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    Samuel Hahnemann

    Astrologie : carte du ciel de Samuel Hahnemann (domification Placidus)Image tirée du thème astral et de l'extrait de portrait astrologique de Samuel Hahnemann, né le 10 avril 1755 à 23h45, Meissen (Allemagne)12345678910111215°42'4°46'6°09'0°03'5°57'9°35'29°23'10°14'16°19'15°06'16°05'22°38'24°11'25°30'27°34'7°14'9°08'13°50'28°18'4°59'7°13'7°39'13°27'18°26'1°13'13°11'20°42'23°20'17°16'29°20'1°18'
     
    Positions des planètes
    Soleil 20°42'   Bélier
    Lune 13°11'   Bélier
    Mercure 1°13' Я Bélier
    Vénus 4°59'   Poissons
    Mars 7°13'   Poissons
    Jupiter 9°35' Я Vierge
    Saturne 28°18'   Capricorne
    Uranus 13°27'   Poissons
    Neptune 5°57' Я Lion
    Pluton 16°05' Я Sagittaire
    Chiron 9°08'   Capricorne
    Cérès 15°42'   Gémeaux
    Pallas 29°20'   Taureau
    Junon 24°11'   Sagittaire
    Vesta 1°18'   Gémeaux
    Noeud Nord 29°23' Я Vierge
    Lilith 23°20'   Bélier
    Fortune 22°38'   Sagittaire
    AS 15°06'   Sagittaire
    MC 16°19'   Balance
    Planètes en maisons*
    Soleil Maison 4
    Lune Maison 3
    Mercure Maison 3
    Vénus Maison 2
    Mars Maison 2
    Jupiter Maison 9
    Saturne Maison 2
    Uranus Maison 3
    Neptune Maison 8
    Pluton Maison 1
    Chiron Maison 1
    Cérès Maison 7
    Pallas Maison 6
    Junon Maison 1
    Vesta Maison 6
    Noeud Nord Maison 9
    Lilith Maison 4
    Fortune Maison 1

    * Comme il est d'usage, nous considérons qu'une planète à moins de 1 degré de la maison suivante lui appartient, et nous prenons 2 degrés pour le cas de l'AS et du MC.

    Positions des maisons
    Maison 1 15°06' Sagittaire
    Maison 2 23°46' Capricorne
    Maison 3 10°17' Poissons
    Maison 4 16°19' Bélier
    Maison 5 10°56' Taureau
    Maison 6 29°18' Taureau
    Maison 7 15°06' Gémeaux
    Maison 8 23°46' Cancer
    Maison 9 10°17' Vierge
    Maison 10 16°19' Balance
    Maison 11 10°56' Scorpion
    Maison 12 29°18' Scorpion
    Liste des aspects
    Pluton Conjonction AS Orbe 0°58'
    Vénus Conjonction Mars Orbe 2°13'
    Mars Conjonction Uranus Orbe 6°13'
    Soleil Conjonction Lune Orbe 7°31'
    Vénus Conjonction Uranus Orbe 8°27'
    Mars Opposition Jupiter Orbe 2°22'
    Lune Opposition MC Orbe 3°08'
    Jupiter Opposition Uranus Orbe 3°51'
    Soleil Opposition MC Orbe 4°23'
    Vénus Opposition Jupiter Orbe 4°35'
    Saturne Opposition Neptune Orbe 7°39'
    Uranus Carré AS Orbe 1°39'
    Uranus Carré Pluton Orbe 2°38'
    Jupiter Carré AS Orbe 5°31'
    Jupiter Carré Pluton Orbe 6°29'
    Soleil Carré Saturne Orbe 7°35'
    Lune Trigone AS Orbe 1°55'
    Lune Trigone Pluton Orbe 2°54'
    Soleil Trigone Pluton Orbe 4°37'
    Mercure Trigone Neptune Orbe 4°44'
    Soleil Trigone AS Orbe 5°35'
    Lune Trigone Neptune Orbe 7°13'
    Pluton Sextile MC Orbe 0°14'
    Mercure Sextile Saturne Orbe 2°54'
    Vénus Quinconce Neptune Orbe 0°57'
    Mars Quinconce Neptune Orbe 1°15'
    Saturne SemiCarré Uranus Orbe 0°09'
    Soleil SemiCarré Vénus Orbe 0°43'
    Soleil SemiCarré Mars Orbe 1°30'
    Lune SemiSextile Uranus Orbe 0°15'

     

     

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    Samuel Hahnemann
    Hahnemann.jpg
    Biographie
    Naissance 10 avril 1755Voir et modifier les données sur Wikidata
    MeißenVoir et modifier les données sur Wikidata
    Décès 2 juillet 1843Voir et modifier les données sur Wikidata (à 88 ans)
    ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
    Sépulture Cimetière du Père-Lachaise, cimetière de MontmartreVoir et modifier les données sur Wikidata
    Lieux de travail Leipzig, DresdeVoir et modifier les données sur Wikidata
    Formation Université de LeipzigVoir et modifier les données sur Wikidata
    Activités Médecin, homéopathe, pharmacologue, chimiste, pharmacien, professeur d'université, bibliothécaireVoir et modifier les données sur Wikidata
    Conjoints Johanne Henriette Leopoldine Küchler (d) (de 1782 à 1830)
    Mélanie Hahnemann (à partir de 1835)Voir et modifier les données sur Wikidata
    Autres informations
    A travaillé pour Université de LeipzigVoir et modifier les données sur Wikidata
    Domaine HoméopathieVoir et modifier les données sur Wikidata
    Membre de Académie des sciences utiles (d)
    LeopoldinaVoir et modifier les données sur Wikidata
     
    Organon de l'art de guérir (édition française de 1845) (BnF/Gallica)
     
    Maison de Samuel Hahnemann à Köthen (Anhalt)
     
    Tombe au Père-Lachaise

    Christian Friedrich Samuel Hahnemann né le 10 avril 1755 à Meissen, Saxe, Allemagne et mort le 2 juillet 1843 à Paris, est un médecin qui, sous l'inspiration de Paracelse, participa grandement à "l'avancée" de l'homéopathie, en 1796.

     

     

    Biographie[modifier | modifier le code]

     
    Buste de Samuel Hahnemann par David d'Angers (1837).

    Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

    Hahnemann est baptisé le jour même de sa naissance, le 11 avril 1755, dans l’église luthérienne de Meissen. Il est le troisième enfant de Christian Gottfried Hahnemann et de sa deuxième femme, Johanna Christiane Spieß. Son père, peintre sur porcelaine dans la célèbre manufacture de porcelaine de Meissen, veille à son éducation, jusqu'à ses dix ans. Il fréquente alors l'école municipale, où il montre un don pour les langues, pour le latin et le grec d'abord, puis pour le français, l'anglais et l'italien. Il reçoit ensuite une bourse à l'école princière de St. Afra à Meissen. Quand il en sort, en 1775, il commence des études de médecine à Leipzig, gagnant sa vie grâce à des cours de langues et des traductions en allemand d'ouvrages de physiologie et de médecine. Un an plus tard, il alla à l'université de Vienne pour trois trimestres où, jusqu'à ce que l'argent lui fasse défaut, il assiste aux cours que faits au chevet des malades par le baron Joseph von Quarin, professeur de médecine et directeur médical de l'hôpital des Frères de la Charité.

    En octobre 1777, le baron Samuel von Brukenthal, que l'impératrice Marie-Thérèse vient de nommer gouverneur de Transylvanie, lui offre le poste de bibliothécaire et médecin personnel. Hahnemann l'accompagne à Hermannstadt (aujourd'hui Sibiu en Roumanie) et il y reste pendant presque deux ans. Il y vit, semble-t-il, de nombreux cas de paludisme, et il serait tombé malade lui-même (ce qui est important pour ses essais avec le quinquina). Pendant son séjour à Hermannstadt, il entre dans la loge maçonnique St André des trois Lotus[1]. Ensuite il termine ses études de médecine à Erlangen et, en août 1779, il passe son doctorat[2].

     Médecin itinérant[modifier | modifier le code]

    Il s'établit d'abord dans une agglomération minière, Hettstedt, qu'il quitte pour Dessau au printemps de 1781. C'est là qu'il fait la connaissance de Henriette Küchler, la belle-fille de l'apothicaire Haeselen avec lequel il est en relation de travail. Acceptant un poste à Gommern, il en revient un an plus tard : c'est à Dessau qu'il épouse Henriette Küchler en 1782 ; de leur union naîtront 11 enfants.

    Au cours des années qui suivent, il exerce avec plus ou moins de bonheur dans un grand nombre de villes d'Allemagne du Nord et d'Allemagne moyenne[3] comme médecin, chimiste, traducteur et écrivain. Par moments, il délaissait complètement la pratique médicale, « parce qu'elle me coûtait plus qu'elle me rapportait et le plus souvent n'était payée que d'ingratitude » (lettre du 29 août 1791, cit. d'après Jütte, page 48) ou parce qu'il ne croyait pas à l'efficacité de la médecine telle que pratiquée à l'époque. Il se consacrait alors aux expériences chimiques, aux traductions et aux publications. À d'autres moments, c'est à peine s'il pouvait échapper aux patients : « J'ai failli ne pas pouvoir écrire, parce que, ces dernières semaines, la clientèle est si abondante, à Eilenburg, qu'il m'arrive souvent de ne pas avoir le temps de manger » (lettre du 18 septembre 1801, cit. d'après Jütte, page 74).

    En 1788, il publie Sur les moyens de reconnaître le fer et le plomb dans le vin, où il expose une méthode pour mettre en évidence la dénaturation du vin par l'apport de sucre de plomb toxique. Ce « test de vin Hahnemann » – qui sera obligatoire pour les négociants en vin de la ville de Berlin – lui vaut une certaine notoriété.

    C'est en 1790, à l'occasion d'un travail de traduction de Lectures de la Matière médicale de William Cullen qu'il est amené à expérimenter sur lui-même les propriétés du quinquina.

    En 1791, Hahnemann est élu membre de la Churfürstlich Mayntzische Academie nützlicher Wissenschaften, à Erfurt.

     L'homéopathie[modifier | modifier le code]

    S'il commence à mettre en pratique ses principes d’homéopathie à partir de 1796, c'est à compter de 1800 qu'Hahnemann commença véritablement à pratiquer l’homéopathie. À partir de cette date, il garde toutes ses observations dans ses livres de cas, les journaux de malades[4]. À partir de 1800, Hahnemann commence à prescrire des préparations infinitésimales, n'hésitant pas à qualifier les homéopathes usant de doses pondérales de demi homéopathes[5].

    Ne rencontrant pas le succès espéré auprès de ses confrères, Hahnemann déménage à Leipzig, ville universitaire, où il entreprend de donner des cours, après avoir passé une thèse en 1811, pour accéder au statut de lecteur : c'est effectivement à Leipzig que seront formés ses premiers disciples, tels que Stapf, Gross, Moritz et Wilhem Müller. C'est aussi en 1811 qu'il publie La Matière médicale pure.

    Jugé coupable d’exercice illégal de la pharmacie par la Cour de justice de Leipzig en 1820, attaqué par ses confrères et par les pharmaciens, Hahnemann trouve asile un an plus tard à Köthen, où le duc Henri d'Anhalt-Köthen lui offre le titre de médecin privé de la cour ducale, de conseiller aulique, assorti du droit de fabriquer lui-même ses médicaments ; il y restera quatorze années[6].

    C'est à Köthen qu'il publie, en 1828, le second ouvrage majeur, exposant sa conception de homéopathie : le « Traité des maladies chroniques, leur nature spéciale et leur traitement homéopathique ». Cette œuvre entraîne une scission dans le milieu homéopathique[5].

    En 1830, son épouse Henriette décède. Hahnemann continua à vivre à Köthen, avec deux de ses filles.

    En 1831 il publie trois textes sur le traitement du choléra. À l'époque, l’épidémie de 1831-32 envahit l'Europe par la Russie. Hahnemann reçoit une volumineuse correspondance de ses disciples auxquels il prodigue ses conseils. Il synthétise les observations reçues de Russie, d'Autriche, de Hongrie, de Pologne et des États allemands, dans une Instruction sur les soins à donner contre le choléra , publiée à Genève 1832[7].

     Remariage et départ pour Paris[modifier | modifier le code]

    Le 18 janvier 1835, Hahnemann, à l’occasion d’une consultation, en octobre 1834, fait la connaissance de Mélanie d’Hervilly-Gohier, ils se marient à Köthen., qu'ils quittent, le 7 juin 1835, pour arriver à Paris, le 27 juin 1835. En août, Hahnemann obtient l’autorisation d’y exercer l’homéopathie (rue Madame, puis rue des Saints-Pères et enfin rue de Milan). Une cinquantaine de médecins exercent déjà l’homéopathie à Paris[8].

    Hahnemann meurt dans sa 89e année (2 juillet 1843[9]), à Paris ; Joseph Antoine Chatron, l'un des ses élèves, assiste seul à ses derniers moments et lui ferme les yeux. Sa femme obtint l’autorisation de garder le corps de son mari jusqu’au 11 juillet, date de l’enterrement au cimetière de Montmartre[10]. Ce n’est que le 24 mai 1898 que les restes d’Hahnemann furent translatés au cimetière du Père-Lachaise[11].

    Descendants[modifier | modifier le code]

    Si l'on connaît plusieurs descendants de la sœur aînée d'Hahnemann, Charlotte[12], on ne lui connaît qu'un seul descendant direct : Charles Tankard-Hahnemann, dont le père, William Herbert Tankard-Hahnemann[13] (1922–2009), en plus d'une activité à la City de Londres, présida pendant vingt-deux ans aux destinées du British Institute of Homœopathy. L'arrière-grand-père de Charles Tankard-Hahnemann était le Dr Leopold Süß-Hahnemann, qui était lui-même le fils unique d'une des filles d'Hahnemann, Amélie (1789–1881). Le botaniste Carl Bernhard von Trinius était son neveu (fils de sa sœur Charlotte).

    Dans son livre Une médecine douce - Docteur Hahnemann (deux tomes), Colette Lesens donne une vision différente de la fin de vie du docteur Hahnemann et écrit notamment : « Peu avant sa mort, le docteur Hahnemann fit promettre à Mélanie d'inscrire sur sa tombe l'épitaphe « Non inutilis vixi » (« je n'ai pas vécu en vain »), ce qu'elle ne fit jamais. »

    Bibliographie[modifier | modifier le code]

    Hahnemann fait publier plus de 30 000 pages au cours de sa vie, résultat de traductions dans plusieurs langues vers l'allemand, d'articles, de travaux majeurs et d'ouvrages secondaires. La bibliographie de son œuvre et de sa correspondance en français [14] est téléchargable gratuitement sur le site de l'Institut d'histoire de la médecine de la Fondation Robert Bosch - http://www.igm-bosch.de [archive])

     Œuvres[modifier | modifier le code]

    Écrits majeurs :

    • Versuch über ein neues Prinzip zur Auffindung der Heilkräfte der Arzneisubstanzen, nebst einigen Blicken auf die bisherigen, (Hufelands Journal der practischen Arzneykunde, 1796).
    • Organon der Heilkunst (1810) explique la théorie de l'homéopathie. Hahnemann publia 5 éditions, dont la dernière, en 1833 ; une 6e édition, inachevée, fut découverte après la mort de Hahnemann, mais ne fut pas publiée avant 1921. L'Organon fut publié en de nombreuses langues, dont le français:
    • Materia Medica Pura est une compilation de rapports de preuve en homéopathie, publiée en six volumes, pendant les années 1820 (vol. VI daté de 1827) Des éditions révisées des volumes I et II furent publiées respectivement en 1830 et 1833.
    • Maladie chronique traite de l'origine et du traitement des maladies chroniques, conjointement à une compilation de preuves homéopathiques. Publié en cinq volumes pendant les années 1830.

    Écrits mineurs :

    Hahnemann publia dans différentes revues. En 1830, Stapf colligea certains textes en un recueil petits écrits médicaux, réédités en allemand gothique par K.F. Haug, à Heidelberg. En 1850 le Dr Dudgeon publia, en anglais, une version plus complète de ces écrits mineurs, qui furent réédités par l’éditeur Jain, de New Delhi. En 2001, furent publiés, en Allemagne : les petits écrits rassemblés de Samuel Hahnemann[15].

    Les journaux de malades d’Hahnemann, conservés à la fondation Robert Bosch (Institut für Geschichte der Medizin der Robert Bosch Stiftung), sont disponibles en microfiche.

     Littérature (en allemand)[modifier | modifier le code]

    • Robert Jütte : Samuel Hahnemann, Begründer der Homöopathie. Munich, 2005, dtv premium. (ISBN 3-423-24447-X)
    • Rima Handley : Eine homöopathische Liebesgeschichte. Das Leben von Samuel und Melanie Hahnemann. Munich, 2002, C.H. Beck. (ISBN 3-406-45991-9)
    • Anthony Campbell: Homeopathy in Perspective, engl. Buch als pdf [archive]
    • Richard Haehl : Samuel Hahnemann. Sein Leben und Schaffen. 2 volumes, Leipzig 1922, Willmar Schwabe.
    • Samuel Hahnemann : Die Krankenjournale. Édité par Robert Jütte. Heidelberg 1992-2005, Haug.
    • Georg Bayr: Hahnemanns Selbstversuch mit der Chinarinde 1790. Die Konzipierung der Homöopathie. Heidelberg 1989, Haug, (ISBN 3-8304-0210-4)
    • Herbert Fritsche: Samuel Hahnemann. Idee und Wirklichkeit der Homöopathie. Klett, Stuttgart 1954; Burgdorf, Göttingen 1982.

     Notes et références[modifier | modifier le code]

    1. Cf. Homéopathie, par Alain Sarembaud.
    2. Sa thèse, passée le 10 août 1779, a pour titre : Conspectus adfectuum spasmodicorum oetiologicus et therapeuticus.
    3. À Dresde, en 1785 ; à Gotha au printemps de 1792 (début d'une période de « vie vagabonde ») ; enfin à Torgau, en 1804. Les raisons de cette instabilité vagabonde chez Hahnemann sont peut-être diverses ; Anthony Campbell les résume assez pertinemment en disant : « Il était sans cesse poussé toujours plus loin par son esprit toujours agité et la nécessité d'assurer sa subsistance ». Il n'était pas facile, évidemment, pour un travailleur intellectuel indépendant et sans fortune (comme l'était Hahnemann) de se nourrir et d'entretenir une famille qui s'accrut bien vite ; il ne faut pas oublier non plus – parmi ses traits de caractère – une ambition incontestable, qui l'incitait à tenter des expériences diverses (comme l'a été son séjour à Altona). Et puis il eut souvent maille à partir avec des pharmaciens, en raison de ses activités « interdisciplinaires » : le chimiste se faisait volontiers médecin ou pharmacien. La querelle qu'il eut à Leipzig n'en est qu'un exemple.
    4. http://www.homeoint.org/site/laborier/biographie.htm [archive]
    5. a et b L'homéopathie ou le mythe de l'expérience pure [archive] : Patrice Pinet, Revue d'histoire de la pharmacie, année 1998, volume 86, numéro 317.
    6. On considère qu'il est à l'origine de l'introduction de la pratique de la mise en quarantaine, dans le royaume de Prusse, lors de son emploi auprès du duc d'Anhalt-Köthen.
    7. http://www.homeoint.org/seror/janot/cholera.htm [archive], "Le Choléra et les Homéopathes il y a cent ans", Dr Robert Séror
    8. L’Homéopathie, par Jacques Boulet
    9. Décès Crétien Frédéric Samuel Hahnemann (vue 15/51) [lire en ligne [archive]]
    10. Il n’y eut pas de service funéraire, aucune annonce publique. Les médecins homéopathes n’apprirent le décès qu’après l’enterrement. Le lieu du décès lui-même est douteux : Paris ou Nice ? http://www.homeoint.org/site/laborier/biographie.htm [archive] Il fut inhumé dans un simple caveau (en briques), où reposaient déjà le peintre Lethière (père adoptif de sa seconde femme) et le président Gohier.
    11. En 1892, à la suite d'une initiative du Docteur Thomas Lindsley Bradford, médecin homéopathe à Philadelphie, la tombe où reposait Hahnemann devint la propriété du Collège Hahnemann de Philadelphie. Les participants du congrès international d’homéopathie de Londres de 1896 considérent que le cimetière du Père-Lachaise s’accordait mieux à la réputation de Hahnemann et un comité est nommé afin de lever des fonds dans ce but : cf. La mort du Docteur Samuel Frédéric Christian Hahnemann et ses deux tombeaux [archive].
    12. La famille du Dr Samuel Frédéric Christian Hahnemann [archive].
    13. William Herbert Tankard-Hahnemann [archive].
    14. Denis Fournier, Bibliographie de l'œuvre de Samuel Hahnemann. Une contribution au corpus hahnemannien de langue française., Montréal, 2014, 532 p. (lire en ligne [archive]) 
    15. L'œuvre de Samuel Hahnemann [archive] : étude de publications et de ses journaux de malades, par le Dr Bruno Laborier.

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    Liens externes[modifier | modifier le code]

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Né le : 10 avril 1755 à 23h45
    à : Meissen (Allemagne)
    Soleil : 20°42' Bélier AS : 15°06' Sagittaire
    Lune : 13°11' Bélier MC : 16°19' Balance
    Dominantes :

    Bélier, Sagittaire, Poissons


    Pluton, Lune, Soleil
    Maisons 2, 3, 4 / Feu, Eau / Mutable

    Numérologie : chemin de vie 5
    Popularité : 10 600 clics, 4 910e homme, 8 151e célébrité

     


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  •  Cette Pleine Lune qui  va marquer le premier tour des élections présidentielles en France et son impact aussi sur la conscience collective internationale

     

     

    Pleine Lune du 11 Avril 2017 pour Greenwich ( analyse de la conscience collective de l'humanité)

     dans un ciel Bélier ascendant Taureau

     PLEINE LUNE FORTEMENT PLUTONIENNE PUISQUE PLUTON DOMINE CETTE PLEINE LUNE AU MILIEU DU CIEL

    Pluton aspecte en face à face La Lune natale de la cinquieme republique ( carte de l'apposition du saut sur la constitution choisie pour son importance intentionnelle d'imperialisme propre au général De Gaule  qui aspecte également tres exactement l'ascendant de Benoit Hamon

    Pluton Capricorne est là pour transformer les vieux modes organisationnels ...Esperant qu'il déloge enfin la cinquieme republique et son Bonapartisme maccio et malsain

     Le puissant  triangle rectangle que forme Pluton en Hélio à La Lune jupiter  et à Uranus es amplifié en Géo par la conjonction  du Soleil à Uranus

     Ceres,la planète de la démocratie, de l'humilité, de la simplicité et du tri purificateur ,  valorisée aussi par sa  conjonction à l'ascendant et à Mars Taureau peut être un bon facteur pour mobiliser la pensée collective autour de l'écologie d'autant plus que La Lune, le peuple,   lui fait un joli quinconce.

    Lilith en maison 7 en Sagittaire va permettre de faire remonter  les marasmes cachés de la pensée collective pour purifier le passé de ses non dits comme cela se produit actuellement de partout sur la planète d'autant plus que la maison 12 , celle de l'inconscient , est fortement habitée !

     

     


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    Né le : 13 avril 1901 à 14h30
    à : Paris 3e (France)
    Soleil : 22°57' Bélier AS : 7°14' Vierge
    Lune : 10°33' Verseau MC : 0°49' Gémeaux
    Dominantes : Bélier, Vierge, Gémeaux
    Mercure, Saturne, Soleil
    Maisons 8, 5, 7 / Feu, Terre / Mutable
    Astrologie Chinoise : Buffle de Métal
    Numérologie : chemin de vie 1
    Popularité : 22 756 clics, 1 300e homme, 2 257e célébrité

     

     

    Biographie de Jacques Lacan

    Jacques-Marie Émile Lacan, plus connu sous le nom de Jacques Lacan, né le 13 avril 1901 (source pour son heure de naissance : Didier Geslain, acte n° 1438) et mort le 9 septembre 1981, est un psychanalyste français.

    En 1932, Lacan obtient son diplôme de docteur en médecine (psychiatrie) avec une thèse remarquée sur la psychose paranoïaque (paranoïa). Quelques mois auparavant, il avait entamé une psychanalyse auprès de Rudolph Loewenstein. Cette décision inaugure un parcours brillant et controversé qui va bouleverser le paysage psychanalytique français et avoir de grandes répercussions sur le mouvement psychanalytique mondial.

     



    En voici les principales étapes :

    * 1938 : J. Lacan est élu membre titulaire de la Société psychanalytique de Paris (SPP), qui est alors la seule société de psychanalyse française affiliée à l'IPA, l'association internationale de psychanalyse fondée par Freud ; à cette époque, elle est dominée par les psychanalystes américains. Loewenstein s'étant opposé à son admission, Lacan interrompt le lendemain son analyse avec lui.

    * 1953 : J. Lacan devient président de la SPP. Quelques mois plus tard, il en démissionne avec d'autres analystes dont Daniel Lagache, Françoise Dolto et Blanche Reverchon-Jouve. Il participe avec les démissionnaires à la création de la Société française de psychanalyse (SFP).

    * 1954 : L'IPA refuse de reconnaître la SFP, cherchant par là à proscrire l'enseignement de Lacan. Commence alors une série de demandes d'affiliation, d'enquêtes, de commissions et de négociations qui vont durer dix ans. Le problème pour l'IPA réside dans les séances courtes pratiquées par Lacan, ainsi que dans le contenu de son enseignement, mais probablement aussi dans sa personne même. Il est stipulé que cette affiliation ne sera acceptée que si l'on donne des garanties pour que, à jamais, l'enseignement de Lacan ne puisse, par cette société, participer à la formation des analystes. Lacan compare son exclusion à une excommunication.

    * 1964 : Certains membres de la SFP dont Daniel Lagache, Jean-Bertrand Pontalis, Didier Anzieu et Jean Laplanche fondent l'Association psychanalytique de France (APF) qui, refusant la pratique des séances courtes, rejoindra rapidement l'IPA. D'autres membres de la SFP fondent avec Lacan l'EFP (École française de psychanalyse qui deviendra École freudienne de Paris — nom sous lequel elle est habituellement connue).

    * 1969 : Des membres démissionnaires de l'EFP notamment sur une opposition au principe de la passe et fondent l'OPLF (Organisation psychanalytique de langue française) plus connue sous le nom de Quatrième groupe.

    * 1980 : Une lettre de dissolution de l'EFP, signée du nom de Lacan, est publiée dans le quotidien Le Monde. Une bataille juridique s'engage pour contester la forme de cette décision. La vraie raison selon certains est que Lacan, gravement malade, n'a plus la lucidité nécessaire pour prendre une telle décision. L'assemblée générale de l'EFP vote finalement la dissolution le 27 septembre, ce qui met fin officiellement à cette institution.

    * 1981 : En janvier est annoncé la fondation de l'École de la cause freudienne (ECF). Ses statuts sont signés par Lacan. Celui-ci meurt en septembre.

    L'enseignement de Jacques Lacan est resté essentiellement oral. La retranscription de ses séminaires, qui se sont déroulés de 1950 à 1980, qui avait été confiée à Jacques-Alain Miller, gendre et exécuteur testamentaire de Lacan, n'est pas encore terminée. En refusant souvent d'être publié de cette façon, Lacan voulait rester cohérent avec l'enseignement de la psychanalyse fondée sur le colloque et l'émergence de la vérité au détour du surgissement de la parole. D'où ses prises de distance régulières avec la « poubellication » comme c'est le cas maintenant, ainsi qu'il qualifiait la littérature psychanalytique, selon l'un de ses jeux de mots célèbres et décriés. Aujourd'hui, alors que seulement 12 séminaires sur 26 sont publiés, de nombreuses voix s'élèvent pour critiquer l'inertie de l'exécuteur testamentaire et réclamer une édition rapide de l'ensemble de l'œuvre.

    Qu'il ait fondé un mouvement (qui est devenu multiforme) de psychanalystes se réclamant de son enseignement et se déclarant « lacaniens » ne doit pas faire oublier que Lacan se voulait freudien. C'est à ce titre qu'il a combattu les pratiques et les théories de l'IPA qui, selon lui, affadissaient et détournaient le message de Freud. Il voulait notamment rappeler que, pour Freud, ce n'est pas le concept du Moi qui était le véritable moteur du sujet et que la cure devait être conduite en conséquence.



    Terminologie lacanienne

    En 1936, Lacan introduit le stade du miroir ; s'il se fait vite couper la parole, le concept en restera essentiel. Il s'agit d'une contribution au développement de l'enfant, qui, au moment du stade du miroir, et alors qu'au plan moteur il est encore immature, reconnaît sa propre image. Mais l'apport du stade du miroir est surtout celui de la description d'une image spéculaire, forme intuitive de l'identité : en ce sens le moment développemental n'est pas ce qui intéresse Lacan.

    En 1938, Lacan travaille les complexes familiaux. Il distingue un complexe de sevrage, un complexe d'intrusion ; les premières élaborations du rôle paternel s'y glissent.

    C'est surtout dans les années 1950 que commence à se révéler la pensée lacanienne. L'inconscient est structuré comme un langage . Lacan est donc structuraliste et se fonde sur les travaux de Ferdinand de Saussure.

    En 1951, Lacan utilise pour la première fois l'expression de Nom-du-Père, alors au singulier, pour saisir le père comme fonction symbolique, bien au-delà de la personne réelle.

    Au milieu des années 50, le schéma L est formalisé. Il montre une relation de Moi à petit autre, une relation du pareil au même toute empreinte d'illusion, là où le psychanalyste interroge le rapport entre le sujet de l'inconscient et l'Autre, ce trésor des signifiants.

    A la fin des années 50, apparaît cette fois le schéma R, formalisant lui la place du réel, entre l'imaginaire et le symbolique, qui apparaît d'un déplacement et qui déterminera l'imaginaire.

    Les années 60 voient un tournant dans la pensée de Lacan. En 1960 est introduit le graphe du désir et l'objet a, que Lacan considère comme sa plus grande avancée.
    Dès 1962 apparaît le premier modèle topologique. Les Noms-du-Père sont pluralisés puisque aucun signifiant en particulier ne saurait assumer cette fonction essentielle.

    En 1964, c'est le Réel qui est travaillé, et qui ne peut plus se comprendre que comme l'impossible. En 1966 Lacan indique qu'il n'y a pas de rapport sexuel ; il élabore le concept de point de capiton .

    La pensée de Lacan se formalise toujours plus, et les années 70 en témoignent : en 1971, avec le mathème, en 1972 avec le nœud borroméen.
    En 1975, Lacan reprend l'ancienne écriture du sinthome.

    le sens et la connaissance

    Lacan a essayé, peut-être en vain, de faire valoir qu'il existait des discours inconscients que nous reprenons, sans le savoir, à notre compte. Ainsi, Lacan a dégagé 4 types de discours qui s'articulent autour de 4 composants. Si Lacan a autant insisté sur la logique, c'est parce qu'il a passé son temps a essayé de se dégager du sens. Alors que Freud tentait de chercher un sens aux névroses, notamment avec le mythe oedipien, Lacan a toujours tenté d'éviter de donner du sens, c'est ce qui rendait d'ailleurs ses séminaires inaudibles pour celui qui cherchait à savoir ce que voulait dire Lacan. En effet, le sens, c'est bien souvent quelque chose de l'ordre de la tromperie sans que cela en soit réellement. Par exemple, se disputer avec quelqu'un pourrait être expliqué par un "il est con" ou un "je suis con" ou encore un "nous sommes cons". Pourtant admettre que la "connerie" puisse être à l'origine du conflit n'empêchera jamais le conflit. C'est justement là que se situe l'inconscient, non pas dans une responsabilité partagée mais dans une béance subjective qui échappe à tout sens et à toute connaissance. Ainsi, le grand enseignement que Lacan a tiré à partir de l'étude des paranoïas, c'est que le sens et la connaissance sont en fait des résistances à savoir ce que nous sommes ou plutôt, comment nous sommes faits. C'est justement, dans ce renoncement ou dans ce semi-renoncement à donner du sens que la lettre chute, c'est à dire que va pouvoir se mettre en place un jeu de signifiant/signifié qui échappe en partie au sens sans, toutefois, perdre l'entendement d'un propos.

    Lacanisme

    Si Lacan souhaite un retour à Freud, s'il s'efforce d'opérer une relecture de la psychanalyse freudienne plutôt que d'en créer une nouvelle, le lacanisme sera pourtant en rupture avec les institutions représentant le freudisme, en particulier avec le lieu de la légitimité en psychanalyse : l'International Psychoanalytical Association (IPA).

    Ce qui s'opère alors est la création d'une nouvelle légitimité. L'expulsion, voire l'excommunication comme aime à le dire Lacan de l'IPA amène celui-ci à fonder une école : l'École freudienne de Paris ; une école donc, plutôt qu'une simple association ou société, et une école qui se veut freudienne et non école de Lacan.
    La mort du maître, en 1981, provoque un véritable morcellement du lacanisme. De nombreux groupes sont créés.

    En France, le légitimisme du lacanisme se fonde sur l'Association mondiale de psychanalyse, dirigée par le gendre de Lacan, Jacques-Alain Miller. Il existe plus de cinquante groupes se réclamant de la pensée lacanienne parmi les écoles françaises.

    Par ailleurs, certains élèves de Lacan regroupés autour de la revue Littoral, refusant ce qu'ils appellent ce « légitimisme familial contradictoire » avec l'idée même d'une école de psychanalyse, ont fondé en 1985 l'École lacanienne de psychanalyse.

    Le lacanisme s'est fortement implanté en Europe, en Argentine et au Brésil.

    L'influence de Lacan est de plus en plus importante dans la philosophie et dans les sciences humaines et sociales (le sociologue Markos Zafiropoulos, l’ethnologue Michel Boccara, les philosophes Judith Butler, Mladen Dolar et Alenka Zupancic). Même dans la psychologie, particulièrement dans la psychologie sociale, il y a déjà des auteurs qui se réclament du lacanisme (l'anglais Ian Parker, le mexicain David Pavón Cuéllar).

    Il ne faut pas omettre de citer, la « réussite » d'un de ses disciples, Slavoj Zizek qui devient une voix dans le paysage intellectuel, de plus en plus importante. L’œuvre du philosophe slovène se situe au centre des débats qui, à l’heure de la globalisation capitaliste, cherchent à redéfinir les termes d’une politique d’émancipation véritable. Slavoj Zizek est psychanalyste et philosophe. C'est dans l'ignorance quasi totale des Français, que la Slovénie abritait l'un des intellectuels les plus repris dans le monde, et déjà culte en Europe de l'Est et aux États-Unis. Si on découvre Slavoj Zizek à peine aujourd'hui, il s'agit toutefois de se rappeler qu'il est un poids lourds de la pensée mondiale, un penseur incontournable comme le furent Sartre, Bourdieu, Lacan ou Derrida en leur temps.

    La peur de transgression linguistique de Lacan

    L’expérience psychanalytique de Lacan découvre qu’il n’y a pas d’inconscient sans langage et que l’inconscient est structuré comme un langage. Or dans Entendre les mots qui disent les maux (juin 2006), le docteur Christian Dufour explique que l'inconscient est un langage, codé, structuré, construit, comme l'écrivait Lacan, de séquences littérales, mais pas n'importe lesquelles. Ces unités sont des couples de lettres spécifiques et certaines lettres isolées, situées entre eux, dont le sens était bien enfoui dans les nœuds du signifiant. Faire une psychanalyse, c'est étymologiquement dénouer les nœuds du signifiant. Le Livre du docteur Dufour Christian montre qu'il s'agit de nœuds doubles qui, dénoués, permettent la psychanalyse de tout mot.

    Il n’est pas toujours facile de suivre les arcanes alambiquées du style lacanien. D’après lui, la discipline linguistique tient « dans le moment constituant de l’algorithme S/s, signifiant sur signifié, le sur répondant à la barre qui en sépare les deux étapes ».

    Pour reprendre le mot arbre, Lacan affirme que « ce n’est pas seulement à la faveur du fait que le mot barre est son anagramme, qu’il franchit celle de l’algorithme saussurien. Car décomposé dans le double spectre de ses voyelles et de ses consonnes, il appelle avec le robre et le platane les significations dont il se charge sous notre flore, de force et de majesté ». Il semble que Lacan, même s’il n’en tire aucune conclusion linguistique, ait bien perçu que le signifié arbre était spécifique au français et renvoyait à des référents habituels de la flore de France, ce qui aurait dû le conduire à évoquer la variabilité systématique du signifié en fonction des langues. Mais, et c’est à la fois amusant et défoulant de le souligner, quand il attribue majesté et force au signifié arbre français, il définit, à son insu, le sens inconscient du codon ar inaugurant le mot arbre qui marque la prééminence, le sommet ou la menace !

    Pour Lacan, le signifiant prime sur le signifié. Ce franchissement de la barre entre signifié et signifiant se ferait pour lui par le jeu des signifiants entre eux, chez chaque individu, avec un glissement incessant du signifié sous le signifiant qui s’effectue en psychanalyse par les formules de la métonymie et de la métaphore, qu’il nomme « lois du langage » de l’inconscient. Certains penseront que Lacan est là dans l'erreur ; pourtant il réfute toute application directe de la linguistique à la psychanalyse. Il propose plutôt de développer ce qu'il appelle une "linguisterie", soit une approche disciplinaire qui colle au fonctionnement de l'inconscient. De ce point de vue, la linguistique est une approche scientifique du langage qui ne peut que rater la spécificité des phénomènes de "lalangue", c’est-à-dire les oscillations métaphorico-métonymiques sur lesquels s'assoient les phénomènes inconscients.

    Par contre, à juste titre, Lacan écrit que « l’inconscient ne connaît que les éléments du signifiant », il « est une chaîne de signifiants qui se répète et insiste ». Lacan relève le mode selon lequel l’inconscient opère, ainsi que Freud l’avait décelé par la production de condensations et de déplacements le long des mots « sans tenir compte du signifié ou des limites acoustiques des syllabes ». En reprenant l’œuvre de Freud et en la recentrant sur le langage, Lacan va plus loin, il affirme qu’au commencement était la chaîne des signifiants, un “signifiant préséant au signifié”, dont “la structure commande les voies du réseau du signifié”. « Le mot n’est pas signe mais nœud de signification », qu’il aurait dû dénouer, puisque l’analyse est étymologiquement l’art de les délier les nœuds ! Il explique que « nœud veut dire la division qu'engendre le signifiant dans le sujet… divisé par le langage », il affirme de façon répétée que « l’inconscient a la structure radicale du langage » qui lui-même « implique l’inconscient », qu’il en “est la condition”. En résumant, Lacan nous dit que “l’inconscient est un langage”, constitué des éléments du signifiant, préexistant au signifié. Il va jusqu’à avancer que “l'inconscient est pure affaire de lettre, et comme tel, à lire”. « Nous désignons par lettre ce support matériel que le discours concret emprunte au langage… Ce support matériel ne se réduit pas aux lettres de notre alphabet, qui ne sont jamais qu'un des modes ». Avec le risque, comme dit Lacan, d'apprendre en s'alphabêtissant. « Tout découpage du matériau signifiant en unités, qu'elles soient d'ordre phonique, graphique, gestuel ou tactile, est d'ordre littéral. Si toute séquence signifiante est une séquence de lettres, en revanche, pas toute séquence de lettres est une séquence signifiante ». Voilà, Lacan est parvenu à définir les caractéristiques du langage de l’inconscient, jusqu’à préciser qu’il existe des unités faites de séquences de lettres dont certaines sont signifiante et d’autres non, mais il n’est pas parvenu à découvrir le véritable code.

    Pourquoi le sens systématique de certaines séquences répétées du signifiant lui a échappé ? Trop intelligent pour découvrir un code finalement relativement simple, peut-être ? Il écrit que le sujet est divisé par le langage mais ne poursuit pas sa logique en ne comprenant pas que cette division est due à l’existence de deux langages, un conscient et un inconscient, le second étant préséant au premier. Trop conditionné sans aucun doute par une remarquable formation linguistique, il n’ose franchir la barre signifiant/signifié, il ne transgresse pas l’enseignement de ses amis linguistes et au contraire leur prête main forte et, alors, se fourvoie : « le signifiant existe en dehors de toute signification, il n’a pas fonction de représenter le signifié ». Grave erreur! S’il écrit que « la science dont relève l’inconscient est la linguistique », il ne peut pas s’agir de la linguistique conventionnelle saussurienne qui ne s’intéresse qu’à la partie secondaire du langage, sa partie émergée consciente. D’ailleurs Lacan énonce que la nature du langage de l’inconscient ne concerne pas le découpage de la chaîne en fonction d’un signifié qui toujours et sans cesse se dérobe, mais en fonction des propriétés de la chaîne signifiante elle-même. Même intelligents, nous sommes bornés par le Savoir que nous avons acquis par apprentissage et dont la mémorisation conditionne notre logique de pensée. Ce savoir n’est jamais qu’un “voir ça”, qu’une vision pré-établie qui nous aveugle.

    Critiques

    La première critique est celle qui a valu à la SPF de ne pas pouvoir rejoindre l'IPA : la pratique des séances courtes. Cette pratique a ensuite été théorisée sous le nom de « scansion », le psychanalyste interrompant la séance en un moment particulièrement opportun. Cette pratique semble, aux psychanalystes des autres écoles, en contradiction avec la règle fondamentale d'abstinence, qui interdit au psychanalyste tout acte envers son analysant. Tous les lacaniens ne pratiquent pas cette scansion.

    Lacan, comme d'ailleurs de nombreux auteurs français (Jacques Derrida, Gilles Deleuze, Julia Kristeva, etc.), est souvent critiqué pour le manque de clarté de ses écrits ainsi que pour l'emploi fréquent d'un jargon technique emprunté aux mathématiques et à la physique, mais détourné du champ et des objectifs des sciences exactes. L'ouvrage intitulé « Impostures intellectuelles » des physiciens Alan Sokal et Jean Bricmont a déclenché une polémique. De fait, ce livre contient de nombreuses citations commentées de Lacan et d'autres auteurs « postmodernes » œuvrant dans le domaine des sciences humaines. Il s'avère, d'après ces citations, que Jacques Lacan joue avec des concepts mathématiques et physiques détournés de leur sens exact. Considérés du point de vue de quelqu'un formé dans les sciences exactes, les écrits de Lacan employant des termes empruntés à leur propre domaine constituent de véritables non-sens. Dès lors, il n'est pas étonnant que de nombreux scientifiques pensent, à tort ou à raison, que l'œuvre de Lacan est une vaste fumisterie, en oubliant peut-être que cette œuvre présente de multiples autres facettes sortant de leur propre domaine de compétence.

     


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  • Née le 12 avril 1890, Marie Anne Houde

     

    22° BELIER , LA PORTE DU JARDIN OU S'EXAUCENT TOUS NOS DESIRS

     

     

    Marie-Anne Houde

    Née à Sainte-Sophie-de-Lévrard le 12 avril 1890. Elle épouse en premières noces Napoléon Gagnon. Six enfants naissent de ce mariage, mais plusieurs meurent en bas âge. Le 1er février 1918, alors veuve, elle épouse Télesphore Gagnon. De ce deuxième mariage, trois enfants naissent, dont les jumeaux qui voient le jour à la prison de Québec. Condamnée à la pendaison suite à un procès pour le meurtre de sa belle-fille Aurore, elle voit sa peine commuée en sentence à vie le 29 septembre 1920. Elle est libérée le 3 juillet 1935 et meurt le 12 mai 1936 à Montréal, ayant été atteinte d'un cancer durant son incarcération.


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  • Alexandre Jardin, né le 14 Avril 1965, Bélier ascendant Balance

     

    Alexandre Jardin

     
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    Alexandre Jardin
    Description de cette image, également commentée ci-aprèsPage d'aide sur l'homonymie

    Alexandre Jardin au salon du livre de Paris en 2013.

    Naissance 14 avril 1965 (50 ans)
    Neuilly-sur-Seine, Drapeau de la France France
    Activité principale Romancier, réalisateur
    Distinctions Prix du premier roman
    Prix Fémina
    Auteur
    Langue d’écriture Français

    Œuvres principales

    Alexandre Jardin, né le 14 avril 1965 à Neuilly-sur-Seine, est un écrivain, cinéaste et pamphlétaire français1.

    Sommaire

    Biographie

    Famille

    Alexandre Jardin est le fils de Pascal Jardin (1934-1980), écrivain et scénariste, dit le Zubial ; lui-même fils de Jean Jardin (1904-1976), dit le Nain Jaune, homme politique, directeur de cabinet de Pierre Laval sous le régime de Vichy. Il a deux frères, dont le réalisateur Frédéric Jardin et une demi-sœur. Il est le cousin de Stéphane Delajoux.

    Littérature

    Il écrit à 20 ans son premier roman, intitulé Bille en tête (1985 ; prix du 1er roman en 1986). Il obtient en 1986 son diplôme de Sciences po. Il est réalisateur de plusieurs films dont Fanfan ou Oui et a aussi été, à l'époque, chroniqueur au Figaro.

    En 1988, il reçoit le prix Fémina pour son livre Le Zèbre, ouvrage qui a été adapté au cinéma par Jean Poiret en 1992 (avec Thierry Lhermitte dans le rôle principal).

    Il a été chroniqueur littéraire pour Canal+ dans l'émission Nulle part ailleurs (avec Philippe Gildas et Antoine de Caunes).

    En tant qu'écrivain, ses principaux thèmes sont l'amour à la Feydeau et la pédagogie. Il aborde la peur de la monotonie et le regain de la première flamme amoureuse. Des enfants émerveillés sont souvent mis en scène.

    En 1999, il est à l'origine de la création de l'association Lire et faire lire avec le journaliste Pascal Guénée.

    En 2002, il poursuit son engagement associatif avec la création de l'association Mille Mots pour laquelle des bénévoles retraités interviennent en prison. Il est également parrain de l'association Unis-Cité qui propose un service civil volontaire aux jeunes âgés entre 18 et 25 ans.

    En 2004, il écrit une série d'ouvrages destinés aux adolescents, Les Coloriés. En mai 2004, Philippe Muray lui consacre dans Exorcismes Spirituels -Moderne contre moderne, un article intitulé « Effroyable jardin »2.

    Il publie le 1er avril 2008, Chaque femme est un roman, une série de portraits de femmes.

    En 2011, il participe au festival littéraire Metropolis bleu. Cette même année paraît Des gens très bien, dans lequel Alexandre Jardin questionne le passé vichyste de son grand-père et le déni familial le concernant. Il s'interroge notamment sur son rôle lors de la rafle du Vélodrome d'Hiver en juillet 1942. La nécessité pour lui de faire la lumière sur ce « secret de famille » et d'« ôter le masque » a provoqué des remous dans son entourage familial mais il affirme être sorti profondément régénéré de ce processus psychologique de mise à nu qu'il confirme dans Joyeux Noël, ouvrage inspiré de ses rencontres avec les lecteurs qui se sont confiés à lui après son précédent opus.

    Politique

    En 2012, lors de l'élection présidentielle, il reproche à François Hollande une vision quantitative de la politique d'éducation, et un manque de vision qualitative3.

    En 2015, il fonde l'association « Bleu Blanc Zèbre » (BBZ) qui est à l'origine du mouvement citoyen collaboratif « Bleu Blanc Zèbre ». Ce mouvement « vise à fédérer et unir la société civile dans l’action concrète au bénéfice de la population. Chaque Zèbre est une part de la solution et chacun prend sa part dans le succès de cette aventure collective »4 et lance une pétition nationale : le manifeste des « Faizeux » : « Laissez-nous faire, nous les Faizeux, celles et ceux qui agissent au quotidien pour trouver des solutions performantes aux maux qui rongent notre société. Laissez-nous faire, nous les acteurs du monde associatif, mutualiste ou entrepreneurial, qui donnons concrètement des outils aux Français pour qu’ils se prennent en main. Laissez-nous faire, nous les maires ruraux, des grandes et petites villes, qui faisons confiance en la société civile pour coconstruire ensemble un avenir heureux pour nos enfants. Laissez-nous faire, nous qui portons la voix d’une société civile adulte, qui n’attend plus rien d’en haut, mais se coltine la réalité d’en bas. Laissez-nous faire, nous qui ne commentons pas, mais œuvrons déjà dans nos communes. Laissez-nous faire, nous qui savons réconcilier, par l’action civique, les opinions les plus opposées. Laissez-nous faire, nous qui portons chacun une part de la solution. Et la France recommencera ! Notre pays a toujours été un État, il doit devenir une société adulte »5.

    Le 16 avril 2015, il publie son ouvrage Laissez-nous faire ! On a déjà commencé6,7.

    Alexandre Jardin entend tirer ses compatriotes vers le haut8 et espère dissoudre le mouvement en 2017, après avoir gagné son combat, et alors « retourner à la littérature »9. Le combat sera gagné lorsque les politiques (les « Diseux ») confieront à la société civile (les « Faizeux ») des « contrats de mission de service public »10,11.

    Œuvres

    Littérature

    AnnéeTitrePrix littéraireISBN
    1986 Bille en tête Prix du premier roman (ISBN 978-2-07-037919-4)
    1988 Le Zèbre Prix Femina (ISBN 978-2-07-038275-0)
    1990 Fanfan   (ISBN 978-2-07-038513-3)
    1992 Le Petit Sauvage   (ISBN 978-2-07-038958-2)
    1995 L'Île des gauchers   (ISBN 978-2-07-040168-0)
    1996 Cybermaman ou le voyage extraordinaire au centre d'un ordinateur   (ISBN 978-2-07-059412-2)
    1997 Le Zubial   (ISBN 978-2-07-074386-5)
    1999 Autobiographie d'un amour   (ISBN 978-2-253-11747-6)
    2000 Lire pour vivre   (ISBN 978-2221092200)
    2002 Mademoiselle liberté   (ISBN 978-2-07-042796-3)
    2002 1+1+1... = une révolution   (ISBN 978-2-246-63791-2)
    2004 Les Coloriés   (ISBN 978-2-07-030805-7)
    2004 La Révolte des Coloriés   (ISBN 978-2-07-057406-3)
    2004 Le Secret des Coloriés   (ISBN 978-2-07-057407-0)
    2005 Le Roman des Jardin   (ISBN 978-2-253-11747-6)
    2005 Les Méganazes - Dur dur de sortir avec Lola !, écrit avec Bruno Salamone   (ISBN 978-2-01-224537-2)
    2005 Les Méganazes - Pas de pot pour le chouchou, écrit avec Bruno Salamone   (ISBN 978-2-01-224538-9)
    2005 Les Méganazes - Trop dingue de la maîtresse, écrit avec Bruno Salamone   (ISBN 978-2-01-224724-6)
    2008 Chaque femme est un roman   (ISBN 978-2-246-71361-6)
    2009 Quinze ans après12   (ISBN 978-2-246-74971-4)
    2011 Des gens très bien   (ISBN 978-2-246-77651-2)
    2012 Joyeux Noël !   (ISBN 978-2-246-79020-4)
    2013 Mes trois zèbres   (ISBN 978-2-246-80455-0)
    2014 Juste une fois   (ISBN 978-2-246-85138-7)

    Essai socio-politique

    • 2015, Laissez-nous faire ! On a déjà commencé, le manifeste des « faizeux », éditions Robert laffont, (ISBN 2-22115-915-2)

    Cinéma

    Liens externes

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Notes et références

    1. « Alexandre Jardin » [archive], sur www.unifrance.org (consulté le 14 juin 2010)
    2. Page 1499 d'Essais, édition Les Belles Lettres"
    3. Alexandre Jardin, « Plus de profs, quelle idée sotte ! » [archive], Le Monde, 5 avril 2012, sur le site lemonde.fr.
    4. Le site de l'association « Bleu Blanc Zèbre » [archive].
    5. « L’Appel des Zèbres : laissez-nous faire ! On a déjà commencé » [archive], sur le site du quotidien Libération,‎ 16 avril 2015 (consulté le 29 avril 2015).
    6. Le site de l'association « Bleu Blanc Zèbre » [archive].
    7. Le site de [archive] France Inter.
    8. Hugo Domenach, « L'appel à la désobéissance d'Alexandre Jardin » [archive], sur le site du magazine Le Point,‎ 20 avril 2015 (consulté le 29 avril 2015).
    9. Olivier Royant, « Alexandre Jardin : "Aux actes citoyens !" » [archive], sur le site du magazine Paris Match,‎ 19 avril 2015 (consulté le 29 avril 2015).
    10. Irène Inchauspé, « Alexandre jette une pierre dans le Jardin des politiques » [archive], sur le site du quotidien L'Opinion,‎ 20 avril 2015 (consulté le 29 avril 2015).
    11. Gérard Courtois, « Les « zèbres » de la République » [archive], sur le site du quotidien Le Monde,‎ 21 avril 2015 (consulté le 29 avril 2015).
    12. « ll publie Quinze Ans Après en octobre » [archive], sur www.gala.fr.
    13. « Le Zèbre (film) » [archive], sur www.unifrance.org (consulté le 14 juin 2010)
    14. « Le film Fanfan » [archive], sur www.unifrance.org (consulté le 14 juin 2010)
    15. « Fiche du film » [archive], sur www.unifrance.org (consulté le 14 juin 2010)
    16. « Le Prof (film) » [archive], sur www.unifrance.org (consulté le 14 juin 2010)

     

    Alexandre Jardin : astrologie et thème astral

      Né le : 14 avril 1965 à 20h00
    à : Neuilly-sur-Seine (92) (France)
    Soleil : 24°36' Bélier AS : 29°02' Balance
    Lune : 9°57' Balance MC : 7°36' Lion
    Dominantes : Bélier, Balance, Vierge
    Soleil, Vénus, Mars
    Maisons 6, 11, 12 / Feu, Air / Cardinal
    Astrologie Chinoise : Serpent de Bois
    Numérologie : chemin de vie 3
    Popularité : 14 272 clics, 2 319e homme, 3 924e célébrité

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