXCELLENCE DE L'ECOUTE ( AUX TROIS NIVEAUX DE L'ETRE , PHYSIQUE , LES PIEDS, EMOTIONNEL , LES REINS, ET SPIRITUEL, LES OREILLES
CARTE DU CIEL GEOCENTRIQUE
L'astéroide Poesia est, quelle beauté , situé sur le fond de ciel de Victor Hugo, à la source des sources de son énergie !
En Verseau Poésia y éclaire le 8 degré " Une exposition de statues de cire parées de robes magnifiques ...Victor Hugo se ressourcait en plongeant dans la Poésie par laquelle il immortalisait ( fond du ciel ) en la parant de milles robes de mots sublimes la beauté du chi de la nature , sa lumière, Verseau !
Un superbe face à face de Poésia avec Lilith qui brille au Milieu du ciel dans la force et la brillance du Lion amplifie cette capacité créative du poète lui permettant d'aller chercher l'inspiration lumineuse de la Lune noire dans la fougue de la passion
La conjonction de Neptune Scorpion à l'astéroide Sirène est elle aussi remarquable dans un merveilleux trigone à Mercure Poissons ....apportant au poete inspiré la douceur du chant de la nature qui émane des mondes interieurs , scorpion, de l'âme humaine et qui permet à qui sait en sublimer la beauté de transcender sa créativité.
Le désir , Venus, de Victor Hugo est bien canalisé vers la transcendance par l'opposition que lui fait Saturne Jupiter , lui permettant maison 10 , de l'offrir en poésie à la collectivité humaine ....
Un chemin de vie maison 5 ...que faire d'autre que creer ..et aimer les enfants ....qui tous en France aujourd'hui apprennent quelques poemes à l'école de ce merveilleux papa litteraire de Cosette et des misérables ( ascendant Scorpion )SUBLIMATION CREATIVE DE L'ASCENDANT SCORPION
Carte du ciel Héliocentrique
Né le : 26 février 1802 à 22h30 à : Besançon (25) (France) Soleil : 7°39' Poissons AS : 2°10' Scorpion Lune : 24°43' Sagittaire MC : 11°05' Lion Dominantes : Poissons, Scorpion, Lion
Pluton, Vénus, Soleil
Maisons 4, 10, 2 / Eau, Feu / MutableNumérologie : chemin de vie 3 Taille : Victor Hugo mesure 1m78 (5' 10") Popularité : 58 002 clics, 211e homme, 379e célébrité
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Par nada le 27 Février 2015 à 08:45
Liz Taylor était une actrice américaine d'origine britannique
avec une biographie impressionnante
Elizabeth Taylor
Pour les articles homonymes, voir Elizabeth Taylor (homonymie).Elizabeth Taylor
Elizabeth Taylor.
Données clés Nom de naissance Elizabeth Rosemond Taylor Surnom Liz Taylor Naissance 27 février 1932
Hampstead, Londres
Royaume-UniNationalité Britannique
AméricaineDécès 23 mars 2011 (à 79 ans)
Los Angeles, Californie
États-UnisProfession Actrice Films notables Fidèle Lassie
Le Grand National
Géant
Une place au soleil
Ivanhoé
L’Arbre de vie
La Chatte sur un toit brûlant
Soudain l’été dernier
Cléopâtre
Qui a peur de Virginia Woolf ?
Reflets dans un œil d’or
la Mégère apprivoisée
BoomDame Elizabeth Rosemond Taylor, communément appelée Liz Taylor, est une actrice britannico-américaine, née le 27 février 1932 à Londres, dans le quartier d'Hampstead, et morte le 23 mars 2011 à Los Angeles.
Elle commence sa carrière à l’âge de dix ans et rencontre aussitôt le succès en tournant dans des films tels que Fidèle Lassie, le mélodrame Le Grand National (qui lui vaut son premier triomphe personnel) réalisé par le directeur favori de Greta Garbo, Clarence Brown, Les Quatre Filles du docteur March mis en scène par Mervyn LeRoy (qui révéla Lana Turner), la comédie Le Père de la mariée de Vincente Minnelli et sa suite… Une place au soleil et Géant, les deux de George Stevens avec respectivement Montgomery Clift, James Dean et Rock Hudson, lui ouvrent, en 1956, les portes de l’immortalité. Étoile d’Hollywood dans les années 1950 et 1960, elle reçoit deux Oscars pour ses rôles dans La Vénus au vison et Qui a peur de Virginia Woolf ?. Ses autres grands succès incluent La Chatte sur un toit brûlant, Soudain l’été dernier ainsi que Cléopâtre et La Mégère apprivoisée.
Plus rare sur grand écran à partir des années 1970 en raison de sa santé précaire et de l’insuccès de ses films dès la fin des années 1960, Elizabeth Taylor se consacre par la suite à la lutte contre le sida avant même la mort en 1985 de son ami l'acteur Rock Hudson.
En 1999, l’American Film Institute distingue Elizabeth Taylor de la septième plus grande actrice de tous les temps dans le classement AFI’s 100 Years… 100 Stars.
Sommaire
Biographie
Elizabeth Taylor naît le 27 février 1932 à Hampstead, situé en Angleterre dans la banlieue cossue de Londres1, avec la nationalité britannique, de parents tous deux américains originaires, lui de l'Illinois, et elle du Kansas. Elle est la seconde enfant de l'actrice Sara Viola Warmbrodt (de son nom de scène Sara Sothern, 1895–1994)2,3 et de Francis Taylor4 (1897–1968), propriétaire d'une galerie d'art5. Elle grandit au 8 Wildwood Road d'Hampstead Garden Suburb6,7,8 auprès de ses parents et de son frère aîné Howard Taylor9 (né en 1929).
Ses deux prénoms, Elizabeth et Rosemond lui ont été donnés en l'honneur de sa grand-mère paternelle Elizabeth Mary (Rosemond).
Le colonel Victor Cazalet10, un des meilleurs amis de la famille, a beaucoup d'influence sur cette dernière. Riche et bien introduit, membre du Parlement et proche de Winston Churchill, il est un passionné d'art et de théâtre. Il persuade les Taylor de s'établir définitivement au Royaume-Uni. Adepte de Science chrétienne, ses liens avec la famille sont également d'ordre religieux. Il devient le parrain d'Elizabeth et entraîne la famille sur le chemin de sa propre obédience.
Le biographe Alexander Walker suggère qu'il « est probable que la conversion d'Elizabeth à la religion juive, et son long engagement à la cause d'Israël, a pour origine la vision sympathique qu'elle en a eu chez elle au cours de ces années formatrices11. ». Walker note que Cazalet était un propagandiste actif pour un État hébreu et sa mère a milité activement au sein de groupements caritatifs avec des collecteurs de fonds en faveur du sionisme. Elle se souvient de l'influence de Cazalet sur sa fille en ces termes: « Victor s'assit sur le lit et prit Elizabeth dans ses bras tout en lui parlant de Dieu. Ses grands yeux sombres scrutaient son visage, s'imprégnant de chaque parole, croyant et comprenant [ce qu'il lui disait]12 ,13 p. 14 ».
Peu avant le début de la Seconde Guerre mondiale, fuyant les hostilités, les parents d'Elizabeth décident de rentrer aux États-Unis14. Sara part la première avec les enfants. Elle débarque à New York au mois d'avril 193915. Le père, resté momentanément à Londres pour emballer les œuvres d'art de son magasin, arrive à son tour au mois de novembre16. La famille choisit de s'établir à Los Angeles, en Californie, ville dont Sara est originaire et où elle possède de la famille17. Francis Taylor y ouvre une galerie où il expose les peintures qu'il a rapportées du Royaume-Uni. Son magasin attire rapidement de nombreuses célébrités du tout-Hollywood. D'après Walter, la galerie « ouvre grand les portes aux Taylor, leur donnant accès à la société argentée et prestigieuse18 » du cinéma hollywoodien13. Elizabeth découvre le milieu du cinéma lorsque sa mère la présente aux studios de Hollywood17.
Elizabeth bénéficie de la double nationalité. Américaine par ses parents, elle est aussi citoyenne britannique par le fait d'être née sur le sol du Royaume-Uni.
Elizabeth Taylor et la religion
Lors de sa venue à Hollywood, la jeune femme n’était pas croyante. Néanmoins, lorsqu’elle commence à fréquenter Conrad Hilton, son premier mari, elle se convertit au catholicisme19.
Début 1959, elle se convertit au Temple Israël à Hollywood, au grand désespoir de ses parents, et reçoit le nom hébreu de Elisheba Rachel20. Dans son autobiographie Elizabeth Takes Off, elle déclare que « ça n’a absolument rien à voir avec mon passé. Mes deux maris Mike Todd et Eddie Fisher étaient tous les deux juifs, mais j’avais voulu le devenir avant21,22. ».
Cependant la passion qu’elle a pour cette religion diminue rapidement, et elle n’est allée qu’une fois à la synagogue, sans jamais renoncer pour autant à porter sa croix20. Des années plus tard, elle commence à s’intéresser à la spiritualité, à Dieu et à la prière23,24.
En 1998, elle participe à une session de 200 dollars US à 300 dollars US du Centre de la Kabbale25. Ce mouvement spirituel repose principalement sur la lecture du Zohar, dont une version originale reliée en vingt-trois volumes est vendue par le centre. Cette pratique est fortement contestée par de nombreux rabbins qui y voient non seulement une appropriation mercantile de leur patrimoine culturel mais également une dérive sectaire26,27. Comme Elizabeth Taylor, de nombreuses stars ont affirmé leur appartenance à ce mouvement comme Madonna, Tippi Hedren ou Demi Moore.
Mariages
Mise à part sa longue « amitié amoureuse » avec l’acteur Montgomery Clift, mais sans lendemain en raison de l’homosexualité de l’acteur, Elizabeth Taylor est mariée huit fois avec sept hommes différents28:
- du 6 mai 1950 au 29 juin 1951, avec Conrad Nicholson Hilton Jr. (1926-1969) dit Nicky Hilton, héritier de la chaîne des hôtels Hilton et directeur de la TWA28. Leur union n'est pas heureuse et se solde par un divorce au bout de treize mois et demi5.
- du 21 février 1952 au 26 janvier 1957, avec l’acteur Michael Wilding (1912-1979)28 qui est son aîné de 20 ans.
- du 2 février 1957 au 22 mars 1958, avec le producteur Michael Todd (1909-1958) dit Mike Todd. Seule de ses unions à ne pas s’être conclue par un divorce28 leur idylle prend fin avec la mort du producteur5.
- du 12 mai 1959 au 6 mars 1964, avec le chanteur Eddie Fisher28 (père de Carrie Fisher), meilleur ami de Todd et consolateur de la veuve éplorée. Leur idylle alors que Fisher est encore marié à Debbie Reynolds (1er rôle dans Chantons sous la pluie) crée un scandale5. Elizabeth le quitte lorsqu'elle entame une liaison avec Richard Burton5.
- du 15 mars 1964 au 26 juin 1974, avec Richard Burton (premier mariage)28. Richard Burton joue au théâtre à Toronto. Elizabeth et lui viennent d’obtenir leur divorce respectif du Mexique, un papier que ne voudront pas reconnaître les autorités à Toronto, qui refusent donc au célèbre couple le droit de se marier sur leur territoire. Un avocat appelle alors le Ritz Carlton, à Montréal, où Elizabeth Taylor et Richard Burton ont décidé de venir se marier puisqu’au Québec, les lois sont moins sévères. En toute discrétion, ils se disent oui une première fois, dans le salon royal de l’hôtel Ritz Carlton, à Montréal. Minée par le fait qu'elle n'obtient aucun rôle, elle devient boulimique et prend du poids5. Elle divorce au bout de dix ans de mariage.
- du 10 octobre 1975 au 29 juillet 1976, avec Richard Burton (second mariage)28. Seize mois après avoir divorcé, ils se remarient en privé à Kasane, Botswana mais se séparent rapidement et divorcent à nouveau en 1976. Burton est opposé à l'image qu'on se fait de sa beauté. Il admet volontiers qu'elle a « des yeux magnifiques » mais que « [l'appellation] de plus belle femme au monde est un non-sens. Elle a... un double menton, une poitrine volumineuse, est plutôt courte sur pattes29 ,5 ». En 1976, il déclare que, lors de leur première rencontre, « elle était incontestablement splendide. Je n'ai pas d'autre mot pour décrire cette combinaison de plénitude, de frugalité, d'abondance, de minceur. Elle était somptueuse. Elle était d'une grande générosité. En bref, elle était super30,31. »
- du 4 décembre 1976 au 7 novembre 1982, avec le sénateur John Warner (né en 1927)28. Comme pour Burton, l'actrice s'imaginait qu'être la femme d'un sénateur républicain la ferait connaître32,33,34. Peine perdue. Elle est admise pour une dépression à la Betty Ford Clinic5.
- du 6 octobre 1991 au 31 octobre 1996, avec l’ouvrier en bâtiment Larry Fortensky qu'elle a rencontré à l'occasion d'une deuxième cure de désintoxication à la Betty Ford Clinic28,5. Ils se marient au Ranch de Neverland, la résidence de Michael Jackson35.
- En 2010, un neuvième mariage avait été évoqué avec l'agent et compagnon de la comédienne depuis quelques années, Jason Winters, de presque trente ans son cadet36,37. Elle déclare à la journaliste Liz Smith « Jason Winters est l'un des hommes les plus merveilleux que j'aie jamais connus et c'est la raison pour laquelle je l'aime. Il nous a acheté la plus belle maison d'Hawaï et nous nous y rendons le plus souvent possible »38. Taylor et Winters ont été aperçus fêtant l'Independence Day sur un yacht à Santa Monica, Californie39.
Lorsqu'on lui demande pourquoi elle a épousé tant d'hommes, elle répond : « Je ne sais pas, chéri. Cela chasse sûrement le démon qui est en moi40,5 ». Mais en fait, la réalité est toute autre : Elizabeth Taylor n'a jamais été heureuse41.
Amants
C. David Heymann, dans son livre Liz : La biographie non autorisée d’Elizabeth Taylor, dresse la liste des amants de la belle actrice, grande séductrice de l’écran dotée d’une vitalité extraordinaire (en témoigne sa résistance à ses problèmes de santé et à ses abus divers). Outre ses amitiés amoureuses avec les plus célèbres homosexuels d’Hollywood (Montgomery Clift, Rock Hudson…) et ses liaisons déjà citées avec les réalisateurs Stanley Donen et Richard Brooks et avec l’acteur George Hamilton, le biographe détaille (de façon parfois choquante) les passades de Taylor, avec les acteurs Peter Lawford, Victor Mature, et le chanteur et acteur Frank Sinatra parmi les plus connus de ses amants42.
Enfants
De ses différentes unions, Elizabeth Taylor a eu plusieurs enfants :
- avec Michael Wilding :
- avec Michael Todd :
- avec Richard Burton:
- Une fille adoptive, Maria Burton (née le 1er août 1961, adoptée en 1964). Les démarches d'adoption ont été faites à l'époque où Elizabeth Taylor était mariée à Eddie Fisher mais ont abouti lorsque l'actrice eut épousé Burton.
Elizabeth Taylor est grand-mère pour la première fois en 1971, à l'âge de 39 ans. À la fin de sa vie, elle est la grand-mère de dix petits-enfants et arrière-grand-mère de quatre. Tous étaient présents lors de son décès en 201143.
Une amitié indéfectible
Taylor et Michael Jackson ont développé au fil du temps une amitié indéfectible. Depuis le début des années 1980, elle réside à Bel Air en Californie où habite Michael Jackson. En 2005, elle le défend et le soutient lors des deux accusations d’abus sur mineurs dont il est victime et pour lesquelles il a été respectivement relaxé et acquitté44,45. Elle est la marraine de ses deux enfants Paris Jackson et Prince Michael Jackson I46. Le 6 octobre 1991, Elizabeth choisit le Ranch de Neverland35 pour la fête qu'elle donne à l'occasion de son mariage avec Larry Fortensky.
En 1997, Jackson interprète la chanson Elizabeth, I Love You qu'il a composée pour elle à l'occasion de son 65e anniversaire. Elizabeth est très bouleversée lorsqu'elle appris la mort de Michael Jackson avec qui elle était proche.Péchés mignons
Sa passion pour la joaillerie, les fourrures et la haute couture est proverbiale. « Dans la vie, il n’y a pas que l’argent. Il y a aussi les fourrures et les bijoux47 » a-t-elle coutume de dire. Elle est une cliente du bijoutier Shlomo Moussaieff47[réf. incomplète]. Au fil des ans, elle acquiert plusieurs bijoux de haute lignée comme le Krupp Diamond de 33,19 carats (6,64 grammes), ou encore le Taylor-Burton Diamond de 69,42 carats en forme de poire qu'elle porte lors de la fête d'anniversaire de Grace Kelly et que lui a offert son mari Richard Burton pour son 40e anniversaire48. Après leur divorce, il est vendu aux enchères en 1978 pour la somme de 5 000 000 $, qui sont utilisés pour construire un hôpital au Botswana48,49. Burton lui a également acheté, à l’occasion de la Saint Valentin en 1969, la Peregrina Pearl. Cette perle de 50 carats avait appartenu autrefois à Marie Ire d’Angleterre, dont Burton avait acquis le portrait où elle portait ce même bijou. Au moment de son acquisition, le couple découvre que le National Portrait Gallery de Londres ne possède pas de peinture originale de Marie et décide donc de l’offrir à la galerie50,51. Sa collection de bijoux a été répertoriée et photographiée par John Bigelow Taylor dans son livre My Love Affair with Jewelry sorti en 2002. Première personne célèbre à mettre sur le marché des bijoux conçus par elle, Elizabeth Taylor a également lancé trois parfums, Passion, White Diamonds (qui fait partie des dix meilleures ventes de parfums de la décennie 1990) et Black Pearls dont les ventes lui rapportent près de 200 000 000 dollars US annuels.
Du 10 décembre 2010 au 12 janvier 2011, dans le cadre de l’exposition Bulgari, l’actrice dévoile pour la première fois en France des pièces exceptionnelles issues de sa collection privée52.Taylor est également une importante cliente des maisons de haute couture tout au long de sa carrière cinématographique. Conjointement à ses propres achats, Edith Head et Helen Rose, habilleurs à la MGM, conseillent l'actrice pour choisir des vêtements qui la mettent en valeur. Ce faisant, elle contribue à populariser les modèles de Valentino et d'Halston53.
En 1980, les laboratoires Schering-Plough commercialisent des lentilles de contact dont la couleur est inspirée par celle des yeux de l'actrice54
Elle a fait de la salle de ventes aux enchères Christie's, la première place mondiale pour la vente de ses bijoux, fourrures, vêtements et souvenirs55.
Santé
Elizabeth Taylor s'est battue contre la maladie sa vie durant56 et a fait preuve d'une grande vitalité. Les journaux ont plusieurs fois laissé prévoir, à tort, son décès imminent5.
Elle est victime de cinq chutes de cheval sur le plateau de tournage du film Le Grand National. Un tassement vertébral sur une colonne vertébrale déjà éprouvée par une scoliose congénitale la handicapera toute sa vie durant par des dorso-lombalgies pour lesquelles elle a subi plusieurs interventions sur une période de 25 ans. En 2010, elle renonce à une ènième opération57. Ayant subi la pose d'une prothèse de hanche bilatérale, souffrant également d'ostéoporose, elle est condamnée au fauteuil roulant vers la fin de sa vie57.
L'actrice se remet mal de son divorce d'avec Burton. Elle devient boulimique et enchaîne les régimes. Elle sombre dans l'alcoolisme58 et la drogue et se soumet à deux cures de désintoxication au Betty Ford Center en 1983 puis à l'automne 198859.
Taylor a été victime de deux pneumonies dont la première, survenue en 1961, a nécessité une trachéotomie.
Ayant beaucoup fumé vers l'âge de 55 ans60, Elizabeth Taylor, en 1975, craint avoir un cancer du poumon à la suite d'une radiographie montrant des taches suspectes mais les examens ne confirment pas ce diagnostic61.
Elle a encore été opérée pour une tumeur bénigne au cerveau62 et pour un cancer de la peau58.
Elle souffre en outre de diabète58.
Le diagnostic d'insuffisance cardiaque est porté pour la première fois en 2004; probablement en rapport avec la mutation génétique FOXC263 (la même qui est à l'origine de sa rangée de double cils ou distichiasis) dont elle est atteinte. Le 6 avril 2008, elle est conduite d’urgence au Cedars-Sinai Medical Center de Los Angeles où Taylor est prise en charge immédiatement avant de rentrer chez elle plus tard dans la journée. Son attaché de presse Dick Guttman déclare à la presse : « Mme Taylor va bien. Les rumeurs qui ont démarré en Angleterre sont spectaculaires, alarmistes et fausses. Sa visite à l’hôpital s’effectue par précaution. »64
En octobre 2009, l'actrice subit une intervention sur son cœur58. Elle est à nouveau hospitalisée au début de l'année 2011 au Cedars-Sinai Medical Center pour des problèmes cardiaques. Ce sera son ultime combat contre la maladie.
La fin d'une époque
Elizabeth Taylor meurt d’une insuffisance cardiaque aiguë43,65 le 23 mars 2011, à l'âge de 79 ans, au centre médical Cedars-Sinaï de Los Angeles où elle a été admise au début du mois de février 2011. Elle est inhumée dès le lendemain de son décès au cours d'une cérémonie privée présidée par le rabbin Rabbi Jerry Cutler selon le rite religieux hébraïque au Grand Mausolée du Forest Lawn Memorial Parks & Mortuaries de Glendale, Californie, dans une section interdite au public66.
Toujours en retard à ses rendez-vous, elle avait souhaité que la cérémonie commençât en retard. Cette dernière débute quinze minutes après qu'elle a été programmée67.Carrière
Une enfance volée
« On m'a volé mon enfance » s'exclame Elizabeth dans ses mémoires68.
Sara Taylor joue un rôle déterminant dans la carrière de sa fille. Dès l’âge de trois ans, celle-ci prend ses premières leçons de danse, de chant et d'équitation. Tout en complétant l’instruction d’Elizabeth, sa mère la présente avec sa famille aux personnalités du milieu cinématographique14. Elle attire ainsi l’attention d’un dirigeant de Universal Pictures, J. Cheever Cowdin qui offre un contrat de six mois à Elizabeth14. Elle obtient son premier rôle en 1941 dans le film There’s One Born Every Minute mais les studios Universal ne sont pas convaincus par cet enfant « au regard d’adulte » et ne renouvellent pas son contrat14.
Sara, déterminée, repart à l’assaut des maisons de production et obtient un casting pour un film de la Metro-Goldwyn-Mayer. Grâce aux conseils de sa mère et à son accent anglais impeccable, Elizabeth obtient le petit rôle de Priscilla dans Fidèle Lassie (Lassie Come Home, 1943)14. Le film, qui est un succès, lui permet de rencontrer Roddy McDowall, un des enfants stars de la MGM, avec qui elle reste amie sa vie durant17. Ses parents signent ensuite un contrat d’un an avec la Metro-Goldwyn-Mayer14.
Après deux apparitions non créditées dans les films Jane Eyre69 et Les Blanches Falaises de Douvres (de Brown déjà), côtoyant des stars de première grandeur (Orson Welles, Joan Fontaine, Irene Dunne)70, elle obtient son premier grand rôle avec Le Grand National aux côtés de Mickey Rooney, le plus illustre des enfants stars de l’époque (qui avait déjà vingt-quatre ans alors)71. Elle y interprète une jeune fille qui entraîne un cheval pour remporter une célèbre compétition hippique. Le film étant un succès (plus de 4 000 000 dollars de recettes72), elle est engagée pour un contrat longue-durée avec la MGM. Elle poursuit alors ses études avec d’autres enfants-star à la Little Red School, où elle reçoit son diplôme d’études en 195073,74.
Dès lors elle ne cesse d’enchaîner les tournages. Elle retrouve la mascotte de la MGM, la chienne Lassie, dans Le Courage de Lassie (1946) pour le premier rôle et devient l’une des Quatre Filles du docteur March où elle fait preuve d’humour en incarnant la petite peste Amy. Elle y a pour partenaire Janet Leigh, autre espoir du studio. L’adolescente interprète la fille de William Powell et Irene Dunne dans Mon père et nous du vétéran Michael Curtiz, et croise des monuments de Hollywood tels que Mary Astor, Wallace Beery ou Greer Garson, travaillant avec Jack Conway et Richard Thorpe, le plus souvent dans des comédies familiales. Cependant la beauté de la jeune fille s’épanouit précocement et elle passe rapidement à des rôles adultes.
Mère possessive mais meilleur agent de publicité pour sa fille, Sara Taylor est attentive et exigeante durant toute cette période75, ce qui n’empêche pas Liz d’avoir des idylles. Elle s'affiche au bras d'Howard Hughes58 à l'âge de 17 ans et épouse son premier mari Conrad « Nicky » Hilton Jr, héritier de la chaîne d’hôtels Hilton, en 1950, . Cependant, le mariage est un échec et s’achève au bout de neuf mois76.
La belle aux yeux couleur d'améthyste
La jeune femme, dont les yeux à la forme amandée ont la particularité d’être couleur d'améthyste aux reflets dorés avec une anomalie génétique (une double rangée de cils ou distichiasis ourlant ses paupières lui fournit un regard naturellement soutenu semblable à celui d'une « adulte » maquillée avec du mascara77,78,79,63), est désormais mûre pour les premiers rôles. À seize ans, elle est l’épouse de Robert Taylor dans le suspense Guet-apens, puis elle joue les jeunes mariées dans deux productions de Vincente Minnelli Le Père de la mariée et sa suite Allons donc, papa !, deux comédies, satire de la classe moyenne américaine, qui lui donnent pour parents Spencer Tracy et Joan Bennett.
C’est au cours de la première de L’Héritière qu’elle rencontre un autre acteur avec qui elle a une relation amicale privilégiée, Montgomery Clift. Elle tourne avec lui en 1951 Une place au soleil, un classique de George Stevens, pour la Paramount Pictures. Ce film est l’adaptation du roman An American tragedy de Theodore Dreiser dont Josef von Sternberg a réalisé une première version en 1931.
Interprète de Rebecca, séquestrée et menacée de viol par Bois-Guilbert (George Sanders), elle est la véritable héroïne d’Ivanhoé, film d’aventures médiévales réalisé par Richard Thorpe et tourné aux studios de Boreham Wood en Angleterre. Sa présence éclipse le couple vedette formé par Robert Taylor et Joan Fontaine. C’est à cette époque qu’elle côtoie l’acteur Michael Wilding à Londres ; elle l’épouse en 1952 et aura avec lui deux enfants : Michael Howard Wilding (né en 1953) et Christopher Edward Wilding (né en 1955).
Elle tourne ensuite sous la direction de Stanley Donen (Une vedette disparaît/Love Is Better Than Ever), avec qui elle a une aventure80, Charles Vidor (Rhapsodie face à Vittorio Gassman), William Dieterle (La Piste des éléphants pour lequel elle remplace au pied levé Vivien Leigh, son modèle80), Curtis Bernhardt (Le Beau Brummel aux côtés des Britanniques Stewart Granger et Peter Ustinov) et Richard Brooks (La Dernière Fois que j’ai vu Paris en 1954) avec qui elle a aussi une brève liaison80.
L'éclosion
Elle participe ensuite à deux superproductions. Pour commencer Géant, autre classique de George Stevens mais plus controversé81, vaste fresque d’une famille au Texas avec pour partenaires James Dean et Rock Hudson, dont elle deviendra également très proche. La production coûte un peu plus de cinq millions de dollars82 et est un des plus grands succès de la Warner.
L’autre budget impressionnant de 6 millions de dollars fut pour L’Arbre de vie83, grande fresque avec pour toile de fond la guerre de Sécession. La MGM veut en faire un second Autant en emporte le vent, sans y parvenir malgré les moyens et les scénaristes qui s’attellent au scénario pendant six ans. Le tournage est interrompu pendant deux mois à la suite d’un terrible accident de voiture survenu à son ami Montgomery Clift14 après une réception qu’elle a donnée. Il se brise la mâchoire et la moitié du visage et malgré la chirurgie plastique l’accident lui laisse de profondes séquelles définitives84,47. Ayant été alertée par Kevin McCarthy, elle a sauvé la vie de Clift en lui retirant les dents qui l’étouffaient85.
Elle rencontre par la suite Mike Todd, inventeur du procédé Todd-AO et producteur de cinéma notamment du Le Tour du monde en quatre-vingts jours, alors que son couple est au plus mal. C’est le coup de foudre et après avoir divorcé de Michael Wilding elle se remarie avec Mike Todd en 1957. De cette union naît une petite fille, Liza, une naissance très douloureuse qui faillit emporter Elizabeth. Sept mois plus tard, Mike Todd se tue dans un accident d’avion. Elizabeth n’a pas terminé le tournage de La Chatte sur un toit brûlant qui va consacrer son talent. Inconsolable, elle termine le film tant bien que mal avec l’aide du réalisateur Richard Brooks et de son partenaire Paul Newman86.
Ce film et le suivant Soudain l’été dernier de Joseph L. Mankiewicz (aux côtés de Montgomery Clift et de Katharine Hepburn) sont tirés de pièces à succès du dramaturge Tennessee Williams. Elle y exprime une sensualité animale rarement aussi bien exploitée. Les deux films remportent un énorme succès au box-office et obtiennent en tout neuf nominations aux Oscars dont, dans les deux cas, celui de meilleure interprète féminine pour Elizabeth Taylor. Joseph L. Mankiewicz déclara à propos d’elle « Elizabeth Taylor, à l’époque de Soudain l’été dernier, avait ce que vous appelez en peinture un talent de primitif, que je trouvais extraordinaire. Je pense que Tennessee Williams, l’auteur de la pièce, écrit ce que j’appelle des arias, comme à l’Opéra, pour des actrices ; par exemple, le dernier aria d’Elizabeth Taylor dans Soudain l’été dernier »87.
Pendant cette période, elle se rapproche du chanteur Eddie Fisher, le meilleur ami de Mike Todd. Mais Fisher est marié avec Debbie Reynolds et après avoir attendri l’Amérique en veuve inconsolable, elle apparaît en briseuse de ménages71. La presse se déchaîne ce qui n’empêche pas Liz Taylor d’épouser Eddie Fischer en 195988[réf. incomplète]. L’année suivante, elle joue une prostituée dans La Vénus au vison. Malgré une hospitalisation pour une pneumonie à Londres (qui a nécessité une trachéotomie en urgence), elle est présente pour recevoir son premier Oscar de la meilleure actrice en 196189. Elle avait pourtant émis des critiques publiques contre le film89,90. Ce trophée la récompense après trois échecs consécutifs pour de grands films. La Vénus au vison est un film mineur dans sa carrière mais sans doute les votants ont-ils voulu l’encourager dans sa convalescence et faire office de rattrapage pour les statuettes qu’elle avait ratées pour des rôles largement plus marquants46. Ce film achève d’ailleurs le contrat qui lie Elizabeth Taylor avec la MGM91.
Elle défraie de nouveau la chronique lors de sa liaison avec Richard Burton, quelques années plus tard.
Cléopâtre et Marc Antoine
En 1963, elle devient l’actrice la mieux payée du cinéma, ayant obtenu un cachet d’un million de dollars et 10 % des bénéfices92 pour jouer le « rôle-titre » dans Cléopâtre pour la 20th Century Fox, sous la direction de Rouben Mamoulian puis de Joseph Leo Mankiewicz. Le tournage commence à Londres dans les studios de Pinewood en septembre 196093. Mamoulian est à la réalisation, Stephen Boyd interprète Marc Antoine et Peter Finch Jules César. Mais très vite la production vire à la catastrophe. Des décors faramineux sont acheminés en Angleterre, la pluie, le froid et le brouillard perturbent le tournage et Liz Taylor tombe malade pendant les six premiers mois de tournage94 en raison de la trachéotomie qu’elle doit subir71. Pour réduire les coûts astronomiques le plateau est déplacé à Rome à Cinecittà au climat plus propice et la distribution est remaniée. On remplace le réalisateur et les acteurs principaux par Mankiewicz, Richard Burton et Rex Harrison et le film reprend en septembre 1961 sous de meilleurs auspices.
C’était sans compter sur la rencontre Taylor-Burton qui se transforme aussitôt en passion95,96,97. Le scandale éclate et leur liaison fait tant de bruit que le film manque d’être de nouveau interrompu71,97. Le couple est harcelé par les paparazzi, les studios expriment leur mécontentement et même le Pape s’en mêle en se déclarant choqué. Mais tout rentre dans l’ordre devant l’enthousiasme du public et la détermination de ce couple explosif à afficher leur relation.
Le film se termine, après avoir mis au bord de la faillite (selon la légende) les studios de la 20th Century Fox98, avec un record de coût de 44 millions de dollars99, le film en rapporte 57100. Malgré ce déchaînement médiatique chacun réussit à divorcer et ils se marient enfin en 1964.
Pour Cléopâtre, le contrat d’Elizabeth Taylor stipule que son salaire sera versé comme suit : 125 000 dollars US pour les 16 semaines de travail et 50 000 dollars US en plus par semaine96. Quand le film est retourné à Rome en 1961, elle a gagné plus de 2 millions de dollars. Elle gagne le procès intenté par la 20th Century Fox contre elle et Burton et remporte finalement 7 000 000 de dollars96.
La dernière icône d'Hollywood
Liz Taylor avec Cléopâtre atteint son apogée91. Sa passion pour Burton se reflète à l’écran, sur ses huit films suivants, sept se tournent avec lui. Le couple s’illustre dans des projets prestigieux associés aux auteurs Terence Rattigan, Dalton Trumbo ou Graham Greene, sous la direction d’Anthony Asquith ou de Vincente Minnelli, avec pour covedettes Orson Welles, Alec Guinness ou Lillian Gish… Surtout, il triomphe avec Qui a peur de Virginia Woolf ? du jeune Mike Nichols, pour lequel Taylor prend quinze kilos et se vieillit de vingt ans101. Le rôle de Martha dans ce film est souvent considéré comme le meilleur qu’elle interpréta102. Elle remporte son deuxième Oscar tandis que Burton est snobé par la profession.
Ils produisent eux-mêmes leur film suivant, dont un million de dollars qu’ils payent par leurs propres moyens91,103, La Mégère apprivoisée, comédie de Shakespeare adaptée par Franco Zeffirelli. Le film est un succès et rapporte 8 000 000 dollars104. L’actrice apparaît également en Hélène de Troie dans un film coréalisé par son mari.
Elle enchaîne avec Reflets dans un œil d’or de John Huston avec Marlon Brando et deux films de Joseph Losey Boom (encore Tennessee Williams) et Cérémonie secrète - ce dernier sans Burton mais avec Robert Mitchum et Mia Farrow. Les trois films sont aujourd’hui des classiques81 mais cette fois le public ne suit pas97. Son rôle dans Les Noces de cendre (où l’actrice est partagée entre Henry Fonda et Helmut Berger et pour lequel elle est nommée au Golden Globe de la meilleure actrice105) est jugé publiquement vulgaire et sans intérêt par Burton et leur vie privée finit par occulter sa carrière. La critique trouve ses films « sans intérêt »106.
Aux côtés de Richard Burton, elle est encore l’héroïne au cinéma de Hammersmith Is Out de Peter Ustinov (inspiré par la légende de Faust et Ours d’argent à Berlin) et de Under Milk Wood d’après Dylan Thomas (avec également Peter O'Toole), et à la télévision de Divorce (1973). Sur grand écran surtout, la star collectionne les échecs publics et critiques car ni Las Vegas, un couple de Stevens ni Une belle tigresse (David de la meilleure actrice étrangère, après Ali McGraw et avant Liza Minnelli)105, face à Warren Beatty et Michael Caine, ne suscitent l’enthousiasme, malgré des critiques aujourd’hui plus tendres81. Puis Taylor interprète une femme perturbée dans Identikit (1974) de Giuseppe Patroni Griffi où elle croise Andy Warhol. D’ailleurs la tonalité de ces films tardifs est souvent sombre, glauque même (Night Watch, film d’horreur où elle retrouve son partenaire de La Vénus au vison, Laurence Harvey), exception faite pour la comédie musicale A Little Night Music, autre argument négatif de la critique, qui se déchaîne aussi sur la voix de Taylor, jugé criarde ou grêle si elle chante, et regrette la beauté exquise des années 195080.
En 1976, c’est avec d’autres grands noms du cinéma (Kirk Douglas, Richard Dreyfuss, Anthony Hopkins, Burt Lancaster et la jeune Linda Blair) qu’elle joue dans Victoire à Entebbé. Puis, quatre ans après, elle est dirigée par Guy Hamilton dans une adaptation d'Agatha Christie, une aventure de la célèbre Miss Marple (jouée par Angela Lansbury), Le miroir se brisa où elle donne la réplique à Rock Hudson, Kim Novak et Tony Curtis. Dans le coûteux L'Oiseau bleu, adaptation de la pièce de Maeterlinck tournée en Russie par le prestigieux George Cukor (mais échec cuisant), elle incarne l'amour maternel et Ava Gardner le vice.
Les médias, et surtout les humoristes, la caricaturent à outrance et se moquent cruellement de son embonpoint, critiquent sa personnalité et ses goûts jugés vulgaires : le « monstre sacré » évince la comédienne80.
Une retraite progressive
Malgré ses nombreux problèmes de santé, Elizabeth Taylor demeure plutôt active (elle n’a que 50 ans et paraît immortelle), surtout à la télévision dans les années 1980. Elle participe ainsi à des séries télévisées comme Hôpital central (elle se propose en tant que fan80), La Force du destin et même Les Simpson où elle prête sa voix à Maggie Simpson mais également à sa propre personne107,108.
En 1985, Taylor interprète, toujours pour la télévision, Louella Parsons, qu’elle a bien sûr connue durant l’âge d’or d’Hollywood, et surtout revient, bronzée et amincie, dans la saga Nord et Sud. Son retour fait sensation et elle collectionne les couvertures de presse : c’est alors qu’Elizabeth Taylor devient la rivale de Joan Collins109, tardivement promue superstar grâce à la télévision, et que sa venue au festival de Cannes crée l’événement80.
C’est ainsi qu’elle paraît, une des beautés les plus exceptionnelles de l’écran américain dans ses derniers flamboiements, dans des téléfilms de prestige en compagnie d’autres vétérans (Robert Wagner, Tom Skerritt, George Hamilton avec qui elle connaît une aventure80) ou face à Mark Harmon dans une adaptation de Tennessee Williams, et qu’elle effectue un retour fugace au cinéma, dans un court rôle de cantatrice, jouant Aïda sous la direction de son cher Zeffirelli, mais de nouveau des problèmes de santé l’éloignent des écrans80.
En 1991, elle épouse son huitième et dernier mari Larry Fortensky rencontré à la clinique Betty Ford de Los Angeles trois ans plus tôt110. Ils divorceront après cinq ans de mariage.
La Famille Pierrafeu (1994), produit par Steven Spielberg, dans lequel John Goodman, à son grand désarroi, la traite de « vieux fossile »80, est son dernier film. Pour sa prestation, la superstar tant de fois enterrée et ressuscitée est nommée au Razzie Award de la Pire Actrice dans un Second Rôle. En 2001, le téléfilm Drôles de retrouvailles associe Taylor à Joan Collins, Shirley MacLaine et Debbie Reynolds, trois autres survivantes du Hollywood des années 1950 : l’événement rencontre peu d’écho, et en 2003, après avoir tourné dans un épisode de la série Dieu, le diable et Bob elle annonce mettre un terme définitif à sa carrière46.
Travail pour l'amfAR
Elizabeth Taylor a consacré beaucoup de temps et d’énergie à la collecte de fonds pour la lutte contre le SIDA. « Je regardais toutes les actualités sur cette nouvelle maladie et je me demandais pourquoi personne ne faisait rien. Et ensuite je me suis rendue compte que j’étais comme eux. Je ne faisais rien pour aider »111 se souvient l’actrice qui a également aidé au lancement de l’American Foundation for AIDS Research (amfAR), aux côtés du Dr Mathilde Krim et de médecins et scientifiques111, après la mort de son ami et partenaire (au cinéma) Rock Hudson en 1985. Aimée du public, elle a réussi à attirer l’attention des médias et toucher des millions de personnes111. En 1986, elle est apparue dans quelques spots télévisés dont Men, Women, Sex & AIDS112 dans le but de sensibiliser sur son action. En 1991, les photos de son huitième mariage avec Larry Fortensky ont été vendues 1 million de dollars, somme reversée ensuite à l’association. Depuis sa retraite progressive du cinéma, elle touche 115 millions d'euros par an de royalties grâce à de nombreux produits dérivés, notamment sa gamme de parfums113.
En 1991, elle a fondé sa propre organisation The Elizabeth Taylor AIDS Foundation qui a pour but de recueillir des fonds pour lutter contre la maladie dans le monde entier114. Elle a également apporté son soutien à plusieurs événements majeurs, dont la Journée mondiale de lutte contre le SIDA ainsi que les soirées organisées au Festival de Cannes chaque année. Depuis 2004, c’est Sharon Stone qui préside le gala46.
On estime qu’en 1999, elle avait contribué à la collecte d’au moins 50 millions de dollars pour financer la recherche contre le SIDA115. Elle a été honorée de plusieurs récompenses pour ses activités caritatives111.
Ses cachets
Année Film Cachet46 1942 There’s One Born Every Minute 200 $ par semaine 1943 Fidèle Lassie 100 $ par semaine 1944 National Velvet 1946 Le Courage de Lassie 750 $ par semaine 1951 Une place au soleil 1 500 $ par semaine 1952 Ivanhoé 5 500 $ par semaine 1956 Géant 175 000 $ 1958 La Chatte sur un toit brûlant 4 750 $ par semaine 1959 Soudain l’été dernier 500 000 $ 1960 La Vénus au vison 150 000 $ 1963 Cléopâtre 1 000 000 $ + 10 % des bénéfices 1965 Le Chevalier des sables 1 000 000 $ 1966 Qui a peur de Virginia Woolf ? 1 000 000 $ + 10 % des bénéfices Elizabeth Taylor in London 250 000 £ 1967 La Mégère apprivoisée 50 % des bénéfices Les Comédiens (film, 1967) 500 000 $ 1968 Boom 1 250 000 $ Cérémonie secrète 1 000 000 $ 1970 Las Vegas, un couple 1 250 000 $ 1979 Winter Kills 100 000 $ 1980 Le miroir se brisa 250 000 $ 1987 Poker Alice 500 000 $ 1994 La Famille Pierrafeu 2 500 000 $ Popularité
- Aujourd’hui, Elizabeth Taylor reste une actrice parmi les plus connues et il existe de nombreuses références à l’actrice ou aux rôles qu’elle incarna dans la culture populaire. Depuis 1975, onze documentaires ont été réalisés sur elle116. En 1995, un téléfilm, Liz: The Elizabeth Taylor Story, a aussi retracé sa vie avec Sherilyn Fenn dans le rôle titre. Elle a également fait la couverture de 227 magazines116.
- De la même manière que Saint-Tropez grâce à (ou à cause de) Brigitte Bardot, Puerto Vallarta, petit village de pêcheurs, est devenu un lieu de villégiature pour classes aisées après qu'Elizabeth Taylor et Richard Burton s’y furent installés117.
- Mark David Chapman, l’assassin de John Lennon, a confié lors d’une vidéo conférence tenue depuis la prison Attica à New York le 7 septembre 2010, qu’il avait envisagé d’assassiner d’autres célébrités, dont Johnny Carson et Elizabeth Taylor, et qu’il avait arrêté son choix sur Lennon parce qu’il lui semblait une cible plus aisée à atteindre - dramatique effet de la popularité…118[réf. insuffisante]
- Deux ans auparavant, Matt Groening le créateur des Simpson lui rend hommage dans l’épisode Krusty, le retour. Elle double son propre personnage pendant deux scènes où elle astique ses Oscars et ses diamants.
- Elizabeth Taylor apparaît également dans le premier tome des Chroniques de San Francisco d’Armistead Maupin. Dans ce roman, le personnage de DeDe Halcyon-Day rencontre l’actrice lors d’un séjour dans un centre d’amaigrissement.
- En 1990, le parolier et interprète Jacques Duvall publie sur son album Je déçois… la chanson Elizabeth Taylor : « Elizabeth Taylor/Retire lentement/Son peignoir lamé or/Ses bas et ses diamants/En sifflant du Gershwin/Et du Jack Daniels/Elle dénude sa poitrine/La plus belle c’est bien elle »119.
- Michael Jackson a déclaré, lors d’une interview avec Oprah Winfrey : « C’est Elizabeth Taylor qui a commencé à m’appeler « le Roi de la Pop » à la remise d’un des trophées que j’ai reçus. Depuis, tout le monde m’appelle ainsi »120[réf. incomplète]. Jackson a écrit pour Elizabeth la chanson Elizabeth, I love you : « You're every star that shines in the world to me »121[réf. insuffisante]… et en 1987, dans le clip de Leave Me Alone, l’actrice apparaît à l’époque de La Chatte sur un toit brûlant.
- La robe qu’elle portait pour présenter l’Oscar du meilleur film122 en 1969, a été vendue aux enchères pour un montant de 167 500 dollars US à Londres en 1995111. Les bénéfices ont été reversés à l’amfAR.
- En 2000, au Royal Albert Hall de Londres, fut donné Dame Elizabeth Taylor, A Musical Celebration avec les participations de Tony Bennett, Andrea Bocelli, Ute Lemper, John Barry (compositeur), Joan Collins, Stephen Fry et de l’intéressée, édité en DVD le 14 mars 2001 en France123.
- La même année[Quand ?], Mattel sort quatre poupées Barbie à l’effigie d’Elizabeth Taylor dans Le Père de la mariée124, Cléopâtre125.
- Un portrait d’Elizabeth Taylor intitulé Silver Liz réalisé par Andy Warhol en 1963 a été adjugé aux enchères chez Christie’s à Londres pour la somme record de 10 millions de dollars126.
- Dans le Vanity Fair de janvier 2011, Johnny Depp, interrogé par Patti Smith, confie après le tournage de The Tourist : « J’ai eu l’honneur et le plaisir de connaître Elizabeth Taylor pendant un certain nombre d’années. Vous savez vous vous asseyez avec elle, elle se jette dans le fauteuil, jure comme un marin, elle est hilarante. Avec Angelina Jolie, c’était la même chose, la même approche. »
- Sa relation avec l'acteur Richard Burton est transposée en 2013 pour le petit écran dans Liz Taylor et Richard Burton : Les Amants terribles. Helena Bonham Carter interprète Elizabeth Taylor.
Filmographie
Année Titre du Film Réalisateur Rôle Détails 1942 There’s One Born Every Minute Harold Young Gloria Twine 1943 Fidèle Lassie (Lassie Come Home) Fred M. Wilcox Priscilla 1944 Jane Eyre (Jane Eyre) Robert Stevenson Helen Burns non créditée69 Les Blanches Falaises de Douvres (The White Cliffs of Dover) Clarence Brown Betsy Kenney à 10 ans non créditée70 Le Grand National (National Velvet) Clarence Brown Velvet Brown 1946 Le Courage de Lassie (Courage of Lassie ou Blue Sierra) Fred M. Wilcox Kathie Merrick 1947 Mon père et nous (Life with Father) Michael Curtiz Mary Skinner Cynthia (Cynthia: The Rich, Full Life ou The Rich Full Life) Robert Z. Leonard Cynthia Bishop 1948 Ainsi sont les femmes (A Day with Judy) Richard Thorpe Carol Pringle La Belle imprudente (Julia Misbehaves) Jack Conway Susan Packett 1949 Les Quatre Filles du docteur March (Little Women) Mervyn LeRoy Amy Guet-apens (Conspirator) Victor Saville Melinda Greyton 1950 Le Chevalier de Bacchus (The Big Hangover) Norman Krasna Mary Belney Le Père de la mariée (Father of the Bride) Vincente Minnelli Kay Banks 1951 Allons donc, papa ! (Father’s Little Dividend) Vincente Minnelli Kay Dunstan Une place au soleil (A Place in the Sun) George Stevens Angela Vickers Quo Vadis (Quo Vadis) Mervyn LeRoy Une prisonnière chrétienne dans l’arène non créditée127 1952 Une vedette disparait (Love Is Better Than Ever ou The Light Fantastic) Stanley Donen Anastacia (Stacie) Macaboy Ivanhoé (Ivanhoe ou Sir Walter Scott’s Ivanhoe) Richard Thorpe Rebecca d'York 1953 La fille qui avait tout (The Girl Who Had Everything) Richard Thorpe Jean Latimer 1954 Rhapsodie (Rhapsody) Charles Vidor Louise Durant La Piste des éléphants (Elephant Walk) William Dieterle Ruth Wiley Le Beau Brummel (Beau Brummell) Curtis Bernhardt Lady Patricia Belham La Dernière Fois que j’ai vu Paris (The Last Time I Saw Paris) Richard Brooks Helen Ellswirth/Wills 1956 Géant (Giant) George Stevens Leslie Benedict 1957 L’Arbre de vie (Raintree County) Edward Dmytryk Suzanna Drake 1958 La Chatte sur un toit brûlant (Cat on a Hot Tin Roof) Richard Brooks Maggie 1959 Soudain l’été dernier (Suddenly, Last Summer) Joseph L. Mankiewicz Catherine Holly Golden Globe Award 1960 Scent of Mystery ou Holiday in Spain La Vraie Sally Kennedy (non créditée) La Vénus au vison (BUtterfield 8) Daniel Mann Gloria Wandrous Oscar de la meilleure actrice 1963 Cléopâtre (Cleopatra) Joseph L. Mankiewicz Cléopâtre Hôtel International (The V.I.P.s ou International Hotel) Anthony Asquith France Andros 1965 Le Chevalier des sables (The Sandpiper) Vincente Minnelli Laura Reynolds 1966 Qui a peur de Virginia Woolf ? (Who’s Afraid of Virginia Woolf?) Mike Nichols Martha Oscar de la meilleure actrice, BAFTA 1967 la Mégère apprivoisée (The Taming of the Shrew) Franco Zeffirelli Katharina Doctor Faustus (Doctor Faustus) Richard Burton et Neville Coghill Helen de Troie Reflets dans un œil d’or (Reflections in a Golden Eye) John Huston Leonora Penderton Les Comédiens (The Comedians) Peter Glenville Martha Pineda 1968 Boom (Boom!) Joseph Losey Flora ‘Sissi’ Goforth Cérémonie secrète (Secret Ceremony) Joseph Losey Leonora 1969 Anne des mille jours (Anne of the Thousand Days ou Anne of a Thousand Days) Charles Jarrott Courtesan (non créditée) 1970 Las Vegas, un couple (The Only Game in Town) George Stevens Fran Walker 1972 Une belle tigresse (en) (Zee and Co.) Brian G. Hutton Zee Blakeley Under Milk Wood Andrew Sinclair Rozie Probert Hammersmith Is Out Peter Ustinov Jimmie Jean Jackson 1973 Divorce (en) (Divorce His, Divorce Hers) Waris Hussein Jane Reynolds Téléfilm Terreur dans la nuit (Night Watch) Brian G. Hutton Ellen Wheeler Les Noces de cendre (Ash Wednesday) Larry Peerce Barbara Sawyer 1974 Identikit (The Driver’s Seat ou Psychotic) Giuseppe Patroni Griffi Lise Il était une fois Hollywood (That Entertainment) Jack Haley Jr 1976 L’Oiseau bleu (The Blue Bird) George Cukor Queen of Light/Mother/Witch/Maternal Love Victoire à Entebbé (Victory at Entebbe) Marvin Chomsky Edra Vilnofsky Téléfilm 1977 A Little Night Music Harold Prince Desiree Armfeldt 1978 Return Engagement Harold Prince Dr Emily Loomis Téléfilm 1979 Winter Kills William Richert Lola Comante non créditée128 1980 Le miroir se brisa (The Mirror Crack’d) Guy Hamilton Marina Rudd 1981 Hôpital central (General Hospital) Helena Cassadine (3 épisodes) Série télévisée 1983 Between Friends ou Nobody Makes Me Cry Deborah Shapiro Téléfilm 1984 La Force du destin (All My Children) Série télévisée Hôtel (Hotel) Katherine Cole (Épisode Intimate Strangers) Série télévisée 1985 Malice in Wonderland ou The Rumor Mill Louella Parsons Téléfilm Nord et Sud (North and South) Madam Conti (6 épisodes) Feuilleton Télévisé 1986 Une vie de star (There Must Be a Pony) Marguerite Sydney Téléfilm 1987 Poker Alice Alice Moffit Téléfilm 1988 Toscanini (Il giovane Toscanini) Franco Zeffirelli Nadina Bulichoff 1989 Sweet Bird of Youth Alexandra Del Lago Téléfilm 1992 Captain Planet and the Planeteers Mère de Todd (Épisode A Formula for Hate) Série télévisée Les Simpson (The Simpsons) Maggie Simpson (épisode 10 : Le Premier Mot de Lisa)
et Elizabeth Taylor (épisode 22 : Krusty, le retour)Série télévisée 1994 La Famille Pierrafeu ou The Flinstones – La famille Pierrafeu (The Flinstones Brian Levant Pearl Slaghoople 1996 Une nounou d'enfer ou The Nanny – Une nounou d'enfer (The Nanny) Fran Drescher Elle-même (Épisode 21 : Les perles d'Elizabeth Taylor) Série télévisée 2001 Drôles de retrouvailles (These Old Broads) Beryl Mason 2003 Dieu, le diable et Bob (God, the Devil and Bob) Sarah (Épisode God’s Girlfriend) Série télévisée Distinctions
- En 1985, le ministre de la culture français de l’époque, Jack Lang, lui remet les insignes de Commandeur des Arts et des Lettres129.
- Elle est faite Commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique par la reine Élisabeth II en 1999, ce qui lui donne droit à l’appellation protocolaire Dame Elizabeth Taylor utilisée par exemple sur la chaîne ITV107.
- La même année, l’American Film Institute, qui lui avait déjà rendu hommage en 1993130, l’a classée septième des plus grandes actrices de tous les temps dans le classement AFI’s 100 Years… 100 Stars131.
- À l’âge de 70 ans, le journal britannique The Sunday Express la sacre « Plus belle femme du monde » devant Grace Kelly, Audrey Hepburn, Sophia Loren, Marilyn Monroe, Brigitte Bardot ou encore Catherine Zeta-Jones132.
- Ses empreintes de main et de pied ont été « immortalisées » dans la cour d’honneur du Grauman’s Chinese Theatre le 26 septembre 1956133, tandis qu’à Hollywood, sur la « promenade des célébrités » (Walk of Fame), une des 2 000 étoiles porte son nom, à hauteur du 6336 Hollywood Boulevard134.
Récompenses
Année Cérémonie Récompense Film 1957 Golden Globes Special Award135 1958 Laurel Award Meilleure Actrice dans un film dramatique136 L’Arbre de vie 1960 Golden Globes Meilleure Actrice dans un film dramatique135 Soudain l’été dernier Laurel Award 2e Star Féminine136 Meilleure Performance dans un film dramatique136 Soudain l’été dernier 1961 Oscar du cinéma Meilleure actrice137 La Vénus au vison Laurel Award 2e Meilleure Performance dans un film dramatique136 2e Star Féminine136 1963 Laurel Award 2e Star Féminine136 1964 Laurel Award 2e Star Féminine136 1965 Laurel Award Star Féminine136 1966 Laurel Award Star Féminine136 3e Meilleure Performance dans un film dramatique136 Le Chevalier des sables 1967 Oscar du cinéma Meilleure actrice137 Qui a peur de Virginia Woolf ? BAFTA Awards BAFTA Film Award138[réf. incomplète] Kansas City Film Critics Circle Awards Meilleure actrice139 National Board of Review Meilleure actrice140 1968 Prix Bambi 1972 Ours d'argent de la meilleure actrice Meilleure actrice Hammersmith Is Out 1974 Golden Globes Henrietta Award135 1977 Hasty Pudding Theatricals Woman of the Year136 1993 Oscar du cinéma Jean Hersholt Humanitarian Award137 American Film Institute Award pour l’ensemble de sa carrière141 1996 Golden Globes Cecil B. DeMille Award135 1998 Screen Actors Guild Award Life Achievement Award142 1999 BAFTA Awards Academy Fellowship 2001 Taos Talking Picture Festival Maverick Award136 Nominations
Année Cérémonie Nomination Film 1958 Oscar du cinéma Meilleure actrice137 L’Arbre de vie Laurel Award 4e Star Féminine136 1959 Oscar du cinéma Meilleure actrice137 La Chatte sur un toit brûlant BAFTA Awards Meilleure actrice138 1960 Oscar du cinéma Meilleure actrice137 Soudain l’été dernier 1961 Golden Globes Meilleure Actrice dans un film dramatique135 La Vénus au vison 1962 Laurel Award 7e Star Féminine136 1966 Golden Globes Henrietta Award135 1967 Golden Globes Meilleure Actrice dans un film dramatique135 Qui a peur de Virginia Woolf ? 1968 BAFTA Awards Meilleure actrice138 Soudain l’été dernier Laurel Award 7e Star Féminine136 1969 Golden Globes Henrietta Award135 1971 Laurel Award 7e Star Féminine136 1974 Golden Globes Meilleure Actrice dans un film dramatique135 Les Noces de cendre 1994 Razzie Awards Pire Actrice dans un Second Rôle143 La Famille Pierrafeu Iconographie
- 1962 : Andy Warhol, Silver Liz as Cleopatra, collection privée.
Doublage français
- Paule Emanuele dans :
- Qui a peur de Virginia Woolf ?
- Cérémonie secrète
- Boom
- Divorce (téléfilm)
- Terreur dans la nuit
- L'Oiseau bleu
- Victoire à Entebbé
- Le miroir se brisa
- Malice in Wonderland (téléfilm)
- Nord et Sud (mini-série)
- La Famille Pierrafeu
- Une nounou d'enfer (série télévisée)
- Claude Winter dans :
et aussi :
Notes et références
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- Sara Sothern
- Sara Sothern s'est retirée de la scène après son mariage avec Francis Taylor et aide son mari à tenir la galerie d'art de ce dernier.
- Francis Lenn Taylor
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- Victor Cazalet
- « it is likely that Elizabeth's later conversion to the Jewish faith, and her life-long support for Israel, owes something to the sympathetic views she heard being expressed at home in these formative years. »
- « Victor sat on the bed and held Elizabeth in his arms and talked to her about God. Her great dark eyes searched his face, drinking in every word, believing and understanding. »
- (en) Alexander Walker, Elizabeth: The Life of Elizabeth Taylor, Grove Press, 1990, 1997, p. 27 .
- Elizabeth Taylor - Passions d’une vie - Donald Spoto - Éditions Belfond - 1996 (ISBN 2-7144-3315-4).
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- Les légendes du cinéma : Taylor Elizabeth (1932-) [archive].
- « opened many doors for the Taylors, leading them directly into the society of money and prestige »
- Kitty Kelley, Elizabeth Taylor, la dernière star, Sylvie Messinger, 1982, 277 p. (ISBN 2-86583-015-2), p. 43
[Nicky Hilton] semblait très attaché à sa religion - à tel point que Sara [Taylor] encouragea Elizabeth à se convertir au catholicisme pour pouvoir l’épouser à l’église.
- Ellis Auburn, « The Most Beautiful Woman in the World: The Obsessions, Passions, and Courage of Elizabeth Taylor », HarperCollins Publishers: New York, NY (2000), pages 114-115.
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- « the most beautiful woman in the world is absolute nonsense. She has... a double chin and an overdeveloped chest, and she's rather short in the leg. »
- « She was unquestionably gorgeous. I can think of no other word to describe a combination of plentitude, frugality, abundance, tightness. She was lavish. She was a dark unyielding largesse. She was, in short, too bloody much. »
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- Probablement un ou des kystes extra-duraux qui se voient dans la mutation génétique FOXC2 dont elle est atteinte. Consulter (fr) « Lymphœdème - distichiasis » [archive], Orphanet (Site des Maladies Orphelines)
- (fr) « Lymphœdème - distichiasis » [archive], Orphanet (Site des Maladies Orphelines).
- Elizabeth Taylor va mieux : sa famille, ses amis et ses bijoux lui remontent le moral à l’hôpital… [archive]
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- Kitty Kelley, Elizabeth Taylor, la dernière star, Sylvie Messinger, 1982, 277 p. (ISBN 2-86583-015-2), p. 39
À la MGM, la petite école de brique rouge vous apprenait à lire et à écrire, mais pas grand-chose d’autre.
- C. David Heymann, Liz : La biographie non autorisée d’Elizabeth Taylor, Presses De La Cité, 1995, 502 p., p. 96
(…) fiancée en février 1950, au moment où elle recevait son diplôme de fin d’études secondaires.
- Kitty Kelley, Elizabeth Taylor, la dernière star, Sylvie Messinger, 1982, 277 p. (ISBN 2-86583-015-2), p. 38
Elle ne laissait jamais Elizabeth s’exprimer par elle-même, se remémorait [George] Stevens. Quand nous déjeunions à la cantine, Mrs Taylor commençait la plupart de ses remarques par "Elizabeth pense que…", "Elizabeth dit que…", au point que je devais me retenir de hurler : "Alors pourquoi ne pas la laisser le dire elle-même ?"
- Heymann, page 116.
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Voir aussi
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Liens externes
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- Elizabeth Taylor sur Allociné
- (en) Elisabeth Taylor sur Internet Broadway Database
- (en) Elizabeth Taylor sur Screen on line
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- (en) "60 Minutes" interview (1970) video, 10 minutes
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- (en) Elizabeth Taylor Resource Biographie détaillée, entrées séparées pour chaque film, TV, nouvelle archive, photographies, etc.
- (en) Kennedy Center bio. for Elizabeth Taylor
- (en) Articles sur Elizabeth Taylor
- (en) « Elizabeth Taylor: 1932-2011 », The New York Times, 23-03-2011 Historique interactif
- (en) Monitor staff « Elizabeth Taylor: 5 best biographies », The Christian Science Monitor
- (fr) Elizabeth Taylor - Portrait sur ina.fr
Née le : 27 février 1932 à 02h30 à : Hampstead, London (Royaume-Uni) Soleil : 7°18' Poissons AS : 13°16' Sagittaire Lune : 15°45' Scorpion MC : 14°12' Balance Dominantes : Bélier, Poissons, Sagittaire
Uranus, Vénus, Jupiter
Maisons 4, 3, 8 / Feu, Eau / MutableAstrologie Chinoise : Singe d'Eau Numérologie : chemin de vie 8 Taille : Elizabeth Taylor mesure 1m57 (5' 2") Popularité : 120 654 clics, 60e femme, 113e célébrité
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Par nada le 27 Février 2015 à 08:20
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Amedy Coulibaly
Pour les articles homonymes, voir Coulibaly.Amedy Coulibaly Terroriste islamiste Naissance 27 février 1982
Juvisy-sur-Orge (France)Décès 9 janvier 2015 (à 32 ans)
Paris, Porte de Vincennes (France)Cause du décès Tué par balle lors d'un assaut des forces de police Fusillade, prise d'otages, voiture piégée, possible attaque d'une école juive, assassinats, braquages Affaires Attaques terroristes de janvier 2015 en France Victimes 5 morts, plusieurs blessés Période 7 - 9 janvier 2015 Pays France Régions Île-de-France Amedy Coulibaly, né le 27 février 1982 à Juvisy-sur-Orge1 dans l'Essonne et mort le 9 janvier 2015 à Paris2, est un délinquant multi-récidiviste français, passé au terrorisme islamiste. Il est l'un des auteurs des attentats de janvier 2015 en France.
Amedy Coulibaly passe de la petite délinquance à la grande criminalité puis se convertit à l'islam radical3. Il devient, avec Chérif Kouachi, l'un des deux principaux disciples de Djamel Beghal, selon les rapports de la sous-direction anti-terroriste4. Il est incarcéré en 2010 avec Beghal pour son implication dans une tentative d'évasion du terroriste islamiste Smaïn Aït Ali Belkacem. Le 8 janvier 2015, au lendemain de l'attentat contre l'hebdomadaire Charlie Hebdo commis par les frères Kouachi, il tue une policière de 26 ans à Montrouge et blesse grièvement un agent de voirie5. Le jour suivant, il commet une prise d'otages dans une supérette casher situé porte de Vincennes à Paris, en se revendiquant de l'État islamique, assassinant quatre personnes de confession juive, dont trois clients et un employé. Il est finalement tué à 17 h 12 lors de l'assaut donné par le RAID et la BRI.
Biographie
Enfance, petite délinquance et grande criminalité
Né en France dans une famille originaire du Mali, Amedy Coulibaly est le septième enfant, et seul garçon, d’une fratrie de dix6. Il passe sa jeunesse dans le quartier de la Grande-Borne à Grigny7. Ses proches parlent d'une « enfance heureuse et d'une scolarité moyenne »8. Il est surnommé le « Dolly » de Grigny, en hommage à la brebis clonée.
Alors qu'il est lycéen en classe de première « bac pro », Coulibaly devient coutumier du braquage (vol de garage, de commerce)9. Ses proches expliquent son attitude par ses mauvaises fréquentations1. Sa haine de la police pourrait provenir (ou être aggravée) par un sentiment d'injustice à la suite du décès de son complice et meilleur ami Ali Rezgui tué par un policier au cours d'un vol. Ali Rezgui est tué le 17 septembre 2000 à Combs-la-Ville alors qu'il s'enfuit à bord d'une camionnette chargée de motos volées et se dirige à vive allure vers un véhicule de police. Un policier stagiaire tire sur le camion, crève un pneu, puis vers l'intérieur du camion, tue le chauffeur et blesse Amedy Coulibaly. Le policier qui a tiré n'a pas été poursuivi par le parquet (non-lieu pour légitime défense)10,11.
Il est plusieurs fois jugé et emprisonné pour vols aggravés à partir de 20011.
Un vol à main armée dans une agence BNP d'Orléans le 7 septembre 2002, le mène devant la cour d'assises des mineurs du Loiret, où il est condamné, le 15 décembre 2004, à six ans de prison pour trafic de stupéfiants, recel, et pour le braquage de la banque12. C'est en 2005, durant son incarcération à la prison de Fleury-Mérogis, qu'il fait la connaissance de Chérif Kouachi, emprisonné pour sa participation à la filière djihadiste des Buttes-Chaumont et de Djamel Beghal, qui est devenu en prison le « mentor » de ce dernier13,14,15. Amedy Coulibaly se lie d'amitié avec Djamel Beghal qui se trouve pourtant à l'isolement, mais dans la cellule juste au-dessus de la sienne avec laquelle il communique1617. Après sa sortie, Coulibaly devient dealer, ce qui lui vaut une nouvelle peine de prison d'un an et demi en 2006.
En 2008, pendant son incarcération, il organise18 et participe au tournage clandestin d'un documentaire dénonçant les conditions de vie dans la prison de Fleury-Mérogis, documentaire dont il signe la dédicace sous son pseudonyme de « Hugo la masse » : « à ceux qui feront tout pour ne jamais aller en prison et ceux qui feront tout pour ne jamais y retourner »19. Après sa remise en liberté, des extraits de ce documentaire font l'objet d'un reportage d'envoyé spécial en 2009 où il est interviewé. Un livre inspiré de ce documentaire intitulé « Reality Taule, au-delà des barreaux » (éditions Grignywood / icetream) met en vedette Amedy Coulibaly avec sa photo de dos en couverture20.
Sortie de prison, mariage religieux, réinsertion et nouvelles condamnations
Mariage religieux
A sa sortie de prison, il s'éloigne de sa famille21. Il se marie religieusement mais pas civilement le 5 juillet 200922, avec la femme qu'il connaît depuis deux ans, Hayat Boumeddiene1523. À partir de 2010, le couple vit à Bagneux. En 2014, ils résident à Fontenay-aux-Roses. Le couple avait l'intention de déménager prochainement, rapporte un témoin, qui les avait vus « sortir des cartons, des caisses, des livres ».
La compagne Hayat Boumeddiene
Hayat Boumeddiene est issue d'une fratrie de 6 enfants de Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne). Elle grandit ballotée entre foyers et familles d'accueil après le décès de sa mère en 1994, alors qu'elle est âgée de 6 ans24. Elle coupe les ponts durant des années avec son père, avant de renouer peu avant un voyage à La Mecque à l'automne 201422,25. Elle pratique le port du voile intégral depuis mai 2009, ce qui l'oblige à abandonner son emploi de caissière26. Elle porte un temps la burqa, mais y renonce car la loi française l'interdit24. Six mois avant les attentats, elle a cessé de posséder un téléphone portable24. Fin décembre 2014, elle vide ses comptes en banque21.
Réinsertion professionnelle
Une fois sa peine purgée, il est embauché en contrat de professionnalisation par Coca-Cola à Grigny. Il semble avoir tiré un trait sur son passé de délinquant ; en réalité, il s'est converti en prison à l'islam radical3. Il continue de fréquenter Kouachi et Beghal. Par deux fois, Hayat Boumeddienne accompagne son mari à Murat dans le Cantal où Beghal est assigné à résidence15 et où ils manient les armes et s'entraînent au tir27. Il confie à Beghal qu'il désavoue ses parents en raison de leurs « actes kouffars » (non conformes à une certaine vision fondamentaliste de l'islam)8.
En juillet 2009, il est reçu avec neuf autres personnes, comme lui en formation en alternance, au palais de l'Élysée par Nicolas Sarkozy. Le président de la République souhaitait rencontrer des jeunes choisis par leurs employeurs, parce que les entreprises sont engagées en faveur de la formation par alternance7,28.
Coach sportif
Une ancienne cliente l'atteste. Elle côtoie Amedy Coulibaly en 2009, alors qu'elle fréquente une salle de fitness de Grigny, près de la cité de la Grande Borne. Il est alors coach sportif, et son physique de body-builder ne lui inspire alors aucune crainte. C'est un homme « tchatcheur et volontiers séducteur ». Il n'a jamais abordé de sujets en lien avec la religion, encore moins sur le djiihad ou ses passages en prison29.
Nouvelle incarcération
Il est arrêté le 18 mai 2010, mis en examen et placé en détention provisoire quatre jours plus tard. Il est en effet soupçonné par les services antiterroristes d'avoir participé à la tentative d'évasion de Smaïn Aït Ali Belkacem, l'un des principaux auteurs de la vague d'attentats commis en France en 1995, alors emprisonné à la maison centrale de Clairvaux. La fouille de son domicile permet de découvrir 240 munitions 7,62 de kalachnikov. Pour ces faits, il est condamné à 5 ans de prison ferme le 20 décembre 201330. En détention, il affiche à nouveau sa volonté de se réinsérer en suivant des formations de vendeur et de secouriste27. En raison des quatre ans de détention provisoire qu'il accomplit (du 22 mai 2010 au 4 mars 2014) et d'une remise de peine d'un an, Amedy Coulibaly sort de prison le 4 mars 2014 avec un bracelet électronique. Il le garde jusqu'au 15 mai 2014, date de la fin de sa peine1,30.
Durant l'interpellation préalable à sa condamnation, il se décrit ainsi aux policiers : « J'essaie de pratiquer le minimum obligatoire comme la prière, le ramadan, etc. J'essaie d'avancer avec la religion mais je vais doucement ». Il peut s'agir d'une pratique de la dissimulation, la taqiya, comme le prône le mouvement radical takfir, enseigné par Djamel Beghal15.
Pourtant, depuis sa cellule, avant la tentative d'évasion, Smaïn Aït Ali Belkacem passe un appel téléphonique . Et alors qu'il ignore qu'il est placé sur écoute, il décrit Amedy Coulibaly comme « fiable, déterminé » et « en possession de tout ce dont ils [ont] besoin » pour perpétrer le projet15.
Après la sortie de prison, le couple réalise un pèlerinage à La Mecque en octobre 2014.
Fiche active pour antiterrorisme
Hayat Boumeddiene loue une Seat Ibiza le 30 décembre 2014. Le même jour vers midi, le véhicule est arrêté par deux motards de la direction de l'ordre public et de la circulation, pour un contrôle de routine dans le 19e arrondissement de Paris. Amedy Coulibaly conduit le véhicule avec Hayat Boumeddiene à ses côtés. Il vient d'avoir son permis de conduire le 10 décembre ; il présente ses papiers aux policiers, dont une attestation de réussite à l'examen. Les papiers du véhicule et du conducteur sont en règle.
Les policiers respectent la procédure à la lettre et consultent le fichier des personnes recherchées (FPR)31. Ladite fiche d'Amedy Coulibaly est signée du service demandeur « AT » pour « Anti-terrorisme » avec la mention « PJ02 ». Cette mention précise que l'individu est considéré comme dangereux et appartient à la mouvance islamiste32. Le policier doit alors récolter le maximum d'informations sans éveiller les soupçons : la marque de la voiture, la plaque d'immatriculation, l'identité des passagers33. Les policiers auraient informé leur hiérarchie et les services antiterroristes34. Sans réaction de leur part, « la consigne était de ne pas l'interpeller » précise Le Canard, selon qui « les motards n'ont donc commis aucune faute »31.
Amedy Coulibaly repart sans être interrogé, bien que le plan Vigipirate soit déjà renforcé35. Après les événements du 7 au 9 janvier 2015, le plan Vigipirate sera relevé au niveau « attentat ».
Aux États-Unis, il est référencé sur la liste Terrorist Identities Datamart Environment (TIDE) qui enregistre tout « terroriste » soupçonné ou connu36.
Déplacement à Madrid
Amedy Coulibaly utilise la Seat pour se rendre à Madrid37. Il y conduit sa compagne Hayat Boumeddiene. Dans la nuit du 1er au 2 janvier 2015, le couple traverse la frontière espagnole en voiture21.
Les frères Belhoucine, Mehdi Sabry et Mohamed, la femme et le fils de ce dernier, regagnent Madrid dans deux bus Eurolines différents le même jour 3824.
Tous à l'exception d'Amedy Coulibaly prennent l'avion de l'aéroport de Madrid Barajas pour la Turquie le lendemain, 2 janvier 2015. Amedy Coulibaly rentre rapidement vers Paris le jour même39, à tel point qu'il est flashé à trois reprises sur la route. Il restitue le véhicule le 6 janvier 201540.
Dernière rencontre avec Chérif Kouachi
Dans la soirée du 6 janvier, la veille de l'attentat de Charlie Hebdo, Chérif Kouachi s'esquive de chez lui à Gennevilliers entre minuit et une heure du matin. Il rencontre en réalité Amedy Coulibaly. Etait-ce pour caler les derniers détails des attaques21?
Le 7 janvier au matin, une des lignes téléphoniques reçoit encore un appel de Chérif Kouachi, depuis son domicile de Gennevilliers. Le SMS est envoyé à peine une heure avant l'attentat de Charlie Hebdo. Les enquêteurs auront désormais la certitude que les attentats des frères Kouachi et de Coulibaly ont été concertés41.
Attentats de janvier 2015 en France
Article détaillé : Attentats de janvier 2015 en France.Proche des frères Chérif et Saïd Kouachi, il est un moment suspecté d'être le troisième homme présent lors de l'assassinat des journalistes de Charlie Hebdo3,4,42.
Fusillade à Fontenay-aux-Roses
Il est soupçonné durant quelques jours d'avoir tiré, le 7 janvier 2015 à 20 h 30, sur un joggeur à Fontenay-aux-Roses, Romain D., ville où il réside43,44. L'agressé est grièvement blessé par cinq coups de feu à l'arme automatique, dont deux tirés alors qu'il est au sol, sans aucun motif apparent40,45. Gravement blessé, le joggeur décrit un assaillant de type européen, mais il est flou sur la description de son agresseur 2146. « L'exploitation balistique permettait dans la nuit du 10 au 11 janvier 2015 de faire un rapprochement entre les étuis (douilles) percutés découverts à Fontenay-aux-Roses et le pistolet automatique Tokarev découvert sur les lieux de l'hypermarché casher » précise le parquet de Paris47 ; les tirs de Fontenay-aux-Roses ont lieu le soir de l'attentat à Charlie Hebdo.
Rien ne permet d'attribuer formellement les tirs à Amedy Coulibaly. Le sportif qui chemine sur la coulée verte du sud parisien, ne fait que croiser l'homme armé. Il signale un tireur capuché de type européen avant de devoir être plongé dans un coma artificiel48. L'existence d'un complice est envisageable. Mais de source judiciaire, « il faut rester prudent par rapport à ces déclarations », car le témoignage du joggeur peut être fragile. La tentative de meurtre s'est déroulée à quelques centaines de mètres seulement du domicile du tueur de Montrouge et de Vincennes. Et Amedy Coulibaly a lui-même l'habitude d'aller courir sur la coulée verte49.
Après plusieurs jours d'hospitalisation, le joggeur pense se souvenir que l'homme pouvait avoir la peau noire et porter une doudoune noire avec un col en fourrure21.
La PJ parisienne dispose d'un autre témoin, une joggeuse qui le 6 janvier, a elle aussi été menacée par un individu armé40.
Selon le procureur de Paris, François Molins: « On peut tout imaginer. Certains enquêteurs ont émis l'hypothèse là-dessus d'un possible tir d'entraînement »50.
Fusillade à Montrouge
Le 8 janvier 2015 à Montrouge, vers 8 h51, il s'approche de deux policiers et deux agents de voirie qui interviennent sur un banal accident de la circulation entre Montrouge et Malakoff, avec un fusil d'assaut et une arme de poing21. Il tue à la Kalachnikov une agent de police municipale52 de plusieurs balles dans le dos, et blesse grièvement un agent de voirie53,54,5.
Amedy Coulibaly cherche à s'emparer d'un véhicule sans succès, puis réussit à s'enfuir à bord d'une Clio blanche qu'il abandonne à Arcueil21.
Une trace ADN, retrouvée sur une cagoule abandonnée sur place et analysée dès minuit ce soir-là – soit un délai extrêmement court –, identifie formellement Amedy Coulibaly. Le conducteur du premier véhicule, que n'a pas réussi à voler le meurtrier, le reconnaît également. Les enquêteurs, connaissant sa relation avec Chérif Kouachi puisqu'ils s'étaient rencontrés en prison dès 2005, font le lien entre les deux hommes. Dans la nuit, les forces de l'ordre perquisitionnent son domicile de Fontenay-aux-Roses.21
À la suite de cette fusillade, la préfecture de police lance un appel à témoins pour retrouver Coulibaly et sa compagne1.
Après la prise d'otages de la porte de Vincennes, son ADN est prélevé et comparé à celui prélevé sur la cagoule abandonnée sur les lieux de la fusillade de Montrouge. Les analyses correspondent. Amedy Coulibaly est formellement identifié comme le meurtrier de Clarissa Jean-Philippe55.
Le procureur de Paris indique que la question de la cible exacte se pose ce jour-là, car l'école juive se situe à proximité quasi immédiate du lieu où il tue Clarissa Jean-Philippe50,56. Le 9 janvier, lors de la prise d'otages de l'Hyper Casher de Vincennes, certains membres de la communauté juive évoquaient déjà cette hypothèse57.
Voiture piégée à Villejuif
Le 8 janvier au soir, il est suspecté d'être l'auteur de l'explosion d'une voiture à Villejuif58. Une revendication vidéo publiée sur internet au surlendemain de sa mort semble attester des faits, qui au moment de l'enquête, n'avaient pas été rapprochés à un acte terroriste.
Prise d'otages de la porte de Vincennes
Article détaillé : Prise d'otages du magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes.Le 9 janvier 2015, vers 13 heures, il prend en otage les clients et les employés d'une supérette Hypercacher, porte de Vincennes et tue quatre d'entre eux. Il affirme au téléphone vers 15 heures à BFM TV s'être « synchronisé » avec les tueurs de Charlie Hebdo, et se réclame de l'État islamique59. Il meurt lors des échanges de tirs avec les policiers du RAID et de la BRI lorsqu'ils lancent l'assaut. Trois policiers et un otage sont blessés.
Enterrement
À la date du 16 janvier 2015, aucune décision n'a été prise pour la disposition du corps d'Amedy Coulibaly, conservé à la morgue. Sa famille n'a pas exprimé d'opinion en public, à ce sujet60.
Un maire de France peut refuser l'inhumation d'une personne, sauf si elle résidait dans sa commune, si elle y est morte, ou si le caveau familial s'y trouve déjà. En revanche, il peut requérir que la tombe reste anonyme, notamment pour éviter qu'elle devienne un lieu de pèlerinage pour d'autres fanatiques61.
Au 16 janvier, la mairie de Grigny, où réside une partie de la famille d'Amedy Coulibaly n'a pas reçu de demande d'inhumation, ni celle de Viry-Châtillon où il était inscrit sur les listes électorales62. Même chose à Fontenay-aux-Roses, où il résidait. La mairie de Fontenay-aux-Roses précise par ailleurs que son cimetière ne dispose pas de carré musulman. Ou encore à Paris où il a été abattu63.
Reste une dernière possibilité, le Mali, où sont nés les parents de Coulibaly64,62. Un transfert du corps vers Bamako est programmé pour le 21 janvier. Mais après « un refus de dernière minute des autorités maliennes », le corps de Coulibaly est de retour à l'institut médico-légal où il était conservé. Les autorités maliennes ne fournissent pas d'explication62. Cette situation s'apparente à celle qu'a connue Mohammed Merah, avec le refus d'inhumation en Algérie62, mais il est fait mention que Coulibaly n'avait pas la citoyenneté malienne65.
Le maire de Fontenay-aux-Roses demande une incinération obligatoire des terroristes. Cette proposition polémique ne prend pas en compte la religion des défunts et de leur famille66. Or l'islam bannit l'incinération de ses rites funéraires. « Les défunts ne peuvent qu'être enterrés ». Selon Mohammed Henniche, secrétaire général de l'union des associations musulmanes de Seine Saint-Denis : « Ce serait répondre à une injustice par une autre injustice qui ne ferait que le glorifier ».
Finalement, le 23 janvier, Amedy Coulibaly est enterré dans la discrétion, à l'aube vers 6 heures du matin, au carré musulman du cimetière parisien de Thiais67. Sa tombe est anonyme68.
Suite des attentats de janvier 2015 en France
Condoléances de la famille aux victimes
La mère et les sœurs d'Amedy Coulibaly condamnent les attentats de Paris et Montrouge et présentent leurs « sincères condoléances » aux proches des victimes69.
Vidéo de revendication
Diffusion posthume
Dans la soirée du 10 janvier, une vidéo posthume est diffusée sur des forums djihadistes, hébergée sur le site saoudien Gulfup, dans laquelle il dévoile son nom de guerre : « Abou Bassir Abdallah al-Ifrisi, soldat du califat » et revendique ses actes. Il les justifie par les diverses attaques de la coalition occidentale contre l'État islamique et l'Islam en général. Les enquêteurs y voient la confirmation que le terroriste était membre d'un réseau structuré70. Pourtant, si Coulibaly revendique avoir agi au nom de l'État islamique dans sa vidéo, l'organisation elle-même n'a pas revendiqué son acte71.
Selon le procureur de Paris, « une partie de sa vidéo de revendication » a selon toute vraisemblance été tournée dans l'appartement de Gentilly (Val-de-Marne)72.
Montage de la vidéo
Un texte incrusté au montage de la vidéo relate l'attaque de la porte de Vincennes où Amedy Coulibaly trouve la mort. La vidéo a donc été montée par un ou des tiers, entre le 9 et le 10 janvier, depuis la France voire l'étranger. Les enquêteurs soupçonneront Mohamed Belhoucine d'être celui qui a diffusé la vidéo de revendication73.
Cache d'armes et préparatifs
Logement conspiratif de Gentilly
Amedy Coulibaly a loué l'appartement de Gentilly pour une semaine, il fait office de « planque »74,40. La police la découvre le jour de la diffusion de la vidéo, à partir des relevés téléphoniques et des bornes activées par son téléphone75. A l'intérieur, les enquêteurs trouvent une carte vitale, une carte d'identité à son nom, quatre autres pistolets Tokarev, un revolver, des munitions, des téléphones, des bombes lacrymogènes, un gyrophare, un gilet tactique, des jumelles75, des détonateurs, de l'argent liquide et des drapeaux à l'effigie de l'État islamique74. Le lieu « s'apparente à un véritable logement conspiratif »72.
Préparatifs des attentats
Les policiers ont réussi à déterminer que l'ancien braqueur a minutieusement préparé son opération et clairement choisi de s'attaquer à des commerces juifs. Ses données internet ont en effet révélé qu'il avait effectué plusieurs recherches sur trois restaurants casher et sur l'Hyper Cacher. Il aurait vérifié sur place les horaires d'ouverture du magasin76.
Financement des attentats
Valeur de l'armement
Les armes en possession du terroriste et le matériel militaire retrouvé dans la planque de Gentilly auraient une valeur marchande de 6 000 euros sur le marché noir77. Cela pose la question du financement propre ou extérieur d'Amedy Coulibaly.
Achat et revente d'une Mercedes
En novembre 2014, Amedy Coulibaly achète à crédit une Mercedes classe A, d'une valeur de 26 900 Euros en présentant de fausses fiches de paie et un faux avis d'imposition. Cinq jours plus tard, il revend la voiture 16 000 Euros en liquide21.
Revente de la Mini Cooper d'occasion
Hayat Boumeddiene achète d'occasion une Mini Cooper à Bordeaux au mois de septembre 2014. Pour ce faire, elle contracte un crédit d'une valeur de 27 000 Euros, avec de faux documents à son nom78. Au mois de novembre 2014, elle revend le véhicule à un trafiquant belge de Charleroi (Belgique), via un intermédiaire parisien79.
Crédit à la consommation
Le 4 décembre 2014, Amedy Coulibaly contracte un prêt de 6 000 euros auprès d'une société de crédit à la consommation. Ce procédé est souvent utilisé par les djihadistes, confirme le journaliste David Thomson. Pour l'occasion, ils créent des emplois fictifs avec de fausses fiches de paie, qui attestent de salaires élevés, et qui leur permettent d'accéder aux crédits sans justifier de la destination des dépenses80,81,82,83.
Recherche de la compagne
Appels téléphoniques à l'épouse de Chérif Kouachi
Hayat Boumeddiene est activement recherchée par les forces de police après la fusillade à Montrouge84,85. Elle devient la terroriste présumée la plus recherchée au monde86. Selon le procureur de la République de Paris, François Molins, « l’épouse de Chérif Kouachi avait passé plus de 500 appels (téléphoniques) sur l’année 2014 avec Hayat Boumeddiene, ce qui est de nature à établir des liens constants et soutenus entre les deux couples »87. Mais les policiers pensent qu'il pourrait s'agir d'appels entre Amedy Coulibaly et Chérif Kouachi eux-mêmes21.
Hébergement en Espagne
Les enquêteurs n'ont repéré aucun appel téléphonique en Espagne, ni de trace de réservation hôtelière ou de séjour dans une pension, durant les quatre jours jusqu'au départ d'Hayat Boumeddiene et des frères Belhoucine vers la Turquie au 2 janvier 2015. Des faits qui peuvent suggérer la présence d'une cellule terroriste en Espagne. À la demande de la France, un juge madrilène spécialisé dans les affaires de terrorisme recherche les adresses IP à partir desquelles les billets d'avion ont été achetés, ainsi que les images des caméras de sécurité de leur passage à l'aéroport de Madrid88.
On apprend plus tard, que le déplacement vers l'Espagne a lieu le 1er janvier 2015 et non le 30 décembre 2014. De fait le vol du 2 janvier 2015 a lieu le jour même ou le lendemain de l'arrivée à Madrid89.
Migration en Syrie via la Turquie
Elle s'envole depuis Madrid vers Istanbul le 2 janvier 2015, en compagnie de Mehdi Sabry Belhoucine, frère de Mohamed qui suit la même destination sur un vol différent du même jour.
Mohamed Belhoucine est connu des services de renseignement français, pour appartenance à une filière qui envoie des djihadistes dans la zone pakistano-afghane au milieu des années 2000. Il a été particulièrement présent près du tueur durant les semaines de préparation des attentats des 7 et 9 janvier90.
Hayat Boumeddiene tente en vain de se faire rembourser le vol retour du 9 janvier une fois en Turquie91,92. Les autorités turques signalent son passage à la frontière turco-syrienne le 8 janvier, par le poste-frontère d'Akçakale, après avoir séjourné un temps dans un hôtel de Kadiköy, sur la rive asiatique d'Istanbul93.
Sur place, elle appelle 18 fois la France.
Les mandats de recherche de la police française à leur encontre sont émis les 9 et 10 janvier 2015. De fait, ils arrivent trop tard pour les intercepter.
Selon la police, elle rejoint le jihad en Syrie où elle retrouve l'organisation terroriste Daech, dont s'est réclamé Amedy Coulibaly.
Grossesse
Elle est enceinte d'Amedy Coulibaly. Elle va peut-être accoucher dans l'une des plus violentes zones de conflit du monde. Un endroit d'où selon le juge antiterroriste Marc Trévidic, aucune femme française, à une ou deux exceptions près, n'est jamais revenue94.
Califette et endiguement de la radicalisation féminine
Depuis son arrivée en Syrie, elle n'a donné aucun signe de vie direct89. Elle aurait accordé le 11 février 2015 une interview au magazine francophone de Daech, Dar-al-Islam, véritable outil de propagande de l'Etat Islamique, où elle confirme qu'elle a rejoint les terres occupées par son organisation95.
Semblable aux autres jeunes femmes qui rejoignent ou revendiquent leur soutien à l'Etat Islamique, elle est surnommée « califette » en référence au califat86. Les « califettes » apparaissent de plus en plus sur la scène internationale. Elles font l'objet d'une stratégie de recrutement sophistiquée : marketing pair-à-pair, en l'occurence fille-à-fille, des applications amplifiant l'impact des tweets, recourt aux archétypes de comportement mimétique et à l'imagerie des jeux vidéos, diffusion de vidéos filmées à l'aide de caméras Go-Pro sur le terrain.
Si rien n’est fait, elles deviendront un phénomène mondial majeur. L’EI les limite pour l'instant à un rôle d’incitation à la violence sur Internet, sans passage à l'acte. Mais un changement de tactique est toujours à craindre, jusqu'à la perpétration possible d'attentats dans les villes occidentales. La montée de la radicalisation féminine devra donc trouver rapidement des réponses pertinentes pour contenir son extension, car les sociétés occidentales ne prennent généralement pas en compte leur rôle de partisanes intransigeantes sinon violentes; elles les voient à travers le prisme traditionnel de victimes du fondamentalisme musulman, mais les jeunes femmes doivent faire face à des défis identitaires que leurs parents n'ont pas connus, et rompent avec les traditions que perpétuaient jusqu'alors leurs mères et leurs grand-mères 86.
Existence de complices et traques
L'épisode de Fontenay-aux-Roses fait resurgir la piste d'autres participants. « Nous considérons qu'il y a probablement d'éventuels complices », annonce le Premier ministre, Manuel Valls, le 12 janvier. « La traque se poursuit »96. Trois services de police sont en charge de l'enquête et mobilisés pour les traquer : la police judiciaire parisienne, la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et la sous-direction anti-terroriste97.
Interpellations et mises en examen
Les enquêteurs vont dresser la liste d'une soixantaine de personnes identifiées comme proches d'Amedy Coulibaly98.
Dans la nuit du 15 au 16 janvier, douze personnes sont interpellées en région parisienne37.
Quatre complices présumés
Quatre hommes sont finalement déférés au tribunal après quatre jours de garde à vue, âgés de 22 à 28 ans, originaires pour la plupart de l'Essonne50. Ils sont suspectés d'avoir apporté un soutien logistique en armes et en véhicules99. Ils sont mis en examen, notamment pour « association de malfaiteurs terroristes en vue de commettre des crimes d'atteinte aux personnes » et écroués dans la nuit du 20 au 21 janvier. Le procureur de la République indique qu'il n'y a pas de réseau terroriste constitué en tant que tel, et auquel ces suspects auraient pu appartenir100.
Les suspects ne sont pas impliqués dans les assassinats d'Amedy Coulibaly; ils n'ont pas de passé dans le terrorisme mais forment « une sphère d’individus qui se connaissent soit parce qu’ils ont grandi et vécu dans le même quartier, soit parce qu’ils ont commis ensemble des faits qui relèvent de la délinquance de droit commun, soit parce qu’ils se sont connus dans le cadre de séjours en prison »50.
Ses fournisseurs complices assurent ne pas avoir connu les projets de « Dolly », surnom acquis en prison par le musculeux ex-braqueur, qui provoque la crainte dans son entourage76.
Parmi les personnes arrêtées, un trio (Willy Prevost 28 ans, Christophe Raumel 25 ans et Tonino Gonthier101) s'est rendu à trois ou quatre reprises à la fin du mois de décembre 2014 dans des armureries de Paris et de la petite couronne afin d'acquérir du matériel pour le compte d'Amedy Coulibaly. Ce matériel a été retrouvé dans l'appartement de Gentilly ou sur lui après la prise d'otage50.
A partir de décembre 2014, Amedy Coulibaly se montre plus pressant pour l'achat des armes par ses complices. A chaque fois, il leur donne le liquide nécessaire pour les achats76.
L'ADN du dernier individu (Mickaël A) a été retrouvé sur un pistolet automatique et un revolver saisi au domicile de Gentilly. Son profil génétique figure également sur un gant retrouvé dans l'Hyper Cacher. Il était en contact très régulier avec Amedy Coulibaly durant les quatre derniers mois (362 messages SMS, 13 appels téléphoniques échangés).
Le 5 janvier Mickaël A. et Amedy Coulibaly sont géolocalisés aux mêmes lieux et heures pendant près de six heures. Le 6 janvier, veille de l'attentat de Charlie Hebdo, ils échangent par téléphone à 18 reprises50. Mickaël A. appelait aussi régulièrement le portable de Mohamed Belhoucine102. Il a rencontré Amedy Coulibaly en détention à la prison de Villepinte21101.
Mickaël A. était un ancien employé de la ville d'Asnières. L'ancien maire Sébastien Pietrasanta affirme : « cette affaire est révélatrice du fait que n'importe qui » peut basculer dans le radicalisme par le biais de la prison. « Cela me renforce dans ma conviction qu'il y a deux points faibles sur lesquels il faut agir pour lutter contre le radicalisme : Internet et la prison »103.
Un autre complice présumé
Un nouveau complice présumé (Amar R.), considéré comme l'un des plus sérieux suspects de complicité dans l'attentat de l'Hyper Cacher, est arrêté le 23 janvier 2015 et écroué. Il aurait plongé dans l'islamisme radical et faisait l'objet d'un signalement. Sa petite amie, gendarme, formatrice dans le renseignement à Rosny-sous-Bois, qu'il visite au fort, est convertie à l'islam. Elle a été suspendue de ses fonctions104. Le téléphone du complice présumé est localisé tout prêt de Coulibaly les 6, 7 et 8 janvier. Le 9 janvier, il est même borné non loin de l'Hyper Casher de la porte de Vincennes104.
Complices de Fontenay-aux-Roses et porte de Vincennes
La police est certaine qu'un individu, très connu des services de police et de la justice, originaire de Seine-Saint-Denis, a aidé le preneur d'otages du magasin Hypercacher105. L'individu recherché, quatrième homme des attentats de Paris du 7 au 9 janvier 2015, aurait pris la fuite vers la Syrie106. Les clés d'une moto, découvertes dans l'appartement de Gentilly, l'ont conduite à ce complice présumé, qui en serait le propriétaire48. Aucun appel à témoins n'a jusqu'alors été lancé pour le retrouver106. Il pourrait avoir aidé Amedy Coulibaly à s'approvisionner en armes et explosifs48. Il pourrait également être l'homme qui a tiré sur le joggeur de Fontenay-aux-Roses48.
Mégane Scénic utilisée pour se rendre à l'Hyper Cacher
Le 2 janvier 2015, Willy Prevost accompagné de Christophe Raumel et Tonino Gonthier achète une Renault Mégane Scenic grise 107108. Le véhicule est payé d'occasion 950 Euros109.
Amedy Coulibaly s'en sert pour se rendre à l'Hyper Cacher. Les clés seront retrouvées sur le tueur; le véhicule était garé à proximité du lieu de la prise d'otages101.
Dans la Mégane, une photocopie de la pièce d'identité de la mère de Willy Prevost a par ailleurs été retrouvée110.
Willy Prevost est identifié grâce à son empreinte génétique retrouvée dans le véhicule. Ce sont des empreintes papillaires99.
Moto Suzuki de grosse cylindrée utilisée à Montrouge
Les clés de contact et d'antivol d'une moto Suzuki de grosse cylindrée, un modèle GSX-R, sont aussi retrouvées sur le corps du tueur de la porte de Vincennes40,37,99. Le deux roues est utilisé durant l'attentat de Montrouge et aperçu par plusieurs témoins. La moto sera localisée trois semaines après les attaques à Montrouge, à quelques pas du lieu où Amedy Coulibaly a tiré sur la policière municipale.
Le deux roues est immatriculé et appartient à la mère de Willy Prevost; celui-ci a acheté la moto d'occasion peu avant les faits.
C'est un garagiste de Villiers-sur-Orge qui lui explique comment désactiver le " tracker " de la moto (système électronique qui permet sa localisation en cas de vol)111.
La mère de Willy Prevost sera placée en garde à vue en février 2015 mais ressort le même jour. Elle nie avoir eu connaissance de l'utilisation du deux roues par Amedy Coulibaly et même de l'objet de l'achat de l'engin par son fils112.
Achat d'armes et du matériel militaire
Trafiquant d'armes de Charleroi
Le trafiquant belge Metin K. de Charleroi se rend spontanément à la police belge en janvier 2015 après les attentats des 7et 9 janvier.
Placé immédiatement sous mandat d'arrêt, il sera accompagné d'un co-inculpé au mois de février, qui aurait uniquement servi à déposer le véhicule en Grèce afin de le vendre à l'exportation. La Mini immatriculée au nom d'Hayat Boumeddiene n'a toujours pas été localisée113.
L'avocat de Metin K. affirme qu'il ne s'agit pas d'échange contre des armes. C'est ce que cherche à déterminer la justice belge114.
Des documents révèlent pourtant la négociation d'armes entre Amedy Coulibaly et Metin K.. Ils sont retrouvés au domicile de ce dernier au cours de la visite domiciliaire diligentée par la police. Ils prouvent la transaction d'armes, semble-t-il ancienne, dont celle d'un calibre peu courant, le pistolet Tokarev, du type utilisé lors des attentats de Fontenay-aux-Roses et de la porte de Vincennes115.
En 2010, Coulibaly, Kouachi et Beghal ont déjà fait appel au marché noir belge pour tenter de s'approvisionner en armes; à l'époque il s'agissait de réaliser l'évasion, finalement avortée, de Smaïn Aït Ali Belkacem116.
Expanz slovaques
Parmi les armes achetées en Belgique, certaines proviennent de Slovaquie117. D'après les numéros de série de sept des armes réquisitionnées, il s'agit d'armes démilitarisées (neutralisées), mais reconditionnées pour tirer de nouveau. L'armurerie d'origine slovaque a été retrouvée grâce aux numéros de série. Les armes ont toutes été vendues de façon parfaitement légale, puisqu'il s'agit d'expanz, terme slovaque désignant des armes neutralisées ne pouvant tirer que des balles à blanc. Une pièce d'identité suffit pour leur achat et un âge minimum de 18 ans. Le permis de port d'arme n'est pas nécessaire. Ces armes sont, à l’origine, de vraies armes létales qui sont neutralisées mécaniquement. Puisque inactives, elles sont alors destinées à des collectionneurs, ou à être utilisées comme accessoires dans le milieu du cinéma ou pour des reconstitutions historiques, car seul l'usage des balles à blanc reste possible117.
En raison de la technique particulière de neutralisation employée en Slovaquie, il s'avère très facile d'inverser le processus, même si cela est strictement illégal. Une modification de la chambre et du canon suffisent; elles peuvent être accomplies en deux heures. La technique de neutralisation employée en Tchéquie est beaucoup plus contraignante. Il n'existe cependant pas de règles communes à l'échelle européenne, que ce soit pour la convertibilité et la désactivation des armes à feu. La Commission européenne travaille depuis quelques mois à la rédaction d'une règlementation commune, qu'elle proposera aux états membres, avant la fin de 2015117.
Communication discrète du terroriste
Multiplication des lignes téléphoniques
Amedy Coulibaly pourrait avoir planifié ses actions terroristes dès le mois de novembre 2014. Au cours des cinq mois qui ont précédé les attentats, il dispose alors de 13 numéros de téléphone et utilise régulièrement 8 de ses lignes76. Chaque numéro est dédié à un seul interlocuteur afin d'empêcher l'identification de l'ensemble de son réseau par la police. Pour entrer en contact avec ses interlocuteurs, Amedy Coulibaly n'utilise pas de portable à son nom, mais des téléphones mobiles provisoires, ou alors il privilégie les cabines téléphoniques et les taxiphones118. Ces pratiques sont courantes dans le banditisme.
Quelques jours avant de passer à l'acte, il coupe la communication de la plupart des téléphones portables119
Déviants sexuels ou messagerie sécurisée
La présence de clichés pédopornographiques retrouvés par la police dans les ordinateurs d'Amedy Coulibaly et de Chérif Kouachi en 2010 pourrait cacher un système de messagerie « sécurisée » destinée à faire échapper leurs échanges aux services de renseignement. Les policiers de la sous-direction anti-terroriste trouvent alors cinq de ces clichés dans l'ordinateur portable d'Amedy Coulibaly et trente-sept dans celui de Chérif Kouachi, que l'apprenti-terroriste cherche à effacer sans parvenir à en masquer les traces. Les deux individus n'ont aucun passé de délinquance sexuelle à leur actif. À cette époque, les policiers perquisitionnent pour la tentative d'évasion de Smaïn Aït Ali Belkacem120.
À la lumière des attentats de Charlie Hebdo et de la prise d'otage sanglante de Vincennes, les enquêteurs se demandent si les images pédopornographiques ne sont pas des traces de leur navigation sur des sites internet adultes, qui serviraient de boîte de messagerie discrète. Une source proche des services de renseignement précise : « on a déjà vu des apprentis-terroristes se parler sur des sites de jeux en ligne pour déjouer la surveillance de leurs mails et de leurs communications téléphoniques »120.
Les révélations de l'affaire Snowden, l'ex-agent de la CIA montrent qu'aux États-Unis, la conspiration terroriste est véhiculée par des sites de jeux en ligne. C'est pourquoi l'agence NSA et son homologue britannique le GCHQ, collectent des données dans le réseau des jeux en ligne, accessibles sur abonnement120.
Notes et références
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- « Porte de Vincennes : Amedy Coulibaly est mort » [archive], sur europe1.fr, 9 janvier 2015
- Olivier Toscer, « "Charlie Hebdo" : l'itinéraire de Coulibaly, le troisième homme », L'Obs, 9 janvier 2015 (lire en ligne [archive])
- « Le tireur de Montrouge identifié est un proche des frères Kouachi » [archive], sur Le Monde, 9 janvier 2015
- LeMonde.fr : Clarissa Jean-Philippe, 25 ans, la policière tuée à Montrouge [archive]
- « Attentats : la mère et les soeurs de Coulibaly «condamnent ces actes odieux» » [archive], sur leparisien.fr, 11 janvier 2015
- « Amedi, 27 ans, rencontre Sarkozy cet après-midi », Le Parisien, 15 juillet 2009 (lire en ligne [archive])
- Sonya Faure et Patricia Tourancheau, Willy Le Devin, « Amedy Coulibaly, une personnalité «immature et psychopathique» » [archive], sur Libération, 9 janvier 2015 (consulté le 27 janvier 2015)
- « Les preneurs d'otages de Dammartin-en-Goële et porte de Vincennes tués » [archive], sur Le Monde, 9 janvier 2015
- David Namias avec Sarah-Lou Cohen, « Amedy Coulibaly : une haine de la police qui remonte à l'adolescence » [archive], sur bfmtv.com, 13 janvier 2015
- Florence Méréo et Gisèle Le Guen, « Attentats : Coulibaly blessé par un policier et son ami tué à Combs il y a 15 ans » [archive], Le Parisien, 15 janvier 2015
- « Amédy Coulibaly condamné pour le braquage d'une banque à Orléans en 2002 » [archive], sur lechorepublicain.fr, 9 janvier 2015
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- « Amedy Coulibaly a conduit Hayat Boumeddiene à Madrid avant les attentats » [archive], sur L'Express, 17 janvier 2015 (consulté le 18 janvier 2015)
- L'étrange voyage de Coulibaly à Madrid [archive] Le Figaro, 15 janvier 2015
- Stéphane Joahny, « Kouachi, Coulibaly : enquête sur une nébuleuse » [archive], sur Le JDD, 18 janvier 2015 (consulté le 20 janvier 2015)
- Emeline Cazi et Maxime Vaudano, « Attentats de Paris : comment les frères Kouachi et Amedy Coulibaly ont coordonné leurs attaques » [archive], sur Le Monde, 17 février 2015 (consulté le 20 février 2015)
- « Attentats terroristes : les questions que vous nous avez le plus posées » [archive], sur lemonde.fr, 14 janvier 2015
- Coulibaly pourrait être lié à l'agression d'un joggeur mercredi soir [archive]
- Christophe Cornevin, « Amedy Coulibaly impliqué dans une fusillade de joggeur » [archive], sur Le Figaro.fr, 11 janvier 2015 (consulté le 11 janvier 2015)
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- Le Figaro.fr, « Cette mystérieuse Mini Cooper que Coulibaly aurait troquée contre des armes » [archive], sur Le Figaro.fr, 19 janvier 2015 (consulté le 20 janvier 2015)
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- Thomas Seymat, « Attentats de Paris, la piste des armes slovaques | euronews, monde » [archive], sur Euronews, 18 février 2015 (consulté le 20 février 2015)
- Francetvinfo, « Comment les frères Kouachi et Amedy Coulibaly ont préparé leurs attentats » [archive], sur Francetvinfo, 18 février 2015 (consulté le 25 février 2015)
- Eric Pelletier et Pascal Ceaux, « Amedy Coulibaly et ses 13 téléphones » [archive], sur L'Express, 3 février 2015 (consulté le 20 février 2015)
- Olivier Toscer, « Les clichés pédophiles, une couverture pour Coulibaly et Kouachi? » [archive], sur L'Obs, 14 janvier 2015 (consulté le 19 janvier 2015)
Annexes
Articles connexes
- Attentat contre Charlie Hebdo
- Islamisme
- Liste d'affaires criminelles françaises
- Terrorisme islamiste
- Chérif et Saïd Kouachi
Lien externe
- Olivier Toscer, « EXCLUSIF. "Charlie Hebdo" : l'itinéraire de Coulibaly, le troisième homme », sur tempsreel.nouvelobs.com, 9 janvier 2015 (consulté le 9 janvier 2015)
Né le : 27 février 1982 à 00h25 à : Juvisy-sur-Orge (91) (France) Soleil : 8°02' Poissons AS : 13°37' Scorpion Lune : 16°38' Bélier MC : 27°55' Lion Dominantes : Scorpion, Balance, Poissons
Jupiter, Pluton, Soleil
Maisons 12, 4, 11 / Eau, Air / FixeAstrologie Chinoise : Chien d'Eau Numérologie : chemin de vie 4 Popularité : 2 512 clics, 28 822e homme, 40 108e célébrité
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