•  

     

    Jane Austen, née le 16 décembre 1775 à Steventon, dans le Hampshire en Angleterre et morte le 18 juillet 1817 à Winchester, dans le même comté, est une femme de lettres anglaise.

    Son réalisme, sa critique sociale mordante et sa maîtrise du discours indirect libre, son humour décalé et son ironie ont fait d'elle l'un des écrivains anglais les plus largement lus et aimés[1].

    Toute sa vie, Jane Austen demeure au sein d'une cellule familiale étroitement unie, appartenant à la petite gentry anglaise[2]. Elle doit son éducation en grande partie à son père et à ses frères aînés, ainsi qu'à ses propres lectures. Le soutien sans faille de sa famille est essentiel pour son évolution en tant qu'écrivain professionnel[3],[4]. L'apprentissage artistique de Jane Austen s'étend du début de son adolescence jusqu'à sa vingt-cinquième année environ. Durant cette période, elle s'essaie à différentes formes littéraires, y compris le roman épistolaire qu'elle expérimente avant de l'abandonner, et écrit et retravaille profondément trois romans majeurs, tout en en commençant un quatrième.

    De 1811 à 1816, avec la parution de Sense and Sensibility (publié de façon anonyme en 1811), Pride and Prejudice (1813), Mansfield Park (1814) et Emma (1816), elle connaît le succès. Deux autres romans, Northanger Abbey (achevé en fait dès 1803) et Persuasion, font tous deux l'objet d'une publication posthume en 1818 ; en janvier 1817, elle commence son dernier roman, finalement intitulé Sanditon, qu'elle ne peut achever avant sa mort.

    L'œuvre de Jane Austen est, entre autres, une critique des romans sentimentaux de la seconde moitié du XVIIIe siècle et appartient à la transition qui conduit au réalisme littéraire du XIXe[5]. Les intrigues de Jane Austen, bien qu'essentiellement de nature comique, c'est-à-dire avec un dénouement heureux[6], mettent en lumière la dépendance des femmes à l'égard du mariage pour obtenir statut social et sécurité économique[7],[8]. Comme Samuel Johnson, l'une de ses influences majeures, elle s'intéresse particulièrement aux questions morales[9],[10].

    Du fait de l'anonymat qu'elle cherche à préserver, sa réputation est modeste de son vivant, avec quelques critiques favorables. Au XIXe siècle, ses romans ne sont admirés que par l'élite littéraire. Cependant, la parution en 1869 de A Memoir of Jane Austen (Souvenir de Jane Austen), écrit par son neveu, la fait connaître d'un public plus large. On découvre alors une personnalité attirante, et, du coup, l'intérêt populaire pour ses œuvres prend son essor. Dans les années 1940, Jane Austen était largement reconnue sur le plan académique comme « grand écrivain anglais ». Durant la seconde moitié du XXe siècle, se multiplient les recherches sur ses romans, qui sont analysés sous divers aspects, par exemple artistique, idéologique ou historique. Peu à peu, la culture populaire s'empare de Jane Austen et les adaptations cinématographiques ou télévisuelles qui sont réalisées sur sa vie ou ses romans connaissent un réel succès.

    Il est généralement admis que l'œuvre de Jane Austen appartient non seulement au patrimoine littéraire de la Grande-Bretagne et des pays anglophones[11], mais aussi à la littérature mondiale[12]. Elle fait aujourd'hui l'objet d'un culte, cependant de nature différente de celui qui est rendu aux Brontë.

     

    Jane Austen (16 décembre 1775, Steventon, Hampshire - 18 juillet 1817, Winchester) est une femme de lettres anglaise.

    Née dans le village de Steventon, dans l'Hampshire, Jane Austen est l'avant-dernière et deuxième fille d'une fratrie de huit enfants. Son père, George Austen, est pasteur ; sa mère, Cassandra Austen née Leigh, compte parmi ses ancêtres sir Thomas Leigh qui fut lord-maire au temps de la reine Elisabeth. Les revenus de la famille Austen sont modestes mais confortables ; leur maison de deux étages, le Rectory, est entourée d'arbres, d'herbes ainsi que d'une grange.

    Education
    De la jeune Jane Austen on sait que comme la plupart des héroïnes de ses romans, elle pouvait parfois préférer battre la campagne ou se rouler dans l'herbe du haut d'une pente ; en compagnie de son frère Henry (d'un an son aîné) ou de sa sœur Cassandra elle vivait là des activités moins convenables pour une fillette de l'époque que de coudre, jouer du piano, ou chanter.

    L'éducation de Jane ne diffère pas de celle donnée à toute jeune fille de la Grande-Bretagne du XVIIIe siècle ; elle consiste en occupations artistiques et ménagères, indispensables pour la préparer à son avenir, le mariage. De fait, elle apprend le français et l'italien, le chant (sans enthousiasme), le dessin, la couture et la broderie, le piano et la danse. Evidemment, de toutes ces activités, sa préférée est de loin la lecture. Les petits Austen avaient également pour passion le théâtre ; la grange, l'été, leur servait de scène.

    En 1782, Cassandra et Jane (qui dès lors ne se quittèrent plus de leur vie) furent envoyées à l'école, d'abord à Oxford, puis à Southampton, enfin à l'Abbey School de Reading. Les études leur laissaient beaucoup de temps libre, puisque les fillettes n'avaient qu'une ou deux heures de travail chaque matin. De retour au Rectory, les deux sœurs complétèrent leur éducation grâce aux conversations familiales et à la bibliothèque paternelle qui était remarquablement fournie et à laquelle elles semblent avoir eu un accès sans restrictions.

    L'écriture
    La famille Austen est friande de romans, qui paraissent à cette époque par centaines. De plus, tout le monde a pour loisir l'écriture : M. Austen rédige ses sermons, sa femme, des vers ; les frères, tous anciens étudiants d'Oxford, des essais pour les journaux étudiants de l'université ; tous touchent à la pièce de théâtre. Jane Austen commence très tôt à écrire, encouragée par l'exemple familial. Elle s'oriente vers le récit, s'inspirant des romans sentimentaux qui constituent le fonds des bibliothèques. Les œuvres de jeunesse qui ont été conservées, copiées à la main en trois cahiers intitulés Volume I,II et III, ont été écrites sans doute entre la douzième et la dix-septième année de l'auteur.

    Les premiers romans
    En 1795, Jane Austen commence un roman intitulé Elinor et Marianne, première version de ce qui allait être Raison et sentiments. Dans la foulée, elle écrit First Impressions, qui deviendra Orgueil et préjugés. Enfin en 1798, elle écrit Northanger Abbey, sous le premier titre de Susan. Ces trois romans majeurs sont écrits entre vingt et vingt-cinq ans. Son père tente de faire publier First Impressions, sans succès. Les œuvres de Jane Austen ne sortent pas du cercle familial pour le moment.

    En 1800, M. Austen décide de quitter le Hampshire pour se retirer à Bath avec sa famille. Jane, à qui la vie à la campagne plaisait tant, n'aima pas être confinée dans cette ville. Elle écrit peu à cette période de sa vie, entreprend en 1805 un roman qu'elle abandonne en cours de route, The Watsons, mais malgré cela, Bath joue un rôle important dans son œuvre. Deux de ses romans se déroulent en grande partie à Bath, Northanger Abbey et Persuasion et la ville, autant que les habitudes de ses habitants et résidents de passage (car Bath est célèbre pour ses termes), y sont dépeints avec précision.

    Le 21 janvier 1805, la mort de M. Austen met les femmes de la famille dans une situation peu confortable. Comme souvent au XIXe siècle britannique, elles devront dépendre de la générosité des frères Austen. Et il faut pour Cassandra et Jane abandonner tout espoir de mariage, et connaître le destin fréquent de bien des femmes de l'époque : être vieilles filles. Dear Aunt Jane s'occupe ainsi de ses nombreux neveux et nièces, les distrayant et les éduquant à l'occasion.

    En 1808, les trois femmes quittent Bath et s’installent, après des passages à Southampton et à Clifton, dans le village de Chawton, entre Salisbury et Winchester. C’est là que l’œuvre de Jane Austen telle qu’elle est connue a été écrite.

    Premiers succès
    En 1809, Jane Austen parvient à racheter le manuscrit de Susan, autrefois vendu à l’éditeur Crosby. Puis deux ans plus tard, Raison et sentiments est accepté par l’éditeur londonien Thomas Egerton. La première édition, d’un peu moins de mille exemplaires, est écoulée en vingt mois, et Jane peut compter sur de nouveaux revenus, inespérés pour quelqu’un habitué à vivre très modestement. Comme il est d’usage pour les auteurs féminins, l’ouvrage paraît anonymement. Coup sur coup, Jane se met à la révision d’Orgueil et préjugés et à l’écriture de Mansfield Park. Orgueil et préjugés eut à sa sortie un succès encore plus grand.

    Emma est le deuxième ouvrage écrit à Chawton, et sera tiré en première édition à 2000 exemplaires. Désormais, l’auteur peut se permettre une plus grande indépendance financière alors même que les affaires de son frère Henry périclitent. Emma reçut encore une fois un excellent accueil et valut à Jane Austen un admirateur de premier rang en la personne de sir Walter Scott. De plus, le prince régent, à qui Emma était dédicacé, lui fit demander si elle accepterait d'écrire un roman historique sur la maison de Coburg, affiliée à la fille du prince régent ; l’auteur déclina l’offre.

    La maladie
    Le 8 août 1815, Jane commence l’écriture de Persuasion, qu’elle ne verra pas publié de son vivant. En effet, avant l’achèvement de son dernier roman, elle contracte la maladie d'Addison, une dégradation chronique des glandes surrénales, encore non identifiée à cette époque (il faudra attendre 1855) et souvent causée par la tuberculose. En 1817, pour se rapprocher de son médecin, le docteur Lyford, elle s’installe à Winchester dans une rue proche de la cathédrale. C’est là qu’elle meurt, le 18 juillet 1817, à l'âge de 41 ans, laissant un roman inachevé, Sanditon.
    Elle est enterrée dans la cathédrale de Winchester.

    L'auteur
    On sait relativement peu de choses d'elle, surtout tout ce qui est extérieur à sa carrière de romancière. On n'a que deux portraits d'elle, tous deux dessinés par sa sœur Cassandra, et un des deux est une vue de dos ! Comme seule description d'elle, on a une phrase d'un ami de la famille la décrivant comme "belle, petite et assez élégante".

    Jane et Cassandra
    Les deux sœurs sont restées toute leur vie durant extrêmement proches, ceci renforcé par le fait que ni l'une ni l'autre ne s'est mariée. C'est par leur correspondance que l'on trouve la plus grande source d'informations sur Jane Austen ; mais ces lettres ne nous renseignent que sur les périodes où les sœurs étaient séparées, ce qui était assez rare. De plus, au désespoir des admirateurs de l'auteur, Cassandra, qui lui survécut, détruisit une partie de cette correspondance, voulant éviter d'exposer l'intimité de sa sœur dont la célébrité allait grandissant. Ainsi beaucoup de mystère subsiste quant à la vie sentimentale de celle qui s'amusait tant à décrire les émois naissants d'une Elisabeth Bennet (Orgueil et préjugés) ou d'une Marianne Dashwood (Raison et sentiments) dans la campagne britannique pré-victorienne. On sait qu'elle accepta une proposition de mariage d'un riche propriétaire du nom de Harris Bigg-Wither, frère d'un de ses amis. Mais elle annonça le lendemain matin qu'elle avait changé d'avis, et partit avec Cassandra rejoindre un de leurs frères à Steventon sans donner plus d'explications.

    Le contexte
    Jane Austen fait partie de la petite noblesse provinciale du Royaume-Uni du début du XIXe siècle. C'est le cadre qu'elle donne à ses romans. Loin des passions frénétiques des œuvres des Brontë, son œuvre dépeint les relations entre jeunes miss et prétendants, analyse finement les hésitations, préjugés et autres élans du cœur jusqu'à la naissance du sentiment amoureux. A la veille des révolutions industrielles et économiques qui bouleverseront le paysage, et alors que les échos de Waterloo et Trafalgar annoncent la montée en puissance d'un empire britannique, le monde de Jane Austen appartient déjà à un autre siècle. C'est une société qui influence fortement les individus par les conventions sociales, notamment par le mariage. La femme ne peut hériter de son père ou de son mari, et bien des domaines passent aux mains d'un cousin lointain, faute d'héritier mâle. Seul le mariage met à l'abri de tels revers de fortunes. La vie sociale des villages et petites villes de province s'organise autour des bals. C'est d'ailleurs l'une des seules occasions pour les jeunes gens de cette classe sociale de se rencontrer ; c'est aussi, comme on le voit dans Northanger Abbey ou Orgueil et préjugés, le lieu de toutes les espérances matrimoniales.


    Œuvres
    Œuvres de jeunesse.
    Lady Susan
    The Watsons
    Henry and Eliza
    The Three Sisters
    Love and Friendship
    The History of England
    Catharine, or the Bower
    Œuvres majeures
    Raison et sentiments (Sense and Sensibility) (1811)
    Orgueil et préjugés (Pride and Prejudice) (1813)
    Mansfield Park (1814)
    Emma (1815)
    Northanger Abbey (1818) posthume
    Persuasion (1818) posthume
    Roman interrompu par la mort de l'auteur.
    Sanditon

    Ouvrages critiques
    Allan Bloom, Love and Friendship (tr.fr. L'amour et l'amitié, Livre de Poche. Biblio-Essais, 2003). Cet ouvrage, qui contient des commentaires suivis des œuvres de Jean-Jacques Rousseau, Platon et Shakespeare contient aussi un chapitre suggestif sur l'œuvre de J. Austen.

    Née le :16 décembre 1775 à 23h45 à :Steveston (Royaume-Uni)

    Soleil :24°57' Sagittaire        Lune :14°56' Balance

    Ascendant :24°06' Vierge     Milieu du Ciel :22°17' Gémeaux

    Numérologie :chemin de vie 3

     

    DEGRE SOLAIRE  25 ° SAGITTAIRE UN PETIT GARCON JOUFFLU SUR UN CHEVAL DE BOIS

    Dominante / la jouissance "anticipée " de facultés dont on ne peut encore que rêver

    LE CHEVAL A TOUJOURS ETE UN SYMBOLE DE PUISSANCE , ET, SOUVENT , D'ENERGIE SEXUELLE.

    JUSQU'A UNE EPOQUE TRES RECENTE LE CHEVAL ETAIT POUR L'HOMME UN MOYEN D'ETENDRE SON ESPACE VITAL ET DE PARTIR A LA CONQUETE DU MONDE

    LE PETIT GARCON BIEN NOURRI SE BALANCANT EN ARRIERE SUR SON CHEVAL DE BOIS ANTICIPE , PEUT ETRE, LE MOUVEMENT DE L'ACTE SEXUEL SANS EN AVOIR FORCRMENT CONSCIENCE.

    C'ST AUSSI EN UN SENS, UNE FORME DE MATURATION , MAIS PRESENTeMENT-CONTRASTANT AVEC CE QUE NOUS MONTRE LA PHASE 261- L'IMAGINATION INTERVIENT A UN NIVEAU CORPOREL ET ORGANIQUE

    CE JEU EVOQUE EN FAIT UNE INITIATION

      

      

    SEQUENCE 53/GRADE 5 : Cette série se termine dans une ambiance de jeu , mais c'est un jeu qui ouvre la voie à une plus grande maturité , si inconsciente soit elle .

      

    NOUS VOYONS ICI LA PREFIGURATION DE L'AGE D'HOMME .


    votre commentaire
  •  

    Le Soleil entre les  25 et 26 degrés Sagittaire opère un bond quantique dans la scène de transfert de la roue cyclique qui saute à "cheval" de la jouissance anticipée de facultés dont on ne peut encore que rêver ,affirmant la "préfiguration de l'âge d'homme"   vers son intention d'être un reel "porte drapeau sous le feu des balles" , se soumettant intelligement à des valeurs et idéaux collectifs déjà en pleine alchimie.

     

    Une des nombreuses femmes qui trop oubliées dans l'histoire , nous ont ouvert les portes de

    Née le :17 décembre 1706 à 12h00 (inconnue)à :Paris (France)Soleil :25°13' SagittaireLune :25°05' TaureauNumérologie :chemin de vie 7

     

    SELON WIKEPEDIA

     

    Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du Châtelet, communément appelée Émilie du Châtelet, née à Paris le 17 décembre 1706 et morte à Lunéville le 10 septembre 1749, est une mathématicienne et physicienne.

    Biographie

    Fille de Louis Nicolas Le Tonnelier, baron de Breteuil, introducteur des Ambassadeurs de Louis XIV, Émilie a la chance de vivre dans un milieu ouvert ; ses parents recevaient en effet le poète Jean-Baptiste Rousseau et Fontenelle dans leur salon parisien et elle connut ceux-ci dès l’enfance. Elle doit à son père une éducation qui d’ordinaire n’était que rarement dispensée aux filles. Lui-même lui enseigne le latin et, douée pour les études, elle apprend également le grec et l’allemand. Douée aussi pour la musique, elle apprend à jouer du clavecin ; aimant la danse et le théâtre, qu’elle pratique en amateur, aimant aussi à chanter l’opéra.

    Présentée à seize ans à la Cour du régent par son père, elle fut séduite par les plaisirs que cette vie offrait, cédant à certaines extravagances, collectionnant les robes, les chaussures, adorant les bijoux.

    Elle est mariée le 12 juin 1725 au marquis Florent Claude du Châtelet (ou du Chastellet). Celui-ci avait trente ans et elle dix-neuf. Elle vit quelque temps à Semur-en-Auxois dont son époux est gouverneur, et y rencontre le mathématicien Marcel de Mézières. Son mari la laisse vivre librement ; se rendant compte de ses propres limites autant que des capacités intellectuelles de sa femme. Elle a, de son mari, trois enfants, dont Louis Marie Florent du Châtelet mais son époux, pris par sa carrière militaire, ne voyait son épouse que très rarement. Celle-ci a d’ailleurs été auparavant la maîtresse du marquis de Guébriant et du maréchal de Richelieu ; l’assiduité et le goût de l’étude qu’elle montra avec précocité ne l’empêchant pas de mener la vie volage d’une dame noble sous la Régence.

    De ses divers amants, c’est Voltaire qui a eu sur elle le plus d’influence, l’encourageant à approfondir ses connaissances en physique et en mathématiques, matières pour lesquelles il lui reconnaissait des aptitudes particulières, la considérant supérieure à lui-même en ce domaine de la « Philosophie Naturelle», car c'est ainsi qu'on appelait à l'époque les sciences physiques. Émilie du Châtelet fut une des premières femmes passionnées de sciences et dont on ait conservé une documentation certaine pour pouvoir l’affirmer; mais cela ne signifie pas qu’il n’y ait pas eu de femmes d’esprits « scientifiques » auparavant. Émilie étudie Leibniz, se concerte avec Clairaut, Maupertuis, König, Bernoulli, Euler, Réaumur, autant de personnages auxquels on doit l’avènement des « sciences exactes », substantif qui n’existait pas encore à cette époque. Quand elle entreprend la traduction des Principia Mathematica de Newton, elle va jusqu’à consulter Buffon.

    Elle fait la connaissance de Voltaire en 1734 alors qu’il est en disgrâce ; elle l’accueille chez elle, dans son château à Cirey-sur-Blaise : il a trente-neuf ans et elle vingt-sept, leur liaison va durer quinze ans. C’est lui qui la pousse à traduire Isaac Newton et qui lui fait prendre conscience d’avoir la liberté de penser par elle-même. Après avoir eu la chance, rare pour l’époque, d’avoir eu un père ne la considérant pas exclusivement comme une « fille à doter et à marier » pour nouer des relations intéressées, elle a celle d’avoir un compagnon la considérant son égale. Voltaire se montra du reste toujours admiratif envers elle, louant son intelligence et ses qualités, dont celle, non des moindres, de ne jamais médire des autres dans un monde brillant certes, mais aussi méchant que spirituel.

    Moquée, ainsi que Voltaire, par les dames de la Cour telles que la baronne de Staal-de Launay et plus encore par la plume acerbe de la marquise du Deffand qui la jalousait, Émilie – à qui étaient reprochés quelques travers « un peu ridicules », comme de se plaindre du bruit l’empêchant de « penser » et de se concentrer sur ses expériences nécessitant un matériel rare et bien peu utilisé alors – ne s’en indigna jamais, laissant dire les mauvaises langues. Sa position sociale la mettait sans doute à l’abri des commentaires acides, mais son esprit, sa véritable noblesse, la situait certainement au-dessus des propos aigres et jaloux des brillantes épistolières, fussent-elles les meilleures et les plus fines de son époque.

    François Victor Le Tonnelier de Breteuil a favorisé comme ministre de la guerre ses proches, en particulier la belle-famille de sa cousine germaine, Émilie du Châtelet. Par contre, en tant que chef de la maison de Breteuil, il n’apprécie guère que la fille de son oncle Louis Nicolas Le Tonnelier, baron de Breteuil devienne en 1734 la maîtresse de Voltaire, qui est pour lui un bourgeois et un provocateur. Juste avant cette liaison, il avait été le parrain de son fils, Victor-Esprit le 11 avril 1733. Il est à cette époque chancelier de la reine.

    À son arrivée à Lunéville, à la cour de Stanislas Leszczyński, en 1746, elle s’éprend du poète Saint-Lambert et délaisse Voltaire avec lequel elle restera toutefois liée d’amitié. Elle meurt trois ans plus tard à la suite d’un accouchement, à l’âge tardif de quarante-trois ans, mettant au monde une petite fille qui ne lui survivra pas. Saint-Lambert et Voltaire l’assistent jusqu’au bout. C’est Voltaire qui se charge de faire publier la fameuse traduction que son amie avait faite du traité de Newton et qu’elle avait envoyée à la bibliothèque du roi, comme si elle avait pressenti sa fin prochaine.

    Émilie du Châtelet repose en l'église paroissiale Saint-Jacques de Lunéville.

    On doit à Élisabeth Badinter une étude approfondie sur Émilie Du Châtelet, où l’auteur, par son personnage, met en lumière l’« ambition féminine » qui se fait jour au cours du XVIIIe siècle. Selon elle, Émilie avait quelque chose de viril, d’androgyne et c’est pourquoi elle en rajoutait sur l’apparence, fanfreluches et maquillage.
    Quelques jugements de ses contemporains

    Si elle est reconnue dans le monde des savants, la marquise du Châtelet suscite des écrits assez acerbes de la part de certains de ses contemporains : elle est souvent décrite comme une femme laide, et d'un certain orgueil.

    Ainsi, sous la plume de la marquise du Deffand, lit-on :

    Représentez-vous une femme grande et sèche, le teint échauffé, le visage maigre, le nez pointu, de petits yeux vert de mer, sans hanches, la poitrine étroite, de gros bras, de grosses jambes, des pieds énormes. Le rire glapissant, la bouche plate, les dents clairsemées et extrêmement gâtées. Comme elle veut être belle en dépit de la nature, et qu'elle veut être magnifique en dépit de la fortune, elle est obligée, pour se donner le superflu, de se priver de bien du nécessaire, tels que chemises, mouchoirs. Et sans talents, sans mémoire, sans goût, sans imagination, elle s'est faite géomètre pour paraître au-dessus des autres femmes, ne doutant pas que la singularité ne donnât la supériorité. On la regarde comme une princesse de théâtre et l'on a presque oublié qu'elle est femme de condition. (...) On dit qu'elle étudie la géométrie pour parvenir à entendre ses livres. La science est un problème difficile à résoudre : elle en parle comme Sganarelle parlait latin devant ceux qui ne le savaient pas...(...) Quelque célèbre que soit madame du Châtelet, elle ne serait pas satisfaite si elle n'était pas célébrée, et c'est encore à quoi elle est parvenue en devenant l'amie déclarée de M. de Voltaire ; c'est lui qui donne de l'éclat à sa vie et c'est à lui qu'elle devra l'immortalité .

    ou sous la plume de Madame de Créquy : C'était une merveille de force ainsi qu'un prodige de gaucherie. Elle avait des mains et des pieds formidables ; elle avait déjà la peau comme une râpe à muscade. Enfin la belle Émilie n'était qu'un vilain cent-suisse, et pour avoir souffert que Voltaire osât parler de sa beauté, il fallait assurément que l'algèbre et la géométrie l'eussent fait devenir folle. Ce qu'elle avait toujours eu d'insupportable, c'est qu'elle avait toujours été pédante et visant à la transcendance en fait de compréhension, tandis qu'elle embrouillait tout ce qu'on lui mettait en mémoire, et qu'elle en faisait une manière d'hochepot indigestible. (...)Je comprends bien que M. de Voltaire ait eu la fantaisie de la faire passer pour une savante ; mais je n'ai jamais pu m'expliquer comment M. Clairault, qui était rude et sévère, avait eu cette complaisance-là. Nous disions toujours qu'elle avait dû lui donner de l'argent, et nous n'avons jamais ouï parler du génie sublime et du profond savoir de Madame du Châtelet sans éclater de rire.

    ou sous la plume de Madame de Staal-Delaunay : Madame du Châtelet est, d'hier, à son troisième logement. Elle ne pouvait plus supporter celui qu'elle avait choisi. Il y avait du bruit et de la fumée sans feu (il me semble que c'est son emblème). Le bruit, ce n'est pas la nuit qu'il l'incommode, m'a-t-elle dit, c'est le jour, au fort de son travail : cela dérange ses idées. Elle fait actuellement la revue de ses principes : c'est un exercice qu'elle réitère chaque année, sans quoi ils pourraient s'échapper et peut-être s'en aller si loin qu'elle n'en retrouverait pas un seul. Je crois bien que sa tête est pour eux une maison de force et non le lieu de leur naissance : c'est le cas de veiller soigneusement à leur garde ! "

    enfin, de Collé à propos de la mort de Madame du Châtelet : Il faut espérer que c'est là le dernier air que Madame du Châtelet se donnera ; mourir en couche à son âge, c'est décidément prétendre ne rien faire comme les autres...

    À l'inverse, Mme du Châtelet était admirée par nombre de ses contemporains. Ainsi, peut-on lire sous la plume de Voltaire : Jamais une femme ne fut si savante qu’elle, et jamais personne ne mérita moins qu’on dît d’elle : c’est une femme savante. (...) Elle ne parlait jamais de science qu’à ceux avec qui elle croyait pouvoir s’instruire, et jamais n’en parla pour se faire remarquer.

    De même, le journal des savants consacre deux grands articles à l'analyse de ses Institutions de Physique et écrit d'elle :«Quel encouragement pour ceux qui les cultivent (les sciences), de voir une Dame qui, pouvant plaire dans le monde, a mieux aimé s'instruire dans sa retraite, qui dans un âge où les plaisirs s'offrent en foule, préfère à leur erreur malheureusement si douce, la recherche de la vérité toujours si pénible, qui alliant enfin la force aux grâces de l'esprit et de la figure, n'est point arrêtée par ce que les sciences ont de plus abstrait.»

    Voltaire, affecté par la mort d’Émilie, écrira à Frédéric II, roi de Prusse, le 15 octobre 1749 : « J'ay perdu un amy de vingt-cinq années, un grand homme qui n'avoit de défaut que d'être une femme, et que tout Paris regrette et honore ».
    Publications

    * Institutions de Physique, Paris, 1740, in-8°
    * Analyse de la philosophie de Leibniz, 1740
    * Réponse à la lettre de Mairan sur la question des forces vives, Bruxelles, 1741, in-8°
    * Dissertation sur la nature et la propagation du feu, Paris, 1744, in-8°
    * Trad. des Principes de Newton, publiée par Clairaut, 1756, avec son éloge par Voltaire.
    * Principes mathématiques de la philosophie naturelle traduction de Newton, Paris, 1766, vol. 1, vol. 2
    * Discours sur le bonheur, 1779
    * Doutes sur les religions révélées, adressés à Voltaire (Paris, 1792, in-8°)
    * Opuscules philosophiques et littéraires, 1796
    * De l’Existence de Dieu, (imprimé à la suite de l’édition de ses lettres de 1806, chez N. Xhrouet) et un certain nombre de lettres inédites au comte d’Argental, Paris, 1782 ; Paris, 1806, in-12; Paris, 1818, in-8, éditées par Eugène Asse, Paris, 1878, in 12.

    Bibliographie

    * Élisabeth Badinter, Émilie, Émilie ou l’ambition féminine au XVIIIe siècle, Flammarion, Paris, 1983, réédition 2006.
    * Françoise de Graffigny, La Vie privée de Voltaire et de Mme Du Châtelet, Treuttel et Wurtz, Paris, 1820
    * Jean-François Gauvin, Le cabinet de physique du château de Cirey et la philosophie naturelle de Mme Du Châtelet et de Voltaire. In : SVEC, 1, 2006 (ISBN 0729408728)
    * Ulla Kölving et Olivier Courcelle (dir.), Émilie du Châtelet, éclairages et documents nouveaux, Centre international d’étude du XVIIIe siècle siècle, Ferney-Voltaire, 2008 (ISBN 978-2-84559-054-0) Voir .
    * Florence Mauro, Émilie du Châtelet, Paris, Plon, 2006
    * Charles Augustin Sainte-Beuve, Causeries du lundi, Voltaire à Cirey, Garnier frères, Paris, 1881
    * Élisabeth Badinter, Danielle Muzerelle, Madame Du Châtelet : la femme des Lumières : , Paris : Bibliothèque nationale de France, 2006 (ISBN 978-2-7177-2348-9).
    * Robert Debever, « La marquise du Châtelet traduit et commente les Principia de Newton », dans Bulletin de la Classe des Sciences, 5e série (Bruxelles : Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts), vol. 73, 1987, p. 509-527

    Articles connexes

    * Château de Cirey à Cirey-sur-Blaise, propriété de la marquise du Châtelet.
    * Divine Émilie, téléfim français d'Arnaud Sélignac sur un scénario d’Élisabeth Badinter et Chantal de Rudder. Avec Léa Drucker dans le rôle titre et Thierry Frémont dans le rôle de Voltaire. Diffusé le 29 décembre 2007 sur France 3. Voir site du film.
    * Émilie, opéra de Kaija Saariaho.

    Née le :17 décembre 1706 à 12h00 (inconnue)à :Paris (France)Soleil :25°13' SagittaireLune :25°05' TaureauNumérologie :chemin de vie 7

    votre commentaire
  •  

    En observant le dessin que fait la carte du ciel de Beethoven, le premier élément qui nous apparait, dans cette énergie Sagittaire ascendant scorpion , énergie à caractère transcendant et réformateur, c'est d'une part une naissance au moment auquelle la lune à quelques degrés du Soleil , en Sagittaire elle aussi, s'apprête à le rejoindre , et d'autre part le puissant triangle équilatéral formé par les 3 planètes transpersonnelles

    Ces deux configurations donnent déjà de nombreuses informations


    La Lune à 13° Sagittaire éclaire : " Une veuve voit son passé mis en lumière "

    Dominante : Le "karma" ( le passé) exerce son influence sur les chances offertes par un nouveau cycle .... La Lune termine effectivement un cycle ... conclut sa phase en couple avec le Soleil pour en impulser une nouvelle...Les zone d'ombres de l'ancien cycles sont éclairées , la lumière se fait ."Il est possible d'annoncer l'aube d'un air joyeux , détaché des soucis de l'existence.

     

     LA JOIE DU SAGITTAIRE ACCOMPAGNE L'ALCHIMIE DU SCORPION POUR ENTONNER LA SYMPHONIE DU NOUVEAU MONDE                             

    La "veuve" représente le genre humain. Notre ère des poissons sur le point de se conclure a enterré la plupart de ses vieux idéaux que jadis elle révéla et proclama .Quoi qu'il en soit , le nouvel âge se prépare qui devra compter avec les fantômes oppressant du passé. C"est un degré de RETRIBUTION.

    Le Soleil éclaire le 24°18 du Sagittaire sur lequel, tel il le serait sur le portail d'une villa chante un oiseau bleu , et la chanson du degré suivant, celle  de"la préfiguration de l'âge d'homme" illustre "un petit garcon joufflu sur un cheval de bois".

    La neuvième symphonie n'éveille t'elle pas cette sensation magique semblable à celle que donne le manège , ne fait elle pas tourner le tête et rêver à la transcendance vers des sensations nouvelles et harmonieuses , même si tout autour de nous est encore dans le chaos ? La neuvième est enflée, jupiterienne , joufflue d'espoir...

     

     


    Jupiter conjoint au Soleil sur le 3 degré du capricorne soutient par sa structure l'aspiration transcendante du sagittaire " une âme humaine poussée par sa soif d'expériences nouvelles aspire à s'incarner" , dessinant "une profonde receptivité à la croissance et à la compréhension" nous dit Marc Jones.

     

    Jupiter sur ce degré amplifie sagesse et compréhension par "un ardent désir d'expansion qui a besoin d'être tempéré par une évaluation instinctive des conséquences de là où il entraine celui qui l'anime" , nous dit à son tour Danne Rudyar.

    C'est un écho à l'ascendant qui quitte le 5 degré Scorpion sur lequel  de  "grands rochers impassibles sous l'assaut des vagues" nous représentent la stabilité et l'inertie pour ruer vers l'or et s'engouffrer dans la migration de cet appel , s'élancant dans la quête passionée de nouvelles valeurs prometteuses plus riches sous tous les plans.

    Poue l'époque il est clair que Beethoven, Uranus maison 7 , passait pour un grand marginal ! Avide de renouveau, il remettait en cause les pouvoirs en place , conscient de la vanité des sociétés construites pour les riches et de la suffisance du pouvoir  Napoléonien.

    Mais pour Beethoven , pas de problèmes , le triangle harmonique que forment les trois transpersonnelles, Uranus, Neptune et Pluton,  reliées par des trigones en signe de Terre, sont là comme trois anges qui le soutiennent solidement . 

    Pluton à 16° 33 du Capricorne alchimise Jupiter en lui donnant l'énergie nécessaire pour l'aider à se libérer de toute inhibition : " une femme refoulée se libère en pratiquant le nudisme " . Nous sommes en maison trois , Beethoven explose le trop plein de décence et de pudeur par sa musique libératrice, les  inhibitions sociales dont la religion et l'éducation bien propre que suggère le précédent degré a contaminé tous les modes d'expression.

    Ce degré appèle " les garcons et les filles qui jouent dans la cour d'une école en tenue de sport" , à transcender au degré 17  les valeurs névrotiques transmises par les anciennes générations.

    L'ascendant scorpion prend toute sa valeur , libère son essence dans l'action communicative : Mars est en maison 8 opposé au Soleil... Nous sommes à nouveau dans l'écho du Scorpion .

    MARS à 22°40 des Gémeaux nous parle de l'action catabolyque par la communication musicale au 22 degré   inspirés par les trois oisillons dans leur nid perchés en haut d'un arbre au degré 23. 

    Toute la musique de Beethoven n'est elle pas un élan à unir le masculin et le féminin à l'intérieur de nous ( maison 8 ) pour que puissent s'unir nos trois corps physique, émotionnel et spirituel dans leur aspiration à la grâce divine, à l'unité avec le grand tout ? 
    Beethoven nous offre l'écho musical de l'intégration créatrice .

      Quatre planètes sont rétrogrades , Chiron, uranus, Mars et Saturne, à la queue leu leu , toutes retournées vers Lilith qui sur le  0 degré entre le Capricorne et le Verseau renforce l'union du trigone  Pluton et Uranus : Une réunion secrete d'hommes d'affaires importants : la reunion secréte des trois transpersonnelles qui agissent dans le monde occulte et invisible permet de donner à lilith toute sa puissance alchimique lui permettant d'exprimer musicalement ( neptune)  l'union de toutes les faces energetiques de l'être. 



    Neptune 13059 EN VIERGE éclaire AU 14° " l'arbre généalogique d'une famille de l'aristocratie" , pour mieux exprimer par sa créativité le besoin d'une nouvelle harmonie organisationnelle dont l'expression est attendue au 13° où " un homme d'état puissant vient à bout d'une violente crise politique"
    Là , Beethoven va puiser dans toutes les connaissances de la musique classique pour fabriquer le terreau de sa créativité , il va puiser sa force dans la "séve des racines" mais pour mieux transcender l'histoire et jeter les bases musicales du nouveau monde..   

    Uranus à 12 degré Taureau nous éclaire à nouveau l'image d'un couple , cette fois ci qui s'adonne au léche vitrine en maison 7 : A nouveau l'aspiration à un désir commun de socialisation, d'unité avec l'autre apparait, autre couleur de la même symphonie d'aspiration à l'unité transcendante. En maison 7 Beethoven apporte un échange culturel magistral à cet appel de socialisation des désirs.


    Saturne en maison neuf , la maison du sagittaire, boosté par un carré que lui fait uranus envoie trois magifiques trigones au soleil, à la lune et à Mercure. Retrograde il navigue heureux " l'orage terminé, car la nature se réjouit sous l'éclat du Soleil" et fort de cette réjouissance s'engage pleinement dans son idéal ( maison9)  de construire ( saturne) la fête dans les coeurs ( lion ) . C'est le sens pleinement donné à l'image du " carnaval , ses chars spectaculaires qui défilent le long des rues sous les applaudissements "
    La symphonie est un mode musical qui mobilise les énergies tout aussi spectaculaire que ne le fait  un carnaval et Dieu seul sait combien de fête populaire s'ouvrent ou se cloturent avec la musique de Beethoven du fait de son effet immediat d'ouverture des choeurs et de rapprochement entre les êtres . 

    Mercure encadré par les luminaires sur à 21°58 du sagittaire joue un rôle phénoménal dans cette maison deux dans laquelle il va participer à donner forme à l'idéal soli lunaire

    A ce titre il faut noter que le cycle qui s'achève avait démarré au 25° 9 du scorpion éclairant la transition entre au 25 degré une photographie aux rayons x , donnant pendant ce cycle la capacité d'acquérir une connaissance des éléments constitutifs au sein de toute existence , connaissance structurelle pour pouvoir alchimiser les vielles énergies et au degré suivant dresser comme les indiens son camp sur un nouveau territoire . Et comme une évidence le chemin de vie de Beethoven est conjoint à cette nouvelle lune d'avant la naissance à 26° 31 donc transitant encore plus loin vers le degré 27 qui nous rappele le sens du degré saturnien sur le milieu du ciel : Une fanfare militaire défile à grand bruit parmi les rues de la ville , dépeigant une puissante exaltation des valeurs culturelles

    le pari du cycle est totalement rempli à travers Beethoven qui focalise cette énergie pour toute la fratenité humaine à travers sa musique qui offre une ouverture et une explosion de tous les carcans qui enfermaient jusque là la musique classique.

    L'asendant Scorpion nous envoie donc vers le sagittaire en quête de diffusion de nouvelles valeurs et c'est Vénus en Cpricorne qui en donne la tonalité , Venus l'inspiratrice " Des pélerins grimpent un raidillon menant à un hôtel logé dans la montagne", nous appelant à l'ascension de la conscience individualisée vers les sommets atteints par les chefs spirituels de sa culture .

    Nous voyons avec délice comment chaque degré planétaire  dégage sa couleur  en harmonie avec l'essence de l'être.

     

    Né le : 16 décembre 1770 à 03h40
    à : Bonn (Allemagne)
    Soleil : 24°18' Sagittaire AS : 5°20' Scorpion
    Lune : 13°01' Sagittaire MC : 17°25' Lion
    Dominantes : Sagittaire, Lion, Capricorne
    Saturne, Pluton, Uranus
    Maisons 2, 10, 3 / Feu, Terre / Fixe
    Numérologie : chemin de vie 7
    Taille : Ludwig van Beethoven mesure 1m62 (5' 4")
    Popularité : 95 284 clics, 152e homme, 284e célébrité

     


    votre commentaire
  •  

     

     

     

    POISSONS NE-ES ENTRE LE 16 ET LE 22 MARS

     

    La Lune, à chaque tour du zodiaque, délivre sous une forme qui varie chaque jour et à chaque instant le message né, comme un bébé, lors de son alliance avec le Soleil lors de la Nouvelle Lune.  

    Rappel du message de la nouvelle Lune du cinq décembre 

     

     Une nouvelle Lune née sous un  ascendant Cancer amplifie la dynamique féminine de l'impact lunaire et la portée de son  message qui va imprégner l'humanité jusqu'à la prochaine nouvelle Lune qui aura lieu le 4 janvier à Lyon à 9h02.

     

    POISSONS NE-ES ENTRE LE 16 ET LE 22 MARS

     

    Les symboles sabians concernés par la rencontre soli lunaire sont très explicites : il s'agit d'opérer la transition entre le 13 ° degré karmique où " une veuve noire voit son passé mis en lumière" et le degré 14 qui parle de" la grande pyramide et du sphinx ", de transiter, de s'extraire du karma individuel et collectif pour se laisser porter par le pouvoir de notre ascendance spirituelle.

    Nous sommes en plein cœur d'une réorientation cancer capricorne qui nous pousse à lâcher prise d'avec les valeurs devenues obsolètes , pluton conjoint nœud nord opposé nœud sud en Cancer pour construire un nouveau monde , l'inventer dans le respect des lois cosmiques sur lesquels reposent les véritables constructions comme les constructions érigées sur des points forts :  les pyramides , la cathédrale de chartes , les menhirs ou le zodiaque du Verdon.....etc. etc. car les hauts lieux sont très nombreux sur la planète.

    Pluton conjoint Mercure et Nœud Nord et Mars sur le descendant parle de transformer radicalement par l'action organisée et associative (Capricorne, maison 7)  la manière dont l'humanité pense (Mercure) sa  relation aux autres. L'ascendant habite l'acte deux de stabilisation du yi King astrologique dans sa phase de décision et d'action.

    Le 24 degré des poissons qu'occupe Jupiter dessine des gens qui vivent en étroite osmose sur une petite ile au milieu de l'océan : l'image fait une fusion très poétique entre l'organisation sociale et la nature, entre le cancer et le capricorne ; elle parle d'un relationnel plus tribal que citadin ; c'est l'ouverture qui s annonce de nouvelles relations entre les humains. Dans nombreux contes et légendes l'île est l'île du cœur ...

     Le 26 degré poisson  est occupé par Uranus qui est conjoint à Jupiter et qui lui donne toute sa puissance pranique; il parle de se libérer au degré 26 des erreurs totalitaires pour au degré 27 illuminer un ciel sans nuage : A nouveau nous sommes appelé à nous libérer du Karma qui nous coupe de la véritable fraternité uranienne.

    Chiron conjoint Neptune à 26° 56 du verseau en maison 9 donne l'intention positive de guérison par la transcendance poétique et artistique, très féminine, de ce cycle lunaire. Cette conjonction vient en soutien supra personnel à Jupiter " une poterie ancienne remplie de violettes fraichement cueillies" nous dessine la délicatesse de sentiments à laquelle nous sommes appelés ce mois ci et garder du passé son expression la plus purifiée, la plus simple et humble, le pot de terre, pour y faire vivre une création s'appuyant sur la délicatesse des lois de création cosmique.

    Cérès et Urania sont conjointes, alliées en capricorne en maison 7 et donnent à ce nouveau relationnel auquel nous sommes tous appelé-és à travailler d'une manière créative toute sa valeur féminine intuitive et terrienne.

                                          Pleine Lune: 21 décembre 2010

     

     

    Pleine Lune: Mardi 21 déc 9h 13' Paris - Soleil 29° 21' Sagittaire - Lune 29° 21' Gémeaux

    Le Soleil transite dans la dynamique qui unit les degrés 29 et 30 du Sagittaire, signe de la pensée positive  en maison douze, maison de la conscience collective.

     La Lune transite dans la dynamique qui unit les degrés 29 et 30 des Gémeaux  en maison six, Maison qui appelle à se mettre au service en gémeaux des frères et sœurs et sur l'axe gémeaux sagittaire de la fraternité universelle, pas seulement familiale, des proches, tous les proches, voisins, amis, etc.en ouvrant notre conscience plus largement à de nouvelles valeurs, maison 12.

     Est donc concerné l'axe de la communication dans le domaine du service tant individuel que collectif.

     29° SAGITTAIRE : "Dans une banlieue huppée un garçon corpulent tond la pelouse"

     

    " Le garçon corpulent suggère qu'une discipline sérieuse s'impose pour compenser les excès de plaisirs qu'offre la vie en société " Nous commente Dane Rudyar. Ceci nous permet de comprendre qu'à ce stade il convient de ramener les pensées du Sagittaire dans la vie concrète et quotidienne pour leur donner toute leur respectabilité.

    Travailler  à tailler les débordements dans lesquels  Jupiter a  pu nous conduire en nous permettant de toucher aux grandes pensées globales, universelles  et célestes propres à ce signe.

     Ces pensées, pour aider le monde terrestre doivent en effet être ramenées au plan terrestre pour permettre , lors de la prochaine Nouvelle Lune en Capricorne être intégrées dans la puissante réorganisation sociale que demande Pluton en transit dans ce signe , conjoint à cette pleine Lune et maitre de l'ascendant Capricorne de cette pleine Lune sur lequel il est majestueusement installé , conjoint au Nœud Nord . Cette énergie soutenue toujours par Saturne en plein cœur de la balance.

     30 ° SAGITTAIRE : Le Pape Bénissant les fidèles

     

    Vue la présence de Pluton en Capricorne en conjonction à ce degré  , il semble que le culte spirituel personnalisé auquel nous renvoie cette image soit fortement secoué ; en effet l'image traditionnelle des chefs religieux imprégnée elle aussi des valeurs de "propriétés" de tel ou tel peuple et chargée d'un lourd karma de culpabilisation qui fait bien souvent entrave à la véritable fraternité universelle à laquelle nous a appelé la nouvelle Lune, malgré cependant des efforts concrets parmi ces chefs religieux pour une orientation vers la rencontre fraternelle entre les religions et les laïcs dont le Dalai Lama est un pionnier.     

    La Pleine Lune en Gémeaux doit elle aussi être analysée sous le bombardement alchimique de Pluton par l'opposition qui lui fait  et, de ce fait, le sens des degrés sabians compris sous cette lumière de nécessaire transformation pour se préparer à dynamiser différemment l'axe Cancer Capricorne, et nous réaligner sur de nouvelles données. Les Atlas, première vertèbre sous la tête, de tous les humains sont à réaligner, la Terre Mère ayant changé son axe en nous bouleversant tous avec elle (voir le constat de Profil axe)  

    29° GEMEAUX : Le premier merle du printemps : Le merle appelle à la sublimation créative printanière alors que nous entrons dans le solstice d'hiver , nous demandant de transformer nos matériaux collectifs grâce à la force de notre instinct et non par le seul mental de raison raisonnante ; extérioriser les émotions pour entrer dans un véritable partage afin de permettre le saut quantique vers le degré :

    30 ° des Gémeaux : "Un concours de beauté sur une plage noire de monde ". C'est ici l'image symbolique de l'aboutissement du processus d'extériorisation ; Les individus finissent d'accomplir la conscientisation à travers l'émulation sociale de leur tache humaine  individuelle pour pouvoir en Cancer être apte à "s'engager" dans le processus de reaxement collectif et planétaire Cancer Capricorne qui va d'ailleurs dominer la prochaine nouvelle Lune de Janvier en Capricorne.

     

     

     POISSONS NE-ES ENTRE LE 16 ET LE 22 MARS

     

     

    Saturne en Balance culmine cette Pleine Lune en maison 9 en encadrant avec Vénus Scorpion le milieu du Ciel et nous explique le sens de ce triangle soli lunaire uranien piquant du nez sous l'horizon en dessinant " un navire échoué sur une jetée brisée par la tempête "   : Il ne peut être plus clairement défini ce sens que ne l'a fait Dane Rudyar appliqué à cette carte du ciel " le besoin de maintenir une communication constante entre le vaste inconscient et la conscience égotique " ! Quelle synchronicité pour définir cet échange Maison 12 Maison 6 sur l'axe Sagittaire Gémeaux !

    Continuons " ce degré nous fait comprendre que, quoi que l'on fasse pour s'aventurer hors d'un contexte foncièrement individuel et conscient, certaines formes cosmiques étrangères viendront probablement saper notre édifice. Le lien ténu entre deux mondes exige une remise en état constante».

     

    Impressionnante la justesse de ce commentaire appliqué à cette Pleine Lune totalement plutonisée ... les structures essentielles sont appelées à mourir pour renaitre de leur cendres dans l'énergie d'Uranus conjointe à Lilith et Jupiter en Poissons dans la très concrète maison deux.

    En maison deux, amplifiée par Jupiter, l'énergie Uranienne pénètre les couches les plus profondes du mental collectif en s'incarnant dans les détails de la vie quotidienne comme l'eau qui s'infiltre dans toutes les cellules du corps humain pour les régénérer, les purifier. Le bateau humain échoué prend l'eau pranique du véritable soleil divin, Uranus pour renaitre purifié de ses cendres.

    L'homme est couché mort pour se relever sur la croix cardinale Bélier Balance Cancer Capricorne de la prochaine Nouvelle Lune en ayant mieux défini sa place juste dans l'organisation social au sein de la communauté (SATURNE BALANCE).

    Uranus répond en illuminant  sur le 26 degré poissons à ce besoin de réajustement " Contemplant le mince croissant de lune au crépuscule, chacun comprend que l'heure est venue de mener à bien ses projets"

    De ce degré 26 le saut uranien doit bondir vers le degré 27 " La Lune des moissons illumine le ciel d'automne sans nuage" ; Intégrer sa juste place permettra aux humains de baigner dans la lumière de l'accomplissement qui remercie ceux qui remplissent bien leur tâche terrestre.

     

    Ce symbole" une fois de plus s'oppose au symbole de l'étape précédente, la nouvelle Lune étant devenue Pleine Lune, à la vérité la plus pleine de toutes ! Le mot clef est couronnement. Mais en ce couronnement-ce moment karmique-  la graine de la nouvelle manifestation cyclique est présente à l'état latent " Dane Rudyar

    En effet Dane Rudyar explique aussi que pour des raisons d'ordre astronomique la lune des moissons semble légèrement plus grande que les autres

    Aussi en cette fin d'année 2010, cette pleine Lune maitresse du solstice d'hiver acquiert une puissance non habituelle qui va porter la féminité à l'honneur de ce nouvel hiver et permettre de faire germer des reformes fondamentales contre l'excision clandestine et contre la barbarie pratiquée envers de nombreuses femmes sur la planète. L'humanité ne pourra sauter dans la 5ème dimension sans nettoyer ce karma millénaire et sans emplir également son cœur de compassion envers toutes les créatures vivantes martyrisées pour répondre à l'avidité humaine, animaux et plantes, faune et flore ... C'est le sens du mot compassion.

    Jupiter conjoint Uranus, éclairé par les trois luminaires soleil lune Uranus nous appelle à réviser les croyances attachées aux nourritures terrestres pour recevoir la seule nourriture totalement authentique, le prana, le chi qui se reçoit et nous alimente quand nous ouvrons les portes de la conscience globale.

    Et justement , pour unifier tous les degrés entre eux Neptune conjoint Chiron en Verseau en Maison deux également, fait un superbe trigone à la Lune Gémeaux , nous appelant à inspirer ( signes d'air, la nourriture céleste que nous offre le cosmos généreusement ) pour nous purifier , Lune en maison 6 et nous guérir ( Chiron ) de nos attachements terrestre en transformant Venus scorpion en maison 10 nos désirs : laisser mourir nos désirs pour effectuer un bond quantique dans la plénitude d'un corps vide de nourriture mais plein de chi céleste.   

    Que fait Vénus en Scorpion, au milieu du ciel ? Elle s'isole, se retire dans les profondeurs de l'être en se connectant à la Kundalini, l'alchimie née de l'énergie sexuelle, pour devenir " un inventeur procédant à une expérience en laboratoire " en se coupant des désirs aveuglants de ce monde de sur consommation , elle prépare l'impulsion qu'elle donnera à mars pour accomplir des hauts faits, moteur de la nouvelle civilisation sur terre. Elle aide, en scorpion, les humains à relier les faits apparemment sans lien visibles et pourtant unis dans la synchronicité. C'est la condition sine qua non pour au degré suivant 3établir de nouveaux réseaux de communication3.

    Alors travaillons en harmonie avec le message Lunaire et passons l'aspirateur dans les moindres recoins de nos organes, de nos cellules pour aider ce message céleste à s'accomplir en nous libérant de nos karmas.

    Ceci permettra à mars, Maison 1, l'action authentique, en capricorne et conjoint à Pluton d'agir différemment en faisant exploser la rigidité dans les structures sociales figée par l'hypocrisie organisationnelle et de mettre le feu du cœur, de l'âme dans nos engagements politiques. Carré à Saturne balance, il se met au service de nouvelles valeurs

    " Un albatros mange dans la main d'un marin " Sur ce degré, Mars se met au service de la compassion et de la paix sur la terre, victorieux de ses peurs et osant défier, comme Green Peace ou  Gandhi, défier l'ordre établit sur les bases de l'avidité capitaliste.

     SORTIE DU FILM QUI NOUS PARLE  VIVRE SANS MANGER

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/12/20/01016-20101220ARTFIG00470-vivre-sans-manger-le-sujet-d-un-film-qui-fait-polemique.php

     

     POISSONS NE-ES ENTRE LE 16 ET LE 22 MARS

     La nouvelle année débutera elle aussi cadrée par le cycle soli linaire de la nouvelle Lune du 5 décembre et donc portera le message du dernier quadrant à moins de 45 degré en arrière du Soleil  ( entre 42 et 43° sur cette carte ) qui relève du type BALSAMIQUE , lune inversée vue avant le lever du Soleil annonçant le jour nouveau , il est semé des graines pour la plante future, qui si la germination est adéquate seront la fondation de cette plante. Le passé va s'achever, être totalement abandonné, les populations entières vont se concentrer vers le futur

     

    C'est absolument étonnant : toutes les planètes sont dans les signes collectifs du nous, mais toutes en germination sous l'horizon ....même Saturne et Vénus qui culminaient au dessus de l'horizon à la pleine Lune ont émigrés sous terre pour participer de la germination !

     

    Il y a réellement fin d'un processus et germination d'un processus transcendant .La germination littéralement alchimique se fait principalement en maison 4 ou vont s'assembler Le Nœud Nord sur la ponte du Capricorne, Pluton, Mars et le Soleil,  soutenus par Cérès et Uranie qui ouvrent la voie de leur alliance féminine ...

    La réorganisation politique, Sociale, collective macère dans un bain de transformation profonde d'ou la féminité doit sortir victorieuse.

    L'axe Vierge Poissons de l'ascendant descendant demande à ce que soit intégré comme essentiel la compassion et le service aux pauvres et aux démunis : la Lune et venus en Scorpion se font l'écho de cette requête céleste.

     


    1 commentaire
  • Voir la photo
    Né le : 16 décembre 1866 à 05h58
    à : Moscou (Russie)
    Soleil : 24°00' Sagittaire
    Lune : 5°45' Bélier
    Ascendant : 25°42' Scorpion
    Milieu du Ciel : 23°36' Vierge
    Numérologie : chemin de vie 4

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique