• Giovanni Papini
    De Giovanni Papini / Un homme fini           

     

    Antonin Dvorak Né le : 8 septembre 1841 à 11h00 à : Nelahozeves (République tchèque)

    Soleil : 15°32' Vierge AS : 14°17' Scorpion Lune : 13°18' Gémeaux MC : 0°13' Vierge

    Dominantes : Vierge, Sagittaire, Scorpion Mercure, Pluton, Jupiter Maisons 10, 1, 8 / Terre, Feu /

     

    Grand compositeur tchèque, Antonin Dvorak joue déjà du violon à 5 ans pour les clients de l'auberge familiale et fait partie de l'orchestre de son village natal situé près de Prague. En 1857, il s'inscrit à l'école d'orgue de la ville. Pendant son temps libre et pour "arrondir les fins de mois", Dvorak donne des leçons de musique et aborde la composition. Ses premières oeuvres sont influencées par la musique du compositeur autrichien Franz Schubert, par celle de Beethoven et, pendant toute sa carrière, il subit largement l'influence du compositeur allemand Richard Wagner. Excellent chef d'orchestre, il dirige ses oeuvres lui-même. Il connaît la célébrité en Orient comme en Occident, tant et si bien que le poste de directeur du Conservatoire national de musique de New York lui est proposé. Il y compose son oeuvre la plus connue : la Symphonie N° 9, dite “du Nouveau Monde”. Puis, il rentre à Prague pour y être directeur du Conservatoire trois ans avant de mourir subitement des suites d'une congestion cérébrale. Il nous laisse une oeuvre forte, variée, aux multiples influences.

     

     

     

    Antonin Dvorak né le 8 septembre 1841, Vierge ascendant Scorpion

     

    Un chemin de vie clair Nœud nord maison 3 en Verseau  conjoint à Neptune : Communiquer du nouveau, de l'original  , Maison trois en Capricorne et en Verseau , construire par la musique l'utopie , le projet d'un nouveau monde meilleur et joyeux soutenu par Mars et Jupiter  maison 1 , un , enthousiasme , un élan co-créateur qui résonne dans toute la symphonie du nouveau monde , son œuvre la plus transcendante ...

    Le Soleil en Vierge lui a donné cette distance d'avec l'égo propre à ce signe qui est notre observatoire de conscience ou nous trions l'inutile pour mieux rencontrer l'autre en balance et l'ascendant Scorpion une capacité à alchimiser, transformer pour mieux les transcender , les connaissances acquises du vieux monde et les recycler vers de nouveaux paradigmes.

    Vierge je sers Sorpion l'alchimie Scorpion ...pour Dvorak l'alchimie de la musique

    La lune en Gémeaux sur la pointe de la maison 8, domaine de l'invisible , amplifie son besoin de communiquer les secrets des mondes invisibles

     Pluton en Bélier en Maison 5 donne à sa créativité une puissance volcanique capable d'une manifestation authentique et immédiate

     

    Liens sur l'œuvre de Dvorak

    LA STMPHONIE ROMANTIQUE

    http://www.musique-culture68.fr/wp-content/uploads/2015/09/osmfev2011.pdf  

     

     Commentaire sur la symphonie du nouveau monde

    Symphonie No 9 en mi mineur opus 95

    Symphonie du nouveau monde

    (Antonin Dvořák 1841 – 1904 )

     

    CIRCONSTANCES DE COMPOSITION

    On sait que Dvorak fut appelé à la direction du Conservatoire National de New York où il resta près de deux ans et demi (octobre 1892 - fin du mois d'avril 1895). A ce séjour nous devons la composition de son ultime symphonie, dont la première audition, le 16 décembre 1893 à Carnegie Hall, par la Société Philharmonique de New York sous la conduite d'Anton Seidl, fut un triomphe.

    A cette époque, Dvorak, dont l'instinct profond le portait à s'intéresser d'emblée à l'art populaire, se passionna pour les chants et les danses des Noirs d'Amérique. " Mais il devait ressentir encore autrement la réalité transocéanique. Il vit de vastes cités, des ports bourdonnants, toutes sortes de races d'hommes, une nature prodigieuse et aussi les misérables survivants du peuple indien réduits au colportage ou à la mendicité. Tout cela en lui s'amalgama, puissante inspiration doublée d'un motif non moins fort, sinon même encore plus impérieux: le mal de sa patrie lointaine, nostalgie fervente, irrépressible. Bilan de tout cela: la Symphonie en mi mineur, dont Dvorak dit lui-même que c'est de la musique tchèque où parle le pays natal; il ajoute toutefois qu'elle n'aurait pas vu le jour si lui n'avait pas vu l'Amérique."

    L'INSPIRATION

    "Cette symphonie, qui me plaît beaucoup, écrivait Dvorak, se distingue de mes compositions antérieures. Celui qui a un peu de flair devra y reconnaître l'influence de l'Amérique." Mais ce serait une erreur de croire que Dvorak s'est contenté de paraphraser des thèmes du folklore américain; il s'en est d'ailleurs expliqué à différentes reprises. "Je vous envoie une analyse de Kretzchmar, confiait-il à un ami: mais ne croyez pas à ce non-sens lorsqu'il affirme que j'ai usé de mélodies originales ; je me suis laissé inspirer tout simplement par l'esprit de ces mélodies populaires ... Et ailleurs : "C'est une absurdité de dire que j'ai utilisé des motifs indiens et américains ... Je me suis seulement donné la peine d'écrire dans l'esprit des mélodies populaires américaines. "

    Si la Symphonie du Nouveau Monde est en définitive beaucoup plus un message artistique du Maître de Prague à ses amis d'Europe auxquels il ne cessait de songer, qu'une œuvre à programme construite sur des thèmes populaires 'américains, il n'est certes pas inutile de signaler « l'influence de la lecture du chant d'Hiawatha de Longfellow, dont les réminiscences sont perceptibles dans le Largo (mise au tombeau de Minéhaha dans la forêt) et dans le Scherzo (danse solennelle du jeune Indien) ». On a également voulu trouver une ressemblance avec un negro spiritual, Swing low, sweet Chariot, dans le second thème exposé par la flûte.

    L'ŒUVRE

    Voici comment le biographe attitré de Dvorak, Otakar Sourek, interprète fort justement l'ouvrage : « Les premier et dernier mouvements sont pleins de l'animation intense et du fol affairement qui accablent le compositeur au moment où il entre dans les rues, dans les embarcadères et dans les magasins de New York, fourmilière immense, où pullulent toutes les races possibles. Ces deux mouvements, dont l'atmosphère varie très vite, se distinguent par un rythme accéléré et par une verve joyeuse; c'est surtout le dernier qui prend des dimensions immenses et grandioses. Les deuxième et troisième mouvements, qui sont en contraste profond avec le premier et le quatrième, s'inspirent tantôt de certains passages du poème Hiawatha de Longfellow (par exemple le largo de la description des funérailles indiennes, et le scherzo, de la fête et de la danse indiennes), tantôt de souvenirs de la patrie, tantôt de la nostalgie du compositeur.»

    La Symphonie du Nouveau Monde comme l'ensemble des symphonies de Dvorak (à l'exception de la troisième), adopte le schéma classique en quatre mouvements :

    LE PREMIER MOUVEMENT (Adagio - Allegro molto) s'ouvre sur un adagio, d'une grande noblesse, introduit par les violoncelles auxquels répond un bref appel de cors. Il adopte la forme sonate dont le thème principal est en deux éléments, exposés l'un par les cors qui l'animent d'un souffle lyrique, l'autre, plus nerveux, par les clarinettes et les bassons (Ex. 1a et 1b sur la partition), avec reprise par les hautbois, d'une part, les flûtes, les hautbois et les bassons, d'autre part. Le premier élément passe aux cordes à l'unisson, puis à tout l'orchestre avant de céder la place au second motif confié aux violons, qui le répètent successivement au-dessus des appels des cors et d'un contre chant de la clarinette et du basson. Le deuxième thème (Ex. 2) s'oppose au précédent par son caractère dansant exprimé par la flûte et le hautbois, suivi des cordes qui conduisent, dans un climat apaisé, à la troisième idée exposée par la flûte (Ex. 3). Plein de fraîcheur, ce nouveau thème s'anime très vite aux violons pour éclater aux cuivres.

    Le développement utilise d'abord ce troisième thème présenté par le cor, puis par le piccolo auquel répond en écho la trompette. 1b lui succède avant le retour fortissimo de 1a clamé par les bassons et les trombones. Les thèmes dominent ensuite l'un après l'autre jusqu'à la ré exposition où l'on retrouve les idées du début. La coda termine somptueusement et avec éclat cette page initiale de la symphonie.

    LE DEUXIEME MOUVEMENT (Largo), est le plus célèbre et le plus beau de la partition. Après une courte introduction confiée aux cuivres, clarinettes et bassons, le cor anglais développe un thème nostalgique que reprennent les cordes (Ex. 4). Dans la partie centrale, un motif frémissant et plus animé des flûtes et des hautbois précède une complainte rêveuse des clarinettes (Ex. 5), qui pourrait rappeler les funérailles indiennes de Hiawatha ; Puis, comme pour mettre fin à cette triste évocation, le hautbois lance de la façon la plus inattendue un chant d'oiseau gai et frais: c'est « l'éveil progressif de la vie animale dans la prairie ». Après un bref rappel du premier mouvement, le thème du cor anglais est ré exposé avec quelques variantes.

    LE TROISIEME MOUVEMENT est le traditionnel Scherzo avec son Trio. Le Scherzo: quatre mesures d'introduction avec coups de timbales, puis les cordes préparent l'entrée du premier thème; léger et en notes piquées (Ex. 6), celui-ci est confié aux flûtes et aux hautbois, avec réponse en canon des clarinettes, et repris par les violons. Le second thème (Ex. 7), de caractère pastoral, est chanté en dialogue par les bols. Le retour du premier thème termine le Scherzo. Dans le Trio, également en deux parties, Dvorak semble se souvenir des rythmes de son pays natal, notamment dans la première danse. Le Scherzo est repris entièrement et s'achève par une ample coda dans laquelle parait le thème principal du mouvement initial.

    LE QUATRIEME MOUVEMENT (Allegro con fuoco) utilise deux thèmes principaux : un thème d'allure martiale confié aux cuivres (Ex. 8), amplement développé par les cordes et les bois, qui contraste avec le lyrisme du second thème, chanté par la clarinette (Ex. 9) avant de s'épanouir aux cordes. Puis les motifs des mouvements précédents font leur apparition, "ils se croisent, s'enlacent, se combattent, se renforcent au cours de la dernière partie" qui s'achève dans l'apothéose du premier thème.

    La symphonie no 9, dite du « Nouveau Monde » de Dvoràk.

    Né en 1841 et mort en 1904, Anton Dvoràk demeure le compositeur le plus important de l’école romantique tchèque. Sa célébrité le conduisit à séjourner aux Etats-Unis entre 1892 et 1895 où il fut nommé directeur du Conservatoire de New York. La symphonie dite « du Nouveau Monde » fut précisément composée durant ce séjour américain. Créée le 15 décembre 1893, son exécution remporta un immense succès.

    Dvoràk y adapte avec une remarquable homogénéité des éléments mélodiques américains. Il n’utilise en fait aucun thème préexistant de la musique américaine mais s’inspire profondément de son esprit : « J’ai tout simplement écrit des thèmes à moi, leur donnant les particularités de la musique des Noirs et des Peaux-Rouges ; et, me servant de ces thèmes comme du sujet, je les ai développés au moyen de toutes les ressources, du rythme, de l’harmonie, du contrepoint et des couleurs de l’orchestre moderne », avait déclaré le compositeur. Il est vrai que cette symphonie n’aurait jamais été écrite comme telle si Dvoràk n’avait pas séjourné aux Etats-Unis, mais il ne renonce pas pour autant, dans cette œuvre à ses origines slaves. Les mouvements sont les suivants :

    1. Adagio-Allegro molto

    Quelques mesures sourdes aux cordes, un appel lointain de cor, une réponse en écho des bois, un silence suivi de brusques sursauts partagés entre les cordes, les timbales et les vents nous conduisent au thème principal de l’Allegro. Il est évoqué par les cors, puis par les clarinettes et le hautbois. Ce thème constitue l’élément-clé de toute l’œuvre, puisqu’il apparaîtra de manière plus ou moins évidente dans chacun des mouvements de cette symphonie. Le deuxième thème de ce mouvement, joué par la flûte et le hautbois sur un rythme de polka, nous rappelle le thème de la noce paysanne de la Moldau de Smetana. Un 3ème thème nous entraîne dans le développement de ce mouvement qui constitue un chef d’œuvre de modulation dans les différentes tonalités. La réexposition nous ramène la tonalité principale de mi mineur et nous conduit à l’impressionnante conclusion de ce mouvement.

    2. Largo

    C’est le mouvement le plus célèbre de la symphonie et le plus typiquement américain. Dvoràk voulait d’abord l’intituler « Légende », en s’inspirant du poème de Longfellow, Chant de Hiawatha, qui évoque une scène de funérailles dans la forêt. Après un grandiose choral modulant aux cuivres, le cor anglais chante la belle et nostalgique mélodie sortie des fins fonds du Far West. Une partie intermédiaire un peu moins lente fait la part belle au lyrisme des clarinettes. Mais le sommet de ce mouvement est l’épisode pastoral lancé par le hautbois et répété successivement par les différents registres de l’orchestre qui nous conduit au retour du thème principal du 1er mouvement joué magistralement par les cuivres. Le chant nostalgique du cor anglais et des violons nous ramène au choral initial des cuivres. Des cordes d’une douceur extrême servent de conclusion à ce mouvement.

    3. Scherzo – Molto vivace

    Dvoràk aurait voulu dépeindre ici une fête dans la forêt avec une danse frénétique des Peaux-Rouges évoquée magistralement par les timbales. La forme et le dynamisme de ce scherzo nous rappelle ceux des scherzos beethovéniens et particulièrement celui de la 9me symphonie. La partie centrale, divisée en deux sections, est constituée par une danse populaire au caractère slave jouée successivement par les bois et les cordes. Toute la première partie de ce Scherzo est ensuite rejouée avec le même dynamisme pour nous conduire à la conclusion de ce mouvement.

    4. Allegro con fuoco

    Le final constitue une sorte de synthèse de tous les éléments thématiques d’origine américaine ou européenne de cette œuvre. L’orchestre tout entier entraîné par les cordes se lance dans un allegro endiablé exploitant toutes les couleurs des différents registres. C’est une sorte d’hymne triomphal à la gloire du Nouveau Monde. Une partie centrale plus calme nous rappelle plusieurs éléments thématiques des autres mouvements. La densité orchestrale se reconstitue progressivement avec le retour du thème principal de ce mouvement. Un brassage des principaux thèmes de l’œuvre nous conduit progressivement à la conclusion de cette symphonie. Un decrescendo des vents en constituera le point d’orgue final

    Œuvre riche et puissante, d’une remarquable clarté en raison du relief de ses idées, la Symphonie du Nouveau Monde, aussi slave qu’américaine, pourrait être rebaptisée « Symphonie du Monde entier ». Sa popularité justifiée, n’a eu que le tort d’occulter certaines des symphonies précédentes de Dvoràk.

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  • Pleine Lune du 6 Septembre 2017

     

    Vierge ascendant Balance : , une pleine Lune qui éclaire le besoin urgent de créer pour chacun de nous un observatoire de la conscience pour acceuillir un collectif bienveillant boostant notre éveil à la dimension universelle de notre humanité

    Carte Géocentrique 

     

     

    Pleine Lune du 6 Septembre 2017 , Pour Greenwich

     

    carte heliocentrique 

     

    La force énergétique que reçoit Uranus en Hélio permet de comprendre comment cette pleine Lune en géo  a un caractère de préparation des projets pour la rentrée dans l'équinoxe d'automne, l'ascendant tombant plein pot sur le degré 1 Balance, celui de l'equinoxe,  qui va apporter plein de nouveautés plutôt positives pour la pensée collective : Uranus Mercure en Bélier donnent un fort potentiel à l'instant présent stimulés par un beau face à face avec Jupiter en Balance ...tout est bon pour booster les projets novateurs et les organiser en equipe : Saturne sur la porte des etoiles formant avec Venus l'axe d'un joli cerf volant de communication.


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    Né le 9 septembre , Claude Nougaro, Poete et chanteur, Vierge ascendant Balance,

    Nougaro, Claude

     

     
    Name
    Nougaro, Claude Gender: M
    born on 9 September 1929 at 10:00 (= 10:00 AM )
    Place Toulouse, France, 43n36, 1e26
    Timezone GDT h1e (is daylight saving time)
    Data source
    BC/BR in hand
    Rodden Rating AA
    Collector: Geslain
    Astrology data s_su.18.gif s_vircol.18.gif 16°11' s_mo.18.gif s_scocol.18.gif 28°39 Asc.s_libcol.18.gif 26°25'

     

     

     
    Claude Nougaro (At the Paris Jazz Festival, June 2003)

    Biography

    French songwriter, singer, painter and poet.

    He died in Paris of cancer on 4 March 2004, at the age of 74.

    Link to Wikipedia biography

    Relationships

    Events

    Source Notes

    Didier Geslain archive, 'chanteurs' pdf file, p. 156.

    Categories

    • Vocation : Art : Fine art artist (Painter)
    • Vocation : Entertain/Music : Song writer
    • Vocation : Entertain/Music : Vocalist/ Pop, Rock, etc.
    • Vocation : Writers : Poet

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    Biographie de Élisabeth Ire d'Angleterre

    Élisabeth Ire d'Angleterre (7 septembre 1533 – 24 mars 1603) fut l'un des plus célèbres souverains d'Angleterre. Elle fut couronnée le 15 janvier 1559.

    L'accession au trône
    Fille du roi Henri VIII d'Angleterre et d'Anne Boleyn, Élisabeth fut la cinquième et dernière représentante de la dynastie des Tudors. À la mort d'Henri VIII, elle n'était que la troisième dans l'ordre de succession à la couronne mais les morts successives de son demi-frère, Édouard VI, puis de sa demi-sœur aînée, Marie Ire d'Angleterre, lui permirent d'accéder au trône en novembre 1558 pour un règne de 45 ans. Elle fut couronnée en l'abbaye de Westminster à Londres, le 15 janvier 1559 par Owen Oglethorpe, évêque de Carlisle. Son accession au trône marque le début d'une période majeure pendant laquelle l'Angleterre s'élève au rang de grande puissance.


    La Reine Vierge
    Parfois appelée La Reine Vierge (The Virgin Queen), car elle ne fut jamais mariée ; elle craignait de perdre son pouvoir au profit d'un quelconque mari et refusa les avances de nombreux soupirants, dont celles du roi Philippe II d'Espagne ou du duc d'Alençon. Célibataire et sans enfant, elle eut néanmoins, semble-t-il, une vie amoureuse assez active dans le secret des alcôves. Le favori de la reine Elizabeth Ire, Robert Dudley, était le cinquième fils de John Dudley, duc de Northumberland et Jane Guildford.

    Également nommée Gloriana ou Good Queen Bess, Élisabeth Ire fut reine d'Angleterre, reine de France (seulement en titre) et reine d'Irlande du 17 novembre 1558 jusqu'à sa mort.

    Élevée dans la religion protestante, Elisabeth tente de suivre une via media en matière de religion. Mais elle rencontre des ennemis dans le royaume lui-même, les partisans de sa cousine et héritière, la catholique Marie Stuart, reine d'Écosse, qu'elle finit par faire mettre à mort.

    Le fils de Marie Stuart, le roi Jacques VI d'Écosse, lui succéda sous le nom de Jacques Ier.

     

    Née le : 7 septembre 1533 à 14h54 (cal. julien)
    à : Greenwich (Royaume-Uni)
    Soleil : 24°04' Vierge AS : 6°04' Capricorne
    Lune : 7°33' Taureau MC : 11°55' Scorpion
    Dominantes : Balance, Taureau, Capricorne
    Lune, Vénus, Neptune
    Maisons 8, 3, 7 / Terre, Air / Cardinal
    Numérologie : chemin de vie 1
    Popularité : 45 432 clics, 332e femme, 752e célébrité

     


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    Elsa Schiaparelli

    Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
     
        
    Née le : 10 septembre 1890 à 12h00 (inconnue)
    à : Rome (Italie)
    Soleil : 17°40' Vierge    
    Lune : 5°16' Lion    
    Dominantes : Vierge, Lion, Balance
    Lune, Jupiter, Saturne
    Air, Feu / Mutable
    Numérologie : chemin de vie 1
    Popularité : 5 705 clics, 4 181e femme, 10 686e célébrité
     
    Le fameux rose shocking, devenu sa signature.

    Elsa Schiaparelli (née le 10 septembre 1890 à Rome et morte le 13 novembre 1973 (à 83 ans) à Paris, est une créatrice de mode[n 1] italienne, dont les activités de haute couture cessèrent en 1954. Elle est notamment l'inventrice du « Rose shocking ». En 2012, il est annoncé que la marque s'installe de nouveau à Paris au siège historique de la place Vendôme.

     

    Biographie

    D'origine italienne, issue d'une famille d'universitaires, fille de l'orientaliste (arabisant) Celestino Schiaparelli, Elsa Schiaparelli est la nièce de Giovanni Schiaparelli[3], inventeur des canaux martiens. Elle est l'épouse du comte Wilhelm de Wendt de Kerlor, un théosophe, rencontré à Londres en 1912. Ensemble, ils eurent une fille, la comtesse Maria Luisa Yvonne Radha de Wendt de Kerlor. Elle est donc la grand-mère de Marisa et Berry Berenson, femme de l'acteur Anthony Perkins.

    En 1927, elle ouvre à Paris son premier magasin, Pour le Sport. Elle y crée des pulls avec de grands nœuds en trompe-l'œil qui font ses premiers succès. Quelques années plus tard, elle s'installe dans les locaux de la maison Chéruit, place Vendôme. Pleine de « fantaisie[4] », Elle collabore avec des artistes surréalistes tels Salvador Dalí (qui crée un tissu avec homard pour l'une de ses robes), Jean Cocteau, ou Alberto Giacometti au cours des années 1930, mais également Jean-Michel Frank dont Elsa financera en partie la boutique parisienne. Ces artistes vont créer pour Schiaparelli des motifs, des objets, des décors, des accessoires[5]. Arletty compte parmi ses clientes[4].

    Elle introduit dans l'esthétique vestimentaire de l'époque la dimension symbolique et le détournement de fonction, notamment en transformant un escarpin en chapeau. En 1936, elle lance le parfum Shocking dont le flacon qui représente un torse de femme, moulé d'après Mae West, fait scandale[n 2]. Elle réalise des costumes pour le cinéma, dont les films Femmes et Every Day's a Holiday (en)[5]. Comme le souligne Gertrud Lehnert, « Elsa Schiaparelli est l'une des personnalités les plus brillantes de l'histoire de la haute couture. Elle conçoit la mode comme un art, intrinsèquement lié à l'évolution des beaux-arts, et notamment de la peinture »[7]. Elle collabore ainsi avec des artistes comme Salvador Dalí.

    En 1940, elle s'exile aux États-Unis jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

    Elle embauche un jeune modéliste, Hubert de Givenchy[8], qui ouvrira plus tard sa propre maison de haute couture. Elsa Schiaparelli développe les licences de fabrication[4]. En 1954, victime de difficultés financières, elle doit fermer boutique et déménage à New York. Après 1959, elle fait partie du Comité de réceptions de la Biennale de Paris. Elle meurt le 13 novembre 1973 à Paris, après une vie pleine de « créativité »[5].

    Renaissance

    En 2007, Diego della Valle du groupe Tod's, également propriétaire du chausseur Roger Vivier, rachète la marque.

    Au printemps-été 2012, the Met de New York la réunit à Miuccia Prada dans une exposition[9] nommée « Impossible Conversations ». Outre une étonnante conversation virtuelle filmée entre ces deux icônes de la mode, l'exposition met en relief les affinités entre les créations de Schiaparelli des années 1920 -1950 et celles contemporaines de Prada.

    Après 60 ans d'absence, la marque annonce son retour[10], en juillet 2012, au 21 de la place Vendôme (ancienne adresse de la créatrice jusqu'en 1954) dans des salons décorés, de façon décrite comme « fantasque[n 3] », en partie par Vincent Darré[5]. Farida Khelfa, ancienne muse de Jean Paul Gaultier, en devient l'égérie publicitaire, et le couturier Christian Lacroix dessine une collection en hommage à la créatrice[11]. La direction de la création est assurée par le styliste Marco Zanini[12]. La marque devient « Membre invité » par la Chambre syndicale de la haute couture à la fin 2013[12].

    Bibliographie

    Autobiographie

    • Elsa Schiaparelli, Shocking Life, Londres, V & A Publications, 2007

    Notes et références

    Notes[modifier | modifier le code]

    1. Créatrice de mode plus que grande couturière bien qu'ayant eu une activité de haute couture : dans le chapitre consacré à Schiaparelli, Yann Kerlau précise, en citant l'autobiographie de la « couturière », que celle-ci « ne connaissait rien à la couture. Son ignorance dans ce domaine était totale[1]. » Coco Chanel utilisait une forme de dérision envers Schiaparelli, moquant son absence de formation de la couture[2].
    2. L'anecdote est reprise dans un article abordant l'histoire des couturiers ayant travaillé pour le cinéma américain : « puis Elsa Schiaparelli qui habillera la déesse du sexe, Mae West, à distance, puisque refusant de se rendre à Hollywood. Alors qu'elle reçoit à Paris le mannequin en forme de buste de la pneumatique Mae, Schiaparelli se serait écriée « Schocking ! ». Un terme qui deviendra le nom de son parfum star, dont le flacon bombé aura la forme du buste de Mae West[6] ».
    3. Farida Khelfa décrit la décoration dans une interview : « Tout est improvisé, […] sans unité de style ou d'époque, mais ça fonctionne. »

    Références

    1. Yann Kerlau 2010, p. 132
    2. Cally Blackman (trad. Hélène Tordo), 100 ans de mode [« 100 years of fashion »], Paris, La Martinière,‎ avril 2013, 399 p. (ISBN 978-2-7324-5710-9, présentation en ligne [archive]), « Les reines de la couture 1901 - 1959 », p. 126 
    3. (en) « Shocking! The Art and Fashion of Elsa Schiaparelli - teacher's pack » [archive] [PDF], Philadelphia Museum of Art (consulté le 2 novembre 2009)
    4. a, b et c Jacques Brunel, « Schocking new », Vogue Paris, no 929,‎ août 2012, p. 92 à 93 (ISSN 0750-3628) 
    5. a, b, c et d Patrick Cabasset (photogr. Christophe Roué), « La nouvelle vie de Schiaparelli », L'Officiel Paris, no 969,‎ octobre 2012, p. 240 à 245 (ISSN 0030-0403) 
    6. Nelly Kaprièlian, « Miuccia la magnifique », Vogue Paris, Condé Nast, no 937,‎ mai 2013, p. 128 (ISSN 0750-3628) 
    7. Gertrud Lehnert, Histoire de la mode au XXe siécle, ML Editions, p.38
    8. Didier Grumbach, Histoires de la mode, Paris, Éditions du Regard,‎ 2008 (1re éd. 1993 Éditions du Seuil), 452 p. (ISBN 978-2-84105-223-3), « Les nouvelles ressources de la profession », p. 123 
    9. Elizabeth Gouslan, « Elsa Schiaparelli et Miuccia Prada, figures du style » [archive], sur madame.lefigaro.fr, Le Figaro Madame,‎ 9 mai 2012
    10. « Cocktail chez Schiaparelli » [archive], sur L'Officiel Paris, Éditions Jalou,‎ 3 juillet 2012
    11. (en) « Schiaparelli Fall Couture 2013 » [archive], Runway, sur wwd.com, WWD,‎ 1er juillet 2013 (consulté le 7 juillet 2013)
    12. a et b AFP, « Schiaparelli revient sur les podiums de la haute couture » [archive], Mode, sur lemonde.fr, Le Monde,‎ 13 novembre 2013 (consulté le 11 décembre 2013)

    Liens externes

    Duels - Coco Chanel vs Elsa Schiaparelli, le noir et le rose

    Voir tout sur DuelsDocumentaire

    • Duels - 1

    Coco Chanel vs Elsa Schiaparelli, le noir et le rose

     
    Culture - France - 2013 Saison : 1 - Episode : 0
     

     

    Réalisé par : Katia Chapoutier

     

    Résumé du programme

    Aujourd'hui, le nom de Coco Chanel est l'un des plus prestigieux de la haute couture. Mais à la fin des années 1920, la créatrice française de la petite robe noire et de l'incontournable parfum N°5 était en étroite concurrence avec la styliste italienne Elsa Schiaparelli. Côtoyant les plus grands artistes de l'époque, de Cocteau à Dalí, elles avaient une vision diamétralement opposée de la mode. Idolâtrées aussi bien à Paris qu'à New York, ces deux féministes ont entretenu un véritable combat, à coups de collections, jusqu'à l'aube de la Seconde Guerre mondiale…

    Notre avis

    Le portrait de ces deux rivales de la haute couture s'avère riche en anecdotes et plaisant

     

     

     

      


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