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Par nada le 13 Février 2017 à 23:38
Né le : 6 avril 1928 à 01h23 à : Chicago (IL) (États-Unis) Soleil : 16°15' Bélier AS : 14°13' Capricorne Lune : 28°58' Balance MC : 9°51' Scorpion Dominantes : Bélier, Capricorne, Poissons
Pluton, Saturne, Soleil
Maisons 2, 3, 7 / Feu, Eau / CardinalAstrologie Chinoise : Dragon de Terre Numérologie : chemin de vie 3 Popularité : 10 523 clics, 4 372e homme, 7 312e célébrité Biographie de James D. Watson
James Dewey Watson (né le 6 avril 1928) est un généticien et biochimiste américain, co-découvreur de la structure de l'ADN. Il a obtenu le prix Nobel de médecine en 1962 pour cette découverte.
James Watson fit des études d'ornithologie et de biologie à l'université d'Indiana, et soutint sa thèse en 1950. Ensuite, sur les conseils d'un professeur, il se rend à Copenhague pour s'initier aux méthodes de la biochimie. La même année, il assiste à Naples à un congrès et y rencontre Maurice Wilkins qui présente les premiers clichés de diffraction des rayons X par l'ADN. C'est l'époque où l'on suggère que l'ADN est le support de l'information génétique, alors que l'on croyait que les gènes étaient de nature protéique.
James Watson, qui a vingt-trois ans, décide alors de s'attaquer à la structure des acides nucléiques. À l'automne de 1951, il vient à Cambridge, au laboratoire de cristallographie, et rejoint un groupe de chimistes et de cristallographes de renom. Il commence à étudier l'ARN et montre qu'il a une structure hélicoïdale. Puis, il s'attache à élucider la structure de l'ADN. Les deux clés de ce problème seront : d'une part, la structure hélicoïdale ; d'autre part, l'observation que la structure chimique de l'ADN est composée de quatre bases puriques et pyrimidiques (A, T, G, et C), et que les deux paires de bases A-T et G-C ont des structures complémentaires sur le plan stérique. Cette nouvelle notion, ajoutée à celle d'une structure hélicoïdale, leur permet d'élaborer un modèle de structure en double hélice. Cette découverte n'aurait pu se faire sans les clichés de diffraction aux rayons X effectués par Rosalind Franklin.
Cette découverte, l'un des événements scientifiques majeurs du XXe siècle, a bouleversé la biochimie et ouvert la voie à une discipline nouvelle, la biologie moléculaire. Le prix Nobel de médecine fut décerné en octobre 1962 à James Watson ainsi qu'à Maurice Wilkins et Francis Crick, ses compagnons de recherche.
Devenu professeur de biologie à Harvard en 1961, Watson s'intéresse ensuite à une enzyme : l'ARN polymérase qui synthétise l'ARN messager à partir de l'ADN.
Postes académiques et scientifiques
Depuis 1968, Watson fut à la direction du Cold Spring Harbor Laboratory, situé sur l'île de Long Island dans l'État de New York et à proximité duquel il a établi sa résidence depuis 1974. A partir de 1994, la direction du centre fut assurée par Bruce Stillman qui, en 2003, remplaça au poste de président Watson nommé chancelier.
Watson fut directeur du projet génome humain de 1988 à 1992. Il quitta ce poste à la suite d'un différend avec l'organisme de tutelle, les NIH, portant sur son refus de voir breveter les séquences du génome humain. Néanmoins, en reconnaissance de son œuvre scientifique, il deviendra le premier être humain dont l'intégralité du génome fut séquencé. Il reçut lors d'une cérémonie le 31 mai 2007, un DVD portant son code génétique qu'il a depuis fait mettre en accès libre sur son site web .
James Watson est lauréat de la médaille Copley en 1993.
Polémiques
Il déclara en 1997 à un journal britannique qu’une "femme doit pouvoir avorter si son enfant est testé homosexuel", puis s'était ravisé suite au mouvement de polémique soulevé dans le monde entier,.
Le 14 octobre 2007, il a tenu des propos racistes dans les colonnes du journal britannique le Sunday Times. Il y déclara qu’il était « fondamentalement pessimiste quant à l'avenir de l'Afrique » parce que « toutes nos politiques d'aide sont fondées sur le fait que leur intelligence est la même que la nôtre alors que tous les tests disent que ce n'est pas vraiment le cas» et poursuivant sur ses propos, il indique que « son espoir est que tous les hommes sont égaux » mais il répond que « les gens qui ont eu affaire à des employés noirs se sont rendu compte que ce n’est pas vrai », et il avance que « le gène à l’origine des différences au niveau de l’intelligence humaine» pourrait être identifié d’ici dix à quinze ans, mais qu'il en avait la preuve scientifique. Le biologiste Steven Rose à répondu dans The Independent le mercredi suivant que si « Watson connaissait la littérature sur le sujet, il aurait su qu’il est en dehors de sa profondeur scientifique » et que Watson était un habitué de tels scandales car il lui connaissait des propos similaires sur les femmes. Il aurait ainsi déclaré concernant les manipulations génétiques que « les gens disent qu'il serait horrible qu'on puisse faire en sorte que toutes les filles soient jolies. Moi je trouve que ce serait super ».
Suite à ses déclarations du 14 octobre 2007, il a été suspendu des fonctions qu'il exerçait dans un laboratoire de l'Institut de recherches de Cold Spring Harbor (Long Island), puis mis en retraite.
Bibliographie
La double hélice de James Watson (1968) : Le récit personnel de James Watson où il décrit les antagonismes et les coopérations entre chercheurs, comment toutes les fausses pistes sont abandonnées pour trouver enfin une théorie possible. Il faut noter qu'il lui est beaucoup reproché, dans ce livre, d'avoir minimisé voire passé sous silence le rôle de Rosalind Franklin dans cette découverte.
"La molécule d'ADN à la forme d'une double hélice": chapitre 19 du site Il était une fois ... l'ADN. Ce chapitre contient une animation décrivant les expériences qui ont permis de découvrir la structure en forme de double hélice de l'ADN, des interviews vidéos de J.D. Watson et une biographie.
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Par nada le 4 Mars 2015 à 16:50
Née le 8 avril 1941, Vivienne Westwood, Bélier ascendant Sagittaire, Lune en Lion
Vivienne Westwood
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Dame Vivienne Westwood DBE, « enfant terrible de la mode », est une styliste anglaise, née le 8 avril 1941, connue pour ses créations excentriques et colorées, dont les chapeaux sont un symbole. Mariée un temps au producteur des Sex Pistols Malcolm McLaren, Vivienne Westwood est une personnalité indissociable de la mode punk depuis les années 1970. Propriétaire d'une boutique à Londres aux noms multiples depuis ces mêmes années, la consécration du milieu de la mode lui est parvenue significativement à partir des années 1990.
Biographie
Vivienne Westwood, du patronyme qu'elle conservera de son premier mari, née Vivienne Isabel Swire le 8 avril 1941 [1] dans le Derbyshire à Glossop en Angleterre. Elle est l'aînée d'une famille éduquée de trois enfants élevés dans les préceptes du calvinisme. Elle grandit à Hollingworth, puis dans les années 1950 ses parents s'installent dans un bureau de poste à Tintwistle et déménagent à Harrow[1].
À dix-sept ans, elle quitte son village natal pour se rendre à Londres où elle étudie la mode pendant quelque temps à la Harrow School Art (devenue aujourd'hui l'université de Westminster). Elle devient ensuite enseignante dans une école primaire -un métier qu'elle continue jusqu'en 1971-. Elle a déjà une manière particulière de s'habiller et aime la vie nocturne.
C'est ainsi qu'aux environs de 1959, elle rencontre Dereck Westwood qui dirige un night-club avec qui elle se marie en juillet 1962 et a un fils, Benjamin Westwood, avant de divorcer en 1966[1].Un an avant son divorce, elle rencontre Malcolm McLaren (qui vit alors en colocation avec son frère), avec qui elle a un fils, Joseph, en 1967[1].
En 1971, Malcolm McLaren, Vivienne Westwood et Patrick Casey s'installent au 430 Kings Road à Londres dans une boutique sombre avec un juke-box du nom de Paradise Garage qui prend plusieurs noms successifs - changeant de nom, comme d'orientation pour changer de clientèle - passant par Let it Rock pendant la période hippie ou encore Too Fast To Live Too Young To Die avant de devenir Sex, la fameuse boutique de mode punk[1], pour changer de nouveau en Senditionaries, clothes for Heroes puis World's End[2]. La boutique, et ses collections marquent un intérêt pour les rockers et la culture urbaine en général.
Article détaillé : Sex (boutique).Dans ce magasin, elle commence à exposer et vendre ses créations. Elle va même jusqu'à habiller les New York Dolls ou les Sex Pistols, dont son mari Malcolm McLaren était le manager. Elle utilise ces groupes à la fois pour promouvoir sa ligne de vêtements et son magasin mais aussi pour exposer les idées politiques du couple à travers ses créations. Vivienne Westwood installe petit à petit la mode punk et va, dans les années 1980 aller vers une mode plus expérimentale[3].
Années 1990[modifier | modifier le code]
En novembre 1990, Vivienne Westwood contacte Prudence de chez Prudence Millinery et lui demande de confectionner les chapeaux de sa collection automne / hiver 1991 pour femmes. Devant le succès remporté par les collections pour femmes, Prudence Millinery crée ensuite les chapeaux de Vivienne Westwood pour la gamme homme (MAN), à partir de 1996. Durant ces années 1990, plusieurs boutiques verront le jour, dont deux à Londres, une à New- York et une à Hong Kong.
En 1992, elle rencontre Andreas Kronthaler qui devient son nouveau mari la même année. Quatre ans plus tard, elle signe la conception des costumes de L'Opéra de quat'sous à Vienne (Autriche).
Son fils Joseph et sa femme fondent en 1994 la marque de lingerie Agent Provocateur, qui rencontre un franc succès.
En 2004-2005, une rétrospective de ses trente années de carrière est organisée au Victoria and Albert Museum, exposition qui fait ensuite le tour du monde. En mai 2008, Vivienne Westwood participe au film Sex and The City en signant la robe de mariée de l'héroïne du film. Elle suscite une vive réaction dans le milieu de la mode avec le choix de Pamela Anderson comme égérie de collection Printemps/Eté 2009. Un film retraçant sa vie serait en projet, avec Kate Winslet dans son rôle[4].
Ses défilés, ses vêtements
En 1981, elle réalise son premier défilé à Londres et l'année suivante à Paris.
C'est dans cette même ville de Londres en 1982 qu'elle présentera sa première collection, « Pirate », qui, un an plus tard, aura un fort succès auprès des parisiens. Puis au fil des années elle les exposera au monde entier. Les mannequins, walkman vissé sur les oreilles arborent teintures au henné et dents en or et dansent sur des musiques ethniques.
Mais cependant sa première collection complète pour homme ne sortira qu'en 1990.
En 1989, John Fairchild, éditeur de la bible de la mode Women's Wear Daily, classe Westwood parmi les six meilleurs stylistes du monde. La représentante d'un style glam-rock-rebelle qu'on a baptisé « enfant terrible de la mode », tout comme Jean Paul Gaultier, a fait preuve d'une excentricité toujours renouvelée par ses créations tantôt punk ou tantôt baroques.
Elle a été consacrée trois fois British Designer of The Year pour ses créations atypiques et innovatrices.
Les produits dérivés
Vivienne Westwood vend ses créations sous quatre labels différents : Red Label, Gold Label, Anglomania et Man. Elle participe aussi à la création de produits dérivés du manga Nana de Ai Yazawa. Depuis quelques années, elle a sorti quatre parfums: Boudoir en 1998, Libertine en 2000, Anglomania en 2004[2] et Let It Rock en 2008.
En 2009, Vivienne Westwood travaille avec Melissa (marque brésilienne de chaussures) pour qui elle crée des modèles extravagants et originaux à base de caoutchouc recyclé et de velours.Engagements
Vivienne Westwood a décidé de ne plus utiliser de fourrure dans ses collections. Elle a d'ailleurs avoué qu'elle n'en avait jamais utilisé de vraie. Elle rejoint ainsi Tommy Hilfiger, Ralph Lauren ou encore Stella McCartney.
En 2012, elle soutient publiquement Greenpeace dans sa campagne Save the arctic.
En 2014, elle se prononce pour l'indépendance de l'Écosse, lors du référendum organisé dans le pays le 18 septembre[5].
Note
- Jon Savage, England's Dreaming, Les Sex Pistols et le punk, Paris, édition Allia, 2002, 3e éd., 688 p. (ISBN 978-2-84485-102-4)
- extrait de biographie [archive] sur Couleurparfum.com
- Linda Watson, Vogue - La mode du siècle : Le style de chaque décennie, 100 ans de créateurs [« Vogue Twentieth Century Fashion - 100 years of style by decade and designer »], Éditions Hors Collection, 2000, 255 p. (ISBN 2-258-05491-5), « 1980-89 », p. 73
- Libération.fr Kate Winslet [archive] sur Next/libération
- http://www.lemonde.fr/europe/portfolio/2014/09/17/pour-ou-contre-l-independance-paroles-d-ecossais-divises_4488540_3214.html [archive]
Articles connexes
Liens externes
- (en) Site officiel
- [image] Metmuseum.org
Née le : 8 avril 1941 à 01h00 à : Glossop (Royaume-Uni) Soleil : 17°46' Bélier AS : 11°57' Sagittaire Lune : 24°32' Lion MC : 15°06' Balance Dominantes : Bélier, Taureau, Sagittaire
Soleil, Vénus, Jupiter
Maisons 4, 5, 8 / Feu, Terre / CardinalAstrologie Chinoise : Serpent de Métal Numérologie : chemin de vie 9 Popularité : 16 364 clics, 966e femme, 2 238e célébrité
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Par nada le 13 Février 2015 à 17:52
(24) Thémis
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.Caractéristiques orbitales
Époque 18 août 2005 (JJ 2453600.5)
Basé sur ? observations couvrant ?, U = ?Demi-grand axe (a) 468,226×106 km
(3,130 ua)Aphélie (Q) 530,250×106 km
(3,545 ua)Périhélie (q) 406,202×106 km
(2,715 ua)Excentricité (e) 0,132 Période de révolution (Prév) 2 022,486 j
(5,537 a)Vitesse orbitale moyenne 16,76 km/s Inclinaison (i) 0,760° Nœud ascendant (Ω) 35,992° Argument du périhélie (ω) 107,989° Anomalie moyenne (M0) 185,968° Catégorie ceinture d'astéroïdes
(Thémis)Caractéristiques physiques Dimensions 198,0 km Masse (m) 1,13±0,43×1019
ou 2,3×1019 kg[1],[2]Masse volumique (ρ) 2 780±1 350 kg/m3 Période de rotation (Prot) 0,3489 j
(8,374 h)Classification spectrale C Magnitude absolue (M) 7,08 Albédo (A) 0,067 Température (T) ~159 K Découverte Découvreur Annibale de Gasparis Date 5 avril 1853 Désignation 1947 BA, 1955 OH (24) Thémis (désignation internationale (24) Themis) est un gros astéroïde de la ceinture principale qui a été découvert par Annibale de Gasparis le 5 avril 1853. Il est le plus grand des astéroïdes de la famille de Thémis.
Le 7 octobre 2009, la présence de glace d'eau sur l'ensemble de sa surface a été confirmée par l'Infrared Telescope Facility de la NASA. Comme cette glace subit en permanence une légère sublimation, il est supposé qu'elle est renouvelée par un réservoir souterrain. Des composés organiques ont également été détectés à sa surface, notamment des hydrocarbures aromatiques polycycliques, méthyles et méthylènes[3],[4],[5].
Une explication alternative de la présence de cette glace est similaire à un des scénarios de la formation d'eau sur la surface lunaire. Le bombardement de protons du vent solaire sur les oxydes minéraux de la surface formerait des hydroxyles qui se réarrangeraient en libérant des molécules d'eau[5].
Voir aussi
- Thémis, une titanide de la mythologie grecque.
- Origine de l'eau sur la Terre
- Présence d'eau sur la Lune
Lien externe
- (en) Caractéristiques et simulation d'orbite sur la page Small-Body Database du JPL [java]
Références
- (en) James Baer et Steven R. Chesley, « Astrometric masses of 21 asteroids, and an integrated asteroid ephemeris », Celestial Mech Dyn Astr, Springer Science+Business Media, vol. 100, 17 décembre 2008, p. 27-42 (DOI 10.1007/s10569-007-9103-8, lire en ligne [archive] [PDF])
- (en) G. Michalak, « Determination of asteroid masses », Astronomy & Astrophysics, Springer Science+Business Media, vol. 374, 31 juillet 2001, p. 703-711 (DOI 10.1051/0004-6361:20010731)
- (en) Ron Cowen, « Ice confirmed on an asteroid : Frozen water leaves its signature over the entire surface of the asteroid 24 Themis », Science News, vol. 176, no 10, 7 novembre 2009, p. 9 (lire en ligne [archive])
- Andrew S. Rivkin et Joshua P. Emery, « Detection of ice and organics on an asteroidal surface », Nature, vol. 464, no 7293, 24 février 2010, p. 1322-1323 (ISSN 0028-0836, DOI 10.1038/nature09028, lire en ligne [archive])
accès payant
- Nancy Atkinson, « More Water Out There, Ice Found on an Asteroid » [archive], sur spacefellowship.com, octobre 2009 (consulté le 2010-05-03)
Mythologie
Dans la mythologie grecque, Thémis (en grec ancien Θέμις / Thémis de θέμις / thémis, « la loi divine »), fille d'Ouranos (le Ciel) et de Gaïa (la Terre)[1], est une des Titanides.
Elle donne à Zeus, de qui elle est la deuxième épouse après Métis, les Moires, les Heures et Astrée auxquelles viennent parfois s'ajouter les trois Hespérides, les trois Nymphes du fleuve Éridan et Homonoia, la déesse de la Concorde[2].
Mythe
Déesse de la Justice, de la Loi et de l'Équité, Thémis assiste Zeus dans l'Olympe. Elle est souvent représentée dans l'art ancien tenant les plateaux d'une balance avec laquelle elle pèse les arguments des parties adverses.
Selon certains auteurs, elle a été également autrefois l'épouse de son frère, le Titan Japet, qu'elle a rendu père de Prométhée[3]. Cela expliquerait qu'elle ait pu transmettre à Prométhée une grande partie de sa sagesse et de ses dons divinatoires. De fait, elle connaît l'avenir et des secrets dont même Zeus est ignorant, tel que le destin du fils de Thétis, qui doit devenir plus puissant que son père. C'est grâce à sa sagesse que Prométhée, plus tard, est libéré de son châtiment par Zeus. Succédant à Gaia comme possesseur de l'oracle de Delphes, Thémis révèle à Pyrrha et à Deucalion le moyen de repeupler la terre après le Déluge. Elle avertit également Atlas qu'un jour un fils de Zeus viendra voler les pommes d'or du jardin des Hespérides. C'est pour cette raison qu'Atlas refuse d'aider Héraklès lorsque celui-ci le lui demande. Elle transmet plus tard l'oracle de Delphes à sa sœur Phébé[4] ou bien encore à Apollon[5], lorsque le dieu revient du Tempé où il est purifié du meurtre de Python.
Interprétation
Cet article ou cette section peut contenir un travail inédit ou des déclarations non vérifiées.Vous pouvez aider en ajoutant des références. Voir la page de discussion pour plus de détails.La thémis est la justice immanente, c'est-à-dire celle qui ne passe pas par la médiation d'une procédure judiciaire : elle relève directement des dieux. Les dieux sont les gardiens du cosmos, dans la mythologique grecque : il faut que chacun reste à sa place. Les dieux frappent tous ceux qui viennent troubler l'ordre de l'univers, ceux qui s'écartent de leur position. Thémis est représentée sous la forme d'une femme qui d'une main tient une balance (équilibre du cosmos), un glaive, et parfois un bandeau sur les yeux (impartialité). C'est la représentation que nous avons sur nos palais de justice actuels. À l'époque grecque, ce n'est pas la justice judiciaire.
C'est une justice divine que la justice de Thémis. On voit par là l'origine religieuse à la justice : c'est un attribut divin. Les dieux ne rendent pas justice (personne ne le leur a demandé) mais ils frappent ceux qui ont introduit du chaos dans l'ordre de l'Univers. L'ordre, c'est quand chacun reste à sa place (le « connais-toi toi-même » du temple de Delphes), demeure dans la mesure; être dans la démesure, l'excès et la présomption (hybris) étant facteur de chaos. La première fonction de la justice divine est ainsi d'empêcher la démesure. Les hommes n'ont rien à faire, cette justice ne relève pas d'eux. L'homme a juste à rester à sa place.
Sous sa forme archaïque, la justice est simple : il faut évaluer, peser, l'égalité entre l'action et la répression de cette action ; une justice simple, de pure égalité ; la seule chose visée est que le monde retrouve l'ordre qui était le sien (un écart dans le plus ou le moins). La justice veut rétablir l'ordre. Elle ne prend pas en compte l'amendement du coupable, que le coupable soit meilleur, l'affliction du coupable, etc. : seul l'ordre intéresse cette justice. Notre justice judiciaire a ce but : ramener la démesure dans l'ordre. Mais notre justice actuelle est aussi la descendante de Dicé (fille de Thémis dans la mythologie).
Notes
« Ἥ δὲ καὶ ἀτρύγετον πέλαγος τέκεν, οἴδματι θυῖον,
(Hésiode, Théogonie [détail des éditions] [lire en ligne [archive]], v. 131-136.)
Πόντον, ἄτερ φιλότητος ἐφιμέρου· αὐτὰρ ἔπειτα
Οὐρανῷ εὐνηθεῖσα τέκ᾽ Ὠκεανὸν βαθυδίνην,
Κοῖόν τε Κρῖόν θ᾽ Ὑπερίονά τ᾽ Ἰαπετόν τε
Θείαν τε ῾Ρείαν τε Θέμιν τε Μνημοσύνην τε
Φοίβην τε χρυσοστέφανον Τηθύν τ᾽ ἐρατεινήν »- Servius ; le pseudo-Apollodore ; Pausanias.
- Cette légende ne lui reconnaît pas en revanche la maternité des autres fils de Japet à savoir Épiméthée, Ménétios et Atlas.
- Eschyle.
- Elle a jadis présidé à la naissance d'Apollon en compagnie de Rhéa, de Dioné et d'Amphitrite, si l'on en croit l'Hymne homérique à Apollon.
Sources[modifier | modifier le code]
- Apollodore, Bibliothèque [détail des éditions] [lire en ligne] (II).
- Eschyle, Euménides [détail des éditions] [lire en ligne] (1 et suiv.).
- Hymnes homériques [détail des éditions] [lire en ligne] (à Apollon).
- Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne] (V).
- Servius, Commentaire à l'Énéide [détail des éditions] [(la) lire en ligne] (IV, 484).
Bibliographie moderne
- Jean Rudhardt, Thémis et les Hôrai : recherche sur les divinités grecques de la Justice et de la Paix, Genève, Droz, 1999.
Voir aussi
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Par nada le 10 Mars 2014 à 09:10
Akira Toriyama
Si vous connaissez l'heure de naissance d'Akira Toriyama, merci beaucoup de participer à l'amélioration de la base de données astrologique et d'envoyer votre information avec votre source. Un portrait astrologique complet (environ 35 pages) de cette célébrité pourra vous être envoyé gratuitement pour vous remercier.
Célébrités ayant la même date anniversaire : Pharrell Williams, Agnetha Faltskog, Bette Davis, Gregory Peck, Harry Houdini, Véronique Mourousi, Raphaël (peintre), Krista Allen, Herbert von Karajan, Matthias Schleiden, Jules Ferry, Spencer Tracy... Voir toutes les célébrités nées un 5 avril.
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.Akira Toriyama (Tori) 鳥山 明 Nationalité Japonaise Date 5 avril 1955
Kiyosu, Préfecture d’Aichi, JaponMangaka Première œuvre L’île merveilleuse Autres ouvrages : Akira Toriyama (鳥山 明, Toriyama Akira?) est un auteur de manga et character designer japonais né le 5 avril 1955 à Kiyosu dans la préfecture d’Aichi. En recevant le Prix du quarantenaire au Festival d'Angoulême 2013, il devient le premier Japonais à recevoir un prix équivalant au Grand prix d'Angoulême. Son œuvre la plus célèbre est Dragon Ball qui a connu un très grand succès mondial. Les Japonais ont classé Dragon Ball comme étant le troisième meilleur manga de tous les temps au Festival d'art japonais de l'Agence des affaires Culturelles, après Slam Dunk et JoJo's Bizarre Adventure.
Sommaire
[masquer]Biographie
Akira Toriyama commence sa carrière en 1978 avec Wonder Island, publiée dans le magazine Weekly Shōnen Jump, et devient célèbre grâce à sa publication hebdomadaire de Dr Slump de 1980 à 1984.
Il travaille sur Dragon Ball de 1984 à 1995. Pendant ces onze ans, il dessine 42 volumes d’environ 200 pages chacun (ce qui fait de Dragon Ball une œuvre d’environ 8 000 pages). Dragon Ball devient un immense succès, et connaît des adaptations animées puis par la suite en 2009 le réalisateur James Wong sort son film sur le grand écran appelé Dragonball Evolution (qui fut un énorme échec), des jeux vidéo, des jeux de cartes…
Grâce à son sens créatif, Toriyama obtient du travail avec plusieurs projets de jeux vidéo tel Dragon Quest. Il conçoit également les personnages de Chrono Trigger sur Super Nintendo, des jeux de combat Tobal No. 1 et Tobal 2 sur PlayStation, et enfin de Blue Dragon sur Xbox 360.
Après Dragon Ball, Toriyama produit des one shot ou de courts récits (de 100 à 200 pages), tels que Go! Go! Ackman, Cowa, Kajika, Sand Land ou encore Cross Epoch en collaboration avec Eiichirō Oda.
En 2008, Toriyama démarre une nouvelle collaboration en tant que scénariste, avec Masakazu Katsura, l’auteur de Video Girl Ai et Zetman, au dessin, sur le one shot Sachie-chan Guu! (さちえちゃんグー!?) dont la prépublication débute le 4 avril dans le 5e numéro du nouveau magazine de Shueisha : Jump Square. Cette même année, Blue Dragon est adapté en série animée et est diffusé en français sur Nickelodeon à partir de mai 2009[1]. L’année suivante, l’adaptation Hollywoodienne de Dragon Ball sort sur grand écran. Dragonball Evolution mais est malmenée par les critiques. Toriyama et Katsura publient alors un nouveau manga, Jiya. Attaché à sa vie à la campagne, tous ses mangas se passent dans un même monde à différentes époques, The World, une planète jumelle à la Terre.
En janvier 2013, le Festival international de la bande dessinée d'Angoulême lui décerne le prix spécial du 40e anniversaire du Festival. Symbole de l'impact de Toriyama, il est le premier mangaka à être célébré parmi les quarante Grands Prix et autres prix anniversaires[2]. De plus, il est à noter que lors de ce scrutin, il arrive en tête du vote des auteurs.
En juillet 2013, à l'occasion des 45 ans du magazine Weekly Shonen Jump, dont il fut un des auteurs vedettes, il publie une nouvelle série, Ginga Patrol Jako (La patrouille galactique Jako) dans le numéro 33[3].
Œuvres
Article détaillé : Liste des oeuvres d'Akira Toriyama.- Dr. Slump, dans Weekly Shōnen Jump, 1980-1984.
- L'Apprenti mangaka, dans Fresh Jump, 1982-1984. Manga didactique sur la création de bande dessinée.
- Dragon Ball, dans Weekly Shōnen Jump, 1985-1995.
- Go! Go! Ackman, dans V Jump, 1993.
- Cowa!, dans Weekly Shōnen Jump, 1997-1998.
- Kajika, dans Weekly Shōnen Jump, 1998.
- Neko Majin, dans Weekly Shōnen Jump, 1999-2005.
- Sand Land, dans Weekly Shōnen Jump, 2000.
- Ginga Patrol Jako (La patrouille galactique Jako), dans "Weekly Shônen Jump", 2013.
Notes et références
- Blue Dragon en France [archive], sur http://www.animeland.com/ [archive]
- Willem Grand Prix d’Angoulême 2013, et Akira Toriyama prix spécial du 40e anniversaire [archive], sur http://www.bodoi.info/ [archive]
- Le manga Ginga Patrol Jako de Akira Toriyama (Dragon Ball Z), annoncé [archive], sur http://adala-news.fr/ [archive]
Voir aussi
- Notices d’autorité : Fichier d’autorité international virtuel • Bibliothèque nationale de France • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque nationale de la Diète • WorldCat
Bibliographie
- Olivier Richard, Akira Toriyama : le maître du manga, Paris, 12bis, 2011, 300 p. (ISBN 2356483322)
Articles connexes
- L’univers d'Akira Toriyama, commun à la majorité de ses productions.
- Dragon Ball
Lien externe
- (en) Akira Toriyama sur l’Internet Movie Database
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Par nada le 17 Février 2014 à 13:51
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