• Né un 31 décembre, Henri Matisse


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    Né le : 31 décembre 1869 à 20h00
    à : Le Cateau-Cambresis (France)
    Soleil : 10°15' Capricorne
    Lune : 25°20' Sagittaire
    Ascendant : 24°30' Lion
    Milieu du Ciel : 12°45' Taureau
    Numérologie : chemin de vie 4

    Henri Matisse, né le 31 décembre 1869 au Cateau-Cambrésis et mort le 3 novembre 1954 à Nice, est un peintre, dessinateur et sculpteur français.

    Il fut le chef de file du fauvisme ; Pablo Picasso le considérait comme son grand rival et néanmoins ami.

    Henri Matisse, après un début de carrière comme clerc, découvre le bonheur que lui procurait la pratique de la peinture au cours d'une convalescence pendant laquelle sa mère lui a offert une boîte de couleurs (il avait alors vingt ans). Dès son rétablissement, il s'inscrit au cours de dessin de l'école Maurice-Quentin de La Tour (destinée aux dessinateurs en textile dont l'industrie locale est riche et qui le marquera fortement : il collectionnera les étoffes lors de ses voyages, utilisera les motifs d'impression sur étoffe (arabesques et feuilles) et créera des œuvres sur tissu comme les chasubles de la chapelle de Vence). Il réintègre l'étude de Maître Duconseil. À partir de 1890, à la suite d'une convalescence secondaire à une intervention d'appendicite, Matisse abandonne le droit pour se consacrer à sa vocation artistique et, en 1891, il s'installe à Paris, où - après avoir été admis à l'école des Beaux-Arts en 1895 - il fréquente l'atelier de Gustave Moreau. Il y rencontre Georges Rouault, Albert Marquet et a l'occasion de visiter les expositions de Corot et de Cézanne.

    En 1896 Matisse expose pour la première fois au Salon des Cent et au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts dont il devient membre associé sur proposition de Puvis de Chavannes. Cette fonction lui permet notamment d'exposer, sans passer par un jury. Il passe l'été à Belle-Île-en-Mer et rencontre l'australien John Russel qui l'introduit auprès de Rodin et Camille Pissarro. Il commence à s'intéresser à la peinture impressionniste qu'il découvre en 1897 au musée du Luxembourg.

    En 1894 naît sa fille Marguerite (d'un modèle nommé Caroline Joblau). En 1898 il épouse Amélie Pareyre dont il aura deux enfants, Jean en 1899 et Pierre en 1900. Il passe une semaine à Londres, où, sur les conseils de Pissarro, il découvre la peinture de Turner puis se rend à Ajaccio et à Toulouse où il expérimente la méthode de ce dernier. À partir de 1900 Matisse travaille à l'Académie de la Grande Chaumière, sous la direction d'Antoine Bourdelle, et fréquente également l'atelier d'Eugène Carrière, où il fait la connaissance d'André Derain et de Jean Puy. Derain lui présente Maurice de Vlaminck. Il expose au Salon des Indépendants (1901) et participe à la première édition du Salon d'automne (1903). Il expose en 1904 chez Ambroise Vollard.

    Il présente au début de 1905 une importante exposition particulière chez Bernheim-Jeune et participe au Salon des Indépendants. Au Salon d'automne de 1905, Matisse - avec Albert Marquet, de Vlaminck, Derain et Van Dongen - provoque un scandale avec des toiles aux couleurs pures et violentes, posées en aplat. Le critique Louis Vauxcelles les appelle les « fauves », terme aussitôt adopté, comme un défi, par le groupe. Cette période marque également la reconnaissance de son travail, lui permettant enfin une relative aisance matérielle. Matisse devient en effet le chef de file du fauvisme.

    Il voyage par la suite dans de nombreux lieux où il tire son inspiration : Algérie en 1906, puis Italie, Allemagne, Maroc et Russie. Il visite à plusieurs reprises les USA mais aussi Papeete, qui va marquer son œuvre plus tardive.

    En 1908, Matisse ouvre une académie libre - au couvent des Oiseaux, puis à l'hôtel de Biron - où se pressent les étudiants étrangers. L'académie sera fermée en 1911.

    Entre 1908 et 1912 Matisse expose ses œuvres à Moscou, Berlin, Munich et Londres. En 1913 des œuvres de Matisse sont exposées à l'Armory Show à New York, et à la Sécession de Berlin.

    Après le début de la Première Guerre mondiale, il quitte Collioure où il avait passé de nombreux séjours depuis 1905 où furent réalisés les premiers tableaux fauves.

    Après avoir passé une partie de l'hiver 1916-1917 à Nice, Matisse décide de rester plus longuement sur la Côte d'Azur, qu'il considère comme un paradis dont il recherche la transcription dans ses toiles. Dans la plupart des religions, le paradis est un jardin : d'où la présence fréquente des végétaux dans ses œuvres ou bien la transformation des corps en plantes (l'arbre, le cep de vigne, la fleur...). Igor Stravinsky et Serge Diaghilev lui demandent de dessiner des costumes et des décors pour la représentation du spectacle chorégraphique Le chant du rossignol avec les Ballets russes à Londres en 1919.

    En 1925, Matisse est nommé chevalier de la Légion d'honneur. À New York on organise en 1927 une rétrospective Matisse (1890-1926) à la galerie Valentine. Après un séjour aux USA, il revient à Paris pour la mise en place de La Danse à Merion, pour la Fondation Barnes en 1933 (acheté secondaire par le Musée d'art moderne de la Ville de Paris). Il travaille à l'illustration d’Ulysse de James Joyce, aux décors et aux costumes de Rouge et Noir pour les Ballets russes de Monte-Carlo (1934-1938).

    En 1941, atteint d'un cancer, il est hospitalisé à la clinique du Parc de Lyon. Ses médecins lui donnent six mois à vivre. Il ne peut plus voyager et utilisera les étoffes ramenées de ses voyages pour habiller ses modèles originaires du monde entier (Suisse, Turquie, Hongrie, Antilles...) et poursuivre, de son fauteuil roulant, sa quête d'une peinture sans frontière. Son infirmière, Monique Bourgeois, devient son modèle. Matisse utilise la technique des gouaches découpées et commence la série Jazz. Il part à Vence, au moment de l'évacuation de Nice. Il renoue une amitié datant de l'atelier Moreau aux Beaux-arts de Paris avec André Rouveyre, dessinateur et écrivain, avec qui il échange une riche correspondance (plus de 1200 lettres qui ont été publiées secondairement)

    Après la libération, on organise en 1945 une grande rétrospective Matisse au Salon d'Automne. Il réalise les cartons de tapisserie Polynésie, le Ciel et Polynésie, la Mer (1946) et commence à travailler à partir de 1949 au décor de la chapelle du Rosaire de Vence, qui sera consacrée en 1951. En 1952 a eu lieu l'inauguration du musée Matisse du Cateau-Cambrésis, sa ville natale. Il réalise la gouache découpée La Tristesse du roi qui, pour Pierre Schneider, est pourtant « un tableau plus proche même de la peinture classique que Matisse ne l'a jamais été..., son dernier autoportrait..., le portrait d'un vieillard ».

    Matisse meurt le 3 novembre 1954, à Nice où il est enterré au cimetière de Cimiez. Son fils, Pierre Matisse, fut un célèbre marchand d'art installé au Fuller Building de New York.


    Citations
    " Dessiner, c'est préciser une idée. Le dessin est la précision de la pensée. Par le dessin les sentiments et l'âme du peintre passent sans difficulté dans l'esprit du spectateur. Une œuvre sans dessin est une maison sans charpente. "

    Quelques œuvres
    Nature morte au pichet(en) Henri Matisse dans Artcyclopedia, vers 1896-1897, Musée Malraux, Le Havre
    Luxe, calme et volupté, 1904, Musée d'Orsay, Paris
    La Femme au chapeau, 1905, Museum of Modern Art, San Francisco
    Le Bonheur de vivre, 1905-1906, Barnes Fondation, Merion
    Portrait de Madame Matisse, dit La Raie verte, 1905
    La Danse et La Musique, pour le collectionneur moscovite Sergueï Chtchoukine, 1909-1910, Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg
    Nature morte au géranium, 1910 Pinakothek der Moderne, Munich
    L'Intérieur aux aubergines, 1911, Grenoble
    La porte de la casbah, 1912, musée Pouchkine, Moscou, 116*90cm
    Porte-fenêtre à Collioure, 1914, Musée National d'Art Moderne, Paris
    Le Fenêtre, 1916, Institute of Arts, Detroit
    Portrait d'Auguste Pellerin, 1917, Musée National d'Art Moderne, Paris
    Paysage ou Rue dans le Midi, 1919, Musée des Beaux-Arts André Malraux, Le Havre
    Femme assise, le dos tourné vers la fenêtre ouverte vers 1922, Huile sur toile, Musée des Beaux-Arts de Montréal, Montréal
    Figure décorative sur fond ornemental, 1925, Musée National d'Art Moderne, Paris
    Tahiti II, 1935-1936, Musée Matisse - Le Cateau-Cambrésis
    Deux jeunes filles, robe jaune, robe écossaise, 1941, Musée Matisse - Le Cateau-Cambrésis
    L'Asie, 1946, Kimbell Art Museum, Fort Worth
    Nu Bleu I, 1952, Fondation Beyeler, Bâle
    Vigne, 1953, Musée Matisse - Le Cateau-Cambrésis
    Odalisque gris et jaune vendu 14,7M$ en 2007
    Danseuse dans le fauteuil, sol en damier mise au enchère en juin 2007.
    La chapelle du Rosaire à Vence, qui est une œuvre architecturale qu'il considérait comme son chef-d’œuvre, réalisé sur la fin de sa vie et synthétisant toute sa recherche artistique.
    L'œuvre comprend également d'importantes séries de sculptures tirées en bronze (bustes de Jeannette, 1910-1913 ; quatre Nus de dos, bas reliefs, 1909-1930), près de 500 pièces gravées (eaux-fortes, bois, lithographies), des illustrations de livres : Poésies de Mallarmé (1932), Lettres de la religieuse portugaise (1946), Florilège des Amours de Ronsard (1948).

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