• Cette pleine Lune active le passage entre le Lion et la Vierge ....elle fait le lien entre les deux signes .Je me nourris de creation donc je peux me purifier .. et le Soleil active le passage entre le Verseau et les Poissons je m affirme en co creant donc je peux me spiritualiser ....

     

    (Super lune) 19 février 2019 16:53:58

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    18 Février  2018 

     

    C'est le 88 ème anniversaire de la découverte de Pluton ....voici la carte du ciel de Pluton lors de sa découverte et autour le positionnement des planètes lors de sa révolution solaire .

     

    Lorsque nous pratiquons l'astrologie avec amour , le ciel nous le rend bien en innondant nos pensées de poésie cosmique. 

     

    C'est ainsi que je me suis retrouvée hier,  17 février 2018 dans la journée à me plonger corps et âme dans des recherches astrologiques, ce que je n'avais fait depuis longtemps, en cherchant à voir comment positiver le thème astral des assassins pédophiles afin d'envoyer des ondes positives , si petites soient elles , afin d'eclairer de la lumière de l'amour inconditionnel de nouveaux espaces de conscience ecore emprisonnés par des pensées humaines illusoires ...et comme à chaque fois que je me lance corps et âme dans cet exercice , le chant des étoiles a fait vibrer toutes mes cellules 

     

    Déjà , elles m'ont soufflé de m'attarder sur les mots Clyde ...et Thombaug ...

    AInsi je découvre qu'en anglais Clyde  signifie ...nettoyer ! et thombaug comment ne l'avais je pas vu avant ! TOMBEAU ! 

    Ne sont ce pas les attributs de Pluton de se purifier par la mort et la renaissance ! 

     

    Découverte de Pluton le 18 Février 1930 par le jeune astronome Clyde Tombaugh

     

    Cela fera demain , le 18 février 2018, 88 ans que Pluton a été découverte par Clyde Tombaugh 

    Un nom on ne peut plus approprié pour se connecter à cette énergie solaire de mort et de renaissance , de nettoyage par l'alchimie transformatrice ! Tombaugh Tombeau ....inutile d'etendre l'explication mais Clyde ....si l'on cherche l'éthymologie est un vocable tout aussi parlant ! 

     

    Clyde 10/11/2017 · Étymologie. Littéralement  "nettoyage ", à partir d'une racine celtique probablement liée à cloaque latine. Prononciation. IPA:/klaɪd/rimes:-aɪd; Nom propre.

    Clyde (principalement nous) un prénom masculin, nommé d'après le fleuve Clyde en Ecosse. Une rivière importante en Ecosse, desservant la ville de Glasgow. Une banlieue de la ville de Sydney, Nouvelle-Galles du Sud, Australie.

    8 ...c'est la huitieme maison astrale de la conscience , celle à laquelle pluton donne le maximum de ses attributs 

    extrait de wiképédia: 

    (88) Thisbé (désignation internationale (88) Thisbe) est un gros astéroïde de la ceinture principale découvert par Christian Peters le 15 juin 1866.Il fut nommé en hommage à Thisbé, figure de la littérature classique. Pyrame et Thisbé sont deux amants dont l'union est interdite par leurs parents respectifs et dont la vie se termine en double suicide. Les deux amants sont finalement unis dans la ceinture d'astéroïdes, voir (14871) Pyrame.

    Béatrix Viard le 17 février 2018 

    Découverte de Pluton le 18 Février 1930

     

    Le 18 février 1930, un jeune astronome de 24 ans, du nom de Clyde Tombaugh, découvre une planète à l'aide de l'Observatoire Lowell de Flagstaff (Arizona).

     

    Une planète, au-delà de Neptune, est soupçonnée d'exister, justement depuis la découverte de Neptune en 1846. C'est surtout au début du 20ème siècle, avec Percival Lowell, que les recherches s'intensifient : on la nommera Planète X.
    On pensait que cette Planète X était la cause des perturbations d'orbites d'Uranus et de Neptune.
     

     
    Percival Lowell construit un observatoire privé à Flagstaff en Arizona pour intensifier ses recherches.
    Il meurt en 1916 sans avoir trouvé ladite Planète X. Les recherches reprennent dans les années 1920. Et c'est justement pour continuer ces recherches que Clyde Tombaugh est embauché fin 1928 par Vesto Slipher, le directeur de l'observatoire Lowell à l'époque.
     
    C'est donc en poursuivant cette étude, par comparaison de photographies, que Clyde Tombaugh découvre une planète supplémentaire. Cela sera confirmé officiellement un mois plus tard, le 13 mars.
     
    Il l'appellera PLUTON, dans la logique des noms des planètes de notre système solaire.
    Pluton est le frère de Jupiter et de Neptune, il est aussi le Dieu des Enfers.
    C'est aussi un hommage à Percival Lowell avec les deux premières lettres du nom qui correspondent aux initiales de celui-ci.
     

     
     
    Clyde Tombaugh devient très vite une célébrité. Il est le découvreur de la 9ème planète du système solaire (ce qui entraîna la jalousie de Vesto Slipher).
     
    On s'aperçut assez vite que Pluton était plutôt (;-) ) petite et qu'elle ne pouvait pas être responsable des perturbations d'orbites d'Uranus et de Neptune. Elle n'était pas la fameuse Planète X.
    Clyde Tombaugh continua à la chercher pendant un peu plus d'une décennie mais sans succès.
    D'ailleurs, maintenant, on sait qu'il n'y a pas de planète massive au-delà de Neptune (merci Voyager 2). On peut dire que Pluton a été découverte à partir d'une hypothèse erronée.
     
    Infatigable astronome et chercheur, ClydeTombaugh découvrit de nombreux astéroïdes (14), deux comètes, une Nova, etc ... il enseignera ensuite à l'Université du Nouveau-Mexique jusqu'à sa retraite.
     
    Clyde Tombaugh meurt le 17 janvier 1997.
     
    Découverte de Pluton
    Données de l'évènement et dominantes astrologiques
      Date : 18 février 1930 à 16h30
    à : Flafstaff (AR) (États-Unis)
    Soleil : 29°36' Verseau AS : 9°43' Lion
    Lune : 13°31' Scorpion MC : 1°11' Taureau
    Dominantes : VerseauLionPoissons
    MarsVénusMercure
    Maisons 768 / AirEau / Fixe
    Astrologie Chinoise : Cheval de Métal
    Numérologie : chemin de vie 6
    Popularité : 24 765 clics, 15e évènement
     
    Dans les années 1940-1950, on pense qu'il y a d'autres objets célestes au-delà de Neptune. Cela sera confirmée par la suite avec ce qu'on appellera ''la Ceinture de Kuiper'' (du nom de l'astronome Gerard Kuiper).
     
    Le 22 juin 1978, le premier satellite de Pluton est découvert par James Christy. Il sera baptisé Charon.
     
    La découverte de ces objets trans-neptuniens, dont certains semblent d'une taille proche de Pluton, fait suggérer à certains le reclassement de Pluton en planète naine.
    Déjà au 19ème siècle, la découverte des premiers astéroïdes (Cérès, Pallas, Junon et Vesta) avait fait de ceux-ci des planètes. Puis avec la découverte de plus en plus nombreuses d'astéroïdes, on décida de les classer en corps célestes mineurs et non comme planètes.
     
    En 2005, on découvre Eris, qui semble avoir un diamètre et une masse supérieure à Pluton. Le débat est relancé, d'autant qu'en quelques mois on découvre d'autres objets célestes du même type (Orcus, Sedna, ...).
     

     
    En août 2006, l'Union Astronomique Internationale (UAI), lors de son congrès à Prague, complète la définition du mot planète :
    ''Une planète élimine de son voisinage tous les objets qui une taille qui lui soit comparable'' (Voir ici : cliquez sur ce lien en jaune).
     
    Officiellement donc, Pluton perd son statut de 9ème planète et nous revenons à un système solaire à 8 planètes principales, et des milliers de corps célestes.
     
    Cela ne se fait pas sans protestations, surtout de la part des américains (Clyde Tombaugh était le seul astronome américain à avoir découvert une planète). L'UAI confirme sa décision en 2009.
     
    Le 19 janvier 2006, la sonde américaine New Horizons décolle de Floride pour se rendre aux abords de Pluton. 
    Lors de son départ, l'objectif de la sonde était la 9ème planète du système solaire.
    Après plusieurs phases d'hibernations durant son voyage, New Horizons s'est réveillée définitivement le 6 décembre 2014 à 2,8 milliards de kilomètres de la Terre et à 162 millions de Pluton (le signal radio a mis 4 heures 26 minutes à nous parvenir).
    New Horizons sera au plus près de Pluton le 14 juillet 2015. A son bord se trouve, outre tous les instruments scientifiques, une urne contenant des cendres de Clyde Tombaugh. Il rejoindra sa ''chère'' Pluton tout en devenant ''l'homme le plus lointain du système solaire''.
     
    Suivre la mission New Horizons de la NASA : http://pluto.jhuapl.edu/
    Crédit : Spacemen1969 / Stéphane Sebile
                 Space Quotes - Souvenirs d'espace
                 NASA

     


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  • Né le 17 février 1963 à Brooklyn,Michael Jeffrey Jordan,"M.J." , Verseau ascendant Cancer

    Né le : 17 février 1963 à 13h40
    à : Brooklyn, New York (NY) (États-Unis)
    Soleil : 28°23' Verseau AS : 13°06' Cancer
    Lune : 10°01' Sagittaire MC : 22°28' Poissons
    Dominantes : Poissons, Verseau, Sagittaire
    Jupiter, Vénus, Lune
    Maisons 9, 6, 7 / Eau, Terre / Mutable
    Astrologie Chinoise : Chat d'Eau
    Numérologie : chemin de vie 11
    Taille : Michael Jordan mesure 1m98 (6' 6")
    Popularité : 70 471 clics, 143e homme, 270e célébrité
     
     r.

    Biographie de Michael Jordan

    Michael Jeffrey Jordan,"M.J." né le 17 février 1963 à Brooklyn, New York (source pour son heure de naissance : certificat de naissance, Astrodatabank), est un ancien joueur de basket-ball américain ayant évolué dans le championnat nord-américain de basket-ball NBA de 1984 à 2003.

    Considéré comme le meilleur joueur de l'histoire du basket-ball, il est l'un des plus grands champions de tous les temps, tous sports confondus.

    Il est champion universitaire NCAA (National College Athletic Association) en 1982 avec les North Carolina Tar Heels contre l'Université de Georgetown de Patrick Ewing. En 1984, il gagne la médaille d'or aux jeux olympiques avec l'équipe américaine constituée entre autre des meilleurs universitaires. Il n'effectue pas sa dernière année universitaire et se présente à la draft, où il est sélectionné en troisième position (derrière Hakeem Olajuwon et Sam Bowie) par les Chicago Bulls, équipe de la NBA, dont il va très vite devenir le leader. Élu rookie de la saison 1984-85, Jordan est l'un des trois joueurs dans l'histoire de la NBA (avec Oscar Robertson et LeBron James) à avoir en moyenne, marqué plus de 20 points, pris plus de 5 rebonds, distribué plus de 5 passes décisives par match durant sa saison de rookie.


    Le maillot universitaire de Jordan retiré, pendu au plafond du Carmichael AuditoriumMême si Jordan est parvenu très vite au plus haut niveau, son équipe et lui n'arrivent pas à remporter le titre NBA lors des premières années. Les Bulls sont en effet toujours battus en playoffs avant d'atteindre les finales, à plusieurs reprises contre les Detroit Pistons dotés d'une très bonne défense.

    C'est en 1991 qu'il remporte son premier titre contre les Los Angeles Lakers de Magic Johnson (4-1), puis un second en 1992 contre les Portland Blazers de Clyde Drexler (4-2) — ainsi qu'un nouveau titre olympique avec la « Dream Team » des États-Unis à Barcelone — et un troisième en 1993 contre les Phoenix Suns de Charles Barkley (4-2).

    Lors de l'été 1993, son père James Jordan, est assassiné. Très affecté, Jordan décide alors de mettre un terme à sa carrière.

    Après avoir tenté de faire ses débuts dans le baseball, il finit par revenir au basket-ball il porte alors le numéro 45 pendant un moment et fait un retour attendu avec les Bulls lors de la saison 1994-95. Les Bulls sont éliminés en playoffs par le Orlando Magic de Shaquille O'Neal mais la saison suivante, Jordan emmène son équipe jusqu'aux finales pour remporter son quatrième titre de champion NBA contre les Seattle Sonics (4-2), après avoir signé la meilleure saison régulière de l'histoire de la NBA (72 victoires pour seulement 10 défaites, au sein d'une équipe de Chicago qui compte également Scottie Pippen, Dennis Rodman, Toni Kukoč, Ron Harper, Steve Kerr et Luc Longley, entraînée par Phil Jackson).

    Il remporte par la suite deux autres titres en deux saisons, à chaque fois contre le Utah Jazz de Karl Malone et John Stockton (4-2, 4-2), avant de prendre sa deuxième retraite.



    En 2001, à 38 ans, poussé par le désir de revenir sur les parquets américains, il fait un second retour avec les Washington Wizards dans un effectif qu'il a pratiquement créé lui-même la saison précédente lorsqu'il occupait la place de General Manager. Il joue deux saisons avec les Wizards et tourne à un peu plus de 20 points de moyenne sans remporter de nouveau titre. À la fin de la saison 2002-03, alors âgé de 40 ans, il prend sa retraite définitive.

    En juin 2006, il annonce avoir pris des parts dans le capital des Charlotte Bobcats, devenant l'un des deux principaux actionnaires du club. Lors de la draft NBA 2006, il choisit le meilleur scoreur de la NCAA, Adam Morrison de Gonzaga, en troisième position.

    Marié durant 17 ans à Juanita (ils divorcent d'un commun accord en décembre 2006), Michael Jordan est père de trois enfants : Jeffrey, Marcus et Jasmine.


    L'icône mondiale du basket-ball moderne
    Michael Jordan représente le basket-ball moderne. Son image est telle que tout le monde, et surtout les jeunes, prennent exemple sur lui. « Air Jordan » comme on l’appelle, décolle très haut et semble même défier les lois de la pesanteur : lors des play-offs 1989 face aux Cleveland Cavaliers, il réussit le panier de la victoire. Pendant le tir, il continue à s'élever alors que son défenseur, Craig Ehlo, redescend impuissant sur le parquet. Le tir est d'autant plus spectaculaire que Jordan semble s'élever en deux temps.


    Dès son arrivée en NBA, il démarre son ascension fulgurante. Les sponsors et magazines se l’arrachent. Il est en tête au classement des sportifs les mieux payés plusieurs fois consécutives dans les années 1990. En 1994, il gagne 166 millions de francs. L’essentiel de cet argent provient d’un contrat de 100 millions de francs avec Nike, qui lui reverse 6 % sur la vente des chaussures baptisées « Nike air Jordan ». Ceci a fait de lui l'un des pionniers du « sport-business » ; il a ainsi participé grandement à l'essor commercial du sponsoring à grande échelle.

    Son numéro de maillot fétiche est le 23 qu'il porta aux Bulls et aux Wizards. Lors de son premier retour à la compétition, en 1995, Jordan porte le numéro 45. En effet, le dernier numéro avec lequel son père l'ayant vu jouer étant le 23, il préfère revenir avec le 45. Pour la petite histoire, Jordan avait déjà voulu jouer avec le numéro 45 à ses débuts, mais ce numéro étant déjà pris, il l'a divisé par 2 et arrondi à celui supérieur, ce qui donne 23. Il retrouve néanmoins son numéro 23 lors de la demi-finale de conférence perdue face aux Orlando Magics lors des playoffs 1995.

    Il laisse derrière lui des records exceptionnels : 30,1 points de moyenne par match sur toute sa carrière (record devant Wilt Chamberlain), 33,4 points de moyenne en playoffs, 69 points marqués en un match le 28 mars 1990 contre les Cleveland Cavaliers, 63 points marqués en un match de play-offs face aux Boston Celtics de Larry Bird (record de la NBA), 35 points marqués en une seule mi-temps en finale le 3 juin 1992 contre les Portland Blazers, 5 fois MVP (Most Valuable Player, meilleur joueur de la saison régulière), 10 fois All-NBA First Team (membre de la meilleure équipe-type de la saison régulière), 14 fois All-Star dont 3 fois MVP (meilleur joueur du All-Star Game), membre des 50 meilleurs joueurs de l'histoire de la NBA, entre autres records.

     



    Il est le héros du film Space Jam en 1997, partageant l'affiche avec Bugs Bunny.



    Informations
    Mensurations : 1,98 m - 98 kg (du temps des Bulls)

     


    NCAA : Champion universitaire en 1982 avec le club de North Carolina
    Clubs successifs : Chicago Bulls (1984-1993 ; 1995-1998) ; Washington Wizards (2001 - 2003)
    Numéros portés : 23 ; 45 lors de son retour en 1995 ; et 12 lors d'une seule rencontre, le 14 février 1990 face au Orlando Magic, où son maillot fut volé dans les vestiaires ; et le 9 lors de ses deux campagnes olympiques (1984 et 1992)
    Record de points dans un match : 69 points en 1990 contre les Cleveland Cavaliers.
    Nombre de saisons en NBA : 15


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    (130) Électre2 (désignation internationale (130) Elektra) est un astéroïde de la ceinture principale. Il a été découvert par Christian Peters le 17 février 1873 depuis l'observatoire Litchfield de l'Hamilton College à Clinton.

     En grec ancien Ηλέκτρα, Êléktra (« clair, brillant »), citée par Euripide et Sophocle au VIe siècle av. J.-C..

     

     

    Caractéristiques

    Les calculs d'après les observations de l'IRAS lui accordent un diamètre d'environ 182,25 kilomètres1.

    Son nom fait référence à Électre.

    Satellites

    Cet astéroïde est entouré de trois satellites : S/2003 (130) 1, S/2014 (130) 1 et S/2014 (130) 23.

    Voir aussi

    Liens internes

    Lien externe

    Notes et références

     

     


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  • Ernst Haeckel

     
     
    Né le : 16 février 1834 à 12h00 (inconnue)
    à : Potsdam (Allemagne)
    Soleil : 27°22' Verseau    
    Lune : 22°21' Taureau    
    Dominantes : Verseau, Taureau, Capricorne
    Uranus, Lune, Mars
    Air, Terre / Fixe
    Numérologie : chemin de vie 7
    Popularité : 4 130 clics, 12 626e homme, 19 511e célébrité
     
     

    Si vous connaissez l'heure de naissance d'Ernst Haeckel, merci beaucoup de participer à l'amélioration de la base de données astrologique et d'envoyer votre information avec votre source. Un portrait astrologique complet (environ 35 pages) de cette célébrité pourra vous être envoyé gratuitement pour vous remercier.

    Ernst Hæckel

    alt=Description de cette image, également commentée ci-après

    Ernst Haeckel en 1860.

    Naissance 16 février 1834
    Potsdam (Drapeau de la Prusse Royaume de Prusse)
    Décès 8 août 1919 (à 85 ans)
    Iéna (Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand)
    Nationalité Drapeau de la Prusse Royaume de Prusse
    Champs anatomie comparée, physiologie
    Institutions université d'Iéna
    Diplôme Université de Wurtzbourg
    Renommé pour étude des radiolaires, Théorie synthétique de l'évolution, concept d’« œcologie »

    Ernst Heinrich Philipp August Hæckel (Potsdam, le 16 février 1834 - Iéna, le 8 août 1919), était un biologiste, philosophe et libre penseur allemand. Il a fait connaître les théories de Charles Darwin en Allemagne et a développé une théorie des origines de l'homme.

    Haeckel était médecin, puis professeur d’anatomie comparée et fut l’un des premiers scientifiques qui comprit la psychologie comme une branche de la physiologie. Il participa également à l'introduction de certaines notions de la biologie moderne comme celles d’« embranchement » ou d'« écologie ». Haeckel désigna également la politique comme de la biologie appliquée. Il esquissa sur des bases scientifiques l'idéologie, Weltanschauung du monisme et fonda le 11 janvier 1906 la Deutscher Monistenbund (union moniste allemande) à Iéna.

    Ernst Haeckel contribua beaucoup par ses écrits à la diffusion de la théorie de l'évolution. Il passe pour un pionnier de l'eugénisme, bien qu'il n'ait eu lui-même aucune conception eugéniste, car il escomptait, confiant dans les progrès dus à l'évolution un plus grand développement et aucune « dégénération ». Comme d'autres organisations de libres penseurs, l'union moniste allemande fut interdite en 1933 par les nazis. Les idéologues nazis ont utilisé des extraits de ses écrits comme justification de leurs théories racistes et du darwinisme social, mais en même temps déclaré que des éléments essentiels de la vision du monde de Haeckel étaient incompatible avec le point de vue du national-socialisme.

     

     

    Biographie

     
    Ernst Haeckel et son assistant Nikolaï Mikloukho-Maklaï aux îles Canaries en 1866

    Ernst Haeckel est né en 1834 à Potsdam de Charlotte et Philipp August Haeckel, un conseiller du gouvernement. En 1852, il obtint son Abitur (baccalauréat). Puis il entreprit des études de médecine et de sciences naturelles à Wurtzbourg, à Berlin et à Vienne, principalement chez Albert von Kölliker, Franz von Leydig, Rudolf Virchow, chez qui il travailla plus tard brièvement comme assistant, et chez Johannes Müller.

    En 1857 et 1858, Ernst Haeckel obtint son doctorat de médecine, puis il obtint son autorisation d'exercer la médecine (Approbation). De 1859 à 1860, Haeckel fréquenta un cours de biologie marine dans la baie de Naples en Italie avant de revenir en Prusse pour y exercer la médecine. La profession de médecin parut alors à Haeckel moins désirable, car il craignait le contact avec des patients souffrants.

    En 1861, après seulement une année de pratique, il obtint son habilitation et un poste de conférencier (Privat-docent) en anatomie comparée à l’université d'Iéna avant de devenir, l’année suivante professeur extraordinaire d’anatomie comparée à l’institut de zoologie de l’université.

    En 1862, il épousa sa cousine Agnès Sethe.

    En 1862, il tint son premier cours magistral sur l'origine des espèces. En 1865, il devint docteur honoris causa en philosophie et obtint un poste de professeur titulaire en zoologie, qui faisait partie à cette époque de la faculté de philosophie d’Iéna.

    De 1866 à 1867, Ernst Haeckel entreprit un voyage dans les îles Canaries et prit part à la première ascension hivernale du Teide. À cette époque il rencontra Thomas Huxley, Charles Lyell et Charles Darwin. Après avoir rendu visite à ce dernier en Angleterre en 1866, il devint son disciple. Il fut un partisan convaincu de la théorie de l'évolution et popularisa le travail de Darwin en Allemagne.

    En 1867, il épousa Agnes Huschke, de qui il eut un fils, Walter, en 1868 et deux filles Elisabeth (1871) et Emma (1873).

    De 1866 à 1873, il voyagea sur les côtes de la mer du Nord (Norvège en 1869), en Dalmatie (1871), sur les côtes de la mer Rouge (1873), en Turquie et en Grèce, pour y poursuivre ses recherches sur les animaux inférieurs.

    À partir de 1876, Haeckel fut vice-recteur de l'université d'Iéna et il entreprit une série de conférences dans toute l'Allemagne. Jusqu'en 1879, il réalisa de nombreux voyages vers l'Angleterre et l'Écosse, au cours desquels il rencontra à plusieurs reprises Charles Darwin, ainsi qu'un voyage à Corfou.

    En 1881-1882, il parcourut les mers tropicales et Ceylan.

    En 1882, Haeckel prit part à la construction de la villa Medusa et à l'installation de l'institut de zoologie de l'université d'Iéna.

    Il voyagea en 1887 en Palestine, en Syrie et en Asie Mineure ; en 1890 en Algérie, en 1897 à travers le sud de la Finlande et de la Russie, en 1899 en Corse et en 1900 pour la deuxième fois sous les tropiques. C'est également à cette époque que démarra son amitié avec Frida von Uslar-Gleichen (1864-1903).

    Haeckel eut également une activité politique : il fut membre de la Ligue Pangermanique et devint en 1905 membre d'honneur de la « Société pour l'Hygiène de la Race » (Gesellschaft für Rassenhygiene). Afin de répandre son idéologie moniste, il fonda en 1906 l'union moniste à l'institut de zoologie d'Iéna.

    En 1907, il entreprit son dernier grand voyage vers la Suède. En 1908, il fonda le musée de phylogénie d'Iéna.

    En 1909, Haeckel acheva sa carrière d'enseignant ; en 1910, il se retira de l'Église évangélique. Sa femme Agnès mourut en 1915 et à partir de là sa santé commença à décliner fortement (fracture du col du fémur, fracture du bras). En 1918, il vendit la villa Medusa à la fondation Carl Zeiss. Il mourut le 9 août 1919.

    Haeckel, un chercheur populaire

     
    Illustration n° 71 Stephoidea de Formes artistiques de la nature, 1904

    Les idées d'Haeckel eurent une grande influence sur l'histoire de la théorie de l'évolution. Il est considéré comme le père de l'écologie, discipline qui cherche à étudier les rapports entre un organisme et son environnement et le créateur du terme écologie en 1866. Ce mot vient du grec oikos signifiant (demeure = station = milieu). Pour lui, l’œcologie (suivant sa propre graphie) désigne l’étude des relations unissant les organismes vivants.

    Haeckel décrivit des centaines de nouvelles espèces. Inspiré par le linguiste August Schleicher, avec qui il était ami à Iéna, il introduisit les arbres pour la représentation de l'évolution dans la biologie. Cette idée est aujourd'hui reconnue comme caduque ; à la place on utilise actuellement les cladistiques et les phylogrammes. Haeckel proposa le premier l'idée de l'origine commune de tous les organismes, il tenait d'ailleurs pour certains la filiation à trois groupes.

    L'un de ses ouvrages, Les Énigmes de l'univers fut publié à 400 000 exemplaires et traduit dans de nombreuses langues. Certains de ses ouvrages, tels que Kunstformen der Natur (Formes artistiques de la nature, 1904) sont ornés de magnifiques illustrations. C’est lui qui imagine la création d’arbres des organismes afin de montrer de façon pédagogique des exemples de l’évolution.

    Il est également à l'origine de la théorie sur la « loi de récapitulation » de la phylogenèse par l'ontogenèse qu’il propose dans son livre Generelle Morphologie der Organismen de 1866. Aujourd'hui controversée[réf. nécessaire], celle-ci affirmait que l'histoire du développement individuel (ontogenèse) était la récapitulation sur une courte période de l'histoire de l'espèce (phylogenèse) : ainsi un organisme parcourait tous les stades de l'évolution de l'humanité dans son évolution biologique, du stade de l’œuf à celui d’adulte. Haeckel émet aussi l’idée que l’origine de la vie fut déterminée par des facteurs physiques et chimiques comme la lumière, la présence d’oxygène, l’eau et le méthane.

    Principales contributions scientifiques

    Les travaux qui firent connaître Haeckel parmi les biologistes, sont principalement des monographies de biologie marine sur les radiolaires (1862, 1887), les éponges calcaires (1872), les méduses (1879-1880) et les siphonophores (1869, 1888). Ces travaux lui permirent d'obtenir un poste de professeur d'université, puis plus tard une chaire de zoologie à Iéna. Très travailleur, lors de la description des radiolaires accumulés par l'expédition britannique Challenger, il nomma plus de 3 500 nouvelles espèces. Sa partie du rapport de l'expédition Challenger regroupe trois volumes avec 2 750 pages et 140 planches détaillées de ces fragiles organismes. Haeckel n'était pas seulement un grand chercheur mais aussi un dessinateur talentueux, les représentations et planches de sa main impressionnent par leur fidélité à la nature et leur qualité plastique. En raison de l’abondance des espèces représentées, ces planches gardent encore aujourd'hui un grand intérêt scientifique.

    Après 1859, Haeckel prit connaissance des idées de Darwin sur l'origine des espèces. L'ouvrage de Haeckel Generelle Morphologie1 (1866) est un travail historique, qui marque le début de nombreux ouvrages de synthèse sur différents domaines de la biologie, à la lumière de la théorie de l'évolution. Après la Morphologie générale, Haeckel commença à publier des ouvrages de vulgarisation pour un public de profanes, en adaptant souvent ses cycles de conférences. Celles-ci partaient de la théorie de l’évolution pour aborder les aspects scientifiques aussi bien que philosophiques qui sont intimement liés dans la conception moniste des choses.

    Le plus populaire de ses ouvrages, en Allemagne et à l'étranger, fut son Die Welträthsel2, paru en 1899. Vers 1900, Haeckel arrêta son travail scientifique, ne publiant essentiellement plus que des ouvrages de vulgarisation qui exposaient ses propres réflexions. On a aussi de lui des récits de voyages et un volume d’aquarelles. Une édition posthume en 6 volumes, Gemeinverständlichen Werke, propose la plus importante vue d'ensemble sur les écrits de Haeckel.

    Natürliche Schöpfungsgeschichte (1868)

    Avec son ouvrage Natürlichen Schöpfungsgeschichte (1868) 3 [1] Haeckel entreprit une première fois de vulgariser les idées développées dans Generellen Morphologie. Malgré de gros défauts, que Haeckel remarqua plus tard, l’Histoire de la création connut 9 éditions entre sa première parution et la publication des Énigmes de l'univers en 1899 et fut traduite en 12 langues. Les deux livres, Les Énigmes de l'univers et Les Merveilles de la vie (Lebenswunder)4 (1904) continuèrent dans la même voie, en débordant cependant de plus en plus largement le cadre de l'interprétation des faits biologiques dans le contexte de la théorie de l'évolution.

    Anthropogénie (1874)

    Haeckel appliqua dans son ouvrage Anthropogénie5 (1874) les méthodes développées dans Generellen Morphologie aux Hommes. Après une introduction historique traitant de l'histoire des théories de l'évolution, il examine l'histoire de l'embryon humain, en présentant l'ovule, la fécondation, la disposition des feuillets embryonnaires et la circulation sanguine dans le sens de l'ontogenèse.

    La troisième section traite de la phylogénie. Dans cette partie, Haeckel présente tout d'abord des vertébrés simples, puis différentes étapes de la lignée des ancêtres de l'Homme :

    I. vom Moner zur Gastraea, II. vom Urwurm bis zum Schädelthier, III. vom Urfisch bis zum Amnionthier (=Gruppe aus Reptilien, Vögeln und Säugern) und IV. Vom Ursäuger bis zum Affen.

    La quatrième section traite de l'évolution des systèmes d'organes (groupes d'organes fonctionnant ensemble) : la peau, le système nerveux, le système sensoriel, le système moteur, le système intestinal, le système cardiovasculaire et le système urogénital. Enfin l'ouvrage se termine par un chapitre récapitulatif, dans lequel Haeckel réfute la conception duale, en particulier les croyances créationnistes et l'idée de fonctions cérébrales indépendantes de l'âme. Il esquisse également brièvement son monisme.

    Prises de position scientifiques et idéologiques

    Art et nature

     
    Illustration n° 85 Ascidiacea de Formes artistiques de la nature, 1904

    Pour Ernst Haeckel la biologie était fortement apparentée avec l'art. Son talent artistique fut fortement marqué par la symétrie présente dans la nature, entre autres celles des micro-organismes monocellulaires comme les radiolaires. Ses images d'organismes présents dans le plancton et de méduses, illustrant l'impressionnante beauté du monde biologique, obtinrent une célébrité particulière. Si le succès était déjà présent dans ses monographies scientifiques, ses populaires ouvrages Kunstformen der Natur (Formes artistiques de la nature) qui parurent de 1899 à 1904 sous la forme de nombreux cahiers, appartenaient au foyer de chaque personne cultivée à l'instar de la vie animale selon Alfred Brehm.

    Ses représentations influencèrent l'art du début du XXe siècle. Ainsi les lustres en verre de Constant Roux du musée océanographique de Monaco utilisent des modèles de Haeckel, tout comme la porte monumentale de l'architecte français René Binet à l'exposition universelle de Paris en 19006. L'œuvre tabellaire de Binet « Esquisses décoratives », inspirée de Haeckel, fut une des bases de l'Art nouveau.

    Sa maison (la Villa Medusa, aujourd'hui le musée Ernst Haeckel) et le bâtiment du musée de phylogénie conçu par lui, à Iéna, réunissent l'art et la science ; par exemple dans les ornements de la façade et les aménagements intérieurs on aperçoit des méduses.

    Fondements de la biogénétique

    Les observations de Haeckel sur le parallèle entre l'ontogenèse et la phylogénie furent les bases du postulat d'une relation causale entre les processus ontogéniques et ceux de l'évolution ; sa théorie se résume dans la phrase "Ontogenese rekapituliert Phylogenese" (l'ontogénèse récapitule la phylogénèse, théorie de la récapitulation).

    Les observations, déjà réalisées par Karl Ernst von Baer, montrant que les stades précoces de l'ontogénèse d'organismes parents se ressemblent plus que les futures formes adultes restent valables. La conclusion d'une relation causale, tirée par Haeckel de ces observations, a longtemps été contestée et fut refusée en grande partie par les biologistes.

    Les caractéristiques de base concordantes entre les organismes parents phylogénétiquement, sont expliquées dans le cadre de la théorie de l'évolution, étant donné qu'en règle générale, les nouvelles caractéristiques sont basées sur des caractéristiques déjà existantes. Une compréhension moderne des lois biogénétiques fondamentales suppose une compréhension de l'organisme comme quelque chose qui s'adapte sans cesse au système continuellement en train de s'édifier.

    Évolution et monisme

     
    Ernst Hæckel en 1906

    Comme les tentatives de Hæckel pour prouver la théorie de l'évolution étaient imprécises et que Haeckel opposait les connaissances scientifiques à la religion, ces tentatives furent attaquées par les créationnistes. Hæckel sera également critiqué, pour d'autres raisons, par le biologiste Stephen Jay Gould à la fin du XXe siècle. Philosophiquement, Haeckel professe une philosophie naturelle qui conçoit une unité de Dieu et du monde (« monisme »).

    Ernst Hæckel n'était pas un athée strict. Certes, il rejetait fortement tout acte créationniste (d'où ses vives altercations avec les créationnistes), il venait cependant d'un foyer chrétien et considérait que la nature, jusqu'aux cristaux inorganiques, était animée. Pour lui Dieu s'incarnait dans les lois de la nature. Dans ce cadre, il parlait entre autres de « mémoire cellulaire » ("Zellgedächtnis") et de l' « âme des cristaux » ("Kristallseelen").

    Hæckel prit part en 1904 à Rome à un congrès international de libres penseurs qui réunit près de 2 000 personnes. Là-bas, il fut nommé cérémonieusement « antipape » lors d'un déjeuner pris en commun. Et lors d'une manifestation qui s'ensuivit sur le Campo Fiore devant le mémorial à Giordano Bruno, Ernst Hæckel attacha une couronne de lauriers sur le monument. Haeckel accepta volontiers cet honneur : « Jamais encore, autant d'honneurs ne se sont manifestés à mon encontre que lors de ce congrès international » („Noch nie sind mir so viele persönliche Ehrungen erwiesen worden, wie auf diesem internationalen Kongreß“). Cette provocation sur le siège papal déclencha une campagne massive et des attaques de la part des milieux ecclésiastiques. En particulier son intégrité scientifique fut remise en cause, et il fut décrit comme un faussaire et un menteur et traité de professeur simien. Néanmoins 46 professeurs reconnus firent amende honorable pour Haeckel. Avec l'écriture de Sandalion - Eine offene Antwort auf die Fälschungs-Anklagen der Jesuiten (Sandalion, une réponse ouverte aux accusations de falsification des Jésuites), Hæckel put démonter les accusations de falsification.

    Le 11 janvier 1906, l'union moniste allemande (Deutscher Monistenbund) que Hæckel avait déjà proposée à Rome, fut fondée à Iéna à l'initiative de celui-ci. Il en fut président d'honneur.

    Ernst Hæckel appartient aux libres penseurs de premier plan et représentants des idées d'un progrès scientifique et orienté. Ses idées étaient attractives pour les cercles de droite et nationaux mais aussi pour les cercles libéraux et de gauche. Les monistes autour de Haeckel avaient à l'époque beaucoup d'adeptes, parmi eux par exemple se trouvaient Ferdinand Tönnies, Henry van de Velde, Alfred Hermann Fried, Otto Lehmann-Rußbüldt, Helene Stöcker, Magnus Hirschfeld et Carl von Ossietzky. Une partie de ses idées fut reprise par les nazis, qui rejetaient néanmoins le monisme. Le darwinisme social de Hæckel fut utilisé en vue de conforter l'idéologie nazie.

    Pacifisme et mouvements pour la paix

    Ernst Haeckel défendit les idées pacifistes. Ainsi il appuya à travers de lettres le Mouvement pacifiste de Bertha von Suttner (qui avait lu les travaux de Haeckel et de Darwin et défendait la théorie de l'évolution)7.

    Au début de la Première Guerre mondiale, Haeckel défendit néanmoins la participation allemande à la guerre et s'exprima de plus en plus de manière nationaliste. Haeckel signa le 2 octobre 1914, le Manifeste des 93, qui fut également paraphé par 92 autres professeurs8.

    Éthique et avenir

    L’éthique moniste décrite dans Les Énigmes de l’univers, malgré ses prétentions révolutionnaires, n’outrepasse cependant pas, comme le remarque Iring Fetscher, les limites de la bienséance bourgeoise ordinaire. Haeckel construit néanmoins sur cette éthique une utopie qui transposerait socialement les progrès de la science et des techniques.

    Controverse

     
    Ernst Haeckel

    On lui a reproché9 d’avoir été l'un des premiers à proposer une classification des races humaines en s'appuyant sur la théorie de Darwin. Selon Haeckel, les races noires étaient les plus proches du singe, tandis que les Indo-Germains (regroupant selon lui les Allemands, les Anglo-Saxons et les Scandinaves) constituaient la forme la plus évoluée de l'humanité.

    En cela Haeckel était l'héritier d'une iconographie et de préjugés racistes sur la suprématie du Blanc dans le règne animal et sur les autres « races » humaines qui existaient avant le darwinisme. En 1799, la « Gradation linéaire de la chaîne des êtres » de Charles White analysait des séries menant des oiseaux aux crocodiles, des chiens aux singes et du singe à l'homme blanc qui était placé au sommet de la pyramide des êtres10.

    Ernst Haeckel a vu dans la théorie évolutionniste une arme sociale. Ainsi, avec sa théorie sur la récapitulation, il veut démontrer que le noble n'a pas plus de statut particulier dans la société qu'un autre être humain. Mais paradoxalement, il s’appuie également sur cette théorie pour établir la supériorité raciale des Blancs d'Europe du Nord11.

    Il fonde la Ligue moniste, destinée à propager ses idées, qui est aujourd’hui considérée comme l’un des centres intellectuels où s’élaborèrent la doctrine biologico-politique du nazisme[réf. nécessaire].

    Selon André Pichot : « Aujourd'hui encore, certains biologistes se réfèrent à Haeckel en des termes louangeurs, en général moins pour ses travaux scientifiques (un peu oubliés) que pour la philosophie « moniste » qu'il a développée. Ces biologistes s'attachent souvent à son matérialisme et à son antipapisme, mais passent sous silence son racisme, son pangermanisme et les fantaisies un peu ésotériques de la fin de sa vie. Avec Darwin et quelques autres, Haeckel fait partie d'une sorte de panthéon scientiste de la biologie moderne12. »

    Pichot relève encore que le prestige et l'influence de Haeckel ont été très supérieurs à ceux de Gobineau ou Vacher de Lapouge (considérés habituellement comme les pères du racisme).

    Récompenses et distinctions

    Il reçoit la médaille linnéenne en 1894, la médaille Darwin en 1900 et la médaille d’argent Darwin-Wallace en 1908. En 1914, il fut l'un des signataires du Manifeste des 93. Il est membre étranger de la Société zoologique de Londres depuis 1867.

    Galerie d'images

    Notes et références

    1. (de) Ernst Haeckel, Generelle Morphologie der Organismen, Berlin, Reimer,‎ 1866 
    2. (fr) Ernst Haeckel (trad. Camille Bos), Les Énigmes de l'univers [« Die Welträthsel »], Schleicher Frères,‎ 1902 
    3. (fr) Ernest Haeckel (trad. Charles-Jean-Marie Letourneau), Histoire de la création des êtres organisés, d'après les lois naturelles, Paris, C. Reinwald,‎ 1884 (lire en ligne [archive]) 
    4. Ernest Haeckel (trad. ?), Les Merveilles de la vie, Schleicher Frères,‎ 1907 
    5. Ernst Haeckel (trad. Charles-Jean-Marie Letourneau), Anthropogénie ou histoire de l'évolution humaine : leçons familières sur les principes de l'embryologie et de la phylogénie humaines, Paris, C. Reinwald,‎ 1877 (lire en ligne [archive]) 
    6. Jean-Michel Othoniel, « L'Art nouveau ou l'esthétique des courbes » [archive], France Culture.com Les jeudis de l'expo par Elizabeth Couturier (consulté le 23 novembre 2009)
    7. Brigitte Hamann: Berta von Suttner. Ein Leben für den Frieden. 2. Aufl., München 1987 S. 71, 140, 158, 165 ISBN 3-492-03037-8
    8. Rolf Groschopp, Dissidenten, 1997, S. 393
    9. Voir André Pichot, La Société pure. De Darwin à Hitler, Flammarion, coll. « Champs Flammarion »,‎ 2000 
    10. Voir Stephen Jay Gould, La Vie est belle, Point,‎ 1991  p.27
    11. Stephen Jay Gould, Darwin et les grandes énigmes de la vie, art 27, Racisme et récapitulation, éd Point, Paris, 1997, p.229-237
    12. Pichot, page 27

    Voir aussi

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    Bibliographie

    • Alan Axelrod, The Environmentalists : A Biographical Dictionary from the 17th Century to the Present, Facts on File (New York), 272 pages, 1993 (ISBN 0-8160-2715-3).
    • Jules Guesde, « Transformisme et socialisme - Reponse à Ernest Hœckel », En Garde !, pages 365 à 378, 1879.
    • Ernst Haeckel, Les preuves du transformisme : réponse à Virchow, Paris, G. Baillière,‎ 1879 (lire en ligne) 
    • André Pichot, La Société pure. De Darwin à Hitler, éditions Flammarion, collection « Champs », 2000.
    • F. W. P. Dougherty, « Les fondements scientifiques et métaphysiques du monisme haeckelien », Revue de synthèse, 3e série (95-96), pages 311-336, 1979. (ISSN 0035-1776)

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