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    Détails astrologiquesImprimer
      Né le : 10 juillet 1830 à 12h00 (inconnue)
    à : Saint-Thomas des Antilles (États-Unis)
    Soleil : 17°49' Cancer    
    Lune : 15°26' Poissons    
    Dominantes : Poissons, Gémeaux, Cancer
    Uranus, Lune, Neptune
    Eau, Air / Mutable
    Numérologie : chemin de vie 2
    Popularité : 12 610 clics, 3 569e homme, 5 936e célébrité
     
    Biographie de Camille Pissarro

    Jacob Abraham Camille Pissarro (10 juillet 1830 - 13 novembre 1903) est un peintre impressionniste puis néo-impressionniste français, père de Lucien Pissarro. Sa vie, son oeuvre Camille Pissaro est né à Saint Thomas, une île danoise des Antilles où ses parents possédaient une entreprise florissante de quincaillerie dans le port de Charlotte-Amélie, ce qui lui confère la nationalité danoise qu'il gardera toute sa vie. Son père Frédéric d'origine Portuguaise mais né à Bordeaux est de nationalité française . En 1841, à douze ans, il partit étudier en France à Passy à la pension Savary, puis retourne en 1847 dans son île natale ou il restera cinq ans à travailler dans le commerce familial. En 1852, il part pour Caracas au Vénézuela avec un ami: Fritz Melbyequi était un artiste danois et ...

     

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    Camille Pissarro

     
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    Camille Pissarro
    Camille Pissarro 040.jpg

    Camille Pissarro, Autoportrait (1873),
    Paris, musée d'Orsay.

    Naissance 10 juillet 1830
    Charlotte-Amélie, Saint-Thomas, Antilles danoises
    Décès 13 novembre 1903 (à 73 ans)
    Paris
    Nationalité Drapeau du Danemark Danois
    Drapeau de France Français
    Activité Artiste peintre
    Formation Académie Suisse (à partir de 1859)Voir et modifier les données sur Wikidata
    Élève Paul Cézanne, Armand Guillaumin, Rudolf Quittner (de)
    Mouvement Impressionnisme
    Influencé par Fritz Melbye
    Père Frédéric-Abraham-Gabriel Pissarro (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
    Mère Rachel Pissarro (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
    Fratrie Alfred Pissarro (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
    Conjoint Julie Vellay (d) (à partir de 1871)Voir et modifier les données sur Wikidata
    Enfants Lucien Pissarro
    Paul-Émile Pissarro
    Ludovico Rodolphe Pissarro
    Georges Manzana-Pissarro
    Félix Pissarro (en)
    Jeanne Bonin-Pissarro (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
    signature de Camille Pissarro

    signature

    Jacob Abraham Camille Pissarro, dit Camille Pissarro, né à Charlotte-Amélie, sur l'île de Saint-Thomas, dans les Antilles danoises — aujourd'hui Îles Vierges des États-Unis —, le 10 juillet 1830 et mort à Paris le 13 novembre 1903, est un peintre impressionniste puis néo-impressionniste franco-danois.

    Connu comme l'un des « pères de l'impressionnisme », il peint la vie rurale française, en particulier des paysages et des scènes représentant des paysans travaillant dans les champs, mais il est célèbre aussi pour ses scènes de Montmartre, et ses scènes autour du Louvre et des Tuileries, où il descend. À Paris, il a entre autres pour élèves Paul Cézanne, Paul Gauguin, Jean Peské et Henri-Martin Lamotte.

    Pissarro est aussi un théoricien de l'anarchie, fréquentant assidûment les peintres de la Nouvelle-Athènes qui appartiennent au mouvement libertaire. Il partage cette position avec Paul Gauguin, avec lequel il aura par la suite des relations tendues1.

    Pissarro est un grand peintre, dont certaines toiles, injustement jugées comme mièvres, n'ont pas la place qu'elles méritent, sans doute en raison de leurs sujets, moins spectaculaires que ceux choisis par d'autres Impressionnistes2 (La Meule, Pontoise, La Route d'Ennery). En 1896, le peintre déclare : « Nous ne demandons pas mieux que d'être classiques, mais en le trouvant par notre propre sensation, oh! que c'est différent3! »

    Il est père du peintre Lucien Pissarro.

     

    Sommaire

     

    Sa vie, son œuvre

     
    Camille Pissarro et sa femme Julie Vellay à Pontoise en 18774.
                                                                                                                                                                                                                                             
     
    Pierre-Auguste Renoir, Le Cabaret de la mère Antony à Bourron-Marlotte (1866), Stockholm, Nationalmuseum. Alfred Sisley ou Jules Le Cœur est en arrière-plan, Camille Pissarro de dos, devant un numéro de L'Événement et face à Franc-Lamy5.

    Camille Pissarro naît le 10 juillet 1830 sur l'île Saint-Thomas aux Antilles, alors possession danoise, où ses parents possédaient une entreprise florissante de quincaillerie dans le port de Charlotte-Amélie, ce qui lui confère la nationalité danoise, qu'il gardera toute sa vie6. Son père Frédéric-Abraham-Gabriel, juif d'origine portugaise mais né à Bordeaux, est de nationalité françaiseNote 1.

    Sa mère est une créole des Antilles danoises du nom de Rachel Manzano-Pomie, également juive7. Le mariage de ses parents a été refusé par la Synagogue, car ils étaient neveu et tante par alliance. Le mariage a été accepté sept ans plus tard, en 18338.

    En 1842, à douze ans, Camille part étudier en France à Passy, à la pension Savary dont le directeur l'encourage à cultiver ses dons pour le dessin9, puis retourne en 1847 dans son île natale où son père l'initie au négoce10 et où il reste cinq ans à travailler dans le commerce familial. En 1852, désireux de « rompre le câble qui l'attache à la vie bourgeoise »11, il part pour Caracas, au Venezuela, avec un ami, Fritz Melbye, artiste danois qui marque profondément son destin. Il y demeure jusqu'en 1854 à peindre et dessiner, puis rentre à Saint-Thomas pendant un an dans l'entreprise familiale. C'est en 1855 que Camille Pissarro renonce définitivement au commerce. En octobre 1855, année de l'Exposition universelle, il arrive à Paris pour y étudier et s'installe dans sa famille à Passy10. Il ne retournera jamais aux Amériques.

    À Paris, il rencontre Jean-Baptiste Corot, avec qui il étudie, découvre Eugène Delacroix, Gustave Courbet, Jean-Auguste-Dominique Ingres et Charles-François Daubigny. Il fréquente quelques ateliers de l'École des beaux-arts de Paris, où l'enseignement reste académique et « ingriste », mais il est surtout attiré par Jean-François Millet pour ses thèmes de la vie rurale, par Gustave Courbet pour son renoncement au pathos et au pittoresque, et par la liberté et la poésie des toiles de Corot12. Il travaille alors dans l'atelier d'Anton Melbye et peint sur le motif à Montmorency. Entre 1859 et 1861, il fréquente diverses académies, dont celle du père Suisse, où il rencontre Claude Monet, Ludovic Piette, Armand Guillaumin et Paul Cézanne13, qu'il encourage. En 1863, Cézanne et Émile Zola visitent son atelier à La Varenne et, en 1865, il séjourne à La Roche-Guyon. Ses toiles étant refusées au Salon officiel, il doit se contenter de participer au Salon des refusés de 1863. Exposant aux Salons de 1864 et 1865, il s'y présente comme l'« élève d'Anton Melbye et de Corot »14.

    En 1860 Julie Vellay, fille de viticulteurs de Bourgogne, entre comme domestique chez les Pissarro. Elle deviendra la compagne de Camille13 mais il ne l'épousera que plusieurs années plus tard, à Londres15. Le père de Camille, scandalisé par cette mésalliance, lui coupe les vivres.

    Pontoise, Louveciennes et Londres

     
    Printemps, pruniers en fleurs, Pontoise (1877), Paris, musée d'Orsay.

    Camille Pissarro vit à Pontoise de 1866 à 1869 de manière épisodique, et y compose un grand nombre de peintures, dessins et gravures. Selon Christophe Duvivier16, le choix de Pontoise s'expliquait par le fait qu'aucun autre peintre n'y ayant encore associé son nom, Camille pouvait donc éviter d'apparaître comme le disciple d'un autre paysagiste. À cette époque, il a trente-six ans et affirme la maturité de son art. Il s'est brouillé avec Corot et ne se présente plus comme son élève17. En outre, la ville est proche de Paris par le chemin de fer, les paysages fluviaux, ruraux et urbains y sont variés. Enfin, le docteur Gachet, ami de Pissarro, s'était installé à Auvers-sur-Oise, non loin de Pontoise, quelques mois plus tôt17.

    Un carrefour à l’Hermitage Pontoise, 1876 (Musée d'art moderne André Malraux - MuMa)
     
    Un carrefour à l’Hermitage Pontoise (1876), Le Havre, musée d'art moderne André-Malraux.

    Sa situation financière est difficile. Il peint des enseignes pour faire vivre sa famille. En 1869, il s'installe avec sa compagne et leur première fille à Louveciennes. Il doit fuir avec sa famille et abandonner son atelier devant l'avance des troupes prussiennes, à l'automne 1870 lors de la guerre avec les Prussiens. Il se réfugie chez Ludovic Piette à Montfoucault dans la Mayenne et s'exile à Londres, où il retrouve Daubigny et Monet, et fait la connaissance du marchand Paul Durand-Ruel. De retour à Louveciennes au printemps 1871, il découvre que son atelier a été pillé et qu'il ne lui reste plus qu'une quarantaine de toiles sur près de mille cinq cents. Il peint une seconde série de toiles à Louveciennes, les plus nombreuses à nous être parvenues, jusqu'à la fin du printemps 1872. C'est à Louveciennes, et à Londres en partie, qu'il acquiert et perfectionne son style impressionniste18. Il s'installe à nouveau à Pontoise en 1872 et y reste jusqu'en 1882. Pissarro et sa famille reviennent plusieurs fois chez Piette à Montfoucault, jusqu'à la mort de ce dernier.

    Pissarro et Daubigny

    Entre 1866, date du premier séjour de Pissarro, et 1878, date de la mort de Daubigny, les deux hommes se côtoient sur les bords de l'Oise19, Daubigny s'étant installé à Auvers-sur-Oise dès 1861. Aîné de Pissarro de treize ans, Daubigny, « le peintre merveilleux et véridique des bords de la Seine et de l'Oise » selon Zola20, fait alors figure de maître des bords de l'Oise. Mais Pissarro évite soigneusement d'apparaître comme l'un de ses disciples : il ne se rend que rarement à Auvers et se distingue de son aîné en évitant de prendre pour thème de ses peintures les bords de l'Oise, qu'affectionne Daubigny21. Néanmoins, ainsi que le souligne Christophe Duvivier, il s'intéresse à Daubigny tout comme celui-ci suit de près le travail de Pissarro et Monet, qu'il présente à Durand-Ruel à Londres en 187021.

    Pissarro et Cézanne

    Pissarro et Cézanne collaborent entre 1872 et 1881. Pissarro encourage Cézanne à peindre en plein air, et les deux artistes travaillent souvent côte à côte et sur les mêmes motifs22 à l'Hermitage, à Valhermeil.

    Pissarro et Gauguin

     
    Camille Pissarro, Kewgreens, (1892) musée des beaux-arts de Lyon

    En 1879, Gauguin, qui lui a acheté des toiles, vient travailler avec lui à Pontoise. Il collabore avec Degas dans le domaine de la gravure et pendant l'été 1881, Cézanne, Gauguin, Guillaumin, sont à Pontoise à ses côtés. Il participe à toutes les expositions impressionnistes et devient peu à peu un patriarche du mouvement, mais dans une grande fraîcheur d'esprit et avec un constant renouvellement.

    En décembre 1882, il s'installe à Osny dans les faubourgs de Pontoise, ne pouvant plus trouver à louer une maison qui lui convienne pour un prix raisonnable. Cette période de Pontoise correspond au grand moment de l'histoire de l'impressionnisme. C'est là que Pissarro peint la plupart des tableaux qui figureront aux sept premières expositions des impressionnistes. C'est aussi là que travailleront Paul Gauguin, Paul Cézanne, Victor Vignon23. Pissarro est chaudement recommandé à Ambroise Vollard par le Docteur Georges Viau, un collectionneur qui soutient tous les impressionnistes, et qui lui a acheté un tableau. Mais les tableaux impressionnistes n'atteignent encore que des prix médiocres. Le peintre passe beaucoup de temps à démarcher auprès des collectionneurs d'art, des marchands, et d'Eugène Murer, le peintre-pâtissier-restaurateur-collectionneur d'art, dont il peint un portrait : Murer au fournil24.

    Éragny-sur-Epte


     
    Autoportrait (1898), non localisé.

    En 1884, Pissarro quitte Osny pour Éragny-sur-Epte dans l'Oise. C'est grâce à un prêt de Claude Monet qu'il peut y acquérir une maison25 où il passe ses dernières années, jusqu'à son décès à Paris en novembre 1903. « Oui [écrit-il à son fils Lucien le 1er mars 1884], nous sommes décidés pour Éragny-sur-Epte ; la maison est superbe et pas chère : mille francs, avec jardin et prés. C'est à deux heures de Paris, j'ai trouvé le pays autrement beau que Compiègne ; cependant il pleuvait encore ce jour-là à verse, mais voilà le printemps qui commence, les prairies sont vertes, les silhouettes fines, mais Gisors est superbe, nous n'avions rien vu ! »26.

    Il y peint de nombreuses toiles, dont plusieurs sur le thème des pommiers en fleurs (la propriété s'appelle « La Pommeraie »), du noyer27, de son jardin potager, de la vue de son atelier, spécialement construit au milieu de son jardin. Il y invite les plus grands peintres de l'époque, parmi lesquels Claude Monet, le parrain de son dernier fils, Cézanne, Van Gogh, Gauguin. En 1885, il rencontre Georges Seurat, avec qui il se lie d'amitiéNote 2 et s'enthousiasme pour sa technique du pointillisme, qu'il applique à son tour, d'une manière moins formelle, avant de retrouver une liberté d'expression plus proche de son tempérament lyrique et généreux.

    Camille Pissarro meurt à Paris le 13 novembre 1903 de sepsis28. Il repose, avec sa famille, à Paris au cimetière du Père-Lachaise (division 7)29.

    La dernière rétrospective internationale consacrée à Pissarro a eu lieu en Australie en 2006. La version anglaise du film L'Ami Pissarro (seul documentaire consacré à la vie et à l'œuvre du peintre) y a été présentée 30.

    Famille

    Le grand-père de Frederic, Pierre Rodrigues Alvares Pissarro, a quitté Bragance au Portugal, en 1769 pour fuir l'Inquisition7. Ses ancêtres sont des marranes, c'est-à-dire des juifs sépharades contraints de se convertir au catholicisme, quatre siècles plus tôt, mais continuant à pratiquer le judaïsme en secret. Quant à lui, Camille Pissarro, bien que circoncis et dument enregistré à la Synagogue de Saint-Thomas, se déclare proudhonnien et athée libre-penseur31.

     
    Félix Pissarro portant un béret rouge (1881) National Gallery, Londres.

    Son épouse Julie Vellay est fille d'un viticulteur bourguignon. Gouvernante chez les parents de Camille, elle entre en ménage avec lui en 1860 et lui sert d'abord de modèle. Ils se marient civilement à Croydon en Angleterre en 1871, alors que Julie Pissarro portait leur quatrième enfant. Le couple a eu en tout huit enfants.

    Plusieurs descendants de Camille Pissarro ont choisi de suivre l'exemple de leur aïeul et de devenir peintres à leur tour. Parmi ses enfants tout d'abord :

    Puis, parmi ses petits-enfants :

    Enfin, parmi ses arrières-petits-enfants :

    L'anarchiste

    Dans les années 1880, il se lie avec Paul Signac et Georges Seurat. Il découvre les idées anarchistes comme bon nombre de néo-impressionnistes et fait la connaissance de Émile Pouget, de Louise Michel et de Jean Grave, à qui il apporte un soutien financier, aidant également les familles d'anarchistes emprisonnés ou en exil. Après l'assassinat de Sadi Carnot par Caserio en juin 1894, il est recherché par la police comme d'autres anarchistes non-violents. Il se réfugie en Belgique tout comme Élisée Reclus qu'il rencontre alors32. De retour en France, il contribue au journal Les Temps nouveaux33 et s'engage contre l'antisémitisme lors de l'affaire Dreyfus34.

    En 1889, quand il compose sa série sur les Turpitudes sociales, le souvenir de la répression de la Commune de Paris n'est pas éteint. On discute Proudhon et Bakounine, la notion de « République sociale » agite ardemment les esprits, la question sociale et la réflexion politique hantent tout le pays : portées, entre autres, mais vigoureusement, par les mouvements anarchistes qui sont nombreux, vibrants, et très divisés, en particulier sur la pertinence de la reprise individuelle et du socialisme parlementaire35.

    Pissarro est plus un anarchiste d'idée que d'action. Même s'il participe, en 1899, au Club de l'art social aux côtés d'Auguste Rodin, il est un partisan de l'art pour l'art : « Y a-t-il un art anarchiste ? Oui ? Décidément, ils ne comprennent pas. Tous les arts sont anarchistes - quand c’est beau et bien ! Voilà ce que j’en pense » écrit-il dans Les Temps nouveaux en décembre 189536. Il n'est pas favorable à l'art à tendance sociale et contrairement à ce qu'écrit Kropotkine dans La conquête du pain, il ne pense pas qu'il soit nécessaire d'être paysan pour rendre dans un tableau la poésie des champs37. Il veut faire partager à ses semblables les émotions les plus vives. Une belle œuvre d'art est un défi au goût bourgeois. Pissarro est un optimiste qui voit un avenir anarchiste proche où les gens, débarrassés des idées religieuses et capitalistes, pourront apprécier son art38.

    Expositions

    Les ports de commerce font une entrée triomphale dans la peinture moderne en avril 1874 lors de la première exposition impressionniste qui s'est tenue au 35 Boulevard des Capucines à Paris39 avec l’œuvre de Monet peinte au Havre. Mais c’est Camille Pissarro qui donnera toute sa dimension à ce thème40, grâce à une série de tableaux, réalisée de 1883 à 1903, dans les ports de Rouen41, Dieppe42 et du Havre43.

    Camille Pissarro est le seul peintre impressionniste qui a participé aux huit expositions du groupe entre 1874 et 188644.

    La galerie Stern Pissarro Gallery, à Londres, est la seule galerie dédiée à Camille Pissarro et des quatre générations descendantes, parcourant ainsi 150 ans de peintures, dessins, pastels et de techniques d'impressions45.

    Hommage

     
    • Un circuit du Pays des Impressionnistes porte son nom et comporte des reproductions en plein air de ses œuvres et celles d'autres d'artistes impressionnistes et fauves, sur le lieu de leur création46.
    • Le cultivar Camille Pissarro (de)

    Expositions récentes

    Galerie

    Voici des illustrations de quelques-unes de ses œuvres :

    Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.

    Quelques œuvres

     

     

    Pontoise dans l'œuvre de Pissarro
    • Le grand Noyer à l'Hermitage, 1875, collection particulière
    • Paysage à Chaponval, 1880, Musée d'Orsay, Paris. Huile sur toile. Dim. 54,5/65 CM.
    • Paysage aux Pâtis, 1867, collection particulière.
    • Vue de l'Hermitage, Côte de Jallais, Pontoise, v. 1867, Zurich Fondation Rau pour le Tiers monde.
    • L'Hermitage à Pontoise, 1867, Cologne, Wallraf-Richards-Museum.
    • Les Jardins de l'Hermitage, Pontoise, v. 1867, Narodni Galerie, Prague.
    • Les Coteaux de l'Hermitage, Pontoise, v. 1867, Solomon R.Guggenheim Museum, New York.
    • La Côte du Jallais, Pontoise, 1867, Metropolitan Museum of Art, New York.
    • L'Avenue Sydenham , hst, 48 × 73 cm, National Gallery, Londres
    • L'Écluse à Pontoise , 1872, hst, 53 × 83 cm, Cleveland Museum of Art
    • L'Inondation, Saint-Ouen-l'Aumône, 1873, collection particulière.
    • Coteau de l'Hermitage, Pontoise, 1873, Huile sur toile 60 × 73 cm, musée d'Orsay, Paris49
    • Le Tribunal de Pontoise, 1873, Bâle, collection Rau.
    • Rue de la Citadelle, Pontoise, 1873, collection particulière.
    • Fabrique près de Pontoise, 1873, The Museum of Fine Art (en), Springfield (Massachusetts).
    • La Gelée blanche, 1873, Huile sur toile 65,5 × 93,2 cm, musée d'Orsay, Paris50
    • L'Hermitage, Pontoise, effet de neige, 1874, Havard University, Cambridge, Fogg Art Museum.
    • Le Sentier de la ravine, vu de l'Hermitage, 1875-1877, collection particulière.
    • Le Grand Noyer à l'Hermitage, 1875, collection particulière.
    • Le Petit Pont, Pontoise, 1875, Mannheim, Kunsthalle.
    • Route de Saint-Antoine à l'Hermitage, Pontoise, 1875, Bâle, Kunstmuseum.
    • Le Pré des Mathurins à l'Hermitage, Pontoise, 1875-1877, Moscou, musée Pouchkine.
    • Un carrefour à l'Hermitage, Pontoise, 1876, musée Malraux, Le Havre.
    • Les toits rouges, coin de village, effet d'hiver, 1877, Huile sur toile 54 × 65 cm, Musée d'Orsay, Paris51
    • La vieille route d'Ennery à Pontoise, 1877, Huile sur toile 91,8 × 150 cm, Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa52
     
    Femme nue de dos dans un intérieur (1895).
    • Coin de jardin à l'Hermitage, Pontoise, 1877, Huile sur toile 55 × 46 cm, Musée d'Orsay, Paris53
    • La Côte des Bœufs, 1877, Londres, National Gallery.
    • La Sente du Chou, Pontoise, 1878, musée de la Chartreuse, Douai.
    • Jardin à Pontoise, 1878, Huile sur toile, collection particulière.
    • Paysage sous-bois à l'Hermitage, 1879, eau-forte et aquatinte, Bibliothèque nationale, Paris.
    • La Garenne à Pontoise, effet de neige, 1879, Institut d'art de Chicago.
    • La Crête du Chou, Pontoise, 1879, Wildenstein & Co, New York.
    • La récolte, Pontoise, 1880, collection particulière.
    • Le Marché aux pommes de terre, boulevard des Fossés à Pontoise, 1882, gouache, collection particulière.
    • Inondation à Pontoise, 1882, collection particulière.
    • Quai du Pothuis, bords de l'Oise, 1882, musée Malraux, Le Havre.
    • Marché à la volaille, Pontoise, 1882, détrempe et pastel, collection particulière, États-Unis
    • Le Marché aux cochons, foire Saint-Martin, Pontoise, 1886, plume et encre, Paris, musée du Louvre, Cabinet des dessins.
    • Le Marché de Pontoise, 1886, plume et encre, New York, Metropolitan Museum of Art.
    • Le Marché aux grains à Pontoise, 1893, collection particulière.
    • Le Marché de Pontoise, 1895, Nelson-Atkins Museum of Art, Kansas City.
    • Pommier sous le soleil, Pré sous le soleil, musée Faure, Aix-les-Bains
    Montfoucault, Mayenne dans l'œuvre de Pissarro
    Paris
     
    Avenue de l'Opéra, soleil, matinée d'hiver, 1898, (Musée des beaux-arts de Reims).
    Bougival
    • Barrage sur la Seine à Bougival, 1871, Huile sur toile 33 × 46 cm, collection particulière
    Louveciennes
     
    La Promenade à âne à La Roche-Guyon (1865).
    Le Port-Marly
    Éragny-sur-Epte
    Rouen
    Le Havre
     
    La conversation (c. 1881), Musée national de l'art occidental.
    Autres lieux
    Autres

    Bibliographie

    Documentaires

    Notes et références

    Notes

    1. Pissarro descend d'une famille originaire de Bragance au Portugal, près de la frontière entre l'Espagne et le Portugal. Sa mère est une créole des Antilles danoises du nom de Rachel Manzano-Pomie. Ses ancêtres sont des marranes, c'est-à-dire des juifs sépharades contraints de se convertir au catholicisme. Cette double appartenance religieuse encore présente chez son père le conduira à se déclarer athée (il épousera civilement sa femme catholique) et même libre penseur. Après avoir eu des idées conservatrices, il deviendra dans les années 1880 un fervent adepte de l'anarchisme libertaire prôné par Pierre-Joseph Proudhon. Cf. Joachim Pissarro, Camille Pissarro, Hermé, 1995, p. 13 .
    2. Georges Seurat insistera auprès de sa propre mère pour qu'elle achète une toile à Camille Pissarro, lui apportant ainsi quelques revenus bienvenus.
    3. Ce tableau a été volé par les nazis. La restitution en a été demandée sans succès.
    4. Ce tableau a appartenu à Raoul Meyer (président du Groupe Galeries Lafayette de 1944 à 1970), et en a été dépossédé par les nazis. La restitution en a été demandée dès les années 1950, sans succès. Sa fille Léone Meyer, qui en revendiqua la propriété le récupéra en 2016

    Références

    1. Monneret T.I, p. 665
    2. Connaissance des arts, Volumes 634 à 636, Société française de promotion artistique, Société d'études et de publications économiques, 2006, p. 73 : « Pissarro est un grand peintre, trop souvent jugé comme mièvre et qui n'est pas à sa place. La faute sans doute à ses sujets, moins spectaculaires que ceux de ses collègues. »
    3. Monneret T.I, p. 668
    4. http://www.lemondedesarts.com/DossierPissarro.htm [archive]
    5. Victoria Charles et Klaus Carl, L'Impressionnisme [archive], Parkstone International, 2012, (ISBN 1780427786 et 9781780427782), p. 104
    6. Notice du musée d'Orsay [archive]
    7. a et b [1] [archive]
    8. [www5.tau.ac.il/arts/departments/images/stories/.../01rachum.pdf]
    9. Rewald 1989, p. 10
    10. a et b Duvivier et al. 2003, p. 107
    11. Rewald 1989, p. 11
    12. Rewald 1989, p. 12
    13. a et b Duvivier et al. 2003, p. 108
    14. Rewald 1989, p. 16
    15. Rewald 1989, p. 20
    16. Duvivier et al. 2003, p. 54
    17. a et b Duvivier et al. 2003, p. 55
    18. Anthony Lacoudre, Ici est né l'impressionnisme : guide de randonnées en Yvelines, préface Claude Bonin-Pissarro, Éditions du Valhermeil, 2003, (ISBN 2913328415 et 9782913328419), p. 70-72
    19. Duvivier et al. 2003, p. 56
    20. Émile Zola, La République en marche (1875-1876), Volume 7 de Œuvres complètes, p. 663
    21. a et b Duvivier et al. 2003, p. 58
    22. Duvivier et al. 2003, p. 85
    23. Monneret T.I, p. 657
    24. Monneret T.I, p. 661
    25. Monneret T.I, p. 666
    26. Lettre à Lucien, Paris, 1er mars 1884. Correspondance de Camille Pissarro, Éditions du Valhermeil, 2003, tome 1, p. 291.
    27. Tombé lors de la tempête de 1999.
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    29. Camille Pissarro [archive], sur le site tombes-sépultures, consulté le 2 mars 2014
    30. http://archives.artgallery.nsw.gov.au/pissarro_doco [archive] notice du film sur Art Gallery of New South Wales.
    31. Joachim Pissarro, Camille Pissarro, Hermé, 1995, p. 13 .
    32. (en) Robert Justin Goldstein, Political Repression in 19th Century Europe [archive], Routledge, 2013, (ISBN 1135026696 et 9781135026691), p. 258
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    34. L'Éphéméride anarchiste : notice biographique [archive].
    35. Évelyne Pieiller, « Les “turpitudes” de Pissarro », in Le Monde diplomatique, février 2010, texte intégral [archive].
    36. Bertrand Tillier, La Commune de Paris, révolution sans image ? - Politique et représentations dans la France républicaine, 1871-1914, Éditions Champ Vallon, 2004, page 471 [archive].
    37. Nathalia Brodskaya, Camille Pissarro, Parkstone International, 2011, extrait en ligne [archive].
    38. Felip Equy, Centre International de Recherches sur l'Anarchisme (Marseille) : notice biographique [archive].
    39. Exposition des impressionnistes d'avril 1874 [archive], sur le site lepoint.fr, consulté le 4 mars 2014
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    41. Pissarro à Rouen [archive], sur le site muma-lehavre.fr, consulté le 4 mars 2014
    42. Pissarro à Dieppe [archive], sur le site muma-lehavre.fr, consulté le 4 mars 2014
    43. Pissarro au Havre [archive], sur le site muma-lehavre.fr, consulté le 4 mars 2014
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    45. (en) Stern Pissarro Gallery, « Stern Pissarro Gallery - Camille Pissarro » [archive], sur pissarro.net (consulté le 25 novembre 2015).
    46. Circuit des impressionnistes [archive]
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    51. Camille Pissarro - Les toits rouges [archive], sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014
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    53. Camille Pissarro - Coin de jardin à l'Hermitage, Pontoise [archive], sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014
    54. Catalogue de l'Exposition Paul Durand-Ruel au Musée du Luxembourg, octobre 2014, février 2015
    55. Pissarro - Boulevard Montmartre matinée de printemps [archive], sur le site tableaux-sur-toile.com, consulté le 18 février 2014
    56. Un tableau de Pissarro, volé par les nazis, vendu 24 millions d'euros [archive], sur le site rtbf.be, consulté le 18 février 2014
    57. Alicia Paulet, Un Pissarro volé par les nazis restera à Madrid [archive], 12/06/2015
    58. Camille Pissarro - Diligence à Louveciennes [archive], sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014
    59. Camille Pissarro [archive], sur le site lemondedesarts.com, consulté le 5 mars 2014
    60. Camille Pissarro - Châtaigniers à Louveciennes [archive], sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014
    61. Camille Pissarro - Paysage d'hiver à Louveciennes [archive], sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014
    62. Camille Pissarro - La route de Louveciennes [archive], sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014
    63. Camille Pissarro - L'entrée du village de Voisins [archive], sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014
    64. Camille Pissarro - Femme dans un clos, soleil de printemps dans le pré à Eragny [archive], sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014
    65. Camille Pissarro - Effet de neige à Eragny [archive], sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014
    66. Camille Pissarro - Soleil du matin, automne [archive], sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014
    67. Camille Pissarro - Paysage à Eragny [archive] sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014
    68. Camille Pissarro - Fenaison à Eragny [archive], sur le site beaux-arts.ca, consulté le 6 mars 2014
    69. « L'Avant-port / L'Anse des pilotes. Camille Pissarro » [archive]
    70. Camille Pissarro - La moisson [archive], sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014
    71. Camille Pissarro - L'église Saint-Jacques à Dieppe [archive], sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014
    72. Camille Pissarro - Jeune paysanne faisant du feu. Gelée blanche [archive], sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014
    73. Camille Pissarro - La bergère [archive], sur le site musee-orsay.fr, consulté le 5 mars 2014
    74. Camille Pissarro - Portrait de Felix [archive], sur le site tate.org.uk, consulté le 5 mars 2014
    75. (en) Daughter of former owner of a painting stolen by Nazis is suing the University of Oklahoma in hopes of getting it back [archive], sur le site dailymail.co.uk, consulté le 23 janvier 2014
    76. Elle veut récupérer le Pissarro de son père volé par les nazis [archive],sur le site europe1.fr, consulté le 23 janvier 2014
    77. How long will Oaklahoma herd Pissarro "sheep" ? [archive], sur le site itsartlaw.com, consulté le 5 mars 2014
    78. Marie-Caroline Cabut, Un Pissarro volé par les nazis rendu à la France [archive], 25 février 2016

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    Né le : 10 juillet 1830 à 12h00 (inconnue)
    à : Saint-Thomas des Antilles (États-Unis)
    Soleil : 17°49' Cancer    
    Lune : 15°26' Poissons    
    Dominantes : Poissons, Gémeaux, Cancer
    Uranus, Lune, Neptune
    Eau, Air / Mutable
    Numérologie : chemin de vie 2
    Popularité : 12 603 clics, 3 570e homme, 5 937e célébrité

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  • Amélie Nothomb : astrologie et thème astral

    Née le : 9 juillet 1966 à 17h22
    à : Etterbeek (Belgique)
    Soleil : 17°00' Cancer AS : 1°47' Sagittaire
    Lune : 3°31' Bélier MC : 26°47' Vierge
    Dominantes : Vierge, Cancer, Gémeaux
    Jupiter, Saturne, Lune
    Maisons 8, 4, 9 / Feu, Eau / Mutable
    Astrologie Chinoise : Cheval de Feu
    Numérologie : chemin de vie 11
    Taille : Amélie Nothomb mesure 1m70 (5' 7")
    Popularité : 18 591 clics, 553e femme, 1 279e célébrité
     
     

    Célébrités ayant la même date anniversaire : Tom Hanks, Courtney Love, Hassan II, Jodi Arias, Jack White, O.J. Simpson, Bon Scott, Jim Kerr, Akiane Kramarik, Kelly McGillis, Donald Rumsfeld, Fred Savage... Voir toutes les célébrités nées un 9 juillet.

    Biographie d'Amélie Nothomb

    Amélie Nothomb née Fabienne Claire Nothomb le 9 juillet 1966 à Etterbeek, Bruxelles (source pour son heure de naissance : Astrodatabank "In September 2013, Michaël Mandl reported "she is born Fabienne Claire Nothomb on July 9, 1966 at 5.22 pm in Etterbeek, Brussels (50N49 - 4E22). I had this birth record (number 1444) last Friday.", est une écrivaine belge francophone. Elle partage sa vie entre la France et la Belgique, et une partie d'elle reste tournée vers le Japon.
    Biographie

    « Issue d'une famille belge de la petite aristocratie où la politique et la littérature ont toujours fait bon ménage, elle a atteint, pratiquement depuis son premier récit, Hygiène de l'assassin (1992), un lectorat que n'ont jamais connu ses ancêtres. Sa production oscille entre les textes à contenu plus ouvertement autobiographiques comme Le Sabotage amoureux (1993) ou Stupeur et tremblements (1999) et des récits plus fictionnels tels Mercure (1998) ou Les Combustibles (1994), une pièce de théâtre. Chez cet écrivain, une forme de cruauté et d'humour se mêle à un romantisme qui plonge dans l'univers actuel. »
    — Marc Quaghebeur, Anthologie de la littérature française de Belgique, entre réel et surréel.

    Les Nothomb font partie des notables belges et plusieurs de leurs ancêtres se sont illustrés dans la vie politique et culturelle (Jean-Baptiste Nothomb, Alphonse Nothomb et Pierre Nothomb notamment). Fille du baron Patrick Nothomb, ambassadeur de Belgique, Amélie Nothomb a séjourné au Japon, en Chine, aux États-Unis (New York), en Asie du Sud-Est (Laos, Bangladesh, Birmanie). Elle ne découvre vraiment la Belgique qu'à l'âge de 17 ans. Après avoir terminé ses humanités secondaires à Bruxelles, elle fait une année de droit où elle échoue et entame ensuite des études de philologie romane à l’Université libre de Bruxelles, qu'elle termine avec une licence et un mémoire consacré à Georges Bernanos, L'intransitif et l'intransitivité dans les romans de Bernanos, pour enfin être agrégée de philologie romane.

    Son premier roman, Hygiène de l'assassin, est un ouvrage presque uniquement composé de dialogues entre un prix Nobel incompris et des journalistes, la discussion virant à l'interrogatoire. Amélie Nothomb y montre un art de plaire et d'interroger, de montrer du doigt à la fois les petits défauts humains et les horreurs dont ils sont capables. Depuis 1992, elle a publié, aux Éditions Albin Michel, un livre par an soit vingt romans et une pièce de théâtre à ce jour. « Tous les ans, à la rentrée, il y a deux événements majeurs : les vendanges et la sortie du Nothomb. Cette année, le raisin est en avance, mais l'Amélie est à l'heure »5. Ses écrits sont traduits dans trente-sept langues à travers le monde.

    Amélie Nothomb suscite la polémique auprès de certains écrivains moins cotés du fait de son succès de librairie. Certains décrivent son travail acharné et son excentricité comme des arguments de vente avant toute chose : « C'est que mademoiselle Nothomb n'a pas que des admirateurs, mais aussi quelques détracteurs qui lui reprochent ceci et cela, et notamment sa célébrité. (…) Elle est devenue, par les hasards des interviews, un mythe ». Mais l'auteur se défend : « Je suis ce que je peux être. Je ne maîtrise pas ce que je suis et encore moins les regards que les autres posent sur moi ».

    Le Mont Fuji, symbole du Japon, a un rôle prédominant dans Ni d'Ève, ni d'Adam.
    Amélie Nothomb raconte une partie de son enfance dans ses romans Métaphysique des tubes, Le Sabotage amoureux et Biographie de la faim ainsi que dans Ni d'Ève, ni d'Adam. L'enfance de cette fille de diplomate est rythmée par d'incessants déménagements au gré des affectations paternelles.

    Notamment à cause de sa gouvernante japonaise Nishio-San qu'elle considérait comme sa seconde mère, elle vit son départ du Japon, « pays de la beauté », pour la Chine, « pays de la laideur », comme un exil, et vit les autres déplacements familiaux comme autant de déracinements successifs. Mais aussi comme « un nomadisme culturel qui décuple sa curiosité et renforce sa précocité ». Elle raconte dans Biographie de la faim comment elle a plongé, avec sa sœur Juliette, dans les livres, la potomanie, l'alcool infantile et l'anorexie. Adulte, son diplôme de philologie romane en poche, Amélie Nothomb retourne au Japon pour y travailler comme interprète (elle maîtrise le japonais oral) et songe à s'y installer définitivement. Elle entre dans une grande entreprise japonaise et y reste un an. Une expérience malheureuse qu’elle romancera dans Stupeur et tremblements9 qui sera couronné par l'Académie française. Après cela, elle rentre en Belgique et envoie le manuscrit de son roman Hygiène de l'assassin à de nombreux éditeurs. Albin Michel le publie en 1992. La critique est rude avec elle : il est mis en doute qu'elle ait écrit seule ce roman, soi-disant trop excellent pour avoir été mené par une femme aussi jeune.

    En 2004, elle en était à son 53e manuscrit. Elle dit écrire près de quatre romans par an pour n’en publier qu’un seul : « J'écris 3,7 romans par an, c'est un rythme, je l'ai constaté après coup. Cela dit, n'allez surtout pas imaginer que tous ces romans sont bons. Il y a une énorme proportion de romans ratés dont il est hors de question que je les publie », « L'immense majorité restera dans des caisses et n'en sortira pas. Je veillerai à me protéger suffisamment pour cela ». Se disant également « enceinte de ses romans », Amélie Nothomb déclare écrire depuis l’âge de dix-sept ans.

    Entre 2000 et 2002, elle écrit sept textes pour la chanteuse française Robert. Elle romance la vie de la chanteuse dans Robert des noms propres, paru en 2002.

    Dans son roman écrit en 2009, Le Voyage d'Hiver, Amélie Nothomb renoue avec ses thèmes favoris : l’auto-dérision (concernant la condition d'écrivain), le suicide amoureux, l'incohérence de l'existence si on ne s'attache à regarder qu'un seul fait de la vie (ici : l'amour).

    En 2010, elle publie son dix-neuvième roman : Une forme de vie. Roman épistolaire, elle y décrit sa relation privilégiée et particulière avec ses lecteurs, à travers une correspondance fictive, mais relatant pourtant une réalité. Suite au séisme du 11 mars 2011, Amélie Nothomb publie, le 22 juin de cette même année, les Myrtilles, une nouvelle en supplément à Stupeur et Tremblements . Les bénéfices de cette édition exceptionnelle sont reversés à Médecins du monde au Japon.
    Le 17 août 2011 a été publié son vingtième roman Tuer le père.

    Dans l'album Ça se traverse et c'est beau de Juliette Gréco, sorti en 2012, rendant hommage aux ponts parisiens, Amélie Nothomb est l'auteur de la chanson Le pont Juliette.

    En 2012, elle retourne pour la première fois au Japon depuis le séisme, le tsunami et l'accident nucléaire de Fukushima, en disant : « le Japon m'a plusieurs fois sauvée et j'ai à nouveau besoin d'être sauvée par le Japon, qui a ce pouvoir guérisseur ». À cette occasion, un reportage sur elle sera tourné par France 5. Le 22 août est publié son vingt et unième roman Barbe bleue.
    Elle préside la 34e édition du Livre sur la place, 1er salon littéraire de la rentrée, qui s'est tenu les 14, 15 et 16 septembre 2012 à Nancy.

    Œuvres

    Notices d’autorité : Système universitaire de documentation • Bibliothèque nationale de France • Fichier d’autorité international virtuel • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • WorldCat
    Romans et pièces de théâtre
    Hygiène de l'assassin, roman, Albin Michel, 1992 (Prix René-Fallet, Prix Alain-Fournier) (ISBN 978-2-226-05964-2)
    Le Sabotage amoureux13, roman, Albin Michel, 1993 (Prix de la Vocation, Prix Chardonne) (ISBN 978-2-253-13945-4)
    Les Combustibles, théâtre, Albin Michel, 1994 (ISBN 978-2-253-13946-1)
    Les Catilinaires, roman, Albin Michel, 1995 (ISBN 978-2-253-14170-9)
    Péplum14, roman, Albin Michel, 1996 (ISBN 978-2-253-14489-2)
    Attentat, roman, Albin Michel, 1997 (ISBN 978-2-253-14688-9)
    Mercure, roman, Albin Michel, 1998 (ISBN 978-2-226-10499-1)
    Stupeur et tremblements13, roman, Albin Michel, 1999 (grand prix du roman de l'Académie française, Prix des libraires du Québec) (ISBN 978-2-226-10950-7)
    Métaphysique des tubes13, roman, Albin Michel, 2000 (ISBN 978-2-226-11668-0)
    Cosmétique de l'ennemi, roman, Albin Michel, 2001 (ISBN 978-2-226-12657-3)
    Robert des noms propres14, roman, Albin Michel, 2002 (ISBN 978-2-226-13389-2)
    Antéchrista, roman, Albin Michel, 2003 (ISBN 978-2-253-11339-3)
    Biographie de la faim13, roman, Albin Michel, 2004 (ISBN 978-2-226-15394-4)
    Acide sulfurique, roman, Albin Michel, 2005 (ISBN 978-2-226-16722-4)
    Journal d'Hirondelle, roman, Albin Michel, 2006 (ISBN 978-2-226-17335-5)
    Ni d'Ève ni d'Adam13, roman, Albin Michel, 2007 (Prix de Flore) (ISBN 978-2-226-17964-7)
    Le Fait du prince, roman, Albin Michel, 2008, (Grand prix Jean-Giono) (ISBN 978-2-226-18844-1)
    Le Voyage d'Hiver, roman, Albin Michel, 2009, (ISBN 978-2-226-19393-3)
    Une forme de vie, roman, Albin Michel, 2010 (ISBN 978-2-226-21517-8)
    Tuer le père, roman, Albin Michel, 2011 (ISBN 978-2-226-22975-5)
    Barbe bleue, roman, Albin Michel, 2012 (ISBN 978-2-226-24296-9)
    La Nostalgie heureuse, roman, Albin Michel, 2013 (ISBN 978-2-226-24968-5)
    Contes et nouvelles
    « Légende peut-être un peu chinoise », conte, in collectif Le Sable et l’ardoise, Longue Vue, 1993
    « Électre », nouvelle de 14 pages, in collectif Des plumes au courant, Stock, 1996
    « L'Existence de Dieu », dans La Revue Générale (vol. 3), 1996
    « Simon Wolff », nouvelle de 6 pages, dans La Nouvelle Revue française n°519, avril 1996
    « Généalogie d'un Grand d'Espagne », nouvelle de 11 pages, dans La Nouvelle Revue française n°527, décembre 1996
    « Le Mystère par excellence », nouvelle de 39 pages, opuscule Le Grand livre du mois, septembre 1999
    « Brillant comme une casserole », recueil de 3 contes illustrés par Kikie Crèvecœur, La Pierre d'Alun, 1999
    « Légende peut-être un peu chinoise », conte de 7 pages
    « Le Hollandais ferroviaire », conte de 5 pages
    « De meilleure qualité », conte de 3 pages
    « Aspirine », nouvelle de 2 pages, in collectif Aspirine : mots de tête, Albin Michel, 2001
    « Sans nom », nouvelle de 64 pages, opuscule couplé à Elle no 2900, 30 juillet 2001
    « L’Entrée du Christ à Bruxelles », nouvelle de 46 pages, opuscule couplé à Elle no 3053, 05/07/2004
    « Les Champignons de Paris », nouvelle en 9 épisodes parue dans Charlie Hebdo du 4 juillet au 29 août 2007
    « Les myrtilles », nouvelle de 11 pages incluse dans l'édition limitée de Stupeur et tremblements, Le Livre de poche, 2011
    Livres audio
    Huit romans d'Amélie Nothomb ont été adaptés sous forme de livres audio, les quatre premiers ont été publiés par les éditions VDB, les suivants par Audiolib :
    Amélie Nothomb (auteur) et Véronique Groux de Miéri (narratrice), Robert des noms propres, La Roque-sur-Pernes, Éditions VDB, 1er mars 2003 (ISBN 978-2-84694-068-9) (notice BnF no FRBNF39186856q).
    Support : 3 CD audio (durée : 3 h 15 min, texte intégral), réf. V.D.B. 008.
    Amélie Nothomb (auteur) et Véronique Groux de Miéri (narratrice), Antéchrista, La Roque-sur-Pernes, Éditions VDB, 1er mars 2004 (ISBN 978-2-84694-137-2) (notice BnF no FRBNF39186872z).
    Support : 3 CD audio (durée : 2 h 52 min, texte intégral), réf. VDB033. Illustration musicale : Thierry Duhamel.
    Amélie Nothomb (auteur) et Véronique Groux de Miéri (narratrice), Biographie de la faim, La Roque-sur-Pernes, Éditions VDB, 1er mars 2005 (ISBN 978-2-84694-281-2) (notice BnF no FRBNF40227909h).
    Support : 4 CD audio (durée : 4 h 17 min, texte intégral), réf. VDB074. Illustration musicale : Thierry Duhamel.
    Amélie Nothomb (auteur) et Véronique Groux de Miéri (narratrice), Acide sulfurique, La Roque-sur-Pernes, Éditions VDB, 1er mars 2006 (ISBN 978-2-84694-403-8) (notice BnF no FRBNF40227903f).
    Support : 3 CD audio (durée : 5 h 39 min, texte intégral), réf. VDB104. Illustration musicale : Thierry Duhamel.
    Amélie Nothomb (auteur) et Sylvie Testud (narratrice), Ni d'Ève ni d'Adam, Paris, Audiolib, 13 février 2008 (ISBN 978-2-35641-012-2) (notice BnF no FRBNF412025642).
    Support : 1 CD audio (durée : 3 h 50 min, texte intégral), réf. Audiolib 25 0012 02.
    Amélie Nothomb (auteur) et Patrick Waleffe (narrateur), Le Fait du prince, Paris, Audiolib, 21 janvier 2009 (ISBN 978-2-356-41048-1) (notice BnF no FRBNF414068348).
    Support : 1 CD audio (durée : 3 h 0 min, texte intégral), réf. Audiolib 25 0049 4.
    Amélie Nothomb (auteur) et Thibault de Montalembert (narrateur), Le Voyage d'hiver, Paris, Audiolib, 9 septembre 2009 (ISBN 978-2-35641-093-1) (notice BnF no FRBNF42044512x).
    Support : 2 CD audio (durée : 1 h 54 min, texte intégral), réf. Audiolib 25 0129 4.
    Amélie Nothomb (auteur) et Frédéric Meaux (narrateur), Une forme de vie, Paris, Audiolib, 13 octobre 2010 (ISBN 978-2-356-41245-4) (notice BnF no FRBNF42285807k).
    Support : 1 CD audio (durée : 2 h 42 min, texte intégral), réf. Audiolib 25 281 3.
    Textes de chansons
    Pour Juliette Gréco : Le Pont Juliette (texte lui par Guillaume Gallienne (2011)
    Pour la chanteuse Robert : L'Appel de la succube (2000), À la guerre comme à la guerre, Le chant des sirènes, Celle qui tue, Nitroglycérine, Requiem pour une sœur perdue, Sorcière (2002)
    Adaptations

    Adaptations au théâtre
    Le sabotage amoureux, Théâtre Le Ranelagh, Paris, 1999
    Avec Valérie Mairesse, Pétronille de Saint-Rapt, Vanessa Jarry
    Mise en scène: Annabelle Milot
    Le sabotage amoureux, Théâtre Daniel-Sorano, Vincennes, 2003-2005
    Avec Pauline Foschia, Jeanne Gougeau, Laurence Vielle
    Adaptation & Mise en scène: Brigitte Bailleux, Laurence Vielle
    Le sabotage amoureux, Mise en scène Christine Delmotte, Belgique, compagnie Biloxi 48, 2013
    Cosmétique de l'ennemi, La Compagnie des Sept Lieux, Suisse, 2003-2008
    Avec John Durand et Olivier Renault
    Adaptation et mise en scène: Emmanuel Samatani et Jean-Daniel Uldry
    Les combustibles, Théâtre Daniel-Sorano, Vincennes, mars-avril 2008
    Avec Michel Boy, Julie Turin, Grégory Gerrebo
    Mise en scène: Stéphane Cottin
    Métaphysique des tubes, 2007-2009
    Avec Cécile Schletzer et Claire Rieussec
    Mise en scène: Claire Rieussec
    Hygiène de l'assassin, Théâtre de Namur & Théâtre le Public, Bruxelles, septembre-octobre 2008
    Avec Daniel Hanssens, Nathalie Cornet, Valérie Marchand et Vincent Lécuyer
    Mise en scène: Pierre Santini
    Biographie de la Faim, Théâtre de la Place des Martyrs, Bruxelles, avril-mai 2009
    Avec Nathalie Cornet, Michel Hinderyckx, Jessica Gazon, Stéphanie Blanchoud…
    Adaptation et mise en scène: Christine Delmotte
    Les Combustibles, Théâtre de Nesle, Paris, 16 septembre 2010 - 2 octobre 2010
    Avec Philippe Doré, Freddy Zimmer, Florine Moreau
    Mise en scène: Hubert Vinzani
    Stupeur et Tremblements, Théâtre le Petit Hébértot, Paris, 18 mars 2011 - 22 mai 2011
    Avec Layla Metssitane
    Adaptation & Mise en scène: Layla Metssitane
    Adaptations cinématographiques
    1999 : Hygiène de l’assassin, film français réalisé par François Ruggieri, avec Jean Yanne (Prétextat Tach) et Barbara Schulz (Nina).
    2003 : Stupeur et tremblements, film français réalisé par Alain Corneau, avec Sylvie Testud (Amélie) et Kaori Tsuji (Fubuki).
    Ni d'Eve ni d'Adam fait l'objet d'une adaptation cinématographique de Stefan Liberski : Tokyo fiancée, avec Pauline Etienne, en tournage en 2013
    Prix et distinctions

    Prix René Fallet en 1993 pour Hygiène de l'assassin. Amélie Nothomb obtient aussi cette année-là le Prix Alain-Fournier, toujours pour Hygiène de l'assassin. Elle reçoit également le Prix Littéraire de la Vocation, cette fois-ci pour Le Sabotage amoureux. Elle obtiendra ensuite le Prix Jacques Chardonne, toujours pour le même livre.
    Grand prix du roman de l'Académie française en 1999 pour Stupeur et tremblements.
    Prix de Flore en 2007, pour Ni d’Ève ni d’Adam.
    Grand Prix Jean Giono en 2008, couronnant « l’ensemble de l’œuvre d’un auteur de langue française ayant défendu la cause du roman »
    Commandeur de l’Ordre de la Couronne en 2008.
    Amélie Nothomb s'est vue représentée sous la forme d'un géant du Nord en 2012.

    Bibliographie sur Amélie Nothomb
    Laureline Amanieux, Amélie Nothomb l’éternelle affamée, Albin Michel, 2005.
    Entretien audio avec Amélie Nothomb, éd. Autrement dit, 2007.
    Le récit siamois, personnage et identité dans l'œuvre d'Amélie Nothomb, Albin Michel, 2009.
    (en) Susan Bainbrigge et Jeanette Den Toonder (dir.), Amélie Nothomb, Authorship, Identity and Narrative Practice, Peter Lang, 2003.
    Alain Dantinne, Hygiène de l'intestin, éd. Labor, 2000.
    Michel David, Amélie Nothomb, le symptôme graphomane, L'Harmattan, coll. « L'œuvre et la psyché », 2006.
    Aleksandra Desmurs, Le Roman Hygiène de l'assassin - Œuvre manifestaire d'Amélie Nothomb, préface d'Amélie Nothomb, éd. Praelego, 2009.
    Frédéric Huet, Ma vie ratée d'Amélie Nothomb, éd. Anabet, 2009.
    Mark D. Lee, Les Identités d’Amélie Nothomb. De l’invention médiatique aux fantasmes originaires, éd. Rodopi, 2010.
    Jean-Michel Lou, Japon d'Amélie Nothomb, L'Harmattan, coll. « Espaces littéraires », 2011.
    Kobialka Margaux, La Création d’Amélie Nothomb à travers la psychanalyse, Le Manuscrit, 2004.
    Michel Zumkir, Amélie Nothomb de A à Z, portrait d’un monstre littéraire, éd. Le Grand miroir, coll. « Une vie », 2007.

    Source : Wikipedia

     

    Né le 9 juillet 1966, Amèlie Nothomb, Cancer ascendant Sagittaire


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  • Née le : 8 juillet 1957 à 04h20
    à : Lyon (France)
    Soleil : 15°42' Cancer AS : 6°19' Cancer
    Lune : 1°05' Sagittaire MC : 9°02' Poissons
    Dominantes : Cancer, Lion, Sagittaire
    Lune, Soleil, Neptune
    Maisons 6, 1, 2 / Feu, Eau / Cardinal
    Astrologie Chinoise : Coq de Feu
    Numérologie : chemin de vie 1
    Taille : Mimie Mathy mesure 1m32 (4' 4")
    Popularité : 18 908 clics, 543e femme, 1 253e célébrité
     
     

    Célébrités ayant la même date anniversaire : Sophia Bush, John D. Rockefeller, Claire Keim, Kevin Bacon, Elisabeth Kübler-Ross, Marianne Williamson, Kenza Farah, Michael Weatherly, Milo Ventimiglia, Jaden Smith, Beck (musicien), Anjelica Huston... Voir toutes les célébrités nées un 8 juillet.

    Biographie de Mimie Mathy

     

     

    Mimie Mathy, de son vrai nom Michèle Mathy, est une humoriste, actrice, comédienne et chanteuse française née le 8 juillet 1957 à Lyon. Ses parents s'appellent Marcel et Roberte Mathy. Elle est notamment connue pour son role de la la série télévisée Joséphine, ange gardien. Mesurant 1,32 m, elle est atteinte de nanisme.

    En 1979, elle intègre l'Atelier de Nice, un atelier de formation créé par Michel Fugain.

    Dans les années 80 elle intégra Le Petit Théâtre de Bouvard où elle rencontra notamment Michèle Bernier et Isabelle de Botton avec qui elle créa un trio comique féminin, montant des spectacles comme Les filles existent en trois tailles. Cette aventure durera sept ans, jusqu'en juin 1993.

    Elle a rencontré un grand succès avec son spectacle J'adore papoter avec vous.

     

    Elle s'est mariée le samedi 27 août 2005 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) devant ses témoins Jean-Claude Camus, Liane Foly, Muriel Robin et Johnny Hallyday avec un chef cuisinier et restaurateur, Benoist Gérard, âgé de 43 ans, et mesurant 1,90 m. Elle l'avait rencontré lors de la représentation de son spectacle à Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) en le faisant monter sur scène, comme elle avait l'habitude de faire en prenant quelqu'un au hasard dans le public. Contrairement à d'autres stars, elle n'a pas voulu signer de contrat d'exclusivité sur les photos de son mariage et a déclaré que "le bonheur ne se monnaye pas, il se partage".


    En plus de sa participation annuelle aux Enfoirés depuis 1995, elle a effectué la tournée Night of the Proms fin 2005 et est la marraine de l'association "Docteur Clown" depuis une dizaine d'années.

     

     

    Source : Wikipedia

     


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  •  

     

    Découvert un 8 Juillet 1997, l'astéroide (9669) Symmetria , par Paul G. Comba

           CARTE GEOCENTRIQUE 1

      

    Découvert un 8 Juillet 1997, l'astéroide (9669) Symmetria , par Paul G. Comba

      

    CARTE GEOCENTRIQUE 2

     

    Découvert un 8 Juillet 1997, l'astéroide (9669) Symmetria , par Paul G. Comba

     
    CARTE HELIOCENTRIQUE

     

     
    Search: [ help ]  
    9669 Symmetria (1997 NC3)
    Classification: Outer Main-belt Asteroid          SPK-ID: 2009669
    Ephemeris | Orbit Diagram | Orbital Elements | Physical Parameters | Discovery Circumstances | Close-Approach Data ]

    [ show orbit diagram ]
    Orbital Elements at Epoch 2457000.5 (2014-Dec-09.0) TDB
    Reference: JPL 4 (heliocentric ecliptic J2000)
     Element Value Uncertainty (1-sigma)   Units 
    e .1874900671274356 6.8424e-08  
    a 3.220692221068031 4.0122e-08 AU
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    (2016-Jan-21.82672820)
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    period 2111.16541832172
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    d
    yr
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      Orbit Determination Parameters
       # obs. used (total)      949  
       data-arc span      11509 days (31.51 yr)  
       first obs. used      1981-11-25  
       last obs. used      2013-05-30  
       planetary ephem.      DE431  
       SB-pert. ephem.      SB431-BIG16  
       condition code      0  
       fit RMS      .53963  
       data source      ORB  
       producer      Otto Matic  
       solution date      2014-Jun-09 19:36:24  

    Additional Information
     Earth MOID = 1.62344 AU 
     T_jup = 3.161 
    [ show covariance matrix ]

    Ephemeris | Orbit Diagram | Orbital Elements | Physical Parameters | Discovery Circumstances | Close-Approach Data ]

    Physical Parameter Table
    Parameter Symbol Value Units Sigma Reference Notes
    absolute magnitude H 13.1 mag n/a PDS3 (MPC 32906)  

    9669 Symmetria           Discovered 1997 July 8 by P. G. Comba at Prescott.
    Name suggested by the palindromic shape of the numeral 9669, and the fact that each pair of its digits is invariant under a rotation by 180 degrees.
    NOTE: some special characters may not display properly (any characters within {} are an attempt to place the proper accent above a character)
    Reference: 19990202/MPCPages.arc Last Updated: 2010-06-11

    [ show close-approach data ]
    Alternate Designations
     1997 NC3 = 1981 WF8 = 1986 RD9 = 1995 FJ21 = 1996 LY5 
     

     

    La symétrie ou les maths au clair de lune

    Télécharger « video-la-symetrie-ou-les-maths-au-clair-de-lune-5578.html »

     

    Article de Marcus du Sautoy (Ed. Héloïse d’Ormesson, 2012).


    Pourquoi la symétrie est-elle omniprésente dans la nature ? Selon le professeur de mathématiques Marcus de Sautoy, "ce n'est pas qu'une question d'esthétique [...]. Elle permet aux animaux et aux végétaux de transmettre une multitude de messages."
    A l'occasion de l'exposition Pavages et symétrie présentée à partir du 12 février 2013 au Palais de la découverte.

              
    Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
     
    Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Symétrie (homonymie).

    Un système est symétrique quand on peut permuter ses éléments en laissant sa forme inchangée. Le concept d'automorphisme permet de préciser cette définition.

    Un papillon, par exemple, est symétrique parce qu'on peut permuter tous les points de la moitié gauche de son corps avec tous les points de la moitié droite sans que son apparence soit modifiée. On peut échanger les deux moitiés sans changer la forme de l'ensemble. Les figures symétriques rendent visible l'égalité des formes parce que les parties permutables ont toujours la même forme. On pourrait en faire une définition du concept : une figure est symétrique lorsqu'elle répète une même forme de façon régulière.

    Les deux ailes des papillons (ici une vanesse du chardon) sont symétriques par réflexion : l'une est comme l'image dans un miroir de l'autre.
    Cette fleur est symétrique par rotation : si on la tourne d'un cinquième de tour, on retrouve la forme initiale.
    Les frises décoratives en architecture sont souvent des structures symétriques par translation : si on déplace la structure de la largeur d'un motif, on retrouve la même structure.
     
    Saturne et ses anneaux. Les planètes et les étoiles sont à peu près symétriques pour les rotations autour de leur axe.
    Il en va de même pour les gouttes.
    Coupe sagittale d'une coquille de nautile. Une spirale logarithmique est symétrique par similitude.
    Autre exemple en architecture : arcades symétriques d'un portique de la Grande Mosquée de Kairouan, en Tunisie.

     

     

    Qu'est-ce qu'une forme ?

    Le concept de forme est défini en mathématiques à partir de celui d'isomorphisme. Deux systèmes isomorphes ont la même forme.

    Un système, une structure mathématique, un modèle, un univers, ou un monde, au sens mathématique, est déterminé avec plusieurs ensembles :

    • l’ensemble U des éléments du système, ses points, ses atomes ou ses constituants élémentaires,
    • l’ensemble des prédicats fondamentaux, propriétés de base des éléments et relations entre eux,
    • l’ensemble des opérateurs, ou fonctions, qui déterminent davantage la structure du système.

    Souvent par abus de langage, on identifie une structure par l'ensemble U de ses éléments.

    Soient U et U' deux structures définies par les relations binaires R et R' respectivement. Une transformation inversible t (une bijection) de U dans U' est un isomorphisme pour R et R' lorsque :

    pour tout x et tout y dans U, x R y si et seulement si tx R' ty

    S'il existe une telle transformation t, U et U' sont isomorphes - plus précisément les structures (U,R) et (U',R') sont isomorphes.

    Cette définition peut être aisément généralisée à toutes les relations, quel que soit le nombre de leurs arguments, et aux prédicats monadiques.

    Soient U et U' deux structures définies par les opérateurs binaires + et +' respectivement. Une bijection t de U dans U' est un isomorphisme pour + et +' lorsque :

    pour tout x et tout y dans U, t(x+y) = tx +' ty

    S'il existe une telle transformation t, U et U' sont isomorphes - plus précisément les structures (U,+) et (U',+') sont isomorphes.

    Cette définition peut être aisément généralisée à tous les opérateurs, quel que soit le nombre de leurs arguments.

    À un opérateur binaire +, on peut associer une relation ternaire définie par x+y=z. On voit alors que la définition d’un isomorphisme pour un opérateur est un cas particulier de la définition d’un isomorphisme pour les relations.

    Lorsque les structures sont définies avec plusieurs prédicats, monadiques ou relationnels, et plusieurs opérateurs, les isomorphismes sont les bijections qui sont des isomorphismes pour tous les prédicats et tous les opérateurs. Ainsi défini le concept d'isomorphisme est universel, il peut être appliqué à toutes les structures mathématiques (les définitions d'un homéomorphisme et d'un difféomorphisme requièrent davantage de précisions.)

    Les groupes d'automorphismes

    Le concept d'automorphisme permet de préciser celui de symétrie. Les permutations, ou transformations, qui laissent la forme inchangée, sont les symétries, ou les automorphismes, du système. Un automorphisme est un isomorphisme interne. Les automorphismes d'une structure U sont les bijections de U dans U qui sont des isomorphismes pour tous les prédicats et tous les opérateurs qui déterminent la structure. Plus explicitement :

    Une fonction inversible, ou bijection, de U dans U est un automorphisme pour une relation binaire R lorsque

    \forall (x,y)\in U^{2},\quad x\;R\;y\Leftrightarrow tx\;R\;ty

    Cette définition d’un automorphisme se généralise aisément aux prédicats monadiques et à toutes les relations, quel que soit le nombre de leurs arguments. Pour un prédicat monadique P, une transformation t est un automorphisme lorsque

    \forall x,\quad Px\Leftrightarrow Ptx

    Dans l’exemple du papillon, la symétrie entre la gauche et la droite est un automorphisme pour les propriétés (les prédicats monadiques) de couleur. Un point a la même couleur que son point symétrique.

    Une transformation t est un automorphisme pour un opérateur binaire + lorsque

    \forall x,y,\quad t(x+y)=(tx)+(ty)

    Cette définition d’un automorphisme se généralise aisément à tous les opérateurs, quel que soit le nombre de leurs arguments. t est un automorphisme pour un opérateur à un argument lorsque

    \forall x,\quad t(-x)=-t(x)

    Autrement dit, une transformation est un automorphisme pour un opérateur monadique (une fonction d'une seule variable) lorsqu'elle commute avec lui. Lorsque des opérateurs commutent entre eux, ils sont tous des automorphismes les uns vis-à-vis des autres, au sens où toute forme définie par l'un est conservée par tous les autres.


    Les automorphismes d'une structure forment un groupe, au sens de l'algèbre, son groupe de symétries. Pour tous automorphismes t et u, t°u est un automorphisme et l’inverse de t est un automorphisme. La transformation identique (qui associe toujours x à x) est un automorphisme. Autrement dit :

    • Si une forme est conservée par deux transformations effectuées séparément, elle est aussi conservée lorsqu'on effectue les deux transformations l'une à la suite de l'autre. C'est simplement la transitivité de l'égalité des formes.
    • Si une forme est conservée par une transformation, elle est aussi conservée par la transformation inverse.
    • En outre, il existe toujours une transformation identique, qui ne transforme rien, qui est donc toujours un automorphisme, puisqu'elle ne peut pas modifier quoi que ce soit.

    Ces trois propriétés font de l'ensemble des automorphismes d'un système un groupe pour sa loi de composition interne naturelle.

    Exemples[modifier | modifier le code]

    Les isométries[modifier | modifier le code]

    Les isométries sont les automorphismes de l'espace pour sa structure métrique. t est une isométrie si et seulement si d(x,y)=d(tx,ty) pour tous x et y, où d(x,y) est la distance entre x et y. Ce sont des automorphismes pour toutes les relations binaires d(x,y)=L où L est un nombre réel positif, parce que d(x,y)=L si et seulement si d(tx,ty)=L.

    L’espace euclidien en son entier est un des systèmes les plus symétriques, au sens où l’ensemble des façons de permuter simultanément tous ses points sans modifier sa structure, son groupe de symétries, est l’un des plus grands, parmi les groupes des symétries géométriques. Tous les points de l’espace sont semblables. Ils n’ont pas d’autre qualité que d’être un point et ils ont tous les mêmes relations avec le reste de l’espace. Que n’importe quel point peut être transformé en n’importe quel autre par une isométrie traduit cette égalité de tous les points de l'espace.

    Si l’on brise la symétrie de l’espace en introduisant une sphère, alors tous les points ne sont plus semblables : il y a des points sur la sphère, d’autres à l’intérieur et d’autres à l’extérieur. En revanche, tous les points de la sphère sont semblables. N’importe lequel d’entre eux peut être transformé en n’importe quel autre par une isométrie : une rotation autour du centre de la sphère. Comme les chevaliers de la Table Ronde, aucun n'a une position privilégiée. Ils sont tous également placés les uns par rapport aux autres.

     

    Les symétries des molécules et des cristaux[modifier | modifier le code]

    La structure d'une molécule ou d'un cristal est définie en mécanique quantique par la fonction d'onde de tous ses constituants, noyaux et électrons. Mais pour de nombreux usages, on peut modéliser la structure simplement par les positions des centres des atomes ou des ions. Avec un tel modèle, la structure est complètement décrite avec les prédicats monadiques "est le centre d'un atome de l'espèce i" et "est le centre d'un ion de l'espèce j". Les symétries de la molécule ou du cristal peuvent être alors définies comme les isométries de l'espace qui sont aussi des automorphismes pour les prédicats monadiques de structure. Les symétries transforment toujours le centre d'un atome ou d'un ion en un centre d'un atome ou d'un ion de même espèce.

    Une rotation d'un sixième de tour permute les atomes de la molécule de benzène sans modifier la structure.
    La molécule d'éthane
    et celle de C60
    Les structures cristallines, ici, celle du diamant, répètent un même motif dans trois directions non-coplanaires. Elles sont symétriques par translation.
    Les empilements de sphères dures sont des modèles de la structure de certains cristaux.
    En zoomant sur une spirale logarithmique on peut voir ses symétries, parce qu'une homothétie fait le même effet qu'une rotation.
    Les formes naturelles peuvent combiner plusieurs types de symétrie. Une onde circulaire périodique par exemple est symétrique à la fois pour les rotations autour de son centre et pour les translations dans le temps d'un multiple de sa période.

    Les similitudes

    Selon l'usage courant une structure et un modèle réduit ont la même forme. Pour préciser ce concept de forme, il faut définir les automorphismes de l'espace comme des similitudes. Elles conservent les rapports de distance, elles sont donc des automorphismes pour les prédicats quaternaires d(A,B)=k.d(C,D), pour tous les nombres réels positifs k. Plus explicitement, lorsque s est une similitude :

    d(A,B)=k.d(C,D) si et seulement si d(sA,sB)=k.d(sC,sD)

    pour tous les points A,B,C et D et tout nombre réel positif k.

    La spirale logarithmique

    Une spirale logarithmique est définie avec l'équation

    r=e^{{a\theta }}

    r et \theta sont les coordonnées polaires d'un point P.

    Cette équation détermine le prédicat monadique "est sur la spirale" :

    r=e^{{a\theta }} si et seulement si P est sur la spirale.

    Une telle spirale est invariante pour toutes les transformations composées d'une rotation d'angle \alpha et d'une homothétie de rapport e^{{a\alpha }}. Ces similitudes d'angle \alpha et de rapport e^{{a\alpha }} sont donc les symétries de la spirale.

    Les mouvements périodiques

    Un mouvement périodique est une structure symétrique pour les translations dans le temps d'un multiple de sa période.

    Les trajectoires périodiques (les oscillations, les vibrations, les mouvements des satellites,...) sont des structures spatio-temporelles symétriques pour certaines translations dans le temps. T est une période d'une trajectoire lorsque (x,t) est sur la trajectoire si et seulement si (x,t+T) l'est aussi. Les translations de durée T, 2T, 3T,... , considérées comme des transformations de l'espace-temps sont des automorphismes pour le prédicat monadique "est sur la trajectoire".

    Les symétries de l'espace-temps

    La structure de l'espace-temps peut être définie par la pseudo-métrique de Minkowski : à deux points quelconques P et P' de coordonnées (x,y,z,t) et (x',y',z',t') respectivement, on associe un nombre réel, positif ou négatif (le carré de sa distance relativiste):

    d(P,P')=c^{2}(t'-t)^{2}-(x'-x)^{2}-(y'-y)^{2}-(z'-z)^{2}

    c est la vitesse de la lumière.

    Une transformation s est une symétrie si et seulement si pour tous P et P' :

    d(sP,sP')=d(P,P')

    Autrement dit, d(P,P')=K si et seulement si d(sP,sP')=K, pour toute constante réelle K.

    Les symétries de l'espace-temps sont les automorphismes pour tous les prédicats binaires d(P,P')=K, où K est n'importe quel nombre réel.

    Les symétries de l'espace-temps forment le groupe de Poincaré.

    Les symétries de l'espace et du temps ont une importance fondamentale pour la physique à cause du principe de l'égalité de tous les observateurs. Comme autour d'une table ronde nous sommes tous également placés les uns par rapport aux autres. Aucun d'ente nous n'a une position privilégiée. Toute observation faite par l'un peut être faite par un autre. On peut donc permuter les observateurs sans modifier les observations. Puisqu'à chaque observateur est lié un référentiel, les symétries de l'espace-temps doivent permettre de transformer n'importe quel référentiel en n'importe quel autre. Le groupe des symétries de l'espace-temps est donc une expression mathématique du principe de l'égalité de tous les observateurs.

    Bibliographie

    Voir aussi

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  • Né le : 9 juillet 1946
    à : Forfar (Royaume-Uni)
    Soleil : 17°04' Cancer AS : 28°09' Verseau
    Lune : 28°02' Scorpion MC : 20°14' Sagittaire
    Dominantes : Lion, Verseau, Gémeaux
    Uranus, Vénus, Jupiter
    Maisons 7, 6, 4 / Air, Feu / Fixe
    Astrologie Chinoise : Chien de Feu
    Numérologie : chemin de vie 9
    Taille : Bon Scott mesure 1m65 (5' 5")
    Popularité : 6 716 clics, 1 035e homme, 1 822e célébrité
     
    Biographie de Bon Scott

    Ronald Belford Scott, dit Bon Scott, est un chanteur australien d'origine écossaise né le 9 juillet 1946 et mort le 19 février 1980. Il a été le chanteur du groupe AC/DC de 1974 à 1980. de son propre aveux, le surnom de "Bon" Scott vient de "bony" (osseux) du fait qu'enfant Bon devait régulièrement se battre dans la cour de l'école pour se faire respecter par les autres élèves qui se moquaient de son accent écossais. Cette période l'avait beaucoup endurcit et il était devenu donc "dur comme un .os".


    Biographie
    Bon Scott est né à Kirriemuir dans le comté d'Angus en Écosse le 9 juillet 1946 de Charles et Isabelle Scott. Il a un frère, Derek, né en 1949. La famille Scott émigre en Australie en 1952 où elle vécu d'abord à Melbourne et où un second frère, Graeme est né en 1953. En 1956, la famille s'installe à Fremantle. Bon Scott quitte l'école à 15 ans et passe quelque temps en prison pour avoir donné une fausse identité à la police, s'être échappé de garde à vue et avoir volé douze gallons d'essence. Il essaye de s'engager dans l'armée australienne mais en est rejeté.

    Il fonde le groupe de rock local du nom de "The Spektors" avec Wyn Milson et John Collins en 1964, il en est le batteur et chante à l'occasion. En 1966, il rejoint The Valentines avec qui il enregistre un 1er single « Everyday I have to cry » qui est distribué en mai 1967. Le 12 juin 1967, le groupe joue avec The Easybeats (groupe dont le guitariste n'est autre qu'un certain George Young) à Perth. The Valentines connaît un certain succès en Australie mais des histoires de drogue conduisent à la séparation du groupe en août 1970. Pas découragé pour un sou, Bon Scott part à Sydney et intègre le combo blues rock Fraternity avec qui il enregistre 2 albums. Le 24 janvier 1972, Bon Scott épouse Irene Thornton née en 1950. Au début de 1973, pendant une tournée au Royaume Uni, The Valentines jouent avec Geordie dont le chanteur n'est autre que Brian Johnson. En février 1974, Bon est victime d'un terrible accident de moto qui le plonge dans le coma pendant trois jours, le chanteur assiste impuissant à la séparation de son groupe et quitte sa femme dont il divorcera en 1978.

    En septembre 1974, il devient le chanteur du groupe AC/DC formé en 1973. Il avait d'abord été engagé comme conducteur pour le groupe, mais Angus Young l'ayant remarqué chantant et faisant l'idiot à la fin des concerts, on lui offre la place de Dave Evans qui venait d'être remercié. Son premier concert avec AC/DC a lieu le 5 octobre 1974. Avec les frères Young, il enregistre les premiers albums du groupe et propulse la formation au sommet des charts grâce à Highway to Hell (1979). Le 19 février 1980, Bon Scott est retrouvé mort de froid dans une voiture, après une soirée beaucoup trop arrosée. Il est enterré au cimetierre de Fremantle.

    Il aura été celui qui a rendu populaire le groupe AC/DC grâce à son charisme, à son jeu de scène et par dessus tout par sa voix hors du commun, à la fois chaude et puissante. L'album Back in Black sorti trois mois après son décès constitue l'hommage qu'AC/DC lui rendra, notamment par le titre Hell's Bells.

     

    Cette petite anecdote relative à l'enfance relate bien l'expression de son soleil natal qui transite entre les 17 et &_ degré du Cancer à sa naissance , " un germe qui s'épanouit en une multiple floraison , symbole de l'élan vital qui pousse à concrétiser son potentiel de naissance dont le mot clef est CROISSANCE et la poule qui gratte en quete de nourriture pour ses poussins, degré qui exprime la prise quotidienne de responsabilités dans la vie.

    Déja enfant il se sentait responsable de proteger sa propre croissance dans son élan vital authentique en preservant ses racines..

    Cette transition entre ces deux symboles est très expressive de la combinaison Soleil Cancer , ascendant Verseau

    Il va aller chercher sa force creatrice à la source pour la faire jaillir avec plus d'énergie.

    Il plonge même au profond de lui même pour chercher cette source, ce à quoi l'appelle sa Lune Scorpion,, c'est un besoin , mais aussi son danger , car pour aller creuser le fond des profondeurs , il ne va pas utiliser que de bonnes substances ... Alcool et drogue vont finir par le détruire.. C'est la pleine difficulté de cette  génération qui va ouvrir les portes à l'expression émotionnelle masculine au coeur d'une pensée  occidentale  qui la refuse encore , preferant les artifices du vedetariat à la sobriété de l'expression collective co créatrice ...

    Sa Lune Scorpion de plus est en maison huit , la maison ou l'emotion s'alchimise et se sublime ..ou détruit !

     

    Le degré le plus puissant du théme est cependant Uranus qui sur le fond du ciel en gémeaux branche notre chanteur sur un haut voltage constant : La pointe de la maison quatre représente ce passage de fin de vie auquel on se prépare tout au long de notre parcours terrestre : Il exprime la maniere dont nous nous branchons vers les mondes superieures , vers cette cible qu'est le milieu du ciel et que nous visons pour reussir notre chemin ici bas ...Dans le thème de Bon, Uranus de plus est conjoint au Noeu Nord , amplifiant donc l'importance uranienne , le chemin d'individuation originale qu'est venu emprunter ce charismatique batteur et chanteur de rock.

    en construction ....


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