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    26° à 30° BALANCE

    UN AVION VOLE TRES HAUT DANS LE CIEL DEGAGE

     

    Tel est le symbole sabbian sur lequel se deroule cette nouvelle rencontre soli lunaire

    27 degre BALANCE

     

    La position du Mercure de Francoise Dolto, son principal outil de travail de psychiatre à 27 °51 de la Balance oeuvre dans la même intention énergétique que toutes ses autres planètes :

    A 27° "Balance : Un avion vole très haut dans le ciel dégagé"

    A 28° "Un homme prend conscience des forces spirituelles qui l'entourent et qui l'assistent" 

    Tendus de l'un vers l'autre de ces deux degrés, la foi et la confiance  de Francoise en elle comme canal de vie est  amplifiée  avec la capacité d'avoir une vue claire et dégagée dans la relation à l'autre ( balance)

    Elle a on ne peut mieux démontré une conscience capable de dépasser les conflits et les pressions de la vie personnelle ; Elle nous a introduit par sa créativité mentale, à la sphère d'unité transcendante à toute polarité, vers un stade d'entendement superieur.

    Mahatma Gandhi avait son ascendant quant à lui entre le 26 et le 27 degré Balance donc s'élevant dans le ciel après qu'au 26 degré l'aigle et la colombe se soient changés l'un en l'autre, l'ayant rendu maitre de l'interaction entre la volonté spirituelle et du principe d'amour face aux problèmes cruciaux traversés par l'inde . Il combattait l'injustice avec paix et amour, développant une véritable force pacifique. Cette cooperation entre les énergies polaires donne l'entendement superieur , une conscience capable de depasser les conflits et les pressions de la vie terrestre tout en les assumant pacifiquement.

     

    Nouvelle Lune du 28 Janvier 2017 dqns un ciel Verseau ascendant Balance pour Greenwich

    CARTE DU CIEL HELIOCENTRIQUE

     

    MAGNIFIQUE QUINQUONCE JUPITER NEPTUNE DANS LE CIEL HELIO APPELLANT A UNE TRANSCENDANCE COLLECTIVE DE L HUMANITE VERS PLUS D AMOUR INCONDITIONNEL POISSONS RESONNE EN GEO DQNS UN QUINQUONCE DE JUPITER A L ASCENDANT VERS L A;AS PLANETAIRE QUE FONT MARS VENUS CHIRO/N CONSCIENCE EN POISSONS ALORS QUE L ASTEROIDE PAX BRILLE AU MIILIEU DU CIEL ET AUE C EST LE JOUR DE SON ANNIVERSAIRE

     

     

    Nouvelle Lune du 28 Janvier 2017 dqns un ciel Verseau ascendant Balance pour Greenwich

     

    CARTE DU CIEL GEOCENTRIQUE

     

    LE FORT TRIANGLE URANUS JUPITER PLUTON - PLUTON MAISON 3  CONTINUE D EBRANLER LES BASES DES ANCIENS MODE DE COMMUNICATION

    L UNION SOLI LUNAIRE EN FOND DE CIEL DONNE UNE FORCE NEUVE A LA CONSCIENCE COLLECTIVE EN PLEINE MUTATION

    SATURNE SAGITTAIRE MAISON 2 CARRE A L AMAS POISSON MAISON 5 FREINE LES ACTIONS ET DESIRS ILLUSOIRES DANS NOTRE RAPPORT A LA MATIERE ET APPELE A CREER DE NOUVELLES DONNES PLUS COMPATISSANTES ET GENEREUSES

    CHEMIN DE VIE VIERGE EN MAISON 10 AUQUEL REPOND CERES BELIER SUR LE DESCENDANT

    ALLER VERS LES AUTRES PLUS CONSCIENT DE NOTRE AUTHENTICITE NETTOYEE ELLE AUSSI DE SES DESIRS ILLUSOIRES

     


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    Le nombre 679 est un nombre fabuleux pour acceuillir l'homme 7 au coeur du 69 , l'union yin yang protectrice du masculin féminin

     

     

    Vous remarquerez comment cette carte dessine une belle fusée pointée sur le Soleil au coeur du Capricorne

    Le Capricorne est le secteur de la pensée collective qui gère l'organisation sociale ...Le Soleil , L'amour ...La Paix ne peut jaillir que de l'amour rayonnant dans toutes les structures de la société ....Et pour cela nous devons abandonner toutes les valeurs futiles et revenir à la source de la compassion en construisant notre vie dans le partage et l'humilité , la frugalité et l'écoute bienveillante ....

    Béatrix Viard 

     

    Découvert le 28 Janvier 1909, L'asteroide PAX

     LA PAIX EST DANS LE COEUR 

    EN LION,

    FACE À FACE À MERCURE

    ELLE SE PENSE

    C'EST UNE INTENTION HUMAINE QUI LA CREE

    FACE A FACE A CHIRON

    C'EST L'AME COLLECTIVE CO  GUERISSEUSE ORGANISEE EN CAPRICORNE

    QUI S'ASSOCIE A CHIRON

    POUR PERMETTRE A CETTE INTENTION DE S'AFFIRMER

     

    SON CHEMIN DE VIE EST LA TRANSFORMATION ALCHIMIQUE  DES DESIRS DE LA FACE ANIMALE DES HUMAINS 

    EN TAUREAU

    OU LE NOEUD NORD  EST CONJOINT A PLUTON

     

     

     

    LA PAIX N'EST PAS UN DON DE DIEU AUX HOMMES. C'EST UN DON QUE LES HOMMES SE FONT A EUX MEME

     

    ELIE WIESEL

    PRIX NOBEL DE LA PAIX

     

    Découvert le 28 Janvier 1909, L'asteroide PAX

    (679) Pax


     

    L'astéroïde (679) Pax a été découvert le 28 janvier 1909 par l'astronome allemand August Kopff.
    Sa désignation provisoire était 1909 FY.

    Son éthymologie

    Pax (mythologie)

     
     
    Statue de Pax dans le jardin du Palais de Pavlovsk

    Pax (mot latin désignant la Paix) est la personnification du concept de paix dans la Rome antique. Elle apparaît pour la première fois sur des monnaies l’année de la mort de Jules César. Elle fut ensuite reconnue comme déesse pendant le règne d’Auguste dans le but de rétablir la paix sur l’empire, et un autel, nommé l’Ara Pacis, lui fût élevé à cet effet1.

     

    L’Ara Pacis était sis au bord de la Via Flaminia dans la zone septentrionale du Champ de Mars. Elle avait aussi un temple sur le Forum Pacis.

    Une fête en son honneur avait lieu le 3 janvier.

    Pax était souvent associée au printemps.

    Dans la mythologie romaine, elle est la fille de Jupiter et Iustitia (Justice), et son équivalente dans la mythologie grecque est la déesse Eiréné.

    Elle est représentée dans les arts avec pour attributs divins des branches d'olivier, une corne d’abondance et un sceptre.

     

    LE SYMBOLE DE LE PAIX

     

    Le symbole de la paix «  » (unicode U+262E) est en fait, lors de sa création, l'emblème des opposants à l'armement nucléaire.

    Il est créé le 21 février 1958 par Gerald Holtom, un artiste membre de la Campaign for Nuclear Disarmament (Campagne pour le désarmement nucléaire) britannique (CND), à la demande de Bertrand Russell, organisateur et chef du mouvement.

    Il est actuellement toujours identifié comme tel en Grande-Bretagne mais, partout ailleurs sur la planète, il est l'emblème de la paix, de la non-violence et du pacifisme.

    Son concepteur s'est basé sur le code sémaphore britannique pour créer ce symbole, où les deux branches qui pointent à gauche et à droite signifient « N » et la barre centrale « D », pour « Nuclear Disarmament ».

     

     

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  •  Né le  27 janvier 1832, Lewis Carroll , Verseau ascendant Sagittaire

     
    Né le : 27 janvier 1832 à 03h45
    à : Daresbury (Royaume-Uni)
    Soleil : 6°17' Verseau AS : 3°09' Sagittaire
    Lune : 3°25' Sagittaire MC : 1°59' Balance
    Dominantes : Sagittaire, Verseau, Capricorne
    Lune, Jupiter, Pluton
    Maisons 1, 2, 3 / Feu, Air / Mutable
    Numérologie : chemin de vie 6
    Popularité : 16 134 clics, 967e homme, 1 716e célébrité
     
     

    Célébrités ayant la même date anniversaire : Wolfgang Amadeus Mozart, Marat Safin, Mike Patton, Bridget Fonda, Rosamund Pike, Georges Mathieu, Mimi Rogers, Mikhaïl Barychnikov, Nicolas Fouquet, Alan Cumming, Karen Velez, Nick Mason... Voir toutes les célébrités nées un 27 janvier.

     

    Verseau Ascendant Sagittaire

    6 DEGRE VERSEAU

    "UN PERSONNAGE MASQUE EXECUTE DES ACTES RITUELS PENDANT UN MYSTERE"

    Il s'agit dans ce rytme séquentiel 62 grade 1 d'assumer une responsabilité TRANSPERSONNELLE

    7 DEGRE VERSEAU

                    

    "UN ENFANT NAIT HORS D'UN OEUF"  

    Nous sommes à ce degré l'émergence de nouvelles mutations conformement aux grands rythmes du cosmos .

    HIRANYAGHARBA  est le nom donné en SANSKRIT au symbole de l'oeuf cosmique par lequel nait un nouvel univers .

    Bien sur cette image s'applique sur les différents plans de conscience.

     

    Biographie de Lewis Carroll

    Lewis Carroll (de son vrai nom Charles Lutwidge Dodgson) est un écrivain, photographe et mathématicien britannique né le 27 janvier 1832 à Daresbury, dans le Lancashire et mort le 14 janvier 1898 à Guildford.

    La jeunesse
    Le destin fait naître Charles Lutwidge Dodgson en 1832, d’un père pasteur, au sein d’une famille de onze enfants dont deux seulement se sont mariés. Tous étaient comme lui gauchers et, comme lui, bégayaient. A l’abri d’un presbytère isolé comme un château fort, ces anomalies, partagées par une communauté soudée, permirent à Charles de développer une personnalité d’enfant doué, hors des normes, dans un cocon protecteur.

    Le psychanalyste américain John Skinner estime que la gaucherie est à l’origine de cette obsession du renversement qui constitue l’un des thèmes dominants de Lewis Carroll. Dans De l’autre côté du miroir, le temps aussi bien que l’espace se trouve inversé. On écrit à l’envers, on souffre d’abord, on se blesse ensuite. Dans ce monde bizarre, il faut s’éloigner du but pour l’atteindre.

    Charles Dodgson, dans son âge mûr, devait prendre souvent plaisir à mystifier ses jeunes correspondantes en commençant ses lettres par la signature et en les terminant par le commencement.

    Quant au bégaiement, il serait peut-être à l’origine des fameux « mots-valises » à double signification. La hâte à s’exprimer, combinée avec son défaut d’élocution, aurait amené l’enfant à fondre involontairement deux mots en un seul.

    « Tout flivoreux vaguaient les borogoves,
    Les verchons fourgus bourniflaient. »
    De l’autre côté du miroir, Bredoulocheux, poème, traduction d’Henri Parisot.

    L’explication en est fournie par Humpty-Dumpty dans Alice aux pays des merveilles : « C’est comme une valise, voyez-vous bien : il y a trois significations contenues dans un seul mot… Flivoreux, cela signifie à la fois frivole et malheureux… Le verchon est une sorte de cochon vert ; mais en ce qui concerne fourgus, je n’ai pas d’absolue certitude. Je crois que c’est un condensé des trois participes : fourvoyés, égarés, perdus. »

    Le choc sera d’autant plus fort lorsque cette jeune personnalité affrontera la normalité – les autres enfants – à l’école de Richmond puis à la public school de Rugby en 1845. Il en gardera un souvenir affreux en raison des brimades que lui attiraient une timidité ou une incommunicabilité nées de ses anomalies.

    Les revues familiales
    Compte tenu de l’époque et du milieu, ses parents étaient irréprochables. Un père plein de dignité, altruiste, parfait à l’égard de sa femme et de ses enfants. Une mère gentille, bonne, insignifiante dont la douce voix ne prononçait jamais un mot plus haut que l’autre.

    Ceux qu’il aimait et tout un système social qu’il eût été malséant de contester se dressaient contre toute tentative de se rebeller. Il adoptera donc le comportement, la foi, les idées morales, les préjugés de son père et jusqu’au goût de celui-ci pour les mathématiques.

    Par compensation, un renforcement de sa personnalité se traduira par une expression accrue de ses dons, par la création littéraire. Pendant ses vacances, le jeune Charles Dodgson s’amusera à éditer des revues locales.

    Bien entendu, elles étaient manuscrites et réservées aux hôtes du presbytère de Croft-on-Tees, dans le Yorkshire, la demeure qui abritera la famille pendant vingt-cinq ans. Leurs vies furent brèves : La Revue du presbytère, La Comète, Le Bouton de rose, L'Etoile, Le Feu follet, Le Parapluie du presbytère et Méli-Mélo. Le Parapluie du presbytère, revue parue vers 1849, était illustrée de dessins rappelant ceux d’Edward Lear dont le Book of nonsense jouissait alors d’une très grande vogue. Edward Lear y mettait en scène des créatures singulières qui ont pu suggérer à Charles Dodgson l’idée du Snark, créature carrollienne presque invisible et redoutée.

    Ces tentatives littéraires juvéniles révèlent la virtuosité de Charles à manier les mots et les événements et sa disposition très originale pour le nonsense. Il fera même construire un théâtre de marionnettes par le menuisier du village et écrira des pièces pour l’animer : Tragédie du roi John, La Guida di Bragia, 1849-1850.




    Le professeur
    « Un personnage guindé, toujours vêtu d’une redingote noire à peine ouverte sur un faux col d’ecclésiastique, promenant un visage aux traits fins et aux accents mélancoliques. Ses cours, qu’il débitait mécaniquement, suscitaient surtout l’ennui ».

    Tel est le souvenir que conservaient, vers 1930, d’anciens élèves du cours de mathématiques professé par le révérend Charles Lutwidge Dodgson.

    Lorsqu’en 1855 l’ancien élève du Christ Church College d’Oxford y devient enseignant, Charles Dodgson est brutalement projeté dans le monde des adultes. Plus personne avec qui jouer ou rêver, plus personne avec qui communiquer.

    Mal à l’aise parmi les adultes, il fraie peu avec ses collègues. Sans amis, n’entretenant que des relations, ce célibataire déambule, solitaire, par les rues. Distant vis-à-vis de ses jeunes élèves masculins qui ne l’intéressent pas, il ne lui reste d’autre issue que s’évader dans le jardin enchanté du nonsense, traverser le miroir.

    C’est à cette époque que naît véritablement Lewis Carroll. A l’abri de la redingote du révérend Dodgson, l’enchanteur va faire paraître poèmes et articles dans des magazines.





    Le photographe
    En 1856, il collabore en particulier avec le magazine The Train dont le rédacteur, Edmund Yates, choisira parmi quatre pseudonymes proposés par Charles Dodgson celui de Lewis Carroll.

    Cette même année, traversé par le pressentiment de ce qui sera plus tard le spectacle cinématographique, il écrit dans son journal : « Je pense que ce serait une bonne idée que de faire peindre sur les plaques d’une lanterne magique les personnages d’une pièce de théâtre que l’on pourrait lire à haute voix : une espèce de spectacle de marionnettes ».

    Il achètera son premier appareil photographique à Londres le 18 mars 1856. Quelques jours plus tard, il se rend dans le jardin du doyen Liddell au Christ Church College pour photographier la cathédrale. Il y trouve les trois fillettes Liddell dont Alice, sa future inspiratrice, et les prend pour modèle.

    Rapidement, il excelle dans l’art de la photographie et devient un photographe réputé. Son sujet favori restera les petites filles mais il photographie également des connaissances : peintres, écrivains, scientifiques ainsi que des paysages, statues et même des squelettes par curiosité anatomique.

    Cette passion durera jusqu’en 1880 et donnera naissance à quelques trois mille clichés dont un millier ont survécu au temps et à la destruction volontaire.





    Les petites filles
    Ses collègues et concitoyens auraient été bien ahuris de découvrir ce que dissimulaient les placards de sa bibliothèque.

    « Ah, ces placards ! Que de trésors ils renfermaient, pour la délectation des enfants ! Des ours mécaniques, des poupées dansantes, des jouets dont une chauve-souris mécanique de son invention et des jeux de toute nature en surgissaient sans fin, à profusion ! »

    Souvenirs d’une ex-petite fille, Ethel Arnold.

    Le même homme qui publiait de savants ouvrages mathématiques et infligeait des cours ennuyeux comme la pluie, ne voyageait jamais sans un stock de jeux qu’il déballait dans le compartiment du train pour faire connaissance avec des petites compagnes de rencontre. Il n’allait jamais à la plage sans épingle de nourrice qu’il distribuait aux petites filles inconnues qui hésitaient à barboter dans l’eau et gâcher leur robe.

    Ces jouets, jeux et autres prévenances étaient destinés à nouer des amitiés entretenues ensuite par une correspondance poétique mais insistante. Amitiés dont le but était d’obtenir la bienveillance des parents et l’autorisation d’une promenade sans chaperon. Amitiés ou amours purement platoniques !

    Il inventait des jeux, des charades, racontait de longues histoires ou emmenait ses petites amies au théâtre à Londres pour les distraire. Le couronnement de leur relation était la séance de poses photographiques, qui n’était pas exempte de connotation sensuelle lorsque les petits modèles se dévêtaient derrière un fragile paravent pour endosser des robes de princesses : personnages sublimés fixés par son objectif avant que l’âge ingrat ne les lui rende indifférentes ou que les convenances ne les éloignent de lui.

    En dehors de la perspicace Mrs Liddell, la mère d’Alice et de l’une de ses sœurs, ni collègues, ni connaissances ne jugèrent suspecte la manie de Charles Dodgson de fréquenter exclusivement des petites filles. Tout au plus trouvait-on ridicule cet intérêt pour les enfants. Que penserait-on aujourd’hui d’un tel comportement, chaste mais ambigu ?

    Un autre aspect méconnu de sa personnalité insolite : chaque nuit, il profitait de l’insomnie pour dialoguer avec ses correspondantes privilégiées mais surtout avec son journal. Sa lecture révèle l’ébullition de son imagination qu’il calmait par des trouvailles : inventions, charades, énigmes, acrostiches, jeux arithmétiques et projets étranges. Un plan de table pour éviter la bousculade des invités, un méthode pour se raser sans savon, une règle pour trouver le jour de la semaine de n’importe quel jour du mois, le projet d’amélioration d’un vélocimane (tricycle à mains)…

    Conservateur par son comportement quotidien et son choix politique, ses créations et son aspect bricoleur de génie dévoilent un étonnant esprit pratique et moderniste.

    L’écrivain

    Les Aventures d’Alice aux pays des merveilles
    Le temps du chef-d’œuvre, ce fût « au cœur d’un été tout en or », la journée du 4 juillet 1862. Le lieu, un canot sur la rivière, l’Isis, dans lequel se trouvait l’aimée. La présence d’un collègue, Duckworth, ayant désarmé la vigilance de Mrs Liddell, elle leur a confié Alice et ses deux sœurs, Lorina et Edith.

    Alice, alors âgée de dix ans, fût l’unique et tout platonique amour de Charles Dodgson. Il la courtisait au moyen de devinettes ou de belles histoires composées à son usage.

    L’histoire qu’il racontait par-dessus son épaule à Alice, assise derrière lui dans le canot, fût improvisée avec brio tout en maniant l’aviron. Lorsque l’aimée lui demanda d’écrire pour elle son histoire, il accomplit son chef-d’œuvre : un manuscrit des « Aventures d’Alice sous terre », précieusement calligraphié et illustré. Il l’offrira à son inspiratrice, Alice Liddell, le 26 novembre 1864.

    Charles Dodgson rédigera une deuxième version, Les Aventures d'Alice au pays des merveilles, destinée à une publication en librairie. Il se rendra à Londres en janvier 1864 pour convaincre John Tenniel de créer les illustrations d’Alice. Leur collaboration ne sera pas sans accrocs : aucun détail n’échappera à la minutieuse critique de Charles Dodgson. Il dédicacera les premiers exemplaires pour des amis en juillet 1865. Le succès sera immédiat.

    A la Noël 1888, il commencera une troisième version Alice racontée aux petits enfants. Les premiers exemplaires seront distribués à la fin de 1889.

    En écrivant Alice, Lewis Carroll s’est placé sous le signe de la féerie mais il n’en conserve que l’apparence. Point de fées mais les personnages de l’univers merveilleux : roi, reine, nain, sorcière, messager, animaux doués d’un comportement et d’un langage humain. A une pléiade de personnages insolites s’ajoutent les pièces d’un jeux d’échecs, des cartes à jouer vivantes. Clin d’œil à ses lecteurs, des personnages charmants empruntés aux nursery rhymes de son enfance : Humpty-Dumpty, les jumeaux Tweedledum et Tweedledee.

    Si Lewis Carroll s’inscrit dans une tradition, c’est pour la plier à son inspiration : jeux verbaux, chansons, devinettes jalonnent le récit. A maints égards son œuvre est étonnamment audacieuse. Les personnages ne semblent pas accepter les métamorphoses répondant à une saine logique - comme celle de la citrouille devenant carrosse - et cherchent au contraire à y échapper. La parodie est l’une des clés qui ouvre au lecteur l’univers d’Alice.

    Les personnages font en quelque sorte le contraire de ce qu’on attend d’eux. C’est l’inversion, une seconde clé du pays des merveilles. La troisième clé est le nonsense, un genre que Lewis Carroll manipule de façon géniale. Le nonsense feint de laisser espérer au lecteur une explication logique puis traîtreusement trompe ses habitudes de pensée.

    «Je lui en donne une : ils m’en donnèrent deux,
    Vous, vous nous en donnâtes trois ou davantage ;
    Mais toutes cependant leur revinrent, à eux,
    Bien qu’on ne pût contester l’équité du partage.»
    Alice au pays des merveilles, déposition du lapin blanc au procès du valet de cœur.

    Alice est en porte à faux dans le pays des merveilles comme Charles Dodgson l’était dans la réalité. Elle fait tout à rebours ou à contretemps de ce qui est convenable sur un plan social. Elle est toujours trop grande ou trop petite et a conscience de son inadaptation. La reine blanche l’accuse carrément de vivre à l’envers et lui conseille d’apprendre à croire à l’impossible. Mais au contraire de Charles Dodgson qui subissait la réalité, Alice ose se rebeller contre celui de l’anormalité. Elle est hardie et sereine, la projection idéalisée de son auteur.
     

    De l’autre côté du miroir et ce qu’Alice y trouva
    Le sujet est fourni par les aventures d’une petite fille qui a réussi à traverser un miroir. Cet objet mystérieux qu’est le miroir a toujours été lié à la magie et joue un rôle assez inquiétant dans les contes. C’est l’image d’une parfaite justesse pour figurer la ligne de démarcation entre les mondes extérieur et intérieur.

    Tout comme Alice au pays des merveilles, De l’autre côté du miroir est sinon un pur récit de rêve, du moins une histoire fantastique dont l’atmosphère est intensément onirique. D’autres avant lui avaient confondu dans leurs œuvres l’imaginaire et le réel, mais Lewis Carroll a le mérite d’avoir créé un mélange original d’onirisme et de logique.

    « Il a ouvert la voie à un genre de littérature absolument nouveau, dans lequel les faits psychologiques sont traités comme des faits objectifs… Le non-existant, les animaux qui parlent, les êtres humains dans des situations impossibles, tout est considéré comme admis et le rêve n’est pas troublé », dit Florence Becker Lennon.

    Le volume paru en 1871 rencontra lui aussi un immense succès. Les compliments eussent suffi à tourner une tête moins solide. Toutefois, Lewis Carroll écrivit à un correspondant : « Je ne lis jamais rien sur moi-même, ni sur mes livres ».

    Il serait peut-être excessif de parler d’influence entre Lewis Carroll et les représentants de tel ou tel mouvement littéraire contemporain. Mais il n’est pas impossible qu’Alfred Jarry ait pensé à Humpty-Dumpty lorsqu’il imagina son Ubu. Constamment employé à des fins poétiques, le calembour peut également avoir joué un rôle primordial dans l’élaboration de l’œuvre de Raymond Roussel.

    L’invention carrollienne des « mots-valises » a été exploitée à outrance par James Joyce dans Ulysse ou Finnegan’s Wake. Ce dernier a quelque peu compliqué le jeu en empruntant ses vocables à différentes langues.

    Le nonsense aura aussi été l’un des grands ressorts de la poésie dadaïste et surréaliste. L’admirable Grand Jeu de Benjamin Péret, une merveille de l’absurde poétique, est l’un des chefs-d’œuvre de l’époque du surréalisme.


    La Chasse au Snark
    En 1876 paraît La Chasse au Snark qui est l’une des meilleures réussites en vers de Lewis Carroll et l’une de ses œuvres capitales. Les lecteurs voulurent y voir une allégorie, certains de la popularité et d’autres du bonheur, mais il soutint toujours n’avoir voulu y donner aucun sens particulier : « Quant à la signification du Snark, j’ai bien peur de n’avoir voulu dire que des inepties ! écrivait-il à un ami américain. Toutefois, voyez-vous, les mots ne signifient pas seulement ce que nous avons l’intention d’exprimer quand nous les employons… Ainsi, toute signification satisfaisante que l’on peut trouver dans mon livre, je l’accepte avec joie comme étant la signification de celui-ci. La meilleure que l’on m’ait donnée est due à une dame … qui affirme que le poème est une allégorie représentant la recherche du bonheur. Je pense que cela tient admirablement à bien des égards – en particulier pour ce qui concerne les cabines de bains : quand les gens sont las de la vie et ne peuvent trouver le bonheur ni dans les villes ni dans les livres, alors ils se ruent vers les plages, afin de voir ce que les cabines de bains pourront faire pour eux ».

    Lewis Carroll déclara avoir composé La Chasse au Snark en commençant par le dernier vers qui lui vint à l’esprit lors d’une promenade et en remontant vers le début du poème qui se constitua pièce par pièce au cours des deux années suivantes.

    Un thème qui frappe, c’est celui de l’oubli, de la perte du nom et de l’identité. Le personnage du boulanger a oublié sur la grève quarante-deux malles, marquées à son nom, qu’il a également oublié. Lorsqu’il se met à raconter sa triste histoire, l’impatience du capitaine, qui craint une trop longue confidence, l’incite à sauter quarante ans. Ces chiffres évoquent l’âge de Charles Dodgson à cette période !

    En dépit du souffle de fantaisie désopilante qui le parcourt d’un bout à l’autre, La Chasse au Snark n’est pas un poème gai. La quête qu’il relate, en fin de compte, tourne mal. L’anéantissement du boulanger, à l’instant de sa rencontre avec le terrible Boojum, invisible aux autres personnages, laisse une impression de malaise. Rapprochant le poème des premières comédies de Charlie Chaplin, on y voit « une tragédie de la frustration et de l’échec. »

    Il y a incontestablement une part de satire sociale dans l’absurde procès du Rêve de l’avocat qui ressemble beaucoup à une parodie de procès réel.

    Au cours d’une discussion, Charles Dodgson déclara néanmoins qu’il était « d’abord un Anglais et ensuite un conservateur ». Il ne semble pas avoir été choqué par l’exploitation éhontée des travailleurs de son temps. Son exquise sensibilité ne fonctionnait qu’à l’intérieur des étroites limites de la classe sociale à laquelle il appartenait : la bourgeoisie bien-pensante.

    L’année où parut Alice, le Parlement anglais nomma une commission pour enquêter sur l’emploi des enfants. Elle constata que de tout jeunes enfants travaillaient de l’aube jusqu’à une heure tardive pour des tisseries, des ateliers de poterie dans des pièces sans air, glacées l’hiver, étouffantes l’été. Peut-être de telles choses étaient-elles trop horribles à envisager pour Charles Dodgson ?




     

     

     

     

     

     

     

     

    Sylvie et Bruno
    Dans la préface de Sylvie et Bruno, publié 1889, chef d’œuvre qui témoigne d’une technique entièrement renouvelée par rapport à Alice, Lewis Carroll proclame son désir d’ouvrir une nouvelle voie littéraire.

    L’audace est grande pour l’époque de la construction de deux intrigues, le rêve constamment accolé à la réalité. L’objectif essentiel du narrateur est de franchir le mur de la réalité pour atteindre le royaume du rêve : il voit l’un des personnages de son rêve pénétrer dans la vie réelle. Lewis Carroll crée l’effet de duplication de ses personnages.

    L’intérêt réside également dans la juxtaposition des deux intrigues. L’originalité de Lewis Carroll ne consiste pas à unifier rêve et réalité mais à reconstituer une unité à partir de la multiplicité initiale.

    Dans sa préface, ce qu’il nous dit de la construction de son livre : un noyau qui grossit peu à peu, une énorme masse de « litiérature » (litter, ordure) fort peu maniable, un agrégat d’écrits fragmentaires dont rien ne dit qu’ils formeront jamais un tout. Le roman n’est plus cette totalité harmonieuse où s’exprime le souffle de l’inspiration. Le fini romanesque est démystifié d’une façon ironique et pour tout dire sacrilège pour l’époque victorienne.

    Ce texte sera sa dernière création.


    La vie à Oxford
    Le lecteur d’Alice ignore presque tout du comportement de Charles Dodgson dans sa vie quotidienne de citoyen d’Oxford. Il a consacré, entre 1865 et 1896, une douzaine d’écrits touchant à des problèmes ayant agité la vie locale. Ils apportent de savoureuses informations sur la pensée de Charles Dodgson.

    The New Method of Evaluation Applied to Pi (1865). Une critique sarcastique de l’augmentation de salaire accordée à un professeur de grec, coupable aux yeux du conservateur Dodgson, de politiser ses cours dans un sens libéral.

    Son conformisme s’exprime à travers sa farouche réticence au projet de réforme permettant de délivrer des diplômes universitaires aux femmes sans venir résider à l’université… ce qui bouleversait ses habitudes… Des étudiantes résidentes (1896).

    D’une plume trempée dans un humour féroce, il va ridiculiser par l’absurde des projets de transformations architecturales en cours au Christ Church College. Il adressera au doyen Liddell, père d’Alice, un pamphlet anonyme Le Beffroi de Christ Church (1872), une démolition minutieuse, sur papier, du monument.

    L’ironie, le sarcasme, le paradoxe se déchaînent dans sept écrits anonymes. L’auteur s’y livre à un véritable bizuthage de l’establishment oxfordien s’en prenant à son modernisme et son suivisme des idées à la mode.

     

    Rien ne laissait deviner Lewis Carroll, l’enchanteur. Lui-même ne se dévoilait pas, ne faisant jamais allusion à son œuvre en public. Il finit, dans ses dernières années, par renvoyer avec la mention « inconnu » les lettres qu’on lui adressait au nom de Lewis Carroll.

    Les succès remportés au-dehors d’Oxford n’avaient aucune chance d’améliorer la maigre estime accordée au mathématicien. La littérature pour enfants, à laquelle ne pouvait échapper Alice, était un genre mineur, vaguement frivole. S’illustrer dans ce genre revenait pour Charles Dodgson à marquer un peu plus sa marginalité. Le regard d’une société victorienne imposait le non-dit sur la dualité Dodgson-Carroll.

    Ce pays des merveilles sur lequel il régnait en maître dans sa vie rêvée, tout lui en interdirait le seuil dans sa vie vécue. Peut-être se répétait-il les paroles d’espoir échangées par Alice et le chat du Cheshire :

    « - Je ne me soucie pas trop du lieu … pourvu que j’arrive quelque part.
    - Vous pouvez être certaine d’y arriver pourvu seulement que vous marchiez
    assez longtemps. »

     Né le  27 janvier 1832, Lewis Carroll , Verseau ascendant Sagittaire




    Editions françaises
    Lewis Carroll, Œuvres, Editions Robert Laffont, Collection Bouquins, 1989. Vol. 1 : Les Aventures d’Alice sous terre, Les Aventures d’Alice au pays des merveilles, De l’autre côté du miroir et ce qu’Alice y trouva, journaux, … Vol. 2 : La Chasse au Snark, Sylvie et Bruno, …

    Lewis Carroll, Les Aventures d’Alice aux pays des merveilles, De l’autre côté du miroir et ce qu’Alice y trouva, Editions Diane de Selliers, illustrations Pat Andrea, traduction Henri Parisot, 2 vol. et 1 fasc., 2006.


    Bibliographie
    Alice au pays des merveilles
    De l'autre côté du miroir
    La chasse au snark
    Jabberwocky
    Sylvie et Bruno

    Source : Wikipédia

     

     

     

    150 ans d'Alice : Lacan au pays des merveilles

      30.06.2015
     

    "C’est la psychanalyse qui peut rendre compte le mieux de l’effet de cette œuvre."

    En 1966, sur France Culture, le flamboyant Jacques Lacan rendait hommage à Lewis Caroll, passant au tamis de la psychanalyse les Aventures d'Alice au pays des merveilles , célèbres et célébrées dans le monde entier. Une archive à réécouter, alors que la jeune Alice souffle ses 150 bougies : c'est le 4 juillet 1865 que paraissait le récit de son passage à travers le miroir.

     

    Alice, au pays des merveilles - Salle des portesAlice, au pays des merveilles - Salle des portes

    C'est une oeuvre énigmatique dans la mesure où elle "produit un malaise dont il découle une joie singulière ", et où elle possède une prise considérable sur son lecteur sans qu'y soit évoquées les notions de tragédie, de destin ou de jeunesse. "C’est bien là le secret, et qui touche au réseau le plus pur de notre condition d’être : le symbolique, l’imaginaire et le réel ", estimait le psychanalyste Jacques Lacan sur France Culture en 1966.

    Pour lui, seule sa discipline peut lever le mystère de cette oeuvre en convoquant notamment la "théorie du sujet ", qui explique comment Lewis Caroll, en s'adressant à la petite fille, peut tous nous atteindre.Mais attention, il ne s'agit pas d'avoir recours à une "psychanalyse qui court les rues ".

    Seule la psychanalyse éclaire la portée d’objet absolu que peut prendre la petite fille. C’est parce qu’elle incarne une entité négative qui porte un nom que je n'ai pas à prononcer ici si je ne veux pas embarquer mes auditeurs dans les confusions ordinaires.

    Jacques Lacan à propos d'Alice au pays des merveilles, 1966

    Lacan se méfie donc du pédagogue qui, en "chipot[ant] ce qu'il faut donner à lire à nos enfants ", fait un contresens terrible sur "les effets psychologiques de l'oeuvre d'art ." Et de pointer d'un doigt accusateur le psychanalyste autrichien Paul Ferdinand Schilder, qui voyait dans les aventures d'Alice une "incitation à l'agressivité " et une "pente offerte au refus de la réalité. "

    Prêtons l'oreille, pour terminer, au dramaturge et écrivain Eugène Ionesco qui estimait lui aussi que ce récit n'était pas destiné aux enfants... sauf à admettre "que la vision des enfants est pleine de terreurs " :

    FRANCE CULTURE


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  • Biographie d'Anton Tchekhov

     

    Anton Pavlovitch Tchekhov (en russe : Антон Павлович Чехов) (1860-1904) est un nouvelliste et dramaturge russe.

    Anton Pavlovitch Tchekhov est né le 29 janvier 1860 (calendrier grégorien), à Taganrog, au bord de la mer d'Azov, en Russie. Ses parents sont des petits commerçants. Son père est un homme violent. Anton Tchekhov étudie la médecine à l'université de Moscou et commence à exercer à partir de 1884. A côté, il effectue des dessins humoristiques pour plusieurs journaux et gagne bien sa vie. Il entretient rapidement toute sa famille.

    En 1890, il voyage en Sibérie. Il entreprend un séjour d'un an au bagne de Sakhaline afin de recenser l'intégralité des bagnards, de manère à ce qu'ils ne perdent pas leur identité. Ce sera matière pour écrire L'île de Sakhaline (1893). Il fait par la suite de nombreux voyages en Europe.

     

    Anton Tchekhov : astrologie et thème astral

    Né le : 29 janvier 1860 à 00h10
    à : Taganrog (Russie)
    Soleil : 8°16' Verseau AS : 29°26' Balance
    Lune : 12°04' Bélier MC : 7°24' Lion
    Dominantes : Poissons, Verseau, Balance
    Soleil, Vénus, Neptune
    Maisons 4, 6, 2 / Air, Eau / Fixe
    Numérologie : chemin de vie 9
    Popularité : 10 155 clics, 2 070e homme, 3 527e célébrité
     
     

    Célébrités ayant la même date anniversaire : Oprah Winfrey, Gia Carangi, Tom Selleck, Adam Lambert, Heather Graham, Athina Onassis Roussel, Sara Gilbert, Sacha Distel, Emanuel Swedenborg, Paul Ryan, Pierre Tchernia, Romário... Voir toutes les célébrités nées un 29 janvier.



    Il écrit également de nombreuses pièces de théâtre, dont la plupart sont mise en scène par son ami Stanislavski.

    En 1901, il épouse Olga Leonardovna Knipper (1870-1959), actrice qu'il avait rencontrée lors de la première lecture de La mouette.

    Après avoir voyagé à travers toute l'Europe dans l'espoir vain de guérir, Anton Tchekhov meurt le 2 juillet 1904 à Badenweiler en Allemagne, de tuberculose. Le 9 juillet, son corps est enterré à Moscou, au cimetière de Novodevitchi.

    La légende veut qu'il soit mort une coupe de champagne à la main en disant "Je meurs!"


    Œuvres
    Conformisme, lâcheté, antisémitisme, alcoolisme social, le tableau de la bourgeoisie provinciale atteint des sommets de cruauté et de drôlerie. Elsa Triolet a traduit une partie de l'œuvre de Tchekov en français, en particulier Platonov..

    Théâtre
    À intervalles réguliers, des personnages éprouvent le besoin irrépressible de répéter : « Je m'ennuie. »

    Platonov (v. 1878), dont le texte a été découvert en 1921, première adaptation en français sous le titre Ce fou de Platonov, première traduction intégrale en français par André Markowicz et Françoise Morvan, édition les Solitaires intempestifs.
    Les Méfaits du tabac (1886 ; 1902)
    Ivanov (1887), pièce enquatre actes, un nouvel Hamlet mélancolique
    L'Ours (pièce) (1888), comédie en un acte.
    Une Demande en mariage (v. 1888-1889), pièce en un acte
    L'Homme des bois ou Le Sauvage ou Le Génie des forêts ou Le Sylvain (1889), comédie en quatre actes
    La mouette (1896)
    Oncle Vania (1899-1900) inspiré de L'Homme des bois
    Les Trois Sœurs (1901)
    La Cerisaie (1904)
    En route (1887)
    Essais
    Un voyage à Sakhaline (1895), comprenant : L'île de Sakhaline, À travers la Sibérie, Correspondance
    Romans
    Drame de chasse (1884-1885)
    La Steppe (1888), prix Pouchkine

    Source : Wikipedia
     

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  • Né un 28 Janvier, Colette, Verseau ascendant Balance

    Colette parmi nous, par Lucien Descaves, président de l’Académie Goncourt.

     

    Article paru dans le magazine Point de Vue du 11 mai 1945.

    Colette est la seconde femme que je présente à l’Académie Goncourt avec la même joie. Je fus, en effet, avec Octave Mirbeau, le parrain de Judith Gautier, en octobre 1910, et l’accord se fit rapidement sur le nom de la fille aînée du grand Théo, le poète d’Emaux et Camées, qui avait été affectueusement lié avec Jules et Edmond de Goncourt… On ne sortait pas, alors, de la famille.
    On ne sort pas davantage désormais de la grande et belle famille des Lettres de France, en appelant Colette parmi nous.
    Et d’abord, je souhaite à ma chère Colette la longévité académique dont ne jouit pas Judith Gautier, qui nous quitta en 1917.

    Dès cette époque, des informateurs trop pressés avaient annoncé qu’une femme succéderait à l’auteur du Livre de Jade, et Mme Aurel revendiquait ce siège comme appartenant de droit à son sexe. Ce fut, cependant, Henry Céard qui l’emporta. J’avais voté, en ces termes, pour Georges Courteline : "Tant que je vivrai, je voterai pour Courteline, tant qu’il vivra". Je tins parole.
    De 1917 à 1945, que d’événements !… Et la gloire de Colette n’a cessé de grandir. Ce n’est plus nous qui la lui donnons ; c’est elle qui nous l’apporte. Je crois bien que, l’autre jour, sur le coup de midi et demi, chez Drouant, le même et sympathique sentiment animait mes confrères, J.-H. Rosny jeune, Léo Larguier, Roland Dorgelès, Francis Carco et André Billy. Car les temps ont fait qu’après les années noires, nous ne sommes plus que six à pouvoir nous regarder dans les yeux, en confiance. Avec Colette, nous serons sept. En attendant mieux. Et la suite.
    Ah ! le terrain fut vivement déblayé, l’autre jour. Et l’assemblée, après avoir élu Colette à l’unanimité, n’eut plus qu’à procéder au renouvellement de son bureau. Mes collègues m’ont fait la surprise, et l’honneur, à moi, le vieux réfractaire de l’école de Vallès, le franc-tireur que l’on dit turbulent, de me nommer président. C’est une tâche que j’assumerai de mon mieux, en m’inspirant du souvenir, toujours vivace en mon coeur, de mon maître Edmond de Goncourt.
    Du haut du ciel, sa demeure dernière, si le vieux maréchal des Lettres - celui-là qui ne trahit jamais la belle patrie littéraire - n’était pas rassuré sur l’avenir de son académie, on pourrait se souvenir qu’Edmond de Goncourt avait désigné l’oeuvre de Notre-Dame des Sept-Douleurs, fondation de la princesse Mathilde, comme héritière au cas où sa "société" n’aurait pas été reconnue. Notre-Dame des Sept-Douleurs ! Ne pourrait-on pas en ajouter une, en pensant aux Lettres sacrifiées, ou simplement bafouées ?
    Mais foin de douleurs, cette fois, quand nous recevons celle que son principal biographe, Mme Claude Chauvière, a si justement nommée une grande vivante. Colette a l’âge de ses livres, à partir de Claudine à l’école, son premier succès, toujours jeune. Elle aime les Lettres, les bêtes, les braves gens ; elle aime tout ce qui aime, pense et respire. Et elle aime, pense et respire dans son oeuvre variée, multiple, où surgit la magie des souvenirs et que scelle ce style à la fois exact et fastueux, d’une si puissante et suggestive harmonie.
    Dans un de ses livres, elle a écrit, en évoquant la puissance de la vie intérieure, "qu’un âge vient où il n’est plus donné à une femme que de s’enrichir". Cet âge doit être aussi arrivé pour notre académie.
    L’élection du 2 mai l’atteste. C’est un heureux présage. Il y aura dès demain d’autres enrichissements à opérer. Avec Colette, les six votants du 2 mai entendent renouer une pure tradition littéraire, dans l’esprit de notre fondateur. Nous y demeurons fidèles, entre purs écrivains.

      

    Né un 28 Janvier, Colette, Verseau ascendant Balance

            Né un 28 Janvier, Colette, Verseau ascendant Balance     Né un 28 Janvier, Colette, Verseau ascendant Balance

     

     

    Née le : 28 janvier 1873 à 22h00
    à : St Sauveur-en-Puisay (89) (France)
    Soleil : 9°07' Verseau AS : 6°01' Balance
    Lune : 11°42' Verseau MC : 7°29' Cancer
    Dominantes : Verseau, Capricorne, Balance
    Vénus, Saturne, Lune
    Maisons 4, 6, 5 / Air, Eau / Cardinal
    Numérologie : chemin de vie 3
    Popularité : 12 579 clics, 1 027e femme, 2 385e célébrité
     
     

    Célébrités ayant la même date anniversaire : Nicolas Sarkozy, Elijah Wood, Nick Carter, Richard Anconina, Sarah McLachlan, Carlos Slim Helú, Jackson Pollock, Jean-Louis Murat, Gianluigi Buffon, Barbi Benton, Philippe Vercruysse, Marthe Keller... Voir toutes les célébrités nées un 28 janvier.

    Les Bretagnes de Colette

    En 2004 était célébré le cinquantenaire de la mort de Colette. A cette occasion, de nombreuses publications ont mis en évidence l'importance de cet écrivain. Deux spécialistes de l'oeuvre de Colette, enseignant à l'université Rennes 2 (Mme Dugast et Mme Berthu-Courtivron, équipe d'accueil CELAM) ont travaillé à mettre à jour les rapports, très riches, que l'écrivain a noués avec différents lieux de Bretagne, qui est le cadre de l'un de ses récits les plus célèbres, Le Blé en herbe. Colette a séjourné aussi à Belle-Ile, à Roz Ven, près de Saint-Malo. Deux lieux essentiels dans sa biographie personnelle autant que pour la maturation de son écriture. C'est aussi tout une vie sociale et littéraire régionale que l'on découvre grâce à cette émission "Paroles de Chercheurs".

    Né un 28 Janvier, Colette, Verseau ascendant Balance


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    Le dix degré du Verseau nous invite à observer un drapeau qui se métamorphose en aigle , il nous invite à incarner des valeurs sociales nouvelles en illustrant le potentiel spirituel et le sens le plus élevé de ces valeurs.

    Il y a avec cette Nouvelle Lune PASSAGE A L'ACTE et effectivement Mars en Balance en Maison une est maitre de l'ascendant alchimique du scorpion par sa proximité avec lui , sans oublié de noter qu'il partage cette Maitrise avec Pallas en Vierge, octave supérieure de Venus, maitresse de la Balance signe auquel elle apporte l'action puissamment féminine, dépouillée en Vierge de volonté égotique et emplie en Maison douze de volonté de servir l'harmonie universelle.

    Le 10 degré de la Vierge qu'éclaire Pallas est clair : Deux visages portant leur regard au delà des ombres , l'activité de l'entendement l'emportant au delà de lui même , confirmant le Passage à l'acte auquel appelle cette nouvelle Lune vers un nouveau cycle d'Unité créatrice.   

    Nouvelle Lune du  30 Janvier 2014 , entrée dans l'année Lunaire du Cheval

    Dans l’horoscope chinois, le signe du cheval de bois symbolise l’inventivité, l’évolution, l’action, la réflexion mais aussi de soin de nouveaux horizons.

    Selon l’astro chinoise, votre année 2014 devrait donc être pleine de surprises et de nouveaux projets.

    Orientation bien en harmonie avec le signe du Verseau !

    Et il est formidable de constater combien l'astrologie occidentale solaire se trouve face à un ciel totalement en harmonie avec cette approche asiatique lunaire

    Le cheval en Sagittaire à vaincu son animalité , en Capricorne il a intégré la nécessité de travailler à une nouvelle forme d'intégration sociale souple et démocratique

    en Verseau il peut à présent co créer dans un esprit qui intègre à présent la Sororité à la fraternité pour co créer un nouveau monde  

    Nouvelle Lune du  30 Janvier 2014 , entrée dans l'année Lunaire du Cheval

    Conjoint, en géocentrique , aux astéroides Pax et Angel, le chemin de vie géocentrique de ce nouvel an lunaire honore en maison 1 et en  Scorpion la transformation alchimique qui s'opère , soutenue par un ascendant Balance à Greenwich, point de convergence de la pensée collective , Signe d'harmonie et d'équilibre , honoré par la présence de Mars conjoint Céres , annonçant une année d'action purificatrice visant dans son essence un nouvel équilibre plus serein et plus harmonieux .

     

     

    Nouvelle Lune du  30 Janvier 2014 , entrée dans l'année Lunaire du Cheval

    Nouvelle lune géocentrique

    Nouvelle Lune du  30 Janvier 2014 , entrée dans l'année Lunaire du Cheval

    Nouvelle lune hélicentrique

     

    FORMANT UN HEXAGONE

    Cet article parlant de l'hexagone appliqué au jeu de Hack est très intéressant pour comprendre l'énergie du symbole hexagonale et tellement en harmonie avec le sens du message géocentrique que nous ne pouvons que vous le faire connaitre

     

     

    L'Hexagone
    À tout seigneur, tout honneur... Ouvrons donc cette sous-section consacrée aux symboles par l’emblème par excellence de la saga .hack : l’hexagone.A priori, vous pourriez vous demander : « à quoi bon parler de l’hexagone ? N’est-ce pas simplement un contenant, un beau symbole, plus évolué qu’un triangle ou un carré ? Plus simple à utiliser qu’un pentagone ? Et, en plus, avec un hexagone, on peut faire de jolis motifs, c’est pratique... »Oui, c’est vrai que vous pourriez me le rétorquer... Si vous le pouviez. Parce qu’en fait, vous ne pouvez pas. Na !
    Bref, redevenons momentanément sérieux. Les raisons exposées ci-dessus sont sans doute valables, et elles ont peut-être pesé dans le choix final. Néanmoins, une fois qu’on a dit cela, on n’a presque rien dit.
    Or donc, alors, certains autres d’entre vous pourraient me dire (oui, je sais, ils ne peuvent pas, mais faisons comme si...), bref, ils pourraient donc me dire : « l’hexagone est l’unité de base des wargames, les jeux de stratégie ; et s’ils ne sont plus forcément utilisés dans les jeux vidéos de stratégie, ils le sont encore dans les jeux de plateaux, et .hack étant un jeu très élaboré, l’utilisation de l’hexagone et des motifs d’hexagone symbolise la complexité et la richesse de son univers ». Là, je pourrais alors vous répondre que c’est ce que j’ai pensé initialement. Car .hack n’utilise pas seulement l’hexagone, mais aussi les motifs d’hexagone, il est important de le noter.

    Néanmoins, aussi séduisante soit l’idée « motif d’hexagones = stratégie », certaines découvertes récentes m’ont amené à penser que le choix de l’hexagone provenait, probablement, de conceptions purement japonaises.

     

     

    Nouvelle Lune du  30 Janvier 2014 , entrée dans l'année Lunaire du Cheval

    Kikkômoyô
    Ainsi, après avoir découvert que les Japonais ont des cerfs-volants « rokkaku », c’est-à-dire hexagonaux (voir Kite), j’ai aussi découvert que la langue japonaise possède un vocable spécifique pour désigner les motifs d’hexagones : kikkômoyô. Cela signifie donc que les motifs en hexagones sont ancrés dans la culture japonaise. Aux yeux d’un Japonais, il est peu probable qu’ils évoquent donc des jeux de stratégie, mais plutôt un motif relativement familier.
    Quoiqu’il en soit, sachant que .hack est un univers à clés, la question était : pourquoi cet attrait des Japonais pour les motifs hexagonaux ? J’ai commis l’erreur, presque enfantine, de ne pas chercher le sens de kikkômoyô, pensant que kikkô était un autre mot pour « hexagone ». J’ai donc simplement pensé que les motifs en hexagones se référaient aux abeilles. Cette idée semblait d’ailleurs correspondre parfaitement à l’univers informatique qui est celui de .hack : des abeilles vivant dans de petites unités (cell) formant ensemble un tout bien complexe. Bref un programme informatique avec ses sous-composantes. Ou, encore : The World.
    Mais c’est au détour d’une lecture du Japon, Dictionnaire et Civilisation (collection Bouquins, éditions Laffont) que j’ai découvert cette définition suivante :
    Bekkô. Écailles du ventre de la tortue (kame), autrefois utilisées, selon une méthode chinoise, pour rendre des oracles. On leur appliquait un fer rouge, et les réponses se lisaient dans les craquelures produites. On donne aussi le nom de bekkô à des décors de forme hexagonale inspirés de ces écailles.
    Plus de commentaires à ce sujet me semble inutile. Sinon pour dire que j’ai cherché le mot bekkô dans les dictionnaires japonais online. Je ne l’ai pas trouvé. J’ai par contre découvert que kikkômoyô dèsigne la « carapace de tortue ». Kikkô signifie « tortue », et le mot est même utilisé seul pour désigner les motifs hexagonaux (sous sa forme anglo-saxonne de « kikkou »).

     

    Par ailleurs, on peut voir que le chiffre six, qui se réfère évidemment à l’hexagone est assez souvent utilisé dans .hack. Par exemple dans les présentations, divisées en six parties. Ou encore, au sein même de l’histoire. Les éléments sont ainsi six, au lieu des cinq habituels en Extrême-Orient (et des quatre éléments occidentaux : air, eau, terre, feu).

    Et c’est ainsi par le biais du chiffre six que je vais conclure cet article, en revenant à l’hexagone, et aux raisons de son choix. En effet, encore une fois de façon tout à fait fortuite, j’ai découvert un élément qui me semble capital dans la compréhension de ce symbole.
    Le Bouddha des Six Voies
    Je lisais un article de Télérama consacré à Miyazaki, et à son lien avec les traditions et croyances japonaises, lorsque je vis :
    Jizo, protecteur des chemins... et des avortons.« Jizo a eu un succès foudroyant au Japon. Dans le bouddhisme, on dit qu’il faut choisir la voie dans laquelle on va renaître, et il y a six possibilités. Jizo joue le rôle d’un guide. À l’entrée des cimetières, on trouve fréquemment six statues (une par voie) le représentant. »« Comme il se situe entre la vie et la mort, il est aussi censé guider les enfants mort-nés. »
    .hack, c’est en grande partie l’histoire de gens placés entre la vie et la mort (le coma). Mais c’est aussi l’histoire de la renaissance (concept bouddhique s’il en est) d’un monde disparu : le monde informatique frappé par Pluto Kiss (le baiser de la mort). C’est enfin, aussi, l’histoire d’une enfant qui aurait dû naître si l’amour de ses parents avaient été consommé. Bien que jamais née, elle est pourtant vivante, ce qui rejoint finalement le concept d’enfant mort-né, mais à l’envers. Inutile bien sûr de dévoiler le nom de cette enfant, autour de laquelle se structure tout l’univers .hack. Enfin, on pourra aussi évoquer le tragique destin d’une fleur qui n’aurait pas dû naître, et qui pourtant naquit. Or, c’est par elle que s’ouvre (chronologiquement) la saga .hack. Cette fleur de l’enfant abandonné, de l’orphelin, est-elle la fleur de Jizo « aux Six Voies » ?
     

     Pluton capricorne qui forme un des axes de l'hexagone avec Jupiter lance, en capricorne , un message de renaissance dans une nouvelle structure plus belle, plus aristrocratique telle  la majestés des paons devant un château , une œuvre durable car elle aura trouver une structure en harmonie avec l'univers !

    Jupiter en Cancer, Maitre du Sagittaire et du Cheval de Bois,  trônant au milieu, du ciel est particulièrement à l'honneur de cette Nouvel an Lunaire qui honnore l'année du Cheval formant de plus un magnifique quinconce à l'union des luminaires qui elle se produit en Verseau en maison cinq , maison de l'amour, en parfaite harmonie avec la conjonction Terre Lune Vénus en Lion en Hélocentrique  !

     

    Cette carte est un super appel à l'amour universel dans l'union masculin fémiin .

    La carte hélio, comme à la dernière pleine Lune , continue de dessiner deux magnifiques cerf volants .

    Le premier nous élève dans l'axe Pluton Jupiter ouvrant nos ailes de conscience dans  l'axe Chiron Neptne poissons  Saturne scorpion  !

    Il s'envole dans un magnifique triangle d'eau nous invitant à

    UNE PROFONDE CONFIANCE  EN UN REAXEMENT UNIVERSEL GUERISSEUR

    Le deuxieme cerf volant s'envole aussi sur ce triangle d'eau en s'appuyant quant à lui sur Mars en Vierge , amplifiant le message de guerison par la purification des consciences et des corps énergétiques bien incarnés et n'aspirant plus qu'à la paix

     

     

     


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  • PLEINE LUNE DU 27 JANVIER 2013

    PLEINE LUNE DU 27 JANVIER 2013

     

    Une pleine Lune focalisée sur Saturne en Scorpion mais aussi surJupiter en Gémeaux , et ces deux points fortement aspectés chacun comme par une fusée pointant sur eux ou comme s'ils etaient chacun le toitd'une maison pointue , ces deux planètes se trouvant en quinconce l'une par rapport à l'autre : Faire un effort pour trouver la joie au coeur de la crise et de la recession en transformant nos valeurs ethiques et notre rapport à morale !

    En effet toutes les énergies célestes pointent sur Saturne ce 27 Janvier au petit matin, dans le ciel de Greenwich , référence mondialement reconnue pour aligner le temps planétaire, donc interessant pour une analyse de l'effet soli lunaire sur la conscience collective planétaire, même si une carte locale est intéressante bien sur, à monter pour chaque évenement local .

      

    La Lune et le Soleil, eux mêmes dans les énergies co créatives  du Lion et du Verseau, dans l'axe de la transformation du rapport à la matière ( M2 M8 ), éclairent puissament Saturne, lui même en maison 11, en lui faisant chacun un carré .

    Uranus Bélier, planète maitresse de cette carte du Ciel d'un Soleil Verseau soutenu par Mercure et Mars traversant ce signe avec lui , booste Jupiter Lilith En Gémeaux  par un joli sextile sur lequel repose cette fleche tendue vers Saturne, amplifiant cette mouvance de création de nouvelles structures en apportant de la joie dans la communication avec les proches et les enfants.

      Toute la transformation est liée à la mise en place de nouveaux mode de communication , de Sororale fraternité, la Lune en Lion affirmant la place rayonnante de la féminité dans cette dynamique.

    Cette pleine Lune prépare déjà la puissante nouvelle Lune en Verseau qui va ouvrir la nouvelle année lunaire dansl'énergie du Serpent d'eau !

    http://happybirthdaysoleil.eklablog.com/nouvelle-annee-lunaire-2013-et-nouvelle-lune-du-10-fevrier-dans-l-ener-a66422749

     

     

      


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  • né un 26 Janvier 1714, Jean Bapise Pigalle, Sculpeur

    né un 26 Janvier 1714, Jean Bapise Pigalle, Sculpeur

    http://www.nella-buscot.com/sculpteurs.php?idsculpteur=scu0022&lng=1

     

    né un 26 Janvier 1714, Jean Bapise Pigalle, Sculpeur

     

    Un joli triangle de terre très positif dominé par les trois transpersonnelles  booste le talent de ce merveilleux sculpteur Verseau

     

    né un 26 Janvier 1714, Jean Bapise Pigalle, Sculpeur

    Mausolée du maréchal de Saxe (1753-1765), Strasbourg, église protestante Saint-Thomas : ce monument, fidèle à la tradition baroque, est conçu comme une véritable mise en scène théâtrale. Le dynamisme de l'ensemble est rendu par les attitudes des personnages aux visages pathétiques et par le jeu des drapés. Seule la figure de Maurice de Saxe équilibre la composition. Debout, au centre de la scène, le maréchal semble échapper à toute cette agitation douloureuse dont il est la cause.

     

    Jean-Baptiste Pigalle
    Sculpteur (1714 - 1785)

    Grand sculpteur français, Jean-Baptiste Pigalle est né à Paris en 1714. Il travaille son art très jeune sous les conseils de Robert Le Lorrain puis de Jean-Baptiste Lemoyne. Convaincu que son art constitue le sens de sa vie, il rejoint l'Italie en 1734 afin de parfaire sa technique. A son retour, il commence son "Mercure attachant sa talonnière" (1740), qui lui permettra d'intégrer les Beaux-Arts.

    http://www.toile-gothique.com/forum/img/attached/4-a-1248119039.jpg

    Sa réputation enfle au coeur de l'aristocratie parisienne. Mme de Pompadour le prend sous son aile en même temps que les commandes affluent. Jonglant entre le baroque et le classique, il réalise les portrait de Diderot, de Voltaire puis réalise les célèbres monuments funèbres destinés au Maréchal de Saxe (Strasbourg, achevés en 1776).

    http://www.toile-gothique.com/forum/img/attached/4-a-1248119086.jpg

    Il s'éteint à Paris en 1785, laissant dans son sillage une oeuvre remarquable.

     

     

     

     


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    Né un 30 Janvier , Patrice Van EERSEL

    Des hommes-médecine du monde entier autour du Dalaï-Lama [Poche]

     http://www.academie-sciences.fr/academie/membre/s121206_rizzolatti.pdf

     

    Patrice Van Eersel

    Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
     

    Patrice van Eersel est un journaliste et écrivain français, né en janvier 1949 à Safi au Maroc, où il a vécu jusqu'à l'âge de 17 ans.

    Diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris et du Centre de Formation des journalistes, il a participé au lancement de Libération (1973-74), avant de rejoindre l'équipe d'Actuel, dont il fut l’un des grands reporters et chroniqueurs scientifiques (1974-1992). Depuis 1992, il est rédacteur en chef du magazine Nouvelles Clés – devenu CLÉS en 2010 (www.cles.com) – et dirige la collection éponyme chez Albin Michel.

    Ses principaux ouvrages : La Source Noire, Grasset (1986), Le Cinquième rêve, Grasset (1993), La Source blanche, Grasset (1995), Le Cercle des anciens, Albin Michel (1998), J’ai mal à mes ancêtres, Albin Michel (2002), Tisseurs de paix (2005), Le Monde s’est-il créé tout seul ?, Albin Michel (2006), Mettre au monde, Albin Michel (2008), Du Pithécanthrope au karatéka, Grasset (2010), Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner, Albin Michel (2012). Membre de la Société des Gens de Gestes, animée par Albert Palma (www.albertpalma.com), il est aussi chroniqueur sur la webtélé de Jacques Languirand (www.repere.tv) depuis février 2009.

    Passionné de dauphins, il a écrit plusieurs ouvrages sur eux et accompagne parfois les voyages en mer organisés par Frédéric Chotard (sea-dolphin.fr).

    Travaux[modifier | modifier le code]

    • Au parti des socialistes, de Jean-François Bizot, avec la collaboration de Léon Mercadet et Patrice van Eersel, éditions Grasset, Paris, 1975
    • Voyage à l'intérieur de l'église catholique, de Jean Puyo et Patrice van Eersel, Stock, 1976
    • Sacrés Français !, les nouveaux cahiers de doléances, de Jean Puyo et Patrice van Eersel, Stock, 1977
    • La Source Noire - Révélations aux portes de la mort, enquête scientifique et spirituelle à partir des NDE (Near Death Experiences ou expériences de mort imminente), Livre de Poche, 1987
    • Le Cinquième Rêve. Le dauphin, l'homme, l'évolution, éditions Grasset, Paris, 1993
    • Le Message des dauphins,
    • Les Animaux thérapeutes,
    • La Source Blanche. L'étonnante histoire des Dialogues avec l'ange, Grasset, 1995
    • Réapprivoiser la mort, la fin de vie, vue depuis la France, Albin Michel, 1996
    • Le Cercle des Anciens : Des hommes-médecine du monde entier autour du Dalaï-lama, de Patrice Van Eersel et Alain Grosrey, Albin Michel, 1998
    • Le livre de l'essentiel T.2, ouvrage collectif sous la direction de Patrice Van Eersel, Albin Michel, 1998
    • J'ai mal à mes ancêtres : La Psychogénéalogie aujourd'hui, interviews, par Catherine Maillard et Patrice Van Eersel, d'Anne-Ancelin Schützenberger, Bert Hellinger, Alexandro Jodorowsky, Didier Dumas, Chantal Rialland, Serge Tisseron et Vincent de Gauléjac, éditions Clés / Albin Michel, 2002
    • Le jeu du Tao - Comment devenir le héros de sa propre légende, de Patrice Levallois, Patrice Van Eersel, Daniel Boublil et Sylvain Michelet, Albin Michel, 2004
    • Le grand livre de l'essentiel: Mieux vivre et donner du sens au quotidien, ouvrage collectif, éditions Clés / Albin Michel, 2005
    • Tisseurs de Paix, sur les Rencontres de Fès, Editions du Relié, 2005
    • Le Monde s'est-il créé tout seul ?, points de vue contradictoires sur l'origine de l'univers, interviews par Patrice van Eersel de Trinh Xuan Thuan, Ilya Prigogine, Albert Jacquard, Joël de Rosnay, Jean-Marie Pelt et Henri Atlan, édition Clés / Albin Michel, 2006
    • Ecologie et spiritualité, ouvrage collectif avec Abdelkrim Bekri, José Bové, Jacques Brosse, André Comte-Sponville, René Coste, Annick de Souzenelle, Eugen Drewermann, Albert Jacquard, François Mazure, Théodore Monod, Jean-Marie Pelt, Gary Snyder, Thierry Touvenot et Patrice Van Eersel, Albin Michel, 2006
    • Mettre au monde : Enquêtes sur les mystères de la naissance, éditions Clés / Albin Michel, 2008
    • Le jeu du tao : de la santé et du mieux-être, de Patrice Levallois, Patrice Van Eersel, Sylvain Michelet, Daniel Boublil, Anne-Marie Filliozat, Albin Michel, 2009
    • Du pithécanthrope au karatéka. La longue marche de l’espèce humaine, Grasset, 2010
    • Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner, Albin Michel, 2012.

    Bibliographie[modifier | modifier le code]

    • Je suis un surpris de la vie, rencontre avec Patrice Van Eersel, par Pascale Senk, Psychologies magazine n° 276, juillet-août 2008

    Liens externes[modifier | modifier le code]

     

     

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    Compatibilité astrologique
     
    Né le :30 janvier 1949 à 18h55à :Safi (Maroc) Soleil :10°35' Verseau Lune :29°14' Verseau Ascendant :21°10' Lion Milieu du Ciel :16°39' Taureau  Astrologie Chinoise :Buffle de TerreNumérologie :chemin de vie 9

     

    Patrice van Eersel est un journaliste et écrivain français. Il a travaillé pour Actuel dans les années 1980-1990, et est actuellement rédacteur en chef du magazine Nouvelles Clés.


    Œuvres
    La Source Noire, enquête scientifique et spirituelle à partir des NDE (Near Death Experiences ou expériences de mort imminente), Livre de Poche, 1987
    Le Cinquième Rêve, éditions Grasset, Paris, 1993
    La Source Blanche, Livre de Poche, 1998
    Le Cercle des Anciens, Livre de Poche, 2000

     


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    "Le plus joué des compositeurs et, cependant, une musique qu'on ne cesse de redécouvrir dans son inaltérable fraîcheur. Le mystère Mozart ? Celui d'une éboulissante spontanéité qui masque un travailleur acharné. Sans jamais insister, il a tout dit. La grâce de cet artiste aimé des dieux n'est pas l'angélisme. Le sourire dont il éclaire la comédie humaine brille d'une lucidité intérieure. Inimitable. Unique."

    Bernard Mérigaud, Télérama hors-série en 1991

     

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    Né le : 27 janvier 1756 à 20h00à :Salzbourg (Autriche)Soleil :7°23' VerseauLune :17°48' SagittaireAscendant : 12°43' ViergeMilieu du Ciel : 8°16' GémeauxNumérologie : chemin de vie 11Taille : Mozart mesure 1m63 (5' 4")

     

     

    Né un 27 Janvier, Wolfgang Amadeus Mozart

    Thème Astral

    L'inspiration lumineuse et Uranienne du Verseau va s'affirmer à travers Mozart pour l'aider à être le musicien de la pureté virginale , but karmique et ascendant conjoints sur cette  intention de service qu'il rendra à la fraternité humaine par une musique de l'âme dans laquelle on entend chanter les anges

    Un superbe amas planétaire sur l'axe de la créativité Lion  Verseau, de plus en maison 5 et maison 11 en domiciles réciproques va donner à Wolfgang tout le matériel de puissance créative nécessaire pour accomplir cette mission divine qu'il est venu incarner ... Neptune, planète de l'inspiration musicale supra personnelle entraine toutes les autres planetes à qui elle donne le LA cosmique , et Jupiter boucle la ronde en Balance en maison 2 par la foi matérialisée et et concrétisée de sa passion divine dans l'harmonie projetée sur son oeuvre

    Mars , plein de toute l'énergie Gémeaux qu'il s'apprete à quitter pour le Cancer , au milieu du ciel se tourne vers Lilith par rétrogradation et boucle avec elle se triangle d'énergie air Verseau , Balance, Gémeaux si propice à la légèreté musicale .

     

    Il vient du ciel chargé du don précieux de ses chefs d'oeuvres et n'a que le mental comme terre pour les incarner à travers l'ascendant

    Son ancrage dans la terre maternelle par une Lune conjointe à Pluton en maison 4  est un volcan d'émotions explosives à caractere celestes

     

    Béatrix Viard

     

     

     

     

     
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    Wolfgang Amadeus Mozart

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    Page d'aide sur les redirections « Mozart » redirige ici. Pour les autres significations, voir Mozart (homonymie).

     

    Wolfgang Amadeus Mozart
    Description de cette image, également commentée ci-après
    Portrait composite posthume de Mozart
    peint par Barbara Krafft en 1819.
    Nom de naissance Joannes Chrysostomus Wolfgangus Theophilus Mozart
    Naissance 27 janvier 1756
    Salzbourg, Archidiocèse de Salzbourg, Saint-Empire
    Décès 5 décembre 1791 (à 35 ans)
    Vienne, Archiduché d'Autriche, Saint-Empire
    Activité principale Compositeur
    Style Classique
    Années d'activité 1762-1791
    Maîtres Leopold Mozart, Jean-Chrétien Bach
    Élèves Franz Xaver Süßmayr
    Ascendants Leopold Mozart
    Anna Maria Pertl
    Conjoint Constance Weber
    Descendants Raimund Léopold Mozart
    Karl Thomas Mozart
    Johann Léopold Mozart
    Theresia Mozart
    Anna Mozart
    Franz Xaver Wolfgang Mozart

    Œuvres principales

     

    Johannes Chrysostomus Wolfgangus Theophilus Mozart1, ou Wolfgang Amadeus Mozart2 (en allemand : [ˈvɔlfɡaŋ amaˈdeus ˈmoːtsaʁt]) né à Salzbourg, principauté du Saint-Empire romain germanique, le 27 janvier 17563, mort à Vienne le 5 décembre 17913, est un compositeur. Mort à trente-cinq ans, il laisse une œuvre impressionnante (626 œuvres sont répertoriées dans le catalogue Köchel), qui embrasse tous les genres musicaux de son époque. Selon le témoignage de ses contemporains, il était, au piano comme au violon, un virtuose.

     

    On reconnaît généralement qu'il a porté à un point de perfection le concerto, la symphonie, et la sonate, qui devinrent après lui les principales formes de la musique classique, et qu'il fut l'un des plus grands maîtres de l'opéra. Son succès ne s'est jamais démenti. Son nom est passé dans le langage courant comme synonyme de génie, de virtuosité et de maîtrise parfaite4.

     

    Biographie

     

    Enfance (1756-1773)

     

    L'enfant prodige

     

     
    Maison natale de Mozart devenue un musée sur la vie du compositeur.

     

     
    Mozart enfant, huile anonyme de 1763, probablement due à Pietro Antonio Lorenzoni.

     

    Né au numéro 9 de la Getreidegasse à Salzbourg, qui est alors la capitale d'une principauté ecclésiastique du Saint-Empire romain germanique (Cercle de Bavière), Mozart est le fils du musicien (violoniste), compositeur et pédagogue (une méthode du violon), Léopold Mozart, né et originaire d'Augsbourg, ville de Bavière, qui occupe alors la fonction de vice-maître de chapelle à la cour du prince-archevêque de Salzbourg, et de Anna Maria Pertl, son épouse5.

     

    Wolfgang est le cadet de sept enfants. En raison du manque d'hygiène de l'époque et de mauvaises conditions sanitaires, trois enfants sont morts en bas âge avant la naissance de sa sœur Maria Anna (surnommée « Nannerl », née en 1751), et deux autres sont encore morts entre la naissance de cette sœur aînée et la sienne6.

     

    Il est baptisé le lendemain de sa naissance dans une chapelle de la cathédrale Saint-Rupert de Salzbourg. Son acte de baptême porte les prénoms de Joannes Chrysost[omus]7 Wolfgangus8 Theophilus. Theophilus, signifiant « aimé de Dieu », a des équivalents allemands (Gottlieb, prénom que son père lui attribue un mois après sa naissance), italien et latin (Amedeo prénom adopté lors de son voyage en Italie en décembre 1769)9. Wolfgang se fera appeler généralement « Wolfgang Amadè Mozart » mais s’amuse tout au long de sa vie à déguiser et à déformer ses différents noms (en) en de Mozartini, Gangflow (Wolfgang à l’envers), Trazom, etc10. Mais on ne le voit jamais signer Amadeus si on dépouille la correspondance. Ce prénom ne sera employé qu'après sa mort.

     

    Dès l'âge de trois ans, Mozart révèle des dons prodigieux pour la musique : il a l'oreille absolue et certainement une mémoire eidétique11. Ses facultés déconcertent son entourage, et incitent son père à lui apprendre le clavecin dès sa cinquième année. Le jeune Mozart apprend par la suite le violon, l'orgue et la composition. Il sait déchiffrer une partition a prima vista et jouer en mesure avant même de savoir lire, écrire ou compter. À l'âge de six ans (1762), il compose déjà ses premières œuvres (menuets KV.2, 4 et 5, allegro KV.3 inscrits dans le Nannerl Notenbuch (en), « cahier de musique pour Nannerl »)12. À quatorze ans, il aurait ainsi parfaitement retranscrit le Miserere de Gregorio Allegri, œuvre religieuse complexe, non publiée, mais connue, qui dure environ quinze minutes, en ne l'ayant écouté qu’une seule fois13. Une autre version évoque deux écoutes, Mozart regardant la deuxième fois, la partition de la première14. Mozart ne reçoit pas d'autre éducation que celle de son père.

     

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    David Mozart (1621-1685) : maçon
     
     
     
     
     
     
     
     
    Franz Mozart(1649-1693?) : maçon
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Maria Negeler (1622-1697)
     
     
     
     
     
     
     
     
    Johann Georg Mozart (1679-1736): relieur
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Anna Haerrer (1622-1697)
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Leopold Mozart (1719-1787) : compositeur, professeur de musique et violoniste
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Christian Sulzer (1663-1744)
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Anna Maria Sulzer (1696–1766)
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Michael Baur
     
     
     
     
     
     
     
     
    Maria Dorothea Baur (1672-1742)
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Anna Khien
     
     
     
     
     
     
     
     
    Wolfgang Amadeus MOZART
    (1756-1791)
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Bartholomaeus Pertl
     
     
     
     
     
     
     
     
    Johannes Pertl (1607-1698)
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Ursula Schmidt
     
     
     
     
     
     
     
     
    Nicolaus Pertl (1667–1724) : sous-préfet
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Magdalena Zachner (1632-1681)
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Anna Maria Mozart (née Pertl ,1720-1778)
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Jakob Altmann
     
     
     
     
     
     
     
     
    Dominik Altmann (1635-1702)
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Maria Oeller
     
     
     
     
     
     
     
     
    Eva Rosina Altmann (1681–1755)
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Hans Wolfgang Zalner
     
     
     
     
     
     
     
     
    Anna Sophia Zalner (1651-1685)
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    Regina Poeckl
     
     
     
     
     
     
     

     

    Source : Genealogy.Links.org [archive]

     

    Le voyageur

     

     

     
    Leopold, Wolfgang au clavecin et Maria Anna (dite Nannerl) Mozart en 1764.

     

     
    Mozart (au clavier) en 1770 avec le violoniste Thomas Linley, autre enfant prodige, détail d'une toile anonyme du XVIIIe siècle (collection privée)

     

    Entre 1762 et 1766, le jeune Mozart entreprend le Grand Tour lors d'un long périple musical avec son père, employé par le prince-archevêque Schrattenbach, ainsi qu'avec sa sœur aînée Maria-Anna qu'il appelle Nannerl. Ils vont d'abord à Munich, puis à Vienne, avant de s'engager, le 9 juin 1763, dans une longue tournée en Europe, qui les emmène de nouveau à Munich, puis à Augsbourg, Mannheim, Francfort, Bruxelles où il logea une nuit au château de Hasselbrouck, Paris, Versailles, Londres, La Haye, Amsterdam, Dijon, Lyon, Genève et Lausanne. Les exhibitions du jeune musicien impressionnaient les auditeurs et lui permettaient de capter de nouvelles influences musicales. Il fait ainsi la rencontre de deux musiciens qui vont le marquer définitivement : Johann Schobert à Paris, et Johann Christian Bach, fils cadet de Jean-Sébastien Bach, à Londres. Ce dernier lui fait découvrir le pianoforte, inventé au début du siècle, et l'opéra italien ; il lui apprend également à construire une symphonie. C'est également à Londres que le naturaliste Daines Barrington tente de montrer que Wolfgang n'est qu'une sorte de singe savant exhibé par son père devant la noblesse européenne et qu'il s'agit d'une supercherie mais ses tests sur l'enfant révèlent qu'il s'agit bien d'un prodige15. Dans ses exhibitions, le jeune Mozart démontre ses qualités exceptionnelles de virtuose non seulement au clavecin, et plus tard au pianoforte, mais aussi au violon et à l'orgue. Il lui sera d'ailleurs proposé à Versailles un emploi de musicien à l'orgue qu'il n'acceptera pas. Mozart recherchera en vain un emploi de chef d'orchestre, kapellmeister, à Vienne. Lui-même s'intitule kapellmeister.

     

    En 1767, à l'âge de onze ans, Mozart compose son premier opéra Apollo et Hyacinthus (K.38), une comédie latine destinée à être interprétée par les élèves du lycée dépendant de l'université de Salzbourg. De retour en Autriche, il se rend régulièrement à Vienne, et, durant l'été 1768, compose deux autres opéras : Bastien et Bastienne et La finta semplice ; il n'a alors que douze ans. L'année suivante, le prince-archevêque le nomme maître de concert. Son père obtient un congé, sans solde, ce qui lui permet de faire découvrir l'Italie à son fils (Mozart s'y rendra régulièrement jusqu'en 1773) ; il y étudie l'opéra, forme musicale dans laquelle il excellera à notre goût (Le nozze di Figaro (les Noces de Figaro), Don Giovanni, Così fan tutte (Ainsi font-elles toutes), Die Zauberflöte (la Flûte enchantée)…) et grâce à son travail sur les harmonies vocales et sa maîtrise de la polyphonie, il apportera une touche personnelle de sensibilité à ce genre. En Italie, il se lie au savant Padre Martini, devient membre de l'Accademia Filarmonica de Bologne – qui pourtant n'admettait en principe que des membres âgés de plus de vingt ans. Le pape Clément XIV le nomme Cavaliere del lo speron d'oro (Chevalier de l'éperon d’or).

     

    Le 16 décembre 1771, le prince-archevêque Schrattenbach décède. Le Prince-archevêque Colloredo devient son nouvel employeur.

     

    Au service du prince-archevêque Colloredo (1773-1781)

     

     
    Portrait de Mozart par Lange et, selon sa femme Constance, le plus ressemblant de Mozart

     

    Le prince-archevêque Colloredo, à la différence de son prédécesseur, tolère moins les voyages de la famille Mozart. Mais le jeune musicien se résigne mal à rester dans sa ville natale. En outre, son nouvel employeur lui impose la forme des pièces qu'il doit composer pour les cérémonies religieuses. À dix-sept ans, il a du mal à accepter ces contraintes, et ses relations avec le prince-archevêque se dégradent au cours des trois années qui suivent.

     

    C'est à cette époque qu'il fait la connaissance, à Vienne, de son illustre aîné Joseph Haydn, avec qui il entretiendra tout au long de sa vie une correspondance et une amitié teintée d'admiration, réciproque. Mozart lui donnera le surnom affectueux de « papa Haydn », resté aujourd'hui encore vivace.

     

    Joseph Haydn à Léopold Mozart qui le rapporte  :

     

    « Je vous le dis devant Dieu, en honnête homme, votre fils est le plus grand compositeur que je connaisse, en personne ou de nom, il a du goût, et en outre la plus grande science de la composition. »

     

    Wolfgang Amadeus Mozart à propos de Joseph Haydn :

     

    « Lui seul a le secret de me faire rire et de me toucher au plus profond de mon âme. »

     

    En 1776, Mozart qui a alors vingt ans, décide de quitter Salzbourg. Mais le prince-archevêque refuse de laisser partir son père, et lui impose de démissionner de son poste de maître de concert. Après une année de préparatifs, il part avec sa mère, tout d'abord à Munich, où il n'obtient pas de poste, puis à Augsbourg, et enfin à Mannheim, où il se lie d'amitié avec de nombreux musiciens. Toutefois, ses démarches pour obtenir un poste restent, là aussi, infructueuses. C'est à Mannheim également qu'il tombe éperdument amoureux de la cantatrice Aloysia Weber, ce qui suscite la colère de son père, qui lui demande de ne pas oublier sa carrière. Couvert de dettes, Mozart comprend qu'il doit reprendre ses recherches, et part pour Paris, au mois de mars 1778.

     

     
    Signature de Wolfgang Amadeus Mozart au bas de l'acte de sépulture de sa mère Anna Marie Pertl le 3 juillet 1778 dans le registre paroissial de l'église Saint-Eustache à Paris.

     

    À Paris, Mozart espère trouver de l'aide auprès de Melchior Grimm, qui s'était occupé de sa tournée lorsqu'il avait sept ans, mais sans succès, pour des raisons données par l'homme de lettres, un manque de savoir-faire pour se mettre en valeur. Grimm met fin, déçu, au séjour de son jeune protégé. Mozart ne trouve pas non plus de poste qui lui convienne, et a même du mal à se faire payer ses leçons d'un noble qui le traite avec condescendance, comportement des nobles en général qui marquera Mozart. Lors de ce séjour, sa mère Anna Maria tombe malade et meurt le 3 juillet 1778 rue du Gros-Chenet (actuellement au 8 rue du Sentier où se trouve une plaque commémorative) à Paris. Elle est inhumée sur place après une messe à l'église Saint-Eustache en présence de son fils qui signe sur le registre paroissial de cette église16.

     

    Mozart rentre alors à Salzbourg, où son père réussit à convaincre le prince-archevêque de le reprendre à son service. Sur le trajet de son retour, il passe par Munich, où vit la famille Weber. Mais Mozart apprend qu'Aloysia aime un autre homme. Après tous ces malheureux événements, il arrive, déprimé, à Salzbourg le 29 janvier 1779, où il retrouve son ancien poste de Konzertmeister auquel Colloredo ajoute la fonction d'organiste de la Cour pour 450 florins par an.

     

     
    Portrait appelé le « Mozart de Bologne », peint en 1777 à Salzbourg par un inconnu, pour le père Martini, qui l'avait commandé pour sa galerie de portraits de compositeurs17. Léopold Mozart écrira à propos du portrait, dans une lettre adressée au père Martini, datée du 22 décembre 1777 : « C'est une œuvre d'art de valeur médiocre, mais je peux vous assurer que du point de vue de la ressemblance, elle est parfaite. »18

     

    En novembre 1780, il reçoit une commande pour l'opéra de Munich, et il part donc, comme son contrat l'y autorise. La création, le 29 janvier 1781, de Idomeneo, Rè di Creta (Idoménée, roi de Crète), opéra seria, est accueillie très favorablement par le public. De retour à Salzbourg, Mozart doit suivre son employeur à Vienne, où le prince-archevêque le traite publiquement, après des remarques du jeune musicien jugées impertinentes, de « voyou » et de « crétin » avant de le congédier le 9 mai 178119. Mozart s'installe alors dans la capitale autrichienne, dans la pension de madame Weber, comme compositeur indépendant.

     

    Mozart visita trois fois la ville de Mayence jusqu'en 179020.

     

    Vienne (1781-1791)

     

    L'indépendance

     

    Mozart, désormais débarrassé de l'autorité de son père et de son employeur, peut enfin composer plus librement. En 1782, l'empereur Joseph II lui commande un opéra. Ce sera Die Entführung aus dem Serail (L'Enlèvement au sérail), en langue allemande, qui incitera Gluck, compositeur et directeur des concerts publics à Vienne, à féliciter Mozart et sera l'opéra de Mozart le plus joué à Vienne. Joseph II est enchanté, voilà l'opéra allemand dont il rêve.

     

    Mozart a fait la connaissance de la troisième fille de madame Weber, Constance, et décide de l'épouser sans attendre le consentement écrit de son père qui en sera furieux. Le mariage est célébré le 4 août 1782, dans la cathédrale Saint-Étienne. Peu après, le baron van Swieten, directeur de la bibliothèque impériale, lui fait découvrir deux compositeurs qui sont alors tombés dans l'oubli : Bach et Haendel. Mozart, homme de théâtre tout comme Haendel, admire les effets musicaux créés par ce dernier pour accentuer le caractère dramatique de ses œuvres. Il est en outre fasciné par l'art du contrepoint de Bach, qui influence directement sa Grande messe en ut mineur KV 427, et nombre de ses œuvres par la suite. La même année, il commence une série de six quatuors dédiés à son ami Joseph Haydn, qui se terminera en 1785.

     

    Pétri des idées des Lumières, Mozart entre le 14 décembre 1784 en franc-maçonnerie dans la loge de la Bienfaisance, et accède au grade de maître, le 13 janvier 178521. Très épris des idéaux de la maçonnerie qui diffusent cette philosophie des Lumières, il écrit par la suite une douzaine d'œuvres pour ses frères maçons, dont Die Maurerfreude (La Joie des maçons, K 471) en février 1785, la Maurerische Trauermusik (Musique funèbre maçonnique, K 477) en novembre 1785, et surtout, en 1791, La Flûte enchantée (dit opéra maçonnique) KV 620, qui serait une transcription de l'initiation à la franc-maçonnerie avec ses épreuves, son maître de cérémonie, la répétition de thèmes avec trois notes et une musique évoquant l'idéal maçonnique.

     

    En 1786, Mozart fait la connaissance du librettiste Lorenzo da Ponte, « poète impérial » à Vienne avec un rang directorial comparable à celui de Salieri directeur musical du Théâtre d'opéra impérial et kappelmeister. Da Ponte, alors bien en cour, contrairement à Mozart, convainc l'empereur d'autoriser la création d'un opéra basé sur Le Mariage de Figaro, de Beaumarchais, alors qu'il avait fait auparavant interdire la pièce, jugée subversive. Mozart met en musique le livret de Lorenzo da Ponte, et la première de Le nozze di Figaro (Les Noces de Figaro) a lieu le 1er mai 1786 à Vienne. Son succès n'empêche pas son retrait rapide de l'affiche, l’œuvre mécontentant la noblesse viennoise. Mozart part alors à Prague, où Le nozze connaît un grand succès. En hommage à cette ville, il compose la Symphonie no 38 en ré majeur.

     

    Il reçoit alors du directeur du théâtre de Prague, ville qui lui a fait fête, la commande d'un opéra pour la saison suivante. Mozart fait à nouveau appel à Lorenzo da Ponte librettiste à succès, pour créer le livret de Don Giovanni. Il s'inspire d'un opéra buffa italien de Gazzaniga produit à Venise sur un livret de Bertati quelques mois auparavant22. Le 28 mai 1787, son père, Léopold, meurt. Il avait rompu avec lui. Ce décès bouleverse Mozart, et va influencer la composition de son opéra alors en chantier. Don Giovanni est créé au théâtre des États de Prague le 28 octobre 1787 avec un grand succès, mais qui ne se confirmera cependant pas à Vienne. Mozart note Don Giovanni comme un opéra buffa, sans doute en raison du genre d'opéra, dans son catalogue23, mais cet opéra sera publié et produit comme dramma giocoso, mêlant le comique et le tragique.

     

    Le 7 décembre 1787, Joseph II, satisfait de Mozart, le nomme musicien de la chambre impériale et royale avec un traitement confortable de 800 florins par an. Il le charge de la musique de danse. Mozart tentera en vain d'obtenir le poste de Konzertmeister impérial, la fonction occupée par Gluck. À ce traitement, Mozart ajoute ses cours privés donnés à la noblesse ou à la bourgeoisie de Vienne, le fruit des concerts par souscription qu'il organise et qu'il dirige et des gratifications pour chacun de ses opéras. Des opéras qui ne connaissent pas un grand succès selon Robbins Landon, la Cour et le public préférant l'opéra napolitain de Paisiello et Martin y Soler notamment, bien qu'il s'inspire de ce style dans la trilogie mais à sa manière. C'est cette manière qui à cette époque ravit les amateurs. Même Goethe qui admire Mozart, lui préfère Cimarosa. Après la mort de son protecteur Joseph II, Léopold II lui succède. Ce dernier ne semble pas apprécier Mozart qui perd sa situation, puis les faveurs de la noblesse, sans doute à cause du procès pour dettes intenté par le prince Lichnowsky à l'issue d'un voyage effectué en commun.

     

    Les difficultés, la maladie et la fin prématurée

     

     
    Cénotaphe de Mozart dans le cimetière central de Vienne.

     

    Durant les dernières années de sa vie, Mozart est souvent malade, et chroniquement endetté, ceci malgré de nombreux succès très bien rétribués, car il mène grand train de vie. Il compose beaucoup : sonates, concertos, symphonies, opéras (dont Così fan tutte, sa dernière collaboration avec Lorenzo da Ponte). L'année 1790, qui voit le décès de l'empereur Joseph II (son successeur Léopold II n'est pas favorable aux francs-maçons) et le départ de Joseph Haydn pour Londres, est peu productive24.

     

    En 1791, Emanuel Schikaneder, franc-maçon comme lui, mais d'une autre loge, directeur d'un petit théâtre populaire de la banlieue de Vienne, le Freihaustheater auf der Wieden, sollicite sa participation à un opéra populaire en allemand. Il en écrit le livret, et Mozart écrit la musique de son avant-dernier opéra, Die Zauberflöte (La Flûte enchantée). Sa création le 30 septembre dans le théâtre privé de Schikaneder est un triomphe. Ce dernier a prévu de mettre en scène plusieurs opéras populaires de langue allemande inspirés de Lulu ou la Flûte enchantée et Les Garçons judicieux, tirés du recueil de contes intitulé Dschinnistan, de Wieland et Johann August Liebeskind (1786-1789). Le livret de La Flûte enchantée (Die Zauberflöte) représente un opéra féérique, mi-chanté, mi-parlé. D'après des recherches récentes25, les airs de l'opéra émaneraient de compositeurs divers collaborant avec Schikaneder et pas seulement de Mozart, mais toute la musique aurait été attribuée à ce dernier. Il s'agirait donc d'une production collective26 qui se serait poursuivie dans un autre opéra féérique Der Stein der Wiese. La Flûte enchantée passe pour avoir créé un « style d'opéra allemand complètement formé fondé sur l'étrange mélange et d'humour vernaculaire qui caractérise le texte27. »

     

    En juillet, un inconnu lui aurait commandé un Requiem (KV 626), qui devait rester anonyme. On sait aujourd'hui qu'il était commandité par le comte Franz von Walsegg, et on suppose que celui-ci souhaitait soit faire deviner à ses amis le nom de l'auteur, soit s'en attribuer la paternité. On a retrouvé le contrat entre le comte et Mozart selon le Dictionnaire Dermoncourt. Celui-ci, affaibli par la maladie et les privations, doit, en outre, faire face à une surcharge de travail, car il a reçu (début août) la commande d'un opéra (La Clemenza di Tito, KV 621) pour le couronnement du roi de Bohême Léopold II, qu'il doit composer23 en trois semaines. L'opéra est mal accueilli, l'impératrice qualifie l’œuvre de « porcheria tedesca » et de « musique très mauvaise » ; quant à la cour, elle lui est hostile dès le départ (elle avait « une aversion fortement préconçue pour la composition de Mozart ») et n'aimait que l'opéra italien28.

     

    Mozart meurt le 5 décembre 1791, cinq minutes avant une heure du matin29, à l'âge de trente-cinq ans, sans avoir pu achever ce Requiem (qui sera terminé à la demande de Constance par un de ses élèves, Franz Xavier Süssmayer ainsi que par Eybler, Freystadler et probablement l'abbé Stadler d'après Robbins Landon30). Les raisons de sa mort restent inconnues. Il était alors obèse et alité. Elles ont fait l'objet de nombreuses publications et près de cent quarante causes possibles ont ainsi été citées par Lucien Karhausen, chercheur et psychiatre germanique31 : grippe, hémorragie cérébrale, trichinose, obésité, syndrome maniaco-dépressif, fièvre rhumatismale aiguë par streptocoque32, empoisonnement au mercure par Salieri jaloux (hypothèse peu vraisemblable33), par les francs-maçons furieux de voir leurs rites révélés dans La Flûte enchantée ou par prise de la « liqueur de Van Swieten »34, hypothèse également peu vraisemblable et très peu évoquée qui met en cause Van Swieten père, médecin et ami de l'empereur François Ier d'Autriche. Pour Robbins Landon, les deux hypothèses vraisemblables sont que Mozart est mort « d'une fièvre rhumatismale ou selon un autre diagnostic d'une insuffisance rénale »35.

     

    La légende, reprise dans le film Amadeus de Milos Forman (film inspiré du célèbre ouvrage sur Mozart de Hildesheimer) qui veut que Mozart ait composé ce Requiem en prémonition de sa mort prochaine relève plus de l'imagerie romantique que de la réalité. Mozart reçoit un enterrement de troisième classe, usuel pour la bourgeoisie moyenne à cette époque. Sa femme Constance laisse Gottfried van Swieten, ami et mécène du compositeur, organiser les funérailles : le service funèbre se déroule, sans messe ni musique36, dans la chapelle du Crucifix, une chapelle latérale de la Cathédrale Saint-Étienne de Vienne37. Le corbillard conduit la dépouille à la tombée de la nuit au cimetière Saint Marx, dans la banlieue de Vienne, dans un des seize caveaux d'un « tombeau communautaire simple », conformément aux règles d'inhumation viennoises, dit un seul auteur. Il fut en fait enterré, de l'avis général des ouvrages de référence, dans une fosse commune ordinaire; une fosse pouvant contenir seize corps avec des couches de terre par rangées de quatre selon le Dictionnaire Mozart38, au tarif le moins cher, 8 florins et 36 kreutzers, comme la majorité des classes moyennes39. Être enterré dans une fosse commune anonyme40 n'avait rien d'inhabituel. L'Empereur avait imposé une loi en ce sens, pour éviter que les Viennois ne se rendent aux cimetières rendre hommage à leurs morts et ramènent en ville des maladies. Mozart n'eut pas de croix, ce qui a choqué à l'époque les admirateurs du compositeur. Une légende non fondée veut que Joseph Rothmayer, un des fossoyeurs, note l'emplacement du corps en entourant le linceul d’un fil de fer et, lors du remembrement du cimetière en 1801, récupère le crâne supposé de Mozart pour le confier à un anatomiste viennois, qui en fera don au Mozarteum de Salzbourg et sera l'objet d'études anatomo-pathologiques41. Des analyses ADN récentes n'ont pas pu authentifier le crâne comme étant celui de Mozart. Si ni la famille ni les amis – sauf Salieri, Süssmayer, Deiber et van Swieten franc-maçon comme Mozart, cinq personnes en tout – n'accompagnent le cercueil à son inhumation, cela pourrait être en raison d'un décret impérial qui interdisait aux convois funèbres l'accès aux faubourg en raison d'épidémies, dont le choléra42. Il est établi que devant l'inaction de la veuve de Mozart, plusieurs personnes ont ensuite cherché à retrouver ses restes dans le cimetière, en vain, les fosses communes étant régulièrement remaniées pour accueillir de nouveaux corps.

     

    Il faut ajouter pour mieux comprendre la situation de la fin de vie de Wolfgang Amadé Mozart, que, probablement joueur, très seul en raison de son caractère difficile, « demeuré enfant » selon sa sœur Nannerl, condamné par la Cour de Basse-Autriche à Vienne le 12 novembre 1791 et saisi pour une dette de 1435 florins 32 kreuzers, à la demande du prince Karl von Lichnowski43, pourtant son ami, il est décédé dans la pauvreté, quoique disposant d'un traitement confortable de musicien impérial de 800 florins par an, depuis 1787 grâce à la bienveillance de Joseph II. Le souverain appréciait Mozart, mais toutefois préférait, comme le public, les Italiens. Mozart ne connut pas le grand succès de son temps pour cette raison, à la différence de Gluck qui bénéficia en 1787, quelques années plus tôt, d'obsèques solennelles et d'un enterrement dans une belle tombe avec une pierre distinctive à son nom, le tout Vienne musical étant présent. À Salzbourg, Léopold Mozart, le père et Michel Haydn frère du grand Haydn, ami de Mozart, ont été l'objet d'obsèques plus relevées avec tombe individuelle, cortège officiel. On peut donc s'interroger sur la personnalité de Mozart et son probable rejet par l'aristocratie comme le fait le musicologue Robbins Landon au XXe siècle. D'autres musiciens que lui ont eu droit en effet à un traitement différent pour leurs obsèques, y compris avant 1791. Robbins Landon a recherché les raisons pour lesquelles Mozart n'avait pas été accepté par la société de Vienne, voire rejeté ; peut-être dit-il parce qu'il affichait ostensiblement son appartenance aux loges, alors qu'après 1789, le point de vue de l'aristocratie change à cet égard. Il y a aussi la condamnation à une peine de prison et saisie pour dettes, à la demande d'un prince actif à Vienne, découverte assez récemment par Robbins Landon et la manière dont Mozart traite la noblesse, qu'il déteste (Correspondance), dans plusieurs de ses opéras. « Mozart était lui-même son pire ennemi » écrit Robbins Landon44.

     

    Un service commémoratif a lieu à Prague le 14 décembre, cette fois devant des milliers de personnes. Emanuel Schikaneder en organise un préalablement le 10 décembre 1791 à Vienne, au cours duquel le début du Requiem (Introitus et Kyrie) pourrait avoir été joué, la partie composée par Mozart lui-même45.

     

    En son honneur est érigé un cénotaphe conçu en 1859 par le sculpteur Hanns Gasser avec des vestiges de pierres tombales. Il est transféré en 1891 dans le cimetière central de Vienne à la suite de la fermeture du cimetière Saint Marx46.

     

    Famille

     

     
    Constanze Mozart
    portrait de Lange

     

    Mozart épousa Constanze Weber (1763-1842) le 4 août 1782. Ils eurent six enfants en près de neuf ans :

     

    • Raimund Leopold Mozart (17 juin 1783 - 19 août 1783)
    • Karl Thomas Mozart (21 septembre 1784 - 31 octobre 1858)
    • Johann Thomas Leopold Mozart (18 octobre 1786 - 15 novembre 1786)
    • Theresia Maria Anna Mozart (27 décembre 1787 - 29 juin 1788)
    • Anna Maria Mozart (mort-née le 16 novembre 1789)
    • Franz Xaver Wolfgang Mozart (26 juillet 1791 - 29 juillet 1844).

     

    Seuls deux des enfants, Karl Thomas et Franz Xaver Wolfgang, survécurent, passé la petite enfance. En raison de ses fréquentes grossesses, Constance est réputée pour avoir été faible et souvent confinée dans son lit ou en cure, n'ayant pas conscience du génie de son mari ; cette thèse est détaillée par le musicologue Alfred Einstein47[réf. insuffisante] qui met en cause, dans son ouvrage Mozart l'homme et l'œuvre, sa responsabilité dans la triste fin de Mozart, avec des termes très forts ; une appréciation tempérée par un jugement du biographe Otto Jahn : « On trouve Constance ... souffrant de l'insouciance d'un homme de génie qui demeura un enfant jusqu'à la fin de ses jours »48.

     

    Physique

     

     
    Mozart en 1789, portrait exécuté à la pointe d'argent par Doris Stock (76 x 62 mm). Cette représentation de Mozart est l'une des rares qui lui ressemble vraiment.

     

    De nombreux portraits dits de Mozart semblent avoir été effectués de seconde main, sans voir le musicien probablement ou bien postérieurement et sont donc douteux quant à leur valeur de ressemblance. Ils sont tous différents. Le portrait le plus ressemblant serait celui de Doris Stock ; le dessin de Lange est également cité et « considéré par les spécialistes comme étant le plus ressemblant49 ».

     

    Dans son livre de mémoires Reminiscences, le ténor Michael Kelly décrit Mozart comme un homme de petite taille (1,52 m, sa croissance étant probablement freinée lors de sa tournée européenne exténuante qui le privait de sommeil et d'hormone de croissance secrétée la nuit50), pâle et maigre, la chevelure blonde, le visage grêlé (marques de la petite vérole). S'habillant de manière élégante, il se révèle un grand séducteur51.

     

    Son œuvre

     

    Style

     

    Style galant et style savant

     

    Mozart est, avec Haydn et Beethoven, l’un des principaux représentants du style classique « viennois ». Cela ne suffit certes pas à le définir. Dans une époque dominée par le style galant, Mozart réalise la synthèse des complexités contrapuntiques propres au baroque tardif et des formes novatrices influencées notamment par les fils Bach ou par Haydn. Si Mozart est le meilleur représentant du style classique, son style va toutefois bien au-delà : il est l’un des plus personnels et des plus immédiatement reconnaissables à l’oreille.

     

    Né dans une famille de musiciens, tôt habitué à voyager et à rencontrer des instrumentistes et compositeurs d’horizons et nationalités différents, Mozart devient dès l’enfance un imitateur de génie et s’approprie tout ce qu’il entend. Il suit cette méthode tout au long de sa vie, notamment quand il s’agit de se familiariser avec le contrepoint, ce « style savant » (ou « sévère ») si difficile à assimiler à l’époque où on lui oppose le style galant dans lequel Mozart baigne depuis l’enfance. Mozart commence par transcrire plusieurs fugues de Bach pour trio à cordes, sur une commande de Van Swieten (KV 404a), puis se consacre réellement à composer des fugues, non sans difficultés : celle entamée pour le final de la sonate pour violon KV 402 reste inachevée ; tandis que celles du prélude et fugue KV 394 composé en 1782 ou de la suite dans le style de Haendel KV 399 sont d’une extrême complexité, qui traduit les difficultés rencontrées par Mozart dans l’étude du contrepoint. Pourtant, celui-ci nourrit la messe en ut mineur KV 427 entamée à la même époque. Dans les mois suivants, on retrouve des fugues pour vents (sérénade KV 388), pour piano (Fugue en do mineur pour 2 pianos KV 426, par la suite transcrite pour orchestre dans l’adagio et fugue KV 546), et plus tard pour orgue (KV 594 et KV 608). Puis, dans les années suivantes, Mozart abandonne la simple imitation, mais des œuvres bénéficient de ce travail : le final du quatuor en sol majeur (KV 387) ou le final de la Symphonie « Jupiter » (KV 551), deux mouvements où la superposition des lignes atteint une maîtrise inégalée.

     

    Un génie audacieux et diversifié

     

     
    Le livret des Noces de Figaro pour la création à Prague, en 1786

     

    Il est impossible de définir Mozart par un genre précis. Opéra, symphonie, concerto, musique de chambre, musique sacrée… Mozart est un touche-à-tout qui s’approprie chaque genre, chaque forme, chaque instrument pour mieux le réinventer. Si les traits principaux du style classique sont bien présents dans ses œuvres (clarté de la structure et de ses articulations, équilibre de la formation, harmonie simple), si son don inné pour la mélodie est une évidence, Mozart en joue pour mieux faire ressortir tel motif, telle dissonance, surprendre par des audaces peu prisées de ses contemporains : quelques œuvres, à l’époque confidentielles, en portent la marque (comme la fantaisie en ut mineur KV 475 ou le quatuor « Dissonance » KV 465, dont l’introduction justifie le nom).

     

    Mozart n’était pas pour autant un révolutionnaire. Il est l’auteur d’une abondante production de divertimenti, menuets et airs très conformes aux conventions de l’époque, sans jamais se laisser enfermer dans un registre. Lorsqu’il compose ses opéras, c’est chaque fois avec une alternance entre opera buffa (les Noces de Figaro, Così fan tutte) inspirés de l'opéra napolitain qui connait alors un grand succès et opera seria (Idomeneo). Et son avant-dernier opéra rompt avec chacun de ces deux styles puisqu’il s’agit d’un singspiel, une opérette allemande chargée de symbolisme et, à vrai dire, inclassable : la Flûte enchantée qui prend place dans une série d'opéras populaires créés par Schikaneder, directeur de troupe.

     

    Cultivé, curieux, sans cesse à l’écoute des inventions musicales ou artistiques de son époque, Mozart a su jusqu’au bout faire évoluer son style au gré des découvertes. On sent facilement l’influence débutante du Sturm und Drang allemand dans les dernières années mozartiennes (et pas seulement dans Don Giovanni ou dans le Requiem inachevé, qui reprend des thèmes du remarquable requiem de Michael Haydn son ami). Le propre du génie mozartien est là  : avoir su s’inspirer de ses contemporains sans jamais suivre d’autre modèle que le sien propre. La conscience de son génie lui donne une impertinence acérée qui fait partie de sa tournure d'esprit foncièrement anti-conformiste52.

     

    La force et la grâce, la puissance et l’émotion, le pathétique, l’humour, l’élégance la plus exquise sont réunis dans son œuvre pour faire de Mozart le compositeur le plus accompli de sa génération avec Haydn.

     

    On peut dire de sa musique qu'elle a poussé la forme classique, la musique du XVIIIe siècle, à son paroxysme, avant l'avènement du romantisme, son génie est d'avoir mis toute la tendresse, toute la musicalité dans cette forme dite « classique ».

     

    Influence

     

    Mozart a de toute évidence eu une grande importance sur l’histoire de la musique, et ce directement auprès de ses contemporains. Il clôt une période plus qu'il en ouvre une autre. Même son aîné, Haydn, ami et admirateur de Mozart, en subit l’influence dans ses dernières symphonies et messes, et dans ses deux oratorios.

     

    Les successeurs de Mozart n’y échappent pas. Beethoven, qu’il a probablement croisé dans sa jeunesse. Schubert, davantage, qui grandit à Vienne à l’époque même où le génie de Mozart est enfin unanimement reconnu, quelques années après sa mort. D’autres compositeurs, moins à l’avant-garde du romantisme, restent plus proches de l’esprit mozartien classique, notamment son élève Johann Nepomuk Hummel ou Ludwig Spohr. Les opéras de Gioachino Rossini doivent à Mozart en tant qu'auteur d'opéras buffa d'inspiration napolitaine, et ce n’est pas un hasard si l'italien choisit de mettre en musique Le Barbier de Séville de Beaumarchais, premier volet des mésaventures de Figaro ayant déjà fait l'objet d'un opéra de Paisiello (célèbre en son temps) que Mozart a connu à Vienne. Enfin, Mendelssohn, Chopin, Brahms, et même Busoni assument l’héritage de Mozart dans une grande partie de leurs œuvres, souvent à la même hauteur que celui de Bach alors peu joué.

     

    Aujourd’hui, il est incontestablement le plus populaire des classiques.

     

    Catalogue Köchel (KV)

     

    Article détaillé : Catalogue Köchel.

     

    Quelques décennies après la mort de Mozart, plusieurs tentatives ont été faites afin d’inventorier ses compositions. Toutefois, c’est seulement en 1862 que Ludwig von Köchel, musicologue, complètera un catalogue chronologique de 626 œuvres, qui fait, aujourd’hui encore, figure de référence. Sa sixième édition recense désormais 893 œuvres.

     

    Œuvres majeures

     

    Œuvres sacrées

     

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    Vesperae de dominica, Confitebor
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    • Veni sancte spiritus, KV 47
    • Missa Waisenhaus, KV 139 (Messe de consécration de l'Orphelinat de Vienne, 1768)
    • Exsultate, jubilate, KV 165 (1773, Milan)
    • Vesperae de dominica, KV 321
    • Krönungsmesse en ut majeur (Messe du Couronnement), KV 317 (1779)
    • Vesperæ solennes de confessore, KV 339
    • Messe en ut mineur, KV 427 (1782-83)
    • Ave verum corpus, KV 618
    • Requiem en ré mineur, KV 626 (1791, Vienne)

     

    Opéras

     

     

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    Don Giovanni, Ouverture
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    Symphonies

     

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    Symphonie n° 40, Molto Allegro
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    Concertos

     

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    Concerto pour piano n° 25, Andante
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    Concerto pour clarinette, adagio
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    Sinfonia concertante pour violon et alto, Presto
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    Musique pour clavier

     

    Article connexe : Sonate pour piano.

     

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    Rondo Alla Turka
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    Sonates pour piano 

     

    • Sonate pour piano no 1 en do majeur, K. 279 (1775)
    • Sonate pour piano no 2 en fa majeur, K. 280 (1775)
    • Sonate pour piano no 3 en si bémol majeur, K. 281 (1775)
    • Sonate pour piano no 4 en mi bémol majeur, K. 282 (1775)
    • Sonate pour piano no 5 en sol majeur, K. 283 (1775)
    • Sonate pour piano no  6 en ré majeur dite « Durnitz », K. 284
    • Sonate pour piano no 7 en ut majeur, K. 309 (1777)
    • Sonate pour piano no 8 en la mineur, K. 310 (1777)
    • Sonate pour piano no 9 en ré majeur, K. 311 (1778, Paris)
    • Sonate pour piano no 10 en ut majeur, K. 330
    • Sonate pour piano no 11 en la majeur dite « Alla turca », K. 331 (1781-83, Munich ou Vienne)
    • Sonate pour piano no 12 en fa majeur, K. 332 (1783)
    • Sonate pour piano no 13 en si bémol majeur, K. 333 (1785)
    • Sonate pour piano no 14 en ut mineur, K. 457 (1783)
    • Sonate pour piano no 15 en fa majeur, K. 533/494 (1786-1788)
    • Sonate pour piano no 16 en do majeur dite « Facile », K. 545 (1788)
    • Sonate pour piano no 17 en si bémol majeur, K. 570 (1789)
    • Sonate pour piano no 18 en ré majeur, K. 576 (1789)
    • Sonate pour deux pianos (Mozart), K. 448 (1781)

     

    Autres pièces pour piano 

     

    • Douze variations sur « Ah ! vous dirai-je, Maman », K. 265
    • Prélude et fugue en ut majeur, K. 394
    • Fantaisie en ut mineur, K. 475
    • Fantaisie en ré mineur, K. 397
    • Rondo en ré majeur, K. 485
    • Rondo en la mineur, K. 511
    • Adagio en si mineur, K. 540

     

    Pièces pour orgue 

     

    • Adagio et allegro en fa mineur pour orgue mécanique, K. 594
    • Fantaisie en fa mineur pour orgue mécanique, K. 608
    • Andante en fa majeur, K. 616
    • Marche en do majeur, K. 408/1

     

    Musique de chambre

     

    Pour cordes 

     

    • 6 quintettes à corde
    • Sonate pour violon et piano en ut majeur, K. 296
    • Quatuors dédiés à Haydn :
      • Quatuor en sol majeur, K. 387 (1782, Vienne)
      • Quatuor en ré mineur, K. 421 (1783, Vienne)
      • Quatuor en mi bémol majeur, K. 428 (1783, Vienne)
      • Quatuor en si bémol majeur dit « La chasse », K. 458 (1784, Vienne)
      • Quatuor en la majeur K. 464 (1785, Vienne)
      • Quatuor en do majeur dit « Les dissonances », K. 465 (1785, Vienne)
    • Quatuors avec piano :
      • Quatuor avec piano no 1 en sol mineur, K. 478 (1785)
      • Quatuor avec piano no 2 en mi bémol majeur, K. 493 (1786)
    • Sérénade Eine Kleine Nachtmusik (Une petite musique de nuit), K. 525 (1787, Vienne)
    • Adagio et fugue en ut mineur, K. 546

     

    Pour vents 

     

     

    Pour ensemble mixte 

     

    • Trio en mi bémol majeur pour piano, clarinette et alto dit « Les quilles », K. 498 (1786, Vienne)
    • Quintette avec clarinette en la majeur, K. 581 (1789, Vienne)
    • Quintette pour cor et cordes en mi bémol majeur, K. 407
    • Quatuor pour hautbois et cordes en fa majeur, K. 370 (1781)
    • Quintette pour piano, hautbois, clarinette, cor et basson en mi bémol majeur, K. 452
    • Adagio et rondo pour harmonica de verre, flûte, hautbois, alto et violoncelle en do majeur, K. 617

     

    Écrits

     

    Mozart ne peut pas être considéré comme écrivain. Toutefois, son abondante correspondance, qui a fait l’objet d’éditions partielles puis complètes, n’est pas seulement une source importante pour la compréhension du compositeur et de son époque, mais également une œuvre d’une qualité littéraire certaine bien qu'elle soit avant tout utilitaire et dépourvue de commentaires sur la musique et la vie musicale et culturelle de son temps.

     

    • Correspondance de Wolfgang Amadeus Mozart, édition de la Fondation Internationale Mozarteum, réunie et annotée par A. Bauer, O. Deutsch et J. Eibl, trad. par Geneviève Geffray. Flammarion, Paris, 1986-1999, 7 vol. ISBN 978-2-08-067782-2 (édition complète, sous coffret).
    • Lettres des jours ordinaires (1756-1791), choisies, présentées et annotées par Annie Paradis, traduites par Bernard Lortholary, Fayard 2005.

     

    Paternité autrichienne

     

    L’Autriche considère Mozart comme l’un de ses enfants les plus illustres bien qu'historiquement il soit né dans le Saint-Empire romain germanique et natif de la principauté ecclésiastique de Salzbourg incluse alors dans l'État de Bavière : son effigie figure sur les pièces d'un euro autrichiennes.

     

    Par conséquent, Mozart ne peut strictement être dit qu'allemand, dans un sens général, et se considère d'ailleurs comme tel dans sa correspondance, mais pas dans un sens administratif, l'ensemble politique du Saint-Empire romain germanique ne donnant aucune postérité étatique. Mozart est donc avant tout un Salzbourgeois de langue allemande, sujet de la Bavière et, par extension, du Saint-Empire romain germanique, auquel participe également l'Autriche et qu'elle domine en partie (depuis le XIIIe siècle, la couronne impériale est dans la famille régnante autrichienne des Habsbourg). Salzbourg ne devient définitivement autrichienne qu'en 1816, et Mozart n'est donc un Autrichien qu'a posteriori.

     

    Bibliographie

     

    En français

     

     

    En anglais

     

    • David Cairns, Mozart and His Operas, Londres, Alan Lane, An Imprint of Penguin Books, 2006, 290p. (ISBN 978-0-7139-9491-9 et 978-0-713-99491-9).
    • Jane Glover, Mozart's Women, His Family, His Friends, His Music, Londres, Pan Books, An Imprint of Macmillan, 2005, 407 p. (ISBN 978-0-330-41858-4)

     

    Filmographie

     

    Biographies filmées

     

     

    Téléfilm et série

     

     

    Scène

     

    Théâtre

     

     

    Comédie musicale

     

     

    Noms donnés en hommage

     

     

    Notes et références

     

    1. Prononciation française [mɔzaːʁ]. Voir Jean-Marie Pierret, Phonétique historique du français et notions de phonétique générale, Peeters, Louvain-la-Neuve, 1994, p. 103.
    2. À partir de 1810 s'impose le nom d’Amadeus Mozart Source : (en) Volkmar Braunbehrens, Mozart in orchestra concerts of the 19th century [archive], Freiburger Universitätsblätter, Heft 101, septembre 1988
    3. a et b (fr) « Mozart Wolfgang Amadeus » [archive] (consulté le 29 mai 2008)
    4. Mozart, nom commun sur Wiktionnaire
    5. Michel Parouty, Mozart, aimé des dieux, Gallimard, 2006 (lire en ligne [archive]), p. 14 
    6. Michel Parouty, op. cit., p. 15
    7. Jean Chrysostome est le saint fêté le jour de sa naissance le 27 janvier.
    8. Wolfgang (littéralement « Loup qui avance ») est le nom de son grand-père maternel, connu comme chanteur et chef de chœur.
    9. Philippe Autexier, Les œuvres témoins de Mozart, Éd. A. Leduc, 1982, p. 108 
    10. (en) Otto Erich Deutsch, Mozart: A Documentary Biography, Stanford University Press, 1965 (ISBN 978-0-8047-0233-1), p. 9 
    11. (en) E.O. Deutsch, Mozart: A documentary biography, Simon and Schuster, 1990, p. 21 
    12. Deutsch, op. cit., p. 455
    13. . Merci Mozart ! [archive]
    14. (en) Sam Rogers, What's So Great About Mozart ?, KidLit-O Press, 2014, p. 47 
    15. (en) Daines Barrington, « Account of a very remarkable young Musician », Philosophical Transactions of the Royal Society, vol. 60,‎ 1er janvier 1770, p. 54 (DOI 10.1098/rstl.1770.0008) 
    16. Mozart est nommé Wolfgang Amédée (sic) Mozart dans le registre paroissial de l'église Saint-Eustache à Paris, l'acte de sépulture indiquant : En ce jour, Marie-Anne Pertl, âgée de 57 ans, femme de Léopold Mozart, maître de chapelle à Salzbourg, Bavière, qui mourut hier rue du Gros-chenet, a été enterrée dans le cimetière en la présence de Wolfgang Amédée Mozart, son fils, et de François Heine, trompette dans la cavalerie légère de la Garde royale, un ami. Cité par Auguste Jal, Dictionnaire critique de biographie et d'histoire, Paris, Plon, 1872, page 893.
    17. Actuellement, le portrait se trouve au Civico Museo Bibliografico Musicale de Bologne.
    18. « Malerisch hat es wenig wert, aber was die Ähnlichkeit anbetrifft, so versichere ich Ihnen, daß es ihm ganz und gar ähnlich sieht. »
    19. "Mozart, aimé des Dieux" de Michel Parouty, extrait d'une correspondance, p. 132
    20. (en) « Mozart's stay in Mainz » [archive], sur mozartways.com (consulté le 2 avril 2009)
    21. Article « Mozart, Wolfgang Amadeus » in Éric Saunier, sous la direction, Encyclopédie de la franc-maçonnerie, Librairie générale française, La Pochotèque, 2008 (2000), page 590.
    22. Dictionnaire Mozart de Dermoncourt p. 331, Robert Laffont, 2005
    23. a et b Howard Chandler Robbins Landon (dir.), (traduit de l'anglais par Dennis Collins), Dictionnaire Mozart, éd. Lattès, 653 p., 1990 (ISBN 2-7096-0 956-8 et 978-2709609562,p. 205)
    24. Dictionnaire Mozart de Dermoncourt, 1091 p. Robert Laffont, 2005, p. 689
    25. Avant-scène opéra consacré à la Flûte enchantée 
    26. « La genèse de Die Zauberflöte et le Theater auf der Wieden », L'Avant-Scène Opéra, no 196, 2000, p. 110.
    27. Howard Chandler Robbins Landon (dir.), (traduit de l'anglais par Dennis Collins), Dictionnaire Mozart, 653 p., éd. Fayard, p. 206)
    28. H.C. Robbins Landon, Mozart connu et inconnu, éd. Arcades de Gallimard, 1995, 333 p., p. 303.
    29. Howard Chandler Robbins Landon (dir.), (traduit de l'anglais par Dennis Collins), Dictionnaire Mozart, éd. Lattès, 1990 (ISBN 2-7096-0 956-8 et 978-2709609562)
    30. Mozart connu et inconnu de H. C. Robbins Landon, p. 334, p. 255-277, Arcades de Gallimard, 1995.
    31. (en) L. R. Karhausen, « Mozart's 140 causes of death and 27 mental disorders », British Medical Journal, vol. 341,‎ 10 décembre 2010 (DOI 10.1136/bmj.c6789) 
    32. (en) Anton Neumayr, Music and Medicine : Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert, Medi-Ed Press, 1994, 447 p. 
    33. Pierre-François Puech, Mozart, une enquête hors du commun [archive], Maison Rhodanienne, 1993, p. 67-68 
    34. Ariane Bavelier, « Mozart aurait été empoisonné par une liqueur » [archive], sur Le Figaro,‎ 28 décembre 2012
    35. Une journée particulière 12 novembre 1791, JClattès, 167 p. 1993, p. 156.
    36. Dictionnaire Mozart de Dermoncourt p. 976, Robert Laffont, 2005
    37. Jean-Louis Michaux, L'Autopsie de Mozart : abattu par le déshonneur, L'Âge d'Homme, 2006 (lire en ligne [archive]), p. 218-219 
    38. Dictionnaire Mozart de Dermoncourt p. 976, Robert Lafont, 1091 p., 2005.
    39. Musicologie [archive]
    40. Même les tombes individuelles des riches étaient anonymes, leurs noms étant apposés sur le portail du cimetière.
    41. (en) Bernard Puech et col, « Did Mozart have a chronic extradural haematoma ? », Injury, vol. 20, no 6,‎ novembre 1989, p. 327-330 (lire en ligne [archive]) 
    42. Georges Masson, Mozart, un Européen au Siècle des Lumières [archive]
    43. Dictionnaire Mozart de Dermoncourt p. 457, Robert Laffont, 2005
    44. Mozart connu et inconnu, Robbins Landon, Arcades, 333 p., 1995, p. 81.
    45. Dictionnaire Mozart de Dermoncourt p. 769, Robert Laffont, 2005
    46. (en) Vienna, Michelin Travel Publications, 2002, p. 196 
    47. Mozart sa vie son œuvre, Delalande, 1954.
    48. H. C. Robbins Landon, 1791 La dernière année de Mozart, 1988, J. Cl. Lattès, 259 p., p. 193
    49. Dictionnaire Mozart de Dermoncourt p. 689, Robert Laffont, 1091 p., 2005.
    50. (en) Arthur Hutchings, Mozart, Van de Velde, 1976, p. 21-42 
    51. (en) Maynard Solomon, Mozart. A Life, Harper Perennial, 1996, p. 308 
    52. Jean-Victor Hocquard, Mozart. L'amour, la mort, Libr. Séguier/M. Archimbaud, 1987, p. 14 
    53. (en) « The continuing Jeunehomme nonsense [L'absurde Jeunehomme continue] par Michael Lorenz » [archive] (consulté le 14 novembre 2014)

     

    Voir aussi

     

    Articles connexes

     

    • Alte Mozart-Ausgabe, première édition complète de la musique de Wolfgang Amadeus Mozart (1877-1883)
    • Neue Mozart-Ausgabe, seconde édition complète de la musique de Wolfgang Amadeus Mozart (1955-1991)

     

    Liens externes

     

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    « La conscience est la présence de Dieu dans l'homme.  »

    de Emmanuel Swedenborg

    Extrait de Arcana Coelesta                 

     

    Né le : 29 janvier 1688 à 06h48
    à : Stockholm (Suède)
    Soleil : 9°22' Verseau AS : 3°08' Capricorne
    Lune : 20°20' Sagittaire MC : 22°49' Scorpion
    Dominantes : Capricorne, Sagittaire, Bélier
    Saturne, Mars, Pluton
    Maisons 1, 12, 2 / Terre, Feu / Cardinal
    Numérologie : chemin de vie 8
    Popularité : 10 367 clics, 1 947e homme, 3 313e célébrité
     
     

    Célébrités ayant la même date anniversaire : Oprah Winfrey, Gia Carangi, Tom Selleck, Adam Lambert,Heather Graham,

     Athina Onassis Roussel, Sara Gilbert, Sacha Distel, Anton Tchekhov, Paul Ryan, Pierre Tchernia, Romário... Voir toutes les célébrités nées un 29 janvier.

     

     

    Né un 29 Janvier, Emanuel Swedenborg, un parcours atypique et avant gardiste

     

      

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    Emanuel Swedenborg

     
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    Emanuel Swedenborg
    Emmanuel Swedenborg.jpg
    Naissance 29 janvier 1688
    StockholmVoir et modifier les données sur Wikidata
    Décès 29 mars 1772 (à 84 ans)
    LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
    Sépulture Cathédrale d'UppsalaVoir et modifier les données sur Wikidata
    Formation Université d'UppsalaVoir et modifier les données sur Wikidata
    Père Jesper Swedberg (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
    Fratrie Anna Swedenborg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

    Emanuel Swedenborg, né le 29 janvier 1688n 1 à Stockholm et mort le 29 mars 1772 à Londres, est un scientifique, théologien et philosophe suédois du XVIIIe siècle. Son nom originel Emanuel Svedberg (ou Swedberg) est devenu officiellement Swedenborg après son anoblissementn 2.

    Dans la première partie de sa vie, Swedenborg est un scientifique et un inventeur prolifique, ce qui lui vaut alors dans certains cercles le surnom de Léonard de Vinci du Nord ou encore d’Aristote de Suède1. À l’âge de cinquante-six ans, il déclare être entré dans une phase spirituelle de sa vie et a des rêves et des visions mystiques dans lesquels il discute avec des anges et des esprits, voire avec Dieu et Jésus-Christ, et visite le Paradis et l'Enfer.

    Sommaire

    Biographie

    Les années de formation

    Emanuel Swedenborg naît le 29 janvier 1688 à Stockholm. Son père, Jesper Svedberg, était un pasteur luthérien d'origine modesten 3 qui, d'aumônier militaire, devint ensuite professeur de théologie à l'université d'Uppsala et évêque de Skara grâce à l'appui de Charles XI. Sa mère était Sarah Behm fille d'Albrecht Behm, Assesseur du Bureau Royal des Mines. Jesper Svedberg et Sarah Behm auront ensemble neuf enfantsn 4. Jesper Svedberg transmet notamment à son fils son intérêt pour les thèses piétistes et sa croyance en la présence des anges et des esprits sur Terre. Quand, ayant accédé à la charge d'évêque à Skara, il ne peut plus superviser l'éducation de son filsn 5, Emanuel, resté à Uppsala, est élevé par sa sœur Anna et son beau-frère Ericus Benzelius, bibliothécaire en chef de l'Université d'Uppsala et futur archevêque de Suède avec lequel Swedenborg maintiendra des relations étroites sa vie durant.

    Emanuel s'inscrit en 1704 à l'université d'Uppsala où il obtient son doctorat en philosophien 6 en 1709, avec une thèse sur les sentences de Sénèque et de Publilius Syrus. Pour se délasser, il tient les orgues de la cathédrale d'Uppsala. En 1710, il entreprend son Grand Tour à travers l'Europe. À l'issue d'une traversée mouvementée, il gagne l'Angleterre et se rend à Londres, où il manque de se faire pendre pour manquement — involontaire — aux règles de la quarantainen 7. Il restera deux ans et demi tantôt à Londres, tantôt à Oxford où il suit des cours à l'Université : il y étudie la physique, la mécanique et la philosophie et y rencontre Halley, Woodward et Flamsteed, mais ne put rencontrer Newtonn 8. Il loge chez différents artisans auprès desquels il s'initie à l'horlogerie, à l'ébénisterie ainsi qu'à la fabrication d'instruments de mesure.

    Il passe ensuite en Hollande, d'abord à Leyde en 1712, où il apprend à fabriquer des lentilles optiques et où il fréquente l'observatoire astronomique, puis à Utrecht, où se négocie alors le traité d'Utrecht et où il se lie avec l'ambassadeur de Suède, Palmqvist. Puis il gagne la France par Bruxelles. À Paris il fréquente l'Abbé Jean-Paul Bignon, rencontre l’astronome La Hire et l’algébriste Varignon. En 1714, à la demande de son père, il rentre en Suède : de Lille, il gagne Hambourg et fait halte à Rostock d'où il écrit à Benzélius, futur évêque d'Uppsala, une lettre dans laquelle il énumère quatorze inventions qu'il a conçues: machine à vapeur, machine volante, sous-marin, fusil à air comprimé, pompe à mercure, poêle à combustion lente, nouveau type d'écluse, pendule à eau représentant le mouvement des planètes, etc2.

    Il arrive en Suède au printemps 1715, accompagné d'une Dame Feifn 9. Il fait paraître une œuvre littéraire et poétique qu'il a composée pendant ses pérégrinations, les Jeux d'Helicon (Ludus Heliconius, sive carmina miscellanea quae variis in locis cecinit) ; il publie également à Greifswald un autre petit écrit littéraire intitulé Muse boréale (Camoena borea, sive favellae Ovidianis similes)3.

    Période scientifique

     
    La machine volante, dessinée dans son carnet de 1714. Le pilote est assis au centre et pagaie dans l'airn 10.

    De retour en Suède en 1715, il se consacra aux sciences et à l'invention pendant une vingtaine d'années. De 1716 à 1718n 11, il crée, avec son ami Christopher Polhem, le premier journal scientifique suédois intitulé Daedalus Hyperboreus (Dédale hyperboréen), qui contient les premiers travaux de la Société royale des sciences d'Uppsala dont Swedenborg fut un des premiers membresn 12, et où sont mentionnées les inventions mécaniques du philosophe.

    Swedenborg est présenté par Polhem au roi Charles XII à Lund. Le roi, appréciant ses talents, le nomme Assesseur au Collège des Mines le 18 décembre 1716. Il a pour mission d'assister Polhem dans l'exécution de divers grands travaux comme les docks de Karlskrona, les écluses du lac Väner et de Göteborg ou encore les installations hydrauliques de Trollhättan. En 1718, il publie, toujours en latin, Méthode nouvelle pour trouver les longitudes par les observations lunaires, puis un traité rédigé en suédois comprenant dix volumes, sur l'algèbre le calcul différentiel et intégral, la mécanique et la balistique.

    En 1719, il est anobli, ce qui lui confère le droit de siéger à la chambre haute du Parlement suédois. Cette même année, il publie en suédois différents traités sur le mouvement de la Terre et des planètes, ainsi qu'un traité sur la hauteur des eaux et les fortes marées dans le monde primordial.

    Dans les années 1720 et 1721, il visite les mines de Suède. En 1721, il fait un court séjour à Amsterdam pour y publier en latin cinq traités d'ordre scientifique : le Prodrome des principes de philosophie naturelle, les Observations et découvertes sur le fer et le feu, la Nouvelle Méthode pour déterminer sur terre ou sur mer les longitudes géographiques des lieux, l' Art de construire les docks et une nouvelle méthode pour la construction des digues, l' Art d'apprécier la force mécanique des naviresn 13. Il part de Hollande vers Aix-la-Chapelle, Liège et Cologne pour y visiter des mines. Séjournant à Leipzig en 1722, il y fait paraître ses Mélanges d'observation sur les minéraux, le feu et les gisements des montagnes. Arrivé à Hambourg après avoir visité les mines de Saxe, il ajoute un quatrième volume aux Mélanges pour y traiter du fer et des stalactites de la grotte de Baumann. Il repart de Hambourg visiter les mines de Brunswick, de Gosslar, du Hanovre et du Limbourg. À l'été 1722, il est de retour en Suède où il fait paraître Sur la dépréciation et l'élévation des monnaies en Suède4. Il invente un système décimal monétaire, également utilisable pour l’étude de la cristallographie.

    En 1724, Swedenborg décline la chaire de mathématiques que lui proposait l'Université d'Uppsala et qui était vacante depuis la mort de Nils Celsius. Il veut en effet se consacrer à son grand projet, les Principia, qui l'occupera durant douze ans. Il est le premier à émettre l'hypothèse de la formation du système solaire. il énonce une théorie moderne de l'atome, décrit la nature de la Voie lactée, précédant celles de Buffon et de Laplace, propose une théorie ondulatoire de la lumière et une théorie cinétique de la chaleur. Il publie une méthode de calcul des longitudes suivant l'observation des phases de la lune, étudie la formation des marées, s'intéresse à la cristallographie et à la métallurgie, ainsi qu'au magnétisme et à l'électricité, devançant les travaux de Franklin et de Faraday2. En octobre 1733, il publie à Leipzig les trois tomes de Opera philosophica et mineralia qu'il fera paraître en version révisée à Dresde en 1734. Le tome premier s'intitule Principes des choses naturelles et nouvel essai d'un exposé philosophique du monde élémentaire (Principia rerum naturalium, sive novorum tentaminum phoenomena mundi elementaris philosophice explicandi). Cet ouvrage lui vaut reconnaissance et honneursn 14. La même année, il publie à Dresde L'Infini, la cause finale de la nature, et le lien de l'âme et du corps... Essai sur la cause finale de la création ainsi que le mécanisme de l'âme et du corps (Prodromus philosophiae rationalis de infinito et causa finali creationis : deque mechanismo operationis animae et...). Il retourne en Suède où il arrive en juillet 1734 pour l'assemblée des États.

    Études anatomiques

    À partir des années 1730, Swedenborg s'intéresse de plus en plus aux questions spirituelles. Il cherche à découvrir une théorie expliquant les relations entre la matière et l'esprit et s'intéresse pour cela à l'anatomie. Il découvre la fonction des glandes endocrines, propose une localisation dans le cerveau des centres sensoriels et moteurs, s'intéresse au contrôle des mouvements automatiques par le cervelet et au rôle de la glande pinéale. Il produit également une étude avancée sur la circulation du sang et sur la relation du cœur et des poumons (voir Œconomia regni animalis). Les travaux médico-psychologiques de Swedenborg, très en avance sur son temps, sont rassemblés dans un traité en quatre volumes, Le Cerveau, qui ne sera redécouvert qu’en 1880 parmi les archives de l’Académie Royale des sciences de Suède, quand ils sont dépassés par la science médicale5.

    En 1735 son père décède, lui laissant quelque fortune (sa mère était morte en 1720). Mais cela le plonge dans une grave crise affective, qui va renforcer son intérêt pour les questions spirituelles. Le 10 juillet 1736, il entame un voyage de quatre ans à travers l'Europe : à Copenhague il suit les cours de Christian Wolff, à Rotterdam il fréquente les théâtres ; il reste à Paris un an et demi et séjourne en Italie du nord puis remonte sur Paris et Amsterdam, où il publie le premier volume de son Oeconomia regni animalis. Le 3 novembre 1740 il est de retour à Stockholm. Il se met à la recherche du siège de l'âme et effectue pour cela des dissections de cerveaux, mais sans succès.

    En 1744 il publie à La Haye son Règne animal d'abord en deux volumes. Le troisième sera publié à Londres en 1745.

    De cultu et Amore Dei est un ouvrage qui marque la transition entre ses publications scientifiques et ses écrits théologiques.

    Période mystique

    En 1741, il commence à éprouver des expériences où se projettent des points lumineux sur sa rétine. Il commence à s'intéresser à ses rêves. Il note ses expériences et ses rêves dans son Drömmar (Rêves) écrit entre décembre 1743 et octobre 1744 et dans son Diarium Spirituale écrit entre 1747 et 17656. Le 30 juin 1743, il se rend en Hollande où il règle des affaires avec son imprimeur.

    En 1743, il a sa première expérience mystique, dont il parle ouvertement dans une lettre à son ami le Dr Hartley : « J'ai été appelé à une fonction sacrée par le Seigneur lui-même, qui s'est manifesté en personne devant moi son serviteur. Alors il m'a ouvert la vue pour que je voie dans le monde spirituel. Il m'a accordé de parler avec les esprits et les anges... »7. À la suite de cela, alors âgé de 56 ans, il abandonne ses recherches scientifiques pour se consacrer entièrement à la recherche théologique et philosophique afin de faire découvrir aux hommes une spiritualité rationnelle basée sur des visions de l'au-delà. Il commence l'apprentissage de l'hébreu à l'âge de 57 ans.

    En mai 1744 il repart à Londres, où il a de nouveau une vision. De retour à Stockholm en août 1745, il écrit au roi pour résilier ses fonctions au collège des Mines afin de se consacrer à ses études théologiques. Le 17 juillet 1747, il part en Hollande où il prépare son premier ouvrage théologique Les Arcanes célestes, un ouvrage en douze gros volumes comptant 10 837 articles. Fin 1748, il s'installe à Londres. De 1749 à 1756, il publie les huit premiers volumes de ses Arcanes célestes, sans nom d'auteur, d'éditeur, ni de ville. Il revient à Stockholm le 23 juillet 1756.

    En 1758, il publie à Londres cinq nouveaux ouvrages : Le jugement dernier, De coelo et ejus mirabilibus et de inferno, ex auditis et visis (Du ciel et de ses merveilles et de l'enfer)8, Du cheval blanc de l'Apocalypse, Des terres dans notre monde solaire, et De la Nouvelle Jérusalem et de sa doctrine céleste. En 1759, il quitte Londres pour rentrer dans son pays.

    Toute sa théorie repose sur le principe des correspondances entre le monde spirituel et le monde matériel —une théorie qui intéressera Baudelaire, dont un poème s'intitule précisément « Correspondances »9. Pour Swedenborg, monde spirituel et monde naturel s'interpénètrent au point que toute frontière est fluide et incertaine. Le ciel et l'enfer ne sont pas des récompenses ou des punitions mais des états librement choisis : le ciel est un lieu de travail, d'altruisme, d'empathie, tandis que l'enfer est le règne de l'individualisme, de la haine, de la méfiance, de la poursuite du pouvoir. La personne haineuse et avide de pouvoir quitterait le ciel avec effroi pour retourner dans l'enfer, qui lui convient mieux. La conversation entre les anges et les esprits détermine les plus petits faits de notre vie10. Swedenborg fait une grande place à l'amour, tant spirituel que physique :

    « l’amour conjugal — entendre conjugué, intime — permet seul de connaître l’autre sur le plan de la substance spirituelle, donc sur le plan de l’intériorité, de l’induction psychique. Il dit que l’amour métaphysique outrepasse de beaucoup l’amour physique, et que le premier n’est donné qu’à ceux et celles qui peuvent établir une union des âmes pour compléter l’union des corps11. »

    Balzac développera ce thème dans Séraphîta.

    Très loin du matérialisme de l'époque, il y a dans la pensée de Swedenborg un profond altruisme : « Le plaisir céleste résulte de l’accomplissement de quelque chose d’utile pour soi et pour autrui. Toute l’existence des anges consiste, sous une forme ou une autre, à se rendre utile12. » Sa psychologie se caractérise par l'accent mis sur les aspects sociaux en même temps que la recherche d’une communication profonde et authentique, et un intérêt pour la croissance du potentiel de chaque individu.

    Dernières années

    En 1761, il soumet à la Diète trois mémoires : sur la monnaie métallique, sur les finances et sur le cours des changes. En 1762, après la clôture de la Diète, il part de nouveau pour Amsterdam.

     
    Plaque à la mémoire d'Emanuel Swedenborg à l'emplacement de sa maison natale à Stockholm.

    En 1763, il publie à Amsterdam, Doctrine sur le Seigneur, Doctrine sur l'Écriture Sainte, Doctrine de vie et Doctrine sur la foi. Puis, de 1764 à 1766, La Sagesse angélique sur le divin Amour et la divine Sagesse, La Sagesse angélique sur la divine Providence, Exposition sommaire du sens interne des Psaumes et des prophètes13.

    En 1764, il reparaît à Stockholm, mais il trouve la Suède en proie aux dissensions politiques et n'y fait qu'un court séjour. De retour à Amsterdam en 1765 il publie l'Apocalypse révélée, où se trouvent dévoilées les choses mystérieuses qui y sont prédites et qui étaient demeurées cachées jusqu'à ce jour. Reparti à Londres, il revient en Suède à la fin de 1766, passant toute l'année 1767 à Stockholm.

    En mai 1768, il quitte la Suède pour se rendre en Hollande. À Amsterdam il fait paraître cette même année, en deux volumes, Deliciae sapientiae de amore conjugiali (Les Délices de la Sagesse sur l'amour conjugal et les Voluptés de la folie sur l'amour scortatoire) ; la rumeur entourant le livren 15, et plus encore le fait qu'il ait paru sous le vrai nom de Swedenborg firent scandale : en 1769 le Consistoire de Gothenburg formule des accusations d'hérésie à l'encontre de Swedenborg qui est accusé de Socinianisme et de mahométisme. La santé mentale de Swedenborg est mise en question par ses opposants. Le roi demande un rapport. Une ordonnance royale déclare que ses ouvrages ne devaient pas être enseignés.

    En 1769, il fait un court séjour à Londres pour y publier le Traité des rapports ou du commerce de l'âme avec le corps.

    Le 19 juin 1770, il achève l'écriture de Vera Religio Christiana (La vraie religion chrétienne). Un mois plus tard, il quitte Stockholm pour Amsterdam où il entreprend d'y faire imprimer son livre, ce qui est fait fin juin 1771. Il se rend alors à Londres. Le 24 décembre 1771, il a un ictus. Il meurt à Londres le 29 mars 1772 et est enterré le 5 avril dans le caveau du chœur de l'église suédoise d'Ulrique Eléonor. Son corps est rapatrié sur un navire de la marine suédoise et enterré en la cathédrale d’Uppsala en 190814

    Postérité

    Une quinzaine d'années après sa mort, de petites communautés de lecteurs s'assemblent pour étudier son enseignement, surtout en Angleterre15.

    Swedenborg exerça une forte influence sur les écrivains et poètes romantiques16. En France, Balzac — pour qui « Swedenborg résume toutes les religions, ou plutôt la seule religion de l'Humanité17 » — contribue à le faire connaître, notamment par son roman autobiographique Louis Lambert et par Séraphîta, dans lequel le pasteur Becker fait l’éloge du mystique suédois. Charles Baudelaire est un lecteur assidu de Swedenborg. Alphonse-Louis Constant associe Swedenborg à l'occultisme. Paul Valéry signe la préface de la traduction française de la biographie intitulée Swedenborg par Martin Lamm, éditée par Stock en 193618.

    William Blake s'est également intéressé à son œuvre, ainsi que Arthur Conan Doyle19, Ralph Waldo Emerson20 John Flaxman, George Inness, Henry James Sr., Carl Jung21, Oscar V.de Lubicz-Milosz, August Strindberg, Daisetz Teitaro Suzuki, W. B. Yeats et Jorge Luis Borges22.

    Les peintres belges Fernand Khnopff et Jean-Jacques Gailliard sont également des adeptes. Malcolm de Chazal se dit influencé par la pensée swedenborgienne23.

    Questions sur sa santé mentale

    Kant s’est beaucoup intéressé à l’œuvre théosophique de Swedenborg et demanda à un ami anglais de lui rendre visite. Ce dernier lui décrit Swedenborg comme « un homme raisonnable, agréable, franc et très cultivé »24. Dans un essai de jeunesse publié en 1766, Les rêves d’un voyeur d’esprits expliqués par des rêves de la métaphysique, Kant conclut qu’il est difficile de distinguer entre délire visionnaire et métaphysique dogmatique. La préface à la première édition de La Critique de la raison pure reprend les critiques qui s’adressaient en 1766 au délire extravagant et aux constructions idéalistes25.

    Johan Henric Kellgren, écrivain suédois contemporain de Swedenborg, le considérait comme foun 16.

    Un médecin suédois du début du XXe siècle a conclu que Swedenborg était mentalement dérangé, souffrant de paranoïa et d'hallucinations. C'est également l'avis auquel arrive en 1994 un psychiatre, pour qui Swedenborg souffrait d'hallucinations dues à une schizophrénie aigüe ou à une psychose épileptique26. Une autre hypothèse est qu'il souffrait d'une épilepsie du lobe temporal27.

    Cette explication par la folie n'était donc pas rare à l'époque même de Swedenborg, mais elle était tempérée par son activité au Parlement suédois et à l'Académie des sciences. En outre, le système de pensée à la base de ses écrits théologiques est considéré par certains comme remarquablement cohérent28. De plus, ses contemporains le décrivent comme un homme chaleureux, aimable avec les gens, capable de parler de ses expériences spirituelles avec clarté et de façon naturelle29,30,31, et dont la conversation était plaisante et intéressante.

    Il est à noter que Swedenborg a toujours soutenu que c'est à la demande expresse du Seigneur qu'il a publié ses écrits et assure que, sans cette obligation, jamais il n'aurait publié des textes dont il savait d'avance qu'ils le feraient paraître ridicule et menteur32.

    Principaux ouvrages

    Il a publié, le plus souvent à ses frais, soixante-dix sept volumes, la plupart en latin, couvrant des domaines aussi variés que la mathématique, la physique, l'anatomie, la géologie, la cosmologie, la mécanique, la physiologie animale, la psychologie, la théosophie. Ses ouvrages théologiques furent édités en Angleterre et en Hollande à cause de la censure des autorités suédoises. Une partie seulement de ses travaux a été traduite1. Si Pernety est l'auteur de la première traduction en français — en 1782 — du Traité du Ciel et de l'enfer, suivi par les traductions de J.-P Moët publiées de 1819 à 1824, c'est surtout à Le Boys des Guays, un fervent adepte, que l'on doit la traduction et la publication des œuvres théologiques de Swedenborg en français à compter des années 183033. La Swedenborg Society s'attela dès sa création en 1810 à la traduction du corpus en anglais34 Rudolf Leonhard Tafel avait déjà traduit certains ouvrages en anglais. Daisetz Teitaro Suzuki (par ailleurs auteur d'un Swedenborg: Buddha of the North) a traduit certaines œuvres en japonais vers 191335.

    • Traité des représentations et des correspondances (Clavis Hieroglyphica arcanorum naturalium et spiritualitium per viam Repraesentationum et Correspondentiarum, 1741, publié à Londres en 1784). Trad. fr. J.F.E. Le Boys des Guays : Traité des représentations et des correspondances, Saint-Amand, Librairie de la Nouvelle Jérusalem, 1857. en ligne [archive]
      Index des symboles du corps spirituel dans le corps humain, montrant que chaque partie physique a sa contrepartie sur le plan subtil de l’âme, et qu’il existe une relation de cause à effet entre l’état du mental et celui du corps. Trad. an. : Hieroglyphic Key, Swedenborg Scientific Association Philadelphia, 1955.
    • Le livre des rêves. Journal des années 1743-1744, trad. Régis Boyer, Berg, 1991.
    • Regnum Animale (1744-1745). Trad. an. : The Animal Kingdom, Londres, West Newbery, 1843.
      Le concept de correspondances comme principe général pour regarder le monde physique comme un simple symbole du monde spirituel.
    • De Cultu et Amore Dei (Londres, 1745). Trad. an. (1914) : The Worship and Love of God, Swedenborg Society, 1997.
    • Arcanes célestes (Arcana Caelestia, quae in Scriptura Sacra, seu Verba Domini, sunt detecta, ouvrage publié à Londres, en latin et en 8 volumes, entre 1749 et 1796. Traduction française J. F. E. Le Boys des Guays, Arcanes célestes qui sont dans l'Écriture sainte, ou La parole du Seigneur avec les merveilles qui ont été vues dans le monde des esprits et dans le Ciel des anges, 16 volumes, dont les cinq premiers sont réédités.
      Exégèse de la genèse et de l’exode bibliques, avec références à tout l’ancien et le nouveau testament sur trois plans : historique, psychologique et sacré. Développement de la régénération de l’être humain en parallèle avec la glorification de Jésus Christ. États d’âme et tentations de l’individu de Jésus-Christ qui en est l’archétype.
    • Du Ciel (et de ses merveilles) et de l'Enfer, d'après ce qui a été entendu et vu (De Coelo et ejus Mirabilibus, et de INferno, ex Auditis et Visis, 1758). Trad. Le Boys des Guays, Fischbacher, 1899. Édition en français : Le Ciel, ses merveilles et l'Enfer, d'après ce qui a été vu et entendu, traduction de Le Boys des Guays revue et corrigée, prolégomènes et note sur la terminologie par L. Jean Français, R.S.F., 1960.[1] [archive]
      Swedenborg montre dans ce livre que le ciel et l'enfer sont d'abord des états d'âme pour ensuite devenir des lieux. Après la mort du corps physique, l'individu passe un temps intermédiaire dans le monde des esprits, où il choisira librement, par la suite, d'aller soit au ciel, soit en enfer, étant précisé que ni l'un ni l'autre n'est à considérer comme étant une récompense ou une punition. Descriptions d'une expérience de voyage dans l'au-delà et de rencontres avec des anges et des démons.
    • La nouvelle Jérusalem et sa doctrine céleste (De Nova Hierosolyma et ejus Doctrina Coelesti, Londres, 1758). Trad. J.-P. Moët : De la Nouvelle Jérusalem et de sa doctrine céleste, d'après ce qui a été entendu du ciel, Paris, Treuttel et Würstz, 1821. En ligne [archive]
      Résumé des doctrines et des éléments de la théologie de Swedenborg.
    • La sagesse angélique sur le divin amour et sur la divine sagesse (Sapientia Angelica de Divino Amore et de Divina Sapientia, Amsterdam, 1763). Trad. fr. par J.F.E. Le Boys des Guays, La sagesse angélique sur le divin amour et sur la divine sagesse, 1851.
      Présente cinq aspects de la vision de l’existence : nature de Dieu ; nature du monde spirituel ; nature de l’homme ; doctrine des degrés ; création de l’univers.
    • La sagesse angélique sur la divine providence (Sapientia Angelica de Divina Providentia, Amsterdam, 1763). Trad. fr. par J.F.E. Le Boys des Guays : La sagesse angélique sur le divine providenvce, Paris, Minot, 1854.
      Nature de la relation entre Dieu et l’être humain. Description des lois spirituelles qui régissent l’univers : le Karma, cause des maladies et des guerres et de la souffrance en général, régénération de l’individu.
    • L'Apocalypse expliquée selon le sens spirituel où sont révélés les Arcanes qui y sont prédits, et qui jusqu'à présent ont été profondément cachés (Apocalypsis Revelata, I et II, 1766). Ouvrage posthume d'Emanuel Swedenborg, traduit du latin par J.-F.-E. Le Boys des Guays, 1855-1859 :
    • L’amour vraiment conjugal (Delitiae Sapientiae de Amore Conjugiali, 1768. Trad. : Les délices de la sagesse, sur l'amour conjugal ; à la suite sont placées les voluptés de l'amour scortatoire, trad. J.F.E. Le Boys des Guays, Paris, 1887. Texte en ligne sur Gallica [archive]
      Description de la nature céleste de la complémentarité entre mari et femme. Les époux forment ensemble un « Ange » et vivent éternellement unis l’un à l’autre après la mort dans une jeunesse perpétuelle. Description de la nature de cet amour. L'amour scortatoire désigne les désirs malsains qui sont contraires à la réalisation harmonieuse du couple et qui le tuent.
    • La vraie religion chrétienne (Vera Christiana Religio, en 2 volumes, 1770-1771). Trad. fr. J.F.E. Le Boys des Guays : La vraie religion chrétienne, contenant toute la théologie de la Nouvelle Église, Saint-Amand, Librairie de la Nouvelle Jérusalem, 1852-1853.
      Dernier ouvrage de Swedenborg, portant sur la nature du christianisme spirituel. Comparaison des différents dogmes chrétiens avec ce qu’enseigne la Bible dans son sens allégorique. Signification du baptême, de la sainte Cène, de la trinité, du décalogue, de la vie éternelle, du salut, du retour du Christ, de la dégénérescence de l’humanité et de sa régénération, de l’Homme cosmique.

    Notes et références

    Notes

    1. La date du 29 janvier se comprend suivant le calendrier julien ; suivant le calendrier grégorien il serait né le 9 février.
    2. Anoblissement décidé en 1719 par la reine Ulrique-Eleonore en récompense de l'exploit d'ingénierie militaire réalisé par Swedberg lors du siège de la ville de Fredrikshald / Halden : il avait inventé un moyen de faire traverser à deux galères, cinq chaloupes et une corvette de guerre fortement armées plus de soixante kilomètres de terre ferme ; dans Emanuel de Swedenborg : sa vie, ses écrits et sa doctrine, Jacques Matter précise que cet anoblissement ne donna pas à Swedenborg le titre de baron ou de comte, comme on peut parfois le lire.
    3. Selon certaines sources, Jesper vient d'une famille de mineurs qui fut prospère au XVIIe siècle (cf. Emanuel Swedenborg, par Samuel Willard Crompton)
    4. Swedenborg's secret: the meaning and significance of the word of God, the... de Lars Bergquist ; les enfants sont par ordre de naissance : Albert, Anna, Emanuel, Hedvig, Daniel, Eliezer, Catharina, Jesper et Marghareta ; Albert mort en 1696, Emanuel devient le fils ainé. Sarah Behm apporte une fortune appréciable ; cf. Emanuel Swedenborg, par Samuel Willard Crompton.
    5. La mère d'Emanuel décède en 1696 ; Jesper se remarie en 1697 avec Sarah Bergia — également d'une famille de mineurs — ; cf. Emanuel Swedenborg, par Samuel Willard Crompton.
    6. À l'époque, ces études comprenaient les sciences mathématiques, la physique et les lettres.
    7. La Suède connaissait alors des épisodes d'épidémies de peste.
    8. Il témoigna dans une correspondance de son admiration pour l'érudit — alors décédé — Isaac Casaubon ; cf. Samuel Willard Crompton, Emanuel Swedenborg.
    9. R. L. Tafel, dans Documents Concerning the Life and Character of Emanuel Swedenborg Part One, identifie cette Dame Feif comme l'épouse de Casten Feif, conseiller à la guerre du roi Charles XII.
    10. Voir description dans Söderberg, H. Swedenborg's 1714 Airplane: A Machine to Fly in the Air (1988) et dans la vidéo (minute 5:48) « Splendors of the Spirit: Swedenborg's Quest for Insight, Part 1 » [archive], YouTube (consulté le 14 juillet 2013)
    11. On trouve des dates très différentes selon les auteurs. Anne Buttimer et Tom Mels, By northern lights: on the making of geography in Sweden donnent 1711 comme date de fondation du journal ; Lars Bergquist, Swedenborg's secret: the meaning and significance of the word of God, the... donne 1716-1718 comme période d'édition de 6 numéros.
    12. Curieusement, Matter indique 1729 comme année d'adhésion à la Société Royale.
    13. Respectivement : Prodromus Principiorum Rerum Naturalium, sive novorum tantaminum Chemiam et Physicam experimentalem Geometrice explicandi, Nova Observata et Inventa circa ferrum et ignem ; una cum nova camini inventione, Methodus nova inveniendi Longitudines locorum, Terra Marique, Ope Lunae, Modus construendi Receptecula Navalia ; Nova Constructio Aggeris, Aquatici, Modus Mechanice explorandi Virtutes Navigiorum titres latins trouvés dans C. Knight, Penny cyclopaedia of the Society for the Diffusion of Useful Knowledge, Volumes 23 à 24, 1842.
    14. En 1763, l’Académie des sciences de Paris fait traduire en français son traité de métallurgie et le fait insérer dans sa Description des arts et métiers.
    15. Michel Brix rapporte, dans Eros et littérature : le discours amoureux en France au XIXe siècle, que cet ouvrage fut l'un des plus populaires de Swedenborg et ceci de son vivant et après son décès.
    16. Johan Henric Kellgren publia sur lui un poème satirique intitulé Man äger ej snille för det man är galen (« Vous n'avez pas de génie parce que vous êtes fou ») en 1787. Voir Jonsson, Inge, Swedenborg och Linné, in Delblanc & Lönnroth (1999). Le poème se trouve dans la version suédoise de Wikisource

    Références

    1. a et b Poirier 2003
    2. a et b Poirier 2003, p. 260
    3. Jacques Matter, Emanuel de Swedenborg : sa vie, ses écrits et sa doctrine.
    4. Jacques Matter, Emanuel de Swedenborg : sa vie, ses écrits et sa doctrine.
    5. Poirier 2003, p. 261
    6. Il devait être publié entre 1843 et 1846 par Tafel sous le titre célèbre de Memorabilia.
    7. Jean Prieur, Un prophète pour notre temps, Swedenborg, Paris, 1970, p. 30.
    8. Sans nom d'auteur.
    9. Les Fleurs du mal, Correspondances.
    10. Poirier 2003, p. 264
    11. Poirier 2003, p. 265
    12. Poirier 2003, p. 266
    13. On trouve aussi (les mêmes sous d'autres titres ?) : Doctrine de la vie pour la nouvelle Jérusalem, La Doctrine sur le Seigneur, sur la foi, sur l'Écriture sainte, Continuation sur le Jugement dernier et le monde spirituel.
    14. Poirier 2003, p. 274. Il semble qu'on l’ait enterré avec le mauvais crâne, le bon se trouvant en possession d’un collectionneur britannique.
    15. S. Crompton, Emanuel Swedenborg, Chelsea House, 2005, p. 76.
    16. Marianne Battail Une amitié millénaire : les relations entre la France et la Suède à travers les âges.
    17. Louis Lambert, p. 171
    18. (en) French Studies, 1966, XX, 1, Valéery and Swedenborg [archive]
    19. « Arthur Conan Doyle - The History of Spiritualism Vol I Page 02 » [archive], Classic-literature.co.uk (consulté le 16 août 2012)
    20. Representative men: seven lectures - Ralph Waldo Emerson - Google Boeken, Books.google.com, 0 (lire en ligne [archive]) .
    21. Kathryn Harrison, « Carl Gustav Jung News - The New York Times » [archive], Topics.nytimes.com,‎ 23 septembre 2009 (consulté le 14 juillet 2013)
    22. (es) Emilio Baez Rivera, « Del mistico del norte al mistico in puribus [archive] »; (en) William Rowlandson, Borges, Swedenborg and Mysticism, Peter Lang, 2013.
    23. Malcolm de Chazal, l'homme des genèses : de la recherche des origines à la découverte de l'avenir perdu, par Christophe Chabbert, 2001.
    24. E. Benz, Emanuel Swedenborg. Visionary Savant in the Age of Reason. (Swedenborg Foundation, 2002, p. 226, 227)
    25. Poirier 2003, p. 272-273.
    26. John Johnson in "Henry Maudsley on Swedenborg's messianic psychosis", British Journal of Psychiatry 165:690–691 (1994)
    27. E. Foote-Smith, TJ. Smith, « Emanuel Swedenborg », Epilepsia 1996 Feb;37(2):211-8.
    28. Bergquist (1999), p. 474
    29. « The Swedenborg Epic: Chapter 37 » [archive], Swedenborgdigitallibrary.org (consulté le 16 août 2012)
    30. Trobridge, G.Swedenborg, Life and Teaching (Swedenborg Foundation, 1976, p. 202).
    31. « Emanuel Swedenborg : his life, teachings and influence : Trobridge, George, 1851-1909 : En ligne : Internet Archive » [archive], Archive.org (consulté le 16 août 2012)
    32. Block, p. 14
    33. Jean-Pierre Chantin, Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine.
    34. Henri van Hoof Histoire de la traduction en Occident.
    35. Donald S. Lopez, Curators of the Buddha: the study of Buddhism under colonialism.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Ursula Fortiz, Swedenborg, son histoire, sa personnalité, ses influences, Éd. de Vecchi, 2001, (ISBN 2-7328-3328-2)
    • Mario Poirier, « Le mystère Swedenborg  : raison ou déraison ? », Santé mentale au Québec, vol. 28, no 1,‎ 2003, p. 258-277 (lire en ligne [archive]) 
    • Jacques Matter, Emanuel de Swedenborg : sa vie, ses écrits et sa doctrine.
    • Jean Prieur, Swedenborg, Biographie — Anthologie, Éd. Fernand Lanore / Sorlot, 1er janvier 1990, (ISBN 2-8515-7123-0)
    • Jean Prieur, Visions de Swedenborg, Éd. Fernand Lanore / Sorlot, 1er janvier 1990, (ISBN 7-6303-9760-7)

    Articles connexes

    Liens externes

     

     

     

    Biographie d'Emanuel Swedenborg

    Emanuel Swedenborg (29 janvier 1688-29 mars 1772), né Swedberg, est un scientifique, théologien et philosophe suédois, né à Stockholm et mort à Londres, où il avait établi sa résidence. Dans la première partie de sa vie, Swedenborg fut un scientifique et un inventeur prolifique. À l'âge de cinquante-six ans, il déclara être entré dans une phase spirituelle de sa vie et dit ensuite avoir des rêves et des visions mystiques dans lesquels il discutait avec des anges et des esprits, voire même avec Dieu et Jésus-Christ, et visitait le Paradis et l'Enfer. 

    Né un 29 Janvier, Emanuel Swedenborg, un parcours atypique et avant gardiste


    Jeunesse 
    Emanuel Swedenborg naquit le 29 janvier 1688 à Stockholm. Son père, Jesper Svedberg, était un pasteur luthérien d'origine modeste qui devint ensuite professeur de théologie à l'université d'Uppsala et évêque de Skara grâce à l'appui de Charles XI. Il transmit notamment à son fils son intérêt pour les thèses piétistes et sa croyance en la présence des anges et des esprits sur Terre. 

    Emanuel étudia à l'université d'Uppsala. À la fin de ses études, en 1710, il voyagea à travers l'Europe et s'installa à Londres pendant quatre ans. Il y étudia la physique, la mécanique et la philosophie et lit et écrivit de la poésie. C'est à cette époque que son goût pour la vie scientifique se développa. 

    Né un 29 Janvier, Emanuel Swedenborg, un parcours atypique et avant gardiste


    Période scientifique 
    De retour en Suède en 1715, il se consacra aux sciences naturelles et à l'invention pendant une vingtaine d'années. 

    Il fit les plans d’un avion, d’un sous-marin, il inventa un système décimal monétaire servant également pour l’étude de la cristallographie. Il avança le premier l’hypothèse de la formation nébuleuse du système solaire en donnant la nature de la voie lactée. 


    Études anatomiques 
    À partir des années 1730, Swedenborg s'intéressa de plus en plus aux questions spirituelles. Il cherchait à découvrir une théorie expliquant les relations entre la matière et l'esprit et s'intéressa pour cela à l'anatomie. 

    Il découvrit la fonction des glandes endocrines, le fonctionnement du cerveau et du cervelet. Il produisit également une étude avancée sur la circulation du sang et sur la relation du cœur et des poumons. 


    Période mystique 
    À l’âge de 56 ans, il abandonna ses recherches scientifiques pour s’adonner entièrement à la recherche théologique, psychologique et philosophique dans le but de faire découvrir aux hommes une spiritualité rationnelle. Il mourut en 1772 après avoir écrit plus d’une centaine d’ouvrages sur tous les sujets énumérés. Quelques-uns ont été traduits en français. 


    Sa recherche insatiable du siège de l'âme le fait rencontrer des hommes célèbres comme Newton, Leibniz et d'autres membres de la Royal Society et des universités d'Oxford et de Cambridge. Il voyage de par l'Europe sponsorisé par le roi Charles XII et le duc de Brunswick, afin d'étudier, écrire et imprimer les fruits de ses recherches. 

    Si de son vivant, il influença de grands rois et de grands scientifiques et philosophes, tels que Newton, Kant, Voltaire, c'est après sa mort que naquirent, sur les bases de sa pensée, des mouvances religieuses maçonniques et thérapeutiques. 

    De grands musiciens, écrivains et psychologues ont été inspirés dans leurs œuvres par les écrits d'Emanuel Swedenborg. Parmi eux on ne citera que les plus connus tels Goethe, Gérard de Nerval, Balzac, Wagner, Oberlin, Berlioz, Baudelaire, Paul Valéry, Eliphas Lévi, Hahnemann. Carl Jung puisa également l'inspiration de sa "psychologie des profondeurs" dans les "Arcanes Célestes" qui influence par ses études toute la psychologie moderne. 

    Certains se sont servis des écrits de Swedenborg, et se sont réclamés de lui, uniquement a fin de spiritisme ; alors que Swedenborg ne pratiquait le spiritisme que pour convaincre, et non sans réticences, connaissant bien les dangers de telles pratiques. Ce faisant, ces groupes ont jeté un discrédit important sur Swedenborg et ses écrits, en le mêlant à leurs pratiques sectaires. 

    D'autres encore se sont servis de lui sans s'y référer directement mais pour créer leur propre mouvement religieux, leur propre église et en utilisant sa théologie d'une manière personnelle. Parmi eux on pourra citer le scientisme et la théosophie. 

    Aujourd'hui de nombreuses églises se réclament de ses écrits théologiques comme étant la vérité Divine même et on les trouvera parsemées aux quatre coins du monde, en partant de l'Afrique et de l'Europe, en passant par l'Asie où les bouddhistes l'appellent le "Bouddha du Nord" pour aller aux U.S.A., en Amérique du Sud, au Canada, en Russie, etc. 

    Des dizaines de milliers d'adeptes de par le monde se réclament de lui et malgré une apparence hermétique, les écrits théologiques de Swedenborg sont simples dans leur message initial : « Aime ton prochain comme toi-même, purifie-toi du mal, travaille pour l'harmonie universelle ». 

    Ses principaux ouvrages 
    Le Ciel et l'Enfer 
    Swedenborg montre dans ce livre que le ciel et l'enfer sont d'abord des états d'âme pour ensuite devenir des lieux. Après la mort du corps physique l'individu passe un temps intermédiaire dans le monde des esprits d'où il choisira librement d'aller au ciel ou en enfer. Le ciel n'est pas une récompense et l'enfer n'est pas une punition. Description d'une expérience de passage, des anges et des démons.

    Né un 29 Janvier, Emanuel Swedenborg, un parcours atypique et avant gardiste


    L’amour vraiment conjugal 
    Description de la nature céleste de la complémentarité entre mari et femme. Les époux forment ensemble un « Ange » et vivent éternellement unis l’un à l’autre après la mort dans une jeunesse perpétuelle. Description de la nature de cet amour. 

    Né un 29 Janvier, Emanuel Swedenborg, un parcours atypique et avant gardiste


    L’Amour scortatoire 
    Description des désirs malsains qui sont contraires à la réalisation harmonieuse du couple et qui le tuent. 

    Le cheval blanc (Apocalypse, chapitre 19) 
    Lecture de la Bible selon le sens interne en comprenant méthodiquement les symboles. Petit dictionnaire expliquant la terminologie utilisée par Swedenborg. 

    La sagesse des anges 
    Présente cinq aspects de la vision de l’existence : La nature de Dieu ; la nature du monde spirituel. La nature de l’homme ; la doctrine des degrés; la création de l’univers. 

    La Divine providence 
    Nature de la relation entre Dieu et l’être humain. Description des lois spirituelles qui régissent l’univers : le Karma, cause des maladies et des guerres et de la souffrance en général, régénération de l’individu. 

    Les quatre doctrines 
    Exégèse biblique sur les natures de : La vie, l'écriture Sainte, la foi, Jésus Christ. 

    La nouvelle Jérusalem et sa doctrine céleste 
    Résumé des doctrines et des éléments de la théologie de Swedenborg. 

    Arcanes célestes (16 volumes, dont les cinq premiers sont réédités) 
    Exégèse de la genèse et de l’exode bibliques, avec références à tout l’ancien et le nouveau testament sur trois plans : historique, psychologique et sacré. 

    Né un 29 Janvier, Emanuel Swedenborg, un parcours atypique et avant gardiste



    Développement de la régénération de l’être humain en parallèle avec la glorification de Jésus Christ. États d’âme et tentations de l’individu de Jésus Christ qui en est l’archétype. 

     

    Né un 29 Janvier, Emanuel Swedenborg, un parcours atypique et avant gardiste



    Traité des représentations et des correspondances 
    Index des symboles du corps spirituel dans le corps humain, montrant que chaque partie physique a sa contrepartie sur le plan subtil de l’âme, et qu’il existe une relation de cause à effet entre l’état du mental et celui du corps. 

    De la charité 
    Nature du véritable amour envers autrui, envers la société et envers Dieu. Explication des dix commandements. 

    La vraie Religion Chrétienne (en 2 volumes) 
    Dernier ouvrage de Swedenborg, qui porte sur la nature du christianisme spirituel. Comparaison des différents dogmes chrétiens avec ce qu’enseigne la Bible dans son sens symbolique. Signification du baptême, de la Sainte Cène, de la Trinité, du décalogue, de la vie éternelle, du salut, du retour du Christ, de la dégénérescence de l’humanité et de sa régénération, l’homme cosmique. 

    Bibliographie 
    Jean Prieur - Swedenborg, Biographie - Anthologie, Éd. Fernand Lanore / Sorlot, 1 janvier 1990, ISBN 2851571230. 
    Jean Prieur - Visions de Swedenborg, Éd. Fernand Lanore / Sorlot, 1 janvier 1990, ISBN 7630397607. 
    Ursula Fortiz - Swedenborg, son histoire, sa personnalité, ses influences, Éd. de Vecchi, 2001, ISBN 2-7328-3328-2.

    Source : Wikipedia
     
     BIOGRAPHIES & DIVERS
    ECRITS DE SWEDENBORG, DEJA NUMERISES

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