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     Née le 26 Novembre , Louane Emera , Chanteuse et actrice, Sagittaire ascendant Taureau, Lune en Gémeaux

     

     

     

    Biographie de Louane Emera

    Louane Emera, de son vrai nom, Anne Peichert, née le 26 novembre 1996 à Hénin-Beaumont (source pour son heure de naissance : elle-même, lors d'une émission radio, vers 17'05" : https://podcloud.fr/podcast/nrj-cauet-sur-nrj-le-best-of/episode/louane-mardi-22-septembre), est une chanteuse et actrice française.

    Elle s'est notamment faite connaître lors de l'émission The Voice en 2013 en arrivant en demi-finale.

     

     

    En 2014, elle est la révélation de la série "La Famille Bélier" qui sort le 17 décembre.
    Filmographie

    2014 La famille Bélier
    Paula Bélier

    Lien externe : http://louanethevoice.blogspot.fr/p/biographie.html

     

     

     

     
    Née le : 26 novembre 1996 à 16h00
    à : Hénin-Beaumont (62) (France)
    Soleil : 4°38' Sagittaire AS : 18°21' Taureau
    Lune : 21°49' Gémeaux MC : 22°00' Capricorne
    Dominantes : Capricorne, Sagittaire, Taureau
    Jupiter, Uranus, Neptune
    Maisons 10, 7, 9 / Terre, Feu / Mutable
    Astrologie Chinoise : Rat de Feu
    Numérologie : chemin de vie 8
    Taille : Louane Emera mesure 1m67 (5' 5½")
    Popularité : 15 926 clics, 1 701e femme, 4 162e célébrité

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    Né le 26 Novembre 1908, Claude Lévy Strauss, Sagittaire ascendant Vierge

     

    Le barbare c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie

    CLS

     

     

     

     

     

     

    Biographie de Claude Lévi-Strauss

    Claude Lévi-Strauss, né le 28 novembre 1908 à Bruxelles et mort le 1er novembre 2009,, est un anthropologue et ethnologue français qui a exercé une influence décisive sur les sciences humaines dans la seconde moitié du XXe siècle en étant notamment l'une des figures fondatrices de la pensée structuraliste.

    Professeur honoraire au Collège de France, il en a occupé la chaire d'anthropologie sociale de 1959 à 1982. Il était également membre de l'Académie française dont il était devenu le premier centenaire.

    Depuis ses premiers travaux sur les Indiens du Brésil, qu'il avait étudiés sur le terrain entre 1935 et 1939, et la publication de sa thèse Les Structures élémentaires de la parenté en 1949, il a produit une œuvre scientifique dont les apports ont été reconnus au plan international. Il a ainsi consacré une tétralogie, les Mythologiques, à l'étude des mythes. Mais il a également publié des ouvrages qui sortent du strict cadre des études académiques, dont le plus célèbre, Tristes Tropiques, publié en 1955, l'a fait connaître et apprécier d'un vaste cercle de lecteurs.

    Enfance et formation

    Claude Lévi-Strauss, issu d'une famille intellectuelle, artistique notamment de tradition musicale et juive d'origine alsacienne, des environs de Strasbourg, est né à Bruxelles de parents français. Il est le fils de Raymond Lévi-Strauss, artiste peintre, et d’Emma Lévi. La famille réside à Paris. Son père était un peintre portraitiste, qui fut ruiné par l'arrivée de la photographie. Son grand-père maternel, avec qui il a vécu lors de la Première Guerre mondiale, était le rabbin de la synagogue de Versailles . Il est aussi l'arrière-petit fils d'Isaac Strauss, chef d'orchestre à la cour sous Louis-Philippe, puis sous Napoléon III.

    Il s'installe à Paris dans le 16e arrondissement pour suivre ses études secondaires, d'abord au lycée Janson-de-Sailly puis au lycée Condorcet. À la fin de ses années de lycées, il rencontre un jeune socialiste d'un parti belge et s'engage alors à gauche. Il découvre rapidement les références littéraires de ce parti qui lui étaient jusqu'alors inconnues, incluant Marx. Il est ensuite militant au sein du S.F.I.O., chargé d’animer le Groupe d’Études Socialistes, puis d'assumer le rôle de Secrétaire Général des Étudiants socialistes.

    Il poursuit ses études à la Faculté de droit de Paris, où il obtient sa licence, avant d'être admis à la Sorbonne. Il y est reçu troisième à l'agrégation de philosophie en 1931 (il obtiendra un doctorat ès lettres en 1948).

    Si ses activités militantes cessent après son départ pour le Brésil, Claude Lévi-Strauss a failli faire une carrière politique.
    Missions ethnographiques et premières fonctions académiques

    Après deux ans d'enseignement de la philosophie au lycée Victor-Duruy de Mont-de-Marsan et au lycée de Laon, le directeur de l'École normale supérieure, Célestin Bouglé, lui téléphone pour lui proposer de devenir membre de la mission universitaire au Brésil, en tant que professeur de sociologie à l'université de São Paulo, où il enseigne de 1935 à 1938. C'est ce coup de téléphone qui a décidé de la vocation ethnographique de Lévi-Strauss, expliquera ce dernier dans Tristes Tropiques. De 1935 à 1939, il organise et dirige plusieurs missions ethnographiques dans le Mato Grosso et en Amazonie. « L'ethnologie jette un pont entre psychanalyse et marxisme d'un côté, géologie de l'autre. Lévi-Strauss a trouvé la science dans laquelle se marient toutes ses passions antérieures » écrit son biographe Denis Bertholet.

    En 1938, il traverse l'État du Mato Grosso. Il part de Cuiabá, une ancienne ville pionnière de chercheurs d'or, à bord de sa Ford 34. À partir de Diamantino, il suit avec des chars à boeufs une ligne télégraphique qui traverse le cerrado, une brousse à la végétation très dense. Il rencontre les Nambikwara dont il rapporte une documentation fournie et 200 photos, puis les indiens Mundé et Tupi Kawahib dans l'État du Rondônia. Toutes ces missions auprès de populations indiennes lui permettent de réunir les premiers matériaux qui seront à la base de sa thèse sur Les Structures élémentaires de la parenté, soutenue en 1949.

    De retour en France à la veille de la guerre, il est mobilisé en 1939-1940 sur la ligne Maginot comme agent de liaison, puis affecté au lycée de Montpellier, après sa révocation en 1940 en raison des lois raciales de Vichy. Il quitte la France en 1941 pour se réfugier à New York, alors haut lieu de bouillonnement culturel, où il enseigne à la New School for Social Research. La rencontre avec Roman Jakobson, dont il suit les cours et devient un proche, est décisive sur un plan intellectuel. La linguistique structurale lui apporte les éléments théoriques qui lui faisaient jusqu'à présent défaut pour mener à bien son travail d'ethnologue sur les systèmes de parenté. Il est engagé volontaire dans les Forces françaises libres et affecté à la mission scientifique française aux États-Unis. Il fonde avec Henri Focillon, Jacques Maritain, Jean Perrin et d'autres l'École Libre des Hautes Etudes de New York en février 1942.
    L'apogée scientifique

    Rappelé en France en 1944 par le ministère des Affaires étrangères, il retourne aux États-Unis en 1945 pour y occuper les fonctions de conseiller culturel auprès de l'ambassade de France. Il démissionne en 1948 pour se consacrer à son travail scientifique. En 1949, il publie sa thèse Les Structures élémentaires de la parenté. Cette même année, il devient sous-directeur du musée de l'Homme, puis, sollicité par Lucien Febvre il obtient une chaire de directeur d'études à la VIème section de l'École pratique des hautes études, chaire des religions comparées des peuples sans écriture - VIème section qui deviendra plus tard l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales ( EHESS).

    Il publie en 1955 ce qui reste son livre le plus célèbre, Tristes Tropiques, livre qui, à mi-chemin de l'autobiographie, de la méditation philosophique et du témoignage ethnographique, connait un énorme succès public et critique : de Raymond Aron à Maurice Blanchot, de Georges Bataille à Michel Leiris, de nombreux intellectuels applaudissent à la publication de cet ouvrage qui sort des sentiers battus de l'ethnologie. Avec la publication de son recueil d'Anthropologie structurale en 1958, il jette les bases de son travail théorique en matière d'étude des peuples premiers et de leurs mythes.

    En 1959, après deux échecs, il est élu professeur au Collège de France, chaire d'anthropologie sociale, qu'il quitte à sa mise à la retraite en 1982 (il pèse de tout son poids pour que Françoise Héritier, sa collaboratrice de longue date, lui succède). Parmi les mandarins de l'Université, seul Georges Gurvitch ne voit pas d'un bon œil cette élection de Lévi-Strauss mais, explique Denis Bertholet, « Lévi-Strauss n'a plus aucune raison de s'expliquer avec son concurrent ». À l'été 1960 est mise en place la structure d'un laboratoire d'anthropologie sociale qui relève à la fois du Collège de France et de l'École pratique des hautes études. Il obtient de Fernand Braudel que le seul exemplaire européen des Human Relations Area Files (en) produit par l'Université Yale soit confié au nouveau laboratoire ce qui fait de cette nouvelle structure « avant même d'avoir lancé recherches et missions un centre de référence en matière ethnographique ».

    Il fonde en 1961 avec Émile Benveniste et Pierre Gourou la revue L'Homme qui s'ouvre aux multiples courants de l'ethnologie et de l'anthropologie, et cherche à favoriser l'approche interdisciplinaire.

    Du début des années 1960 au début des années 1970, il se consacre à l'étude des mythes, en particulier sur la mythologie amérindienne. Ces études – les Mythologiques – donnent lieu à la publication de plusieurs volumes dont le premier, Le Cru et le Cuit, paraît en 1964. C'est à cette époque que le milieu intellectuel, dont Les Temps Modernes, commence à faire entendre des critiques sur la pensée de Lévi-Strauss. Mais c'est également, à partir de 1970, l'époque où son œuvre commence à être étudiée pour elle-même avec la publication de Claude Lévi-Strauss. The Anthropologist as a Hero par les presses du MIT et du livre que lui a consacré l'anthropologue britannique Edmund Leach. Il donne de nombreux entretiens à la presse grâce auxquels, selon Denis Bertholet, il peut présenter « sous une forme vulgarisée les idées qui lui tiennent à cœur » et à ce titre, « dans les années 1960, avant que l'écologie ne devienne une idéologie et un parti Lévi-Strauss, par ses vues distantes et sévères, lui a sans doute donné, hors de tout effet de pathos, sa formulation la plus radicale ».

    Il est élu en mai 1973 à l'Académie française. Comme le veut la tradition, il fait l'éloge de son prédécesseur, Henry de Montherlant, et Roger Caillois prononçant – à la demande de Lévi-Strauss – le discours de « réponse » en profite pour lancer « une série de flèches empoisonnées » sur sa méthode et ses présupposés scientifiques. Son entrée à l'Académie française suscite autant d'interrogations au sein de la Coupole que parmi ses amis et collaborateurs.

    Lévi-Strauss poursuit ses recherches sur la mythologie : Myth and Meaning (1978), La Potière jalouse (1985), et enfin Histoire de Lynx (1991) qui clôt un travail entamé quarante ans plus tôt.
    Dernières années

    À partir de 1994, Claude Lévi-Strauss publie moins. Il continue toutefois à donner régulièrement des comptes rendus de lecture pour L'Homme. En 1998, à l'occasion de son quatre-vingt-dixième anniversaire, la revue Critique lui dédie un numéro spécial dirigé par Marc Augé, et une réception a lieu au Collège de France. Lévi-Strauss évoque sans détour la vieillesse et déclare notamment : « aujourd'hui pour moi un moi réel, qui n'est plus que le quart ou la moitié d'un homme, et un moi virtuel qui conserve encore une vive idée du tout. Le moi virtuel dresse un projet de livre, commence à en organiser les chapitres, et dit au moi réel : "C'est à toi de continuer." Et le moi réel, qui ne peut plus, dit au moi virtuel : "C'est ton affaire. C'est toi seul qui vois la totalité." Ma vie se déroule à présent dans ce dialogue très étrange. »

     


    Il donne pour un numéro de L'Homme d'avril-septembre 2002 consacré à « La question de parenté » une postface dans laquelle il se félicite de constater que les lois et règles de fonctionnement qu'il a mises au jour « restent au cœur des travaux contemporains » selon l'expression de Denis Bertholet.

    Au début de l'année 2005, lors d'une de ses dernières apparitions à la télévision française il déclare, reprenant en des termes très proches un sentiment qu'il avait déjà exprimé en 1972 (entretien avec Jean José Marchand) et en 1984 (entretien avec Bernard Pivot) : « Ce que je constate : ce sont les ravages actuels ; c'est la disparition effrayante des espèces vivantes, qu'elles soient végétales ou animales ; et le fait que du fait même de sa densité actuelle, l'espèce humaine vit sous une sorte de régime d'empoisonnement interne —-si je puis dire—- et je pense au présent et au monde dans lequel je suis en train de finir mon existence. Ce n'est pas un monde que j'aime ».

    En mai 2008, une partie de son œuvre, sélectionnée par Lévi-Strauss lui-même, est publiée dans un volume de la Bibliothèque de la Pléiade sous le titre d'Œuvres. Le choix de la collection prestigieuse de la maison Gallimard apparaît à Emmanuel Désveaux comme un « embaumement de l’œuvre lévi-straussienne » et l'ensemble du projet éditorial ne permet pas à ses yeux de faire efficacement place à la réflexion anthropologique « extrêmement puissante » de l'auteur.

    Le 28 novembre 2008, à l'occasion de son centenaire, de nombreuses manifestations sont organisées. Le Musée du quai Branly lui dédie une journée au cours de laquelle, devant une affluence record, des écrivains, des scientifiques et des artistes lisent un choix de ses textes. L'Académie française l'honore également, le 27 novembre, en fêtant le premier académicien centenaire de son histoire. La BNF organise une journée au cours de laquelle les visiteurs découvrent les manuscrits, les carnets de voyages, les croquis, les notes, et même la machine à écrire, de l'anthropologue.

    Le Président de la République, Nicolas Sarkozy, se rend au domicile parisien de Lévi-Strauss en compagnie d'Hélène Carrère d'Encausse pour s'entretenir avec lui de « l'avenir de nos sociétés ».

    La ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, annonce pour son centenaire la création d’un Prix Claude Lévi-Strauss, d’un montant de 100 000 euros, qui viendra récompenser à partir de juin 2009, et chaque année, le « meilleur chercheur » dans les disciplines telles que l’histoire, l’anthropologie, les sciences sociales ou l'archéologie.

     



    Claude Lévi-Strauss est décédé le vendredi 30 octobre 2009. À l'annonce de ce décès le 3 novembre 2009, Roger-Pol Droit dresse pour Le Monde le portrait d'un homme qui « ne dissociait pas la défense de la diversité culturelle et celle de la diversité naturelle ».
    Travaux
    Introduction

    Claude Lévi-Strauss a appliqué à l'anthropologie l'analyse structurale exploitée dans le domaine linguistique par Ferdinand de Saussure puis Roman Jakobson. L'anthropologie prenait traditionnellement comme objet fondamental de son étude la famille, considérée comme une unité autonome composée d'un mari, d'une femme et de leurs enfants, et tenait pour secondaires les neveux, cousins, oncles, tantes et grands-parents. Lévi-Strauss estime que, de manière analogue à la « valeur linguistique » chez Saussure, les familles n'acquièrent des identités déterminées que par les relations qu'elles entretiennent les unes avec les autres. Il renverse ainsi le point de vue traditionnel de l'anthropologie en mettant en premier les membres secondaires de la famille et en centrant son analyse sur les relations entre les unités plutôt que sur les unités elles-mêmes.

    En analysant comment se forment les identités au cours des mariages intertribaux, Lévi-Strauss remarque que la relation entre un oncle et son neveu (A) est à la relation entre un frère et sa sœur (B) ce que la relation entre un père et son fils (C) est à celle qui relie un mari à sa femme (D) : A est à B ce que C est à D. De la sorte, si nous connaissons A, B et C, nous pouvons prédire D. L'objectif de l'anthropologie structurale de Lévi-Strauss est donc d'extraire de masses de données empiriques des relations générales entre des unités, ce qui permet d'isoler des lois à valeur prédictive, telles que : « A est à B ce que C est à D ».

    Dans les Structures élémentaires de la parenté, avec l'aide ponctuelle du mathématicien André Weil, il dégage le concept de structure élémentaire de parenté en utilisant la notion de groupe de Klein.

    De manière similaire, Lévi-Strauss voit dans le mythe un acte de parole dans lequel on peut découvrir un langage. Comment donc, sans cela, des contes si fantastiques et si arbitraires pourraient-ils se ressembler autant d'une culture à l'autre ? Il part donc à la recherche des unités fondamentales du mythe : les « mythèmes ». Partant de l'idée qu'il n'y a pas une version unique « authentique » du mythe mais que toutes les versions sont des manifestations d'un même langage, il analyse chaque version en une série de propositions, chacune consistant en la relation entre une fonction et un sujet. Les propositions pourvues de la même fonction sont regroupées sous le même numéro : il s'agit des mythèmes.

    En examinant les relations entre les mythèmes, Lévi-Strauss déclare qu'un mythe consiste uniquement en oppositions binaires. Le mythe d'Œdipe, par exemple, c'est à la fois l'exagération et la sous-évaluation des relations de sang, l'affirmation d'une origine autochtone de l'humanité et le déni de cette origine. Sous l'influence de Hegel, Lévi-Strauss pense que l'esprit humain organise fondamentalement sa pensée autour de telles oppositions binaires et de leur unification (thèse, antithèse, synthèse), ce mécanisme permettant de rendre la signification possible. De plus, il considère que le mythe est un stratagème habile qui transforme une opposition binaire inconciliable en une opposition binaire conciliable, créant ainsi l'illusion ou la croyance qu'elle a été résolue.
    Étude des relations de parenté

    À l'aide de la méthode structuraliste, Lévi-Strauss a donné un nouveau souffle aux études de la parenté. Il est le premier à insister sur l'importance de l'alliance au sein des structures de parenté, et a mis en évidence la nécessité de l'échange et de la réciprocité découlant du principe de prohibition de l'inceste. Dans cette optique, il a été jusqu'à avancer l'idée que toute société humaine est fondée sur une unité minimale de parenté : l'atome de parenté. Cette théorie globale est connue plus communément sous le nom de « théorie de l'alliance ».
    Distinctions, décorations, récompenses
    Distinctions

    * Élu en 1973 au fauteuil 29 de l'Académie française. Doyen d'âge de l'Académie depuis la mort du professeur Jean Bernard en 2006, doyen d’élection le 14 avril 2009, à la mort de Maurice Druon.
    * Membre étranger de la National Academy of Sciences des États-Unis.
    * Membre de l'Académie britannique
    * Membre de l'Académie royale des arts et des sciences néerlandaise
    * Membre de l'Académie norvégienne des sciences et des lettres
    * Conservateur d'honneur du Musée du quai Branly, nommé en 2007

    Décorations françaises et étrangères

    * Grand'croix de la Légion d'honneur
    * Commandeur de l'Ordre national du Mérite
    * Commandeur des Palmes académiques
    * Commandeur des Arts et des Lettres
    * Commandeur de l'Ordre de la Couronne de Belgique
    * Commandeur de l'Ordre de la Croix du Sud du Brésil
    * Ordre du Soleil levant, Étoile d'or et d'argent
    * Grand'croix de l'Ordre du Mérite scientifique du Brésil


    Prix et médailles

    * Médaille d'or et Prix du Viking Fund, 1966
    * Médaille d'or du CNRS, 1967
    * Prix Erasme, 1973
    * Prix de la Fondation Nonino, 1986
    * Prix Aby M. Warburg, 1996
    * Prix Meister Eckhart, 2002

    Docteur honoris causa

    Il est docteur honoris causa des universités suivantes (par ordre alphabétique) :

    * Université libre de Bruxelles
    * Université de Chicago
    * Université de Columbia
    * Université Harvard
    * Université Johns-Hopkins,
    * Université Laval (Québec)
    * Université nationale autonome du Mexique
    * Université de Montréal
    * Université d'Oxford
    * Université de São Paulo (Brésil)
    * Université de Stirling
    * Université d'Uppsala
    * Université Visva Bharati (Inde)
    * Université Yale
    * Université nationale du Zaïre

    Œuvres (premières éditions)

    Liste non exhaustive ; la plupart des titres sont aujourd'hui disponibles en collection poche.

    * Gracchus Babeuf et le communisme, publié par la maison d'édition du Parti ouvrier belge L'églantine en 1926.
    * La Vie familiale et sociale des Indiens Nambikwara, Paris, Société des américanistes, 1948.
    * Les Structures élémentaires de la parenté, Paris, PUF, 1949 ; nouv. éd. revue, La Haye-Paris, Mouton, 1968.
    * Race et Histoire, Paris, UNESCO, 1952.
    * « Introduction à l'œuvre de Marcel Mauss », dans Marcel Mauss, Sociologie et anthropologie, Paris, PUF, 1950.
    * Tristes Tropiques, Plon, Paris, 1955.
    * Anthropologie structurale, Paris, Plon, 1958 ; nombreuses rééd. Pocket, 1997. (ISBN 2-266-07754-6)
    * Le Totémisme aujourd'hui, Paris, PUF, 1962.
    * La Pensée sauvage, Paris, Plon, 1962.
    * Mythologiques, t. I : Le Cru et le cuit, Paris, Plon, 1964.
    * Mythologiques, t. II : Du miel aux cendres, Paris, Plon, 1967.
    * Mythologiques, t. III : L'Origine des manières de table, Paris, Plon, 1968.
    * Mythologiques, t. IV : L'Homme nu, Paris, Plon, 1971.
    * Anthropologie structurale deux, Paris, Plon, 1973.
    * La Voie des masques, 2 vol., Genève, Skira, 1975 ; nouv. éd. augmentée et rallongée de « Trois Excursions », Plon, 1979.
    * (en) Myth and Meaning, Londres, Routledge & Kegan Paul, 1978.
    * Le Regard éloigné, Paris, Plon, 1983.
    * Paroles données, Paris, Plon, 1984.
    * Histoire de Lynx, Paris, Pocket, 1991. (ISBN 2-266-00694-0)
    * Regarder écouter lire, Paris, Plon, 1993. (ISBN 2-259-02715-6)
    * Saudades do Brasil, Paris, Plon, 1994. (ISBN 2-259-18088-4)
    * Le Père Noël supplicié, Pin-Balma, Sables, 1994 (ISBN 2-907530-22-4)
    * Œuvres, préface par Vincent Debaene ; édition établie par Vincent Debaene, Frédéric Keck, Marie Mauzé, et al., Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 2008. (ISBN 978-2-07-0118021) (Ce volume réunit Tristes tropiques ; Le totémisme aujourd'hui ; La pensée sauvage ; La voie des masques ; La potière jalouse ; Histoire de lynx ; Regarder écouter lire avec une bibliographie des oeuvres de et sur Claude Lévi-Strauss).

    Entretiens

    * La Potière jalouse, Paris, Plon, 1985. Entretiens avec Claude Lévi-Strauss, de Georges Charbonnier, Plon et Julliard, 1961.
    * De près et de loin, entretiens avec Claude Lévi-Strauss par Didier Eribon, Paris, Odile Jacob, 1988 ; rééd. 2008. (ISBN 978-2-7381-2140-0)
    * Loin du Brésil : entretien avec Véronique Mortaigne, Paris, Chandeigne, 2005. (ISBN 2-915540-19-5)

    Notes et références

    1. ↑ Son père artiste peintre avait un contrat à honorer dans cette ville au moment du terme de la grossesse de son épouse. Le petit Claude n'y a d'ailleurs passé que les toutes premières semaines de sa vie. Il le raconte dans son entretien filmé avec Jean José Marchand.
    2. ↑ Mort de l'ethnologue Claude Lévi-Strauss sur leparisien.fr, 3 novembre 2009. Consulté le 3 novembre 2009
    3. ↑ « L'ethnologue Claude Lévi-Strauss est mort » , LeMonde.fr, 3 novembre 2009.
    4. ↑ Claude Lévi-Strauss est mort
    5. ↑ Bernard Le Bouyer de Fontenelle a raté ce titre pour 33 jours , Louis Leprince-Ringuet de trois mois.
    6. ↑ Giulia Sissa écrivait en 1990 : « Depuis les années quarante, une œuvre imposante n'a cessé de dominer les sciences humaines, de leur fournir des modèles, d'en enrichir le foisonnement. Anthropologue et théoricien, Claude Lévi-Strauss a repensé les grandes questions de l'ethnologie la plus ambitieuse, celle de la tradition anglo-saxonne Il est un auteur pour autrui, à savoir un point de repère qu'aucun chercheur ne peut s'abstenir de lire faute de manquer un terminus post quem de la réflexion anthropologique » dans Universalia 1990, Encyclopædia Universalis, 1990, p. 542.
    7. ↑ ↑ Claude Lévi-Strauss, un anarchiste de droite (paru dans L'Express du 17/10/1986)
    8. ↑ Le centenaire de Lévi-Strauss. Un Indien dans le siècle sur www.nouvelobs.com, 1 mai 2008. Consulté le 2 juillet 2008.
    9. ↑ a, b, c, d et e « Catherine Clément raconte le grand ethnologue qui fête ses 99 ans », interview, Le Journal du Dimanche, 25 novembre 2007
    10. ↑ « Un anarchiste de droite », L'Express, 17 octobre 1986.
    11. ↑ Réception de M. Claude Lévi-Strauss 1974
    12. ↑ Cf. Didier Eribon, « Comment on devient ethnologue » , in Claude Lévi-Strauss , sur le site CulturesFrance.
    13. ↑ Denis Bertholet, Claude Lévi-Strauss, Odile Jacob, 2008, p. 69.
    14. ↑ « Dès le premier jour, l'administration lui a signifié qu'il ne s'appellerait désormais plus Claude Lévi-Strauss, mais Claude L. Strauss, parce que son nom complet paraîtrait bizarre aux étudiants. Lévi-Strauss, dans ce pays de cow-boys, est une marque de jeans. » raconte Denis Bertholet, op. cit., p. 139.
    15. ↑ Gérard Lenclud, Claude Lévi-Strauss aujourd'hui , p14, Études du CEFRES N° 12, HAL, (10/11/2008)
    16. ↑ Denis Bertholet, op. cit., p. 139-140.
    17. ↑ Denis Bertholet, op. cit., p. 160-161.
    18. ↑ Vincent Debaene et Jean-Louis Jeannelle, « Où est la littérature ? » , in Michel Murat (dir.), L'idée de littérature dans les années 1950, colloque Fabula, Paris IV, 2004. L'historien Gérard Noiriel écrit que Tristes tropiques « aura un énorme impact sur le public cultivé » dans Les fils maudits de la république, Fayard, 2005, p. 228.
    19. ↑ Denis Bertholet, op. cit., p. 242.
    20. ↑ Denis Bertholet, op. cit., p. 380.
    21. ↑ Denis Bertholet, op. cit., p. 248.
    22. ↑ Denis Bertholet, op. cit., p. 255.
    23. ↑ Denis Bertholet, op. cit., p. 256.
    24. ↑ Denis Bertholet, op. cit., p. 299.
    25. ↑ a et b Denis Bertholet, op. cit., p. 344-348.
    26. ↑ Denis Bertholet, op. cit., p. 427.
    27. ↑ Cité par Denis Bertholet, op. cit., p. 432.
    28. ↑ Denis Bertholet, op. cit., p. 436.
    29. ↑ France 2, émission spéciale pour la centième de Campus, jeudi 17 février 2005, rédacteur en chef : Laurent Lemire (propos reproduits sur le site de Canal Académie .)
    30. ↑ Entretien avec Vincent Debaene et Frédéric Keck sur Nonfiction, 12 mai 2008.
    31. ↑ Emmanuel Désveaux, « Claude Lévi-Strauss, Œuvres », L’Homme, 190 | 2009. ]
    32. ↑ Nicolas Sarkozy rend visite à Claude Lévi-Strauss pour son 100e anniversaire sur Le Nouvel Observateur, novembre 2008. Consulté le 30 novembre 2008. « Nicolas Sarkozy a rendu visite vendredi soir à l'anthropologue Claude Lévi-Strauss "pour lui rendre un hommage chaleureux et lui dire la reconnaissance de toute la Nation le jour de ses 100 ans", a annoncé l'Élysée dans un communiqué. »
    33. ↑ Véronique Mortaigne, « Folle journée pour Lévi-Strauss » sur Le Monde, novembre 2008. Consulté le 30 novembre 2008. « La ministre annonce encore la création d'un prix Claude Lévi-Strauss, doté de 100 000 euros, qui distinguera chaque année un chercheur en sciences humaines et sociales travaillant en France »
    34. ↑ Roger-Pol Droit, « L'ethnologue Claude Lévi-Strauss est mort », Le Monde, 3 novembre 2009.
    35. ↑ a et b (en) Structural Linguistics and Anthropology
    36. ↑ Paul Jolissaint Notes de lecture : Groupes et ethnologie .
    37. ↑ a et b (en) The Structural Study of Myth

    Annexes
    Bibliographie

    * Comprendre Claude Lévi-Strauss, un numéro spécial de la revue Sciences Humaines, novembre-décembre 2008. (Présentation en ligne).
    * Denis Bertholet, Claude Lévi-Strauss, Odile Jacob, 2008.
    * Jean-Philippe Cazier (dir.), Abécédaire de Claude Lévi-Strauss, Éditions Sils Maria, 2008 (ISBN : 978-2-930242-57-6)
    * Catherine Clément, Claude Lévi-Strauss, PUF, Que sais-je ?, 2003.
    * Philippe Descola, « Claude Lévi-Strauss : un parcours dans le siècle », Lettre du Collège de France, n°24, décembre 2008. Compte-rendu du colloque qui s'est tenu le 25 novembre 2008 au Collège de France.
    * Emmanuel Désveaux, Au-delà du structuralisme : six méditations sur Claude Lévi-Strauss, Complexe, 2008.
    * Daniel Dubuisson, « Mythologies du XXe siècle Dumézil, Lévi-Strauss, Eliade », Presses Universitaires du Septentrion, 2e édition, 2008. (ISBN : 978-2-7574-0067-8)
    * Jacques Grinevald, « Piaget on Lévi-Strauss : an interview with Jean Piaget », New Ideas in Psychology, no 1, 1983, p. 73-79 et « Lévi-Strauss’s reaction : on interview with Lévi-Strauss », New Ideas in Psychology, no 1, 1983, p. 81-86.
    * Jacques Grinevald, « Interviews avec Jean Piaget et Claude Lévi-Strauss », Revue européenne des sciences sociales et Cahiers Vilfredo Pareto, t. XXII, no 67, Genève, Droz, 1984, p. 165-178.
    * Marcel Hénaff, Claude Lévi-Strauss, Belfond, 1991.
    * Michel Izard (dir.), Claude Lévi-Strauss - L'Herne N°82, L'Herne, 2004.
    * Frédéric Keck, Claude Lévi-Strauss et la pensée sauvage, PUF, 2004.
    * Frédéric Keck, Claude Lévi-Strauss, une introduction, Pocket, 2005.
    * Wiktor Stoczkowski, Anthropologies rédemptrices. Le monde selon Lévi-Strauss, Hermann, 2008(Présentation en ligne).
    * Compte-rendu par Philippe Descola du colloque Claude Lévi-Strauss, un parcours dans le siècle, Lettre du Collège de France n°24, décembre 2008
    * Numéro Hors-série de la Lettre du Collège de France, « Claude Lévi-Strauss, centième anniversaire », novembre 2008. Présentation en ligne

    Filmographie

    * Claude Lévi-Strauss, entretien avec Bernard Pivot du 4 mai 1984, DVD édité par les éditions Gallimard et l'INA, 2004.
    * Claude Lévi-Strauss, un film d'entretiens réalisé par Jean José Marchand et Pierre Beuchot produit par l'INA & Arte, et proposé en DVD par les Éditions Montparnasse.
    * Documentaire 52' : À propos de "Tristes Tropiques" 1991 - Film Super 16.

    Fonds d'études

    Les archives de Claude Lévi-Strauss ont été données au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France.

     

     

    Claude Lévi-Strauss

    Citations « Claude Lévi-Strauss » sur Wikiquote, le recueil de citations libre
     
    Claude Levi-Strauss

    Claude Lévi-Strauss est un anthropologue, ethnologue et philosophe français né à Bruxelles (Belgique) le 28 novembre 1908 et mort le 30 octobre 2009 à Paris (France).

    Sommaire

    Race et Histoire, 1952

    Le péché originel de l'anthropologie consiste dans la confusion entre la notion purement biologique de race (à supposer, d'ailleurs, que, même sur ce terrain limité, cette notion puisse prétendre à l'objectivité, ce que la génétique moderne conteste) et les productions sociologiques et psychologiques des cultures humaines.

    • Race et Histoire (1952), Claude Lévi-Strauss, éd. Folio, coll. « Essais », 1989 (ISBN 2-07-032413-3), p. 10

     

    [L'humanité] ne se développe pas sous le régime d'une uniforme monotonie, mais à travers des modes extraordinairement diversifiés de sociétés et de civilisations ; cette diversité intellectuelle, esthétique, sociologique, n'est unie par aucune relation de cause à effet à celle qui existe, sur le plan biologique, entre certains aspects observables des groupements humains ; elle lui est seulement parallèle sur un autre terrain.

    • Race et Histoire (1952), Claude Lévi-Strauss, éd. Folio, coll. « Essais », 1989 (ISBN 2-07-032413-3), p. 11

     

    Le barbare, c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie.

    • Race et Histoire (1952), Claude Lévi-Strauss, éd. Folio, coll. « Essais », 1989 (ISBN 2-07-032413-3), chap. 3, p. 22

     

    La simple proclamation de l'égalité naturelle entre tous les hommes et de la fraternité qui doit les unir, sans distinction de races ou de cultures, a quelque chose de décevant pour l'esprit, parce qu'elle néglige une diversité de fait, qui s'oppose à l'observation...

    • Race et Histoire (1952), Claude Lévi-Strauss, éd. Folio, coll. « Essais », 1989 (ISBN 2-07-032413-3), chap. 3, p. 22

     

    Les anciens chinois, les Eskimos, avaient poussé très loin les arts mécaniques ; et il s'en est fallu de fort peu qu'ils n'arrivent au point où la « réaction en chaîne » se déclenche, déterminant le passage d'un type de civilisation à l'autre.

    • Race et Histoire (1952), Claude Lévi-Strauss, éd. Folio, coll. « Essais », 1989 (ISBN 2-07-032413-3), chap. 3, p. 66

     

    La civilisation mondiale ne saurait être autre chose que la coalition de cultures, préservant chacune son originalité.

    • Race et Histoire (1952), Claude Lévi-Strauss, éd. Folio, coll. « Essais », 1989 (ISBN 2-07-032413-3), p. 77

     

    La tolérance n'est pas une position contemplative. C'est une attitude dynamique, qui consiste à prévoir, à comprendre et à promouvoir ceux qui veulent être tolérants.

    • Race et Histoire (1952), Claude Lévi-Strauss, éd. Folio, coll. « Essais », 1989 (ISBN 2-07-032413-3), p. 85

     

    La diversité des cultures est derrière nous, autour de nous et devant nous. La seule exigence que nous puissions faire valoir à son endroit (créatrice pour chaque individu des devoirs correspondants) est qu'elle se réalise sous des formes dont chacune soit une contribution à la plus grande générosité des autres.

    • Race et Histoire (1952), Claude Lévi-Strauss, éd. Folio, coll. « Essais », 1989 (ISBN 2-07-032413-3), p. 85

     

    Tristes Tropiques, 1955

    Je hais les voyages et les explorateurs.

    • Tristes Tropiques (1955), Claude Lévi-Strauss, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 2008 (ISBN 978-2-07-011802-I), partie I, chap. 1, p. 3

     

    Aujourd’hui où des îles polynésiennes noyées de béton sont transformées en porte-avions pesamment ancrés au fond des mers du Sud, où l’Asie tout entière prend le visage d’une zone maladive, où les bidonvilles rongent l’Afrique, où l’aviation commerciale et militaire flétrit la candeur de la forêt américaine ou mélanésienne avant même d’en pouvoir détruire la virginité, comment la prétendue évasion du voyage pourrait-elle réussir autre chose que nous confronter aux formes les plus malheureuses de notre existence historique ? Cette grande civilisation occidentale, créatrice des merveilles dont nous jouissons, elle n’a certes pas réussi à les produire sans contrepartie. Comme son œuvre la plus fameuse, pile où s’élaborent des architectures d’une complexité inconnue, l’ordre et l’harmonie de l’Occident exigent l’élimination d’une masse prodigieuse de sous-produits maléfiques dont la terre est aujourd’hui infectée. Ce que d’abord vous nous montrez, voyages, c’est notre ordure lancée au visage de l’humanité.

     

    L'humanité s'installe dans la mono-culture ; elle s'apprête à produire la civilisation en masse, comme la betterave. Son ordinaire ne comportera plus que ce plat.

     

    Moins les cultures humaines étaient en mesure de communiquer entre elles et donc de se corrompre par leur contact, moins aussi leurs émissaires respectifs étaient capables de percevoir la richesse et la signification de cette diversité.

     

    Tout problème, grave ou futile, peut être liquidé par l'application d'une méthode, toujours identique, qui consiste à opposer deux vues traditionnelles de la question ; à introduire la première par les justifications du sens commun, puis à les détruire au moyen de la seconde ; enfin à les renvoyer dos à dos grâce à une troisième qui révèle le caractère également partiel des deux autres, ramenés par des artifices de vocabulaire aux aspects complèmentaires d'une même réalité: forme et fond, contenant et contenu, être et paraître, continu et discontu, essence et existence, etc.

     

    Un voyage s'inscrit simultanément dans l'espace, dans le temps, et dans la hiérarchie sociale. Chaque impression n'est définissable qu'en les rapportant solidairement à ces trois axes, et comme l'espace possède à lui seul trois dimensions, il en faudrait au moins cinq pour se faire du voyage une représentation adéquate.

     

    Ce que nous nommons exotisme traduit une inégalité de rythme, significative pendant le laps de quelques siècles et voilant provisoirement un destin qui aurait bien pu demeurer solidaire.

     

    La liberté n'est ni une invention juridique ni un trésor philosophique, propriété chérie de civilisations plus dignes que d'autres parce qu'elles seules sauraient la produire ou la préserver. Elle résulte d'une relation objective entre l'individu et l'espace qu'il occupe, entre le consommateur et les ressources dont il dispose.

     

    Il faut beaucoup de naïveté ou de mauvaise foi pour penser que les hommes choisissent leurs croyances indépendamment de leur condition.

     

    Ce n’est pas seulement pour duper nos enfants que nous les entretenons dans la croyance au Père Noël : leur ferveur nous réchauffe, nous aide à nous tromper nous-mêmes et à croire, puisqu’ils y croient, qu’un monde de générosité sans contrepartie n’est pas absolument incompatible avec la réalité. Et pourtant, les hommes meurent, ils ne reviennent jamais ; et tout ordre social se rapproche de la mort, en ce sens qu’il prélève quelque chose contre quoi il ne donne pas d’équivalent.

     

    Le monde a commencé sans l’homme et il s’achèvera sans lui. Les institutions, les mœurs et les coutumes, que j’aurai passé ma vie à inventorier et à comprendre, sont une efflorescence passagère d’une création par rapport à laquelle elles ne possèdent aucun sens, sinon peut-être de permettre à l’humanité d’y jouer son rôle. Loin que ce rôle lui marque une place indépendante et que l’effort de l’homme – même condamné – soit de s’opposer vainement à une déchéance universelle, il apparaît lui-même comme une machine, peut-être plus perfectionnée que les autres, travaillant à la désagrégation d’un ordre originel et précipitant une matière puissamment organisée vers une inertie toujours plus grande et qui sera un jour définitive.

     

    Mythologiques 3. L’Origine des manières de table, 1968

    En ce siècle où l’homme s’acharne à détruire d’innombrables formes vivantes, après tant de siècles dont la richesse et la diversité constituaient de temps immémorial, le plus clair de son patrimoine, jamais sans doute, il n’a été plus nécessaire de dire, comme le font les mythes, qu’un humanisme bien ordonné, ne commence pas par soi-même, mais place le monde avant la vie, la vie avant l’homme, le respect des autres avant l’amour-propre : et que même un séjour d’un ou deux millions d’années sur cette terre, puisque de toute façon il connaîtra un terme, ne saurait servir d’excuse à une espèce quelconque, fût-ce la nôtre, pour se l’approprier comme une chose et s’y conduire sans pudeur ni discrétion.

    • Mythologiques 3. L’Origine des manières de table (1968), Claude Lévi-Strauss, éd. Plon, 1968, p. 422

     

    De près et de loin, entretien, 1988

    On a mis dans la tête des gens que la société relevait de la pensée abstraite alors qu'elle est faite d'habitudes, d'usages, et qu'en broyant ceux-ci sous les meules de la raison, on pulvérise des genres de vie fondés sur une longue tradition, on réduit les individus à l'état d'atomes interchangeables et anonymes. La liberté véritable ne peut avoir qu'un contenu concret : elle est faite d'équilibres entre de petites appartenances, de menues solidarités : ce contre quoi les idées théoriques qu'on proclame rationnelles s'acharnent ; quand elles sont parvenues à leurs fins, il ne reste plus qu'à s'entre-détruire.

    • Claude Lévi-Strauss, De près et de loin, entretien, Odile Jacob, 1988

     

    Propos sur Claude Lévi-Strauss

    On dit souvent que l'observation modifie la réalité observée. Elle modifie aussi celui qui observe. L'éthologue l'apprend au prix de son confort physique sans doute, de son confort moral aussi.

    • Race et histoire (1952), Claude Lévi-Strauss, éd. Folio, coll. « Essais », 1989 (ISBN 2-07-032413-3), p. 127

     

     

    Né le : 28 novembre 1908 à 01h00
    à : Bruxelles (Belgique)
    Soleil : 5°25' Sagittaire AS : 27°04' Vierge
    Lune : 27°51' Capricorne MC : 26°13' Gémeaux
    Dominantes : Vierge, Scorpion, Gémeaux
    Pluton, Mercure, Vénus
    Maisons 3, 2, 10 / Terre, Air / Mutable
    Astrologie Chinoise : Singe de Terre
    Numérologie : chemin de vie 3
    Popularité : 19 695 clics, 1 679e homme, 2 872e célébrité

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  • Noivelle Lune du 29 Novembre 2016

     Une nouvelle Lune qui rayonne son message dans un ciel Sagittaire ascendant Verseau 

    ascendant sur lequel se pose en conjonction exacte l'asteroide 12524 Conscience 

    qui fait un joli face à face à l'asteroide Pax en Lion, dans le signe de l'amour , le Lion 

     

    De même le chemin de vie accompagne cette énergie solaire en Vierge en maison 7 , la maison du nous sommes, une invitation à nous mettre humblement au service de Cupidon qui domine le ciel à 19 degré 35 du Sagittaire, conjoint à Saturne et l'asteroide Amor lui fait un superbe face à face en fond de ciel en Gemeaux! au 19 degré 11 !

    Tout n'est il pas  fait pour nous permettre de canaliser son énergie  à ce merveilleux Cupidon qui vient frapper à la porte du coeur 

    car tel est le symbole sabian de cette Nouvelle Lune

    Nouvelle Lune du 29 Novembre 2016 , Sagittaire ascendant Verseau pour Greenwich, un message d'amour

     

     

     

    Une invitation à s'embraser dans un amour romantique

    Ici nous sommes au coeur de l'initiation par l'amour

    6° Une partie de cricket

    7 ° Cupidon frappe à la porte d'un coeur

     Au 6 degré s'opère une solidarité de groupe , une conscience qui s'élargit sur une vision sociale positive, qui va permettre au 7 degré la transcendance magique de l'amour , l'expression d'une renaissance sentimentale qui au delà du simple désir touche le coeur.

    Cette expression d'ascension par ouverture du coeur s'exprime à travers toute l'oeuvre de william blake dont le Soleil transite entre ces deux degrés .

     Séquence 50/ Grade 2 

     Il s'agit ici d'un défi à connaitre une renaissance affective .

     Le chemin de vie de Tom Hanks transite entre le 7 et le 8 degré Sagittaire parfaitement rempli dans un film tel Forest Gump qui toucha et touche encore  direct au coeur les millions de citoyens du monde entier qui ont vu ou decouvriront l'histoire de cet homme , Forrest , qui incarne l'amour le plus pur , le plus authentique dans l'innocence la plus magique et la foi en ceux que l'on aime.

     En Sagittaire cette renaissance affective vise une transcendance psychique qui s'opère au degré suivant : 

     

    AU CENTRE DE LA TERRE PRENNENT FORMENT DE NOUVEAUX ELEMENTS

    ou " Le feu alchimique qui à la fois purifie et transforme la substance même de notre vie interieure "

     

    Séquence 50/ Grade 3 : GESTATION PSYCHIQUE

     

    L'amplification de l'amour est donnée par Jupiter en Balance en maison 7 ! Maison aussi occupée par le noeud nord en Vierge ....Il s'agit de relation aimante purifiée et consciente en Vierge interceptée , encore amplifiée par la présence de 12524  Conscience conjoint à l'ascendant  .

    CETTE RENCONTRE SOLI LUNAIRE EN SAGITTAIRE EST EN PLEIN MILIEU DU CIEL COTE MAISON 9 EN SAGITTAIRE ...CHEZ ELLE DONC AMPLIFIEE ET AMPLIFIANT JUPITER 

     

    Elle fait un carré à Neptune Chiron Noeud sud qui sont en poissons en maison un , appelant à lâcher en conscience  les vielles illusions que nos désirs peuvent encore chercher à nourrir ( Vénus conjoint pluton capricorne : explosion des illusions forgées par de mauvais désirs pour une repolarisation de notre rapport à la Terre ) et avancer sur le chemin de construction de nouvelles utopies jaillissant du coeur et de l'amour 

     

     Lilith en Scorpion en maison huit carré à l'ascendant et à Conscience va dénicher les vieux karmas cachés pour les éclairer à la lumière uranienne du Verseau Uranus qui mène la danse planétaire en la valsant avec Ceres  ...

     

    Nettoyage Nettoyage conscient , Mercure conjoint Saturne Sagittaire donne du recul et permet de tirer des bilans tres positivant pour élever la pensée collective vers plus de lumière en maison 10  pour l'amour et l'ouverture des coeurs .

     

     

     


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  • Nous sommes tous des poussières d'étoiles.

    Citation d'André Brahic, astro-physicien français.
    Né le 30 novembre 1942 , André Brahic, astronome, Sagittaire ascendant Balance

     

    Découvreur des anneaux de Neptune, André Brahic est mort

     
    Brahic

    André Brahic. © Les Ernest/ENS.

    C'était la passion, l'enthousiasme et le verbe mis au service de l'astronomie. L'astrophysicien français André Brahic s'est éteint, dimanche 15 mai, des suites d'un cancer, à l'âge de 73 ans. Vouloir interviewer le codécouvreur des anneaux de Neptune se révélait un exercice redoutable car c'était s'exposer à une rafale de mots, à un tsunami d'histoires, à un bombardement de remarques dont on ne voulait rien manquer, c'était prendre le risque, à tout noter, de finir avec une crampe de la main.

    Je l'avais rencontré au début de 2008 pour un portrait dans Le Monde. Nous étions allés déjeuner dans un restaurant du quartier des Grands Moulins de Paris, près de l'université Paris-Diderot où il enseignait. Je ne sais plus quelle fut ma première question mais, en revanche, je me rappelle très bien que je ne pus lui en poser plus de trois au cours des trois heures que dura l'entretien… Ce fut un festival de digressions, d'incises emboîtées les unes dans les autres, des poupées russes qui seraient devenues des paragraphes, mais un dédale de parenthèses dans lequel le chercheur ne s'égarait jamais et qu'il fermait consciencieusement, les unes après les autres, avec toujours un sens de la formule et une joie de vulgariser palpable. Ce jour-là, nous quittâmes le restaurant vers 16 heures, après avoir mis à rude épreuve la patience du personnel de l'établissement.

    Si le cinéaste Etienne Chatiliez avait connu Brahic, nul doute que son film Tanguy se serait appelé André. Né le 30 novembre 1942 à Paris, fils unique et choyé, il passera quatre décennies chez ses parents y compris après avoir fini ses études… Il choisit la voie de l'astronomie parce que "le mot sonnait comme quelque chose de fascinant et d'amusant". Sans le savoir, il se retrouve dans le cours d'une figure de l'astrophysique, Evry Schatzman, qui le "fait rêver" et lui décroche un poste d'enseignant-chercheur.

    André Brahic planche d'abord sur le rôle des collisions de nuages de poussière et de gaz dans la formation des galaxies et s'aperçoit que son modèle peut marcher avec les anneaux de Saturne, dont il va devenir un des plus grands spécialistes. Ce qui lui permet de travailler sur les images envoyées par les sondes Voyager depuis les planètes lointaines du Système solaire puis d'enchaîner avec la mission américano-européenne Cassini, qui, partie en 1997, tourne toujours autour de Saturne. Entre-temps, il a, avec Bruno Sicardy et Françoise Roques, lancé un programme qui permet, en 1984, la découverte des anneaux d'une autre planète gazeuse, Neptune. André Brahic s'aperçoit que le cinquième de ces anneaux est discontinu et composé de trois arcs qu'il baptise "Liberté", "Egalité" et "Fraternité" (un quatrième arc, Courage, sera découvert plus tard) avec ce sens certain du spectacle et de la formule qui faisait mouche dans les conférences grand public qu'il donnait sur l'astronomie.

    André Brahic était de ces garnements souriants à qui on pardonne tout. Qui livrait à Odile Jacob les manuscrits d'Enfants du Soleil ou de Lumières d'étoiles plusieurs années après la date prévue. Qui ne travaillait pas le matin parce qu'il se couchait à l'aube et se levait à midi. Qui mettait des heures à répondre à trois pauvres questions d'un journaliste… André Brahic était aussi, à sa manière, un doux rêveur. Il rêvait d'une recherche qui ne serait pas rongée par la bureaucratie et la paperasse – "La moitié des chercheurs passe son temps à remplir des demandes que l'autre moitié perd beaucoup de temps à lire", m'avait-il confié. Il rêvait d'un monde où les députés suivraient une formation permanente en sciences et où l'on mettrait des chercheurs derrière chaque ministre. Il rêvait, toujours avec humour, comme le rapporte ma consœur Azar Khalatbari sur le site de Sciences et Avenir, de se présenter à l'élection présidentielle de 2027 (avant, il était trop occupé) avec un programme "en trois mots : Culture, Recherche, Education". Il rêvait aussi qu'une sonde aille voir ses chers anneaux de Neptune en 2057, pour ses 115 ans. Le temps avec qui il avait pendant tant d'années joué à cache-cache l'a malheureusement attrapé avant.

    Pierre Barthélémy (suivez-moi ici sur Twitter ou bien là sur Facebook)

    MON REGARD SUR CES CARTES

     

    Son theme astral est un bel exemple que la retrogradation met en puissance les objest celestes non retrogrades vers lesquels elle se dirige , en l'occurence toutes ses planetes retrogrades se dirigent vers l'asteroide cieletespace conjoint ceres dans le domicile de Neptune, les poissons ....interessant ! et en helio aussi conjointe à conscience ....

     

      Ses planetes retrogrades se mettent au service donc de ceres et des asteroides qui la specilisent ....

     

    Eternel optimiste, en bon Sagittaire Jupiterien André Brahic déclare dans une de ses conferences  que son combat scientifique représentait « la lutte contre les homos tristus en faveur des homos rigolus, moins nombreux mais plus utiles ».

     

    En passionnée de photos que je suis ...je remarque aussi la conjonction Photographica à sa Vénus ..ce qui motive bien ses recherches dont les photos sont des supports fondamentaux.

     

    Béatrix Viard

     

    Né le 30 novembre 1942 , André Brahic, astronome, Sagittaire ascendant Balance

     


    la chasse aux planetes annellées (1/3) par pierre-27

     

     

     
    André Brahic
    Description de cette image, également commentée ci-après

    André Brahic en 2009.

    Nom de naissance André Fernand Brahic
    Naissance 30 novembre 1942
    Paris (France)
    Décès 15 mai 2016 (à 73 ans)
    Paris (France)
    Nationalité Française
    Champs Astrophysicien
    Institutions Université Paris-Diderot
    Commissariat à l'énergie atomique
    Diplôme Docteur en astrophysique
    Directeur de thèse Michel Hénon
    Étudiants en thèse Sébastien Charnoz
    Bruno Sicardy
    Renommé pour Découverte des anneaux de Neptune
    Distinctions (3488) Brahic (1990)
    Médaille Carl-Sagan (2001)
    Prix Jean-Perrin (2006)
    Chevalier de la Légion d'honneur (2015)

    André Brahic est un astrophysicien français né le 30 novembre 1942 à Paris et mort le 15 mai 2016 dans la même ville.

    Il est connu du grand public pour avoir découvert les anneaux de Neptune, ainsi que trois des arcs de ces derniers — qui ont été nommés « Liberté », « Égalité » et « Fraternité ».

    Biographie

    Jeunesse

    André Fernand Brahic1 naît le 30 novembre 1942 à Paris. Il est le fils unique d'une famille modeste originaire du village du Petit-Brahic à Banne, en Ardèche. Ses ancêtres, mineurs, sont pour beaucoup morts jeunes de la silicose. Son père a vite quitté la mine pour travailler dans les chemins de fer2.

    Formation

    Après ses études secondaires au lycée Voltaire, à Paris, André Brahic effectue une licence de mathématiques au cours de laquelle il choisit l'option astronomie dont les cours sont dispensés par Evry Schatzman car « le mot sonnait comme quelque chose de fascinant et d'amusant »2. Sa thèse de 3e cycle à l'université de Paris VII, sous la direction de Michel Hénon, porte sur le rôle des collisions de nuages dans la formation des galaxies. Son modèle numérique développé à cette occasion amène à une meilleure compréhension de la nature des anneaux de Saturne et lui ouvre un poste à l'université3.

    Vie professionnelle

    André Brahic est astrophysicien au Commissariat à l'énergie atomique (CEA), professeur à l'université de Paris VII à partir de 1978 et directeur du laboratoire Gamma-gravitation rattaché à l'UFR de physique. Il travaille notamment avec Evry Schatzman et Michel Hénon, en particulier sur les supernovas, la théorie du chaos, la dynamique des galaxies, les anneaux planétaires et la formation du Système solaire dont il est l'un des plus grands experts mondiaux.

     
    Anneaux de Neptune photographiés par Voyager 2.

    C'est aussi un spécialiste de l'exploration du Système solaire par les sondes spatiales, dont il suit toute l'histoire pendant de nombreuses années. Il s'intéresse notamment aux anneaux des planètes géantes et élabore l'un des principaux modèles concernant les anneaux de Saturne. En 1984, il découvre, en compagnie notamment de William Hubbard, les anneaux et les arcs de Neptune, cinq ans avant leur confirmation photographique par la sonde Voyager 2.

    Les anneaux de Neptune sont au nombre de cinq dont les noms sont, du centre vers l'extérieur, Galle, Le Verrier, Lassell, Arago et Adams.

    Le dernier anneau, Adams, se décompose en quatre arcs. Seuls trois arcs ont été découverts au départ et ils furent nommés par André Brahic d'après la devise nationale française pour célébrer les 200 ans de la Révolution : « Liberté », « Égalité » et « Fraternité »2. Plus tard, un quatrième arc est découvert par une de ses collaboratrices et ancienne étudiante, Cécile Ferrari. Il a été baptisé « Courage »4, mot commençant par un C comme « Cécile »5. Ainsi, un moyen mnémotechnique de se souvenir de ces noms est de retenir le mot « CLEF » désignant la clef de musique en anglais ou la clef de serrure en français.

    À partir de 1991, André Brahic fait partie de l'équipe d'imagerie de la sonde Cassini. La sonde est lancée le 15 octobre 1997 et arrive aux alentours de Saturne le 1er juillet 2004. La mission, initialement prévue pour une durée de quatre ans, est prolongée jusqu'en 2019, compte tenu de la complexité du monde de Saturne et de l'extraordinaire richesse des premières observations. André Brahic devait ainsi être membre de la communauté Cassini jusqu'en 2021.

    En 2014, il est candidat à la succession de François Jacob à l'Académie française, mais est battu par Marc Lambron.

    Situation personnelle

    André Brahic est le compagnon de l'astrophysicienne Isabelle Grenier2,6.

    Mort

    André Brahic meurt le 15 mai 2016 à Paris à la suite d'un cancer7,8,9.

    Récompenses et distinctions

    En 1990, l'astéroïde (3488) Brahic est baptisé en son honneur. André Brahic reçoit la médaille Carl-Sagan 2001 aux États-Unis ainsi que le prix Jean-Perrin 2006 de vulgarisation scientifique. Ce dernier, remis par la Société française de physique, est destiné à récompenser un effort particulièrement réussi de vulgarisation de la science. Le 14 juillet 2015, il est nommé Chevalier de la Légion d'honneur1.

    Publications

     
    André Brahic dans l'auditorium de l'établissement de Cannes de Thales Alenia Space, lors de la présentation des premiers résultats des missions Herschel et Planck, le 7 octobre 2009.

    Préface

    Notes et références

    1. a et b « Décret du 13 juillet 2015 portant nomination » [archive], sur Légion d'honneur,‎ 13 juillet 2015 (consulté le 14 juillet 2015).
    2. a, b, c et d Barthélémy / Le Monde 2008.
    3. Lévy / Le Point 2008.
    4. « L'Élysée se trompe de planète dans son hommage à André Brahic » [archive], Soline Roy, Le Figaro.fr, 16 mai 2016 (consulté le 17 mai 2016).
    5. De son livre De feu et de glace, chapitre sur les anneaux.
    6. Le Télégramme 2008.
    7. Khalatbari / Sciences et Avenir 2016.
    8. Dauvergne / Ciel et Espace 2016.
    9. Barthélémy / Passeur de sciences 2016.

    Voir aussi

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    Bibliographie

     

    Né le 30 novembre 1942 , André Brahic, astronome, Sagittaire ascendant Balance

    Articles connexes

    Liens externes

    Conférences


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  • Découvert le 28 novembre 1999 par Stefano Sposetti , l'asteroide 97186 Tore , la voie de l'énergie Libre

     

     

     

    Tore
    (97186 Tore)
    Scoperta 28 novembre 1999
    Scopritore Stefano Sposetti
    Classificazione Fascia principale
    Designazioni
    alternative
    1999 WP8, 2001 DE50
    Parametri orbitali
    (all'epoca K118R)
    Semiasse maggiore 450 911 395 km
    3,0141136 UA
    Perielio 413 860 366 km
    2,7664463 UA
    Afelio 487 962 423 km
    3,2617809 UA
    Periodo orbitale 1911,34 giorni
    (5,23 anni)
    Inclinazione
    sull'eclittica
    12,36552°
    Eccentricità 0,0821692
    Longitudine del
    nodo ascendente
    96,37645°
    Argom. del perielio 223,25673°
    Anomalia media 186,35533°
    Par. Tisserand (TJ) 3,208 (calcolato)
    Dati osservativi
    Magnitudine ass. 14,2

    97186 Tore è un asteroide della fascia principale. Scoperto nel 1999, presenta un'orbita caratterizzata da un semiasse maggiore pari a 3,0141136 UA e da un'eccentricità di 0,0821692, inclinata di 12,36552° rispetto all'eclittica.

     


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