•  

     

     

    Née le 20 Aout 1977, Lilou Macé , Lion ascendant Sagittaire , Mettre l'amour au coeur de la pensée collective

     

    Née le 20 Aout 1977, Lilou Macé , Lion ascendant Sagittaire , Mettre l'amour au coeur de la pensée collective


    votre commentaire
  • Née le 17 Aout 1098 en Allemagne, Hildegarde de Bilgen, Mystique, Religieuse Bénedictine,  Lion-Vierge ascendant Gémeaux

    " Si quelqu'un , à cause de maladies qui s'en prennent à sa tête, entre en fureur, il faut lui raser le crâ, qu'on laissera une petine, puis faire cuire un loup dans de l'eau , après avoir enlevé la peau et les viscères, laver alors la tête du furieux avec l'eau de cuisson, en obstruant les yeux , les oreilles et la bouche avec des linges pour que l'eau n'y entre pas: Car si ce liquide entre dans son corps , sa folie augmente comme si c'était du poison; répeter cela pendant trois jours- même si la folie est forte, il retrouvera ses esprits.S'il ne supporte pas que l'on obstrue ses yeux, son nez et sa bouche, il faut alors tremper un linge dans le bouillon et envelopper sa tête avec ce linge encore tiède, qu'on laissera une petite heure sur sa tête; répéter pendant  trois jours et l'homme reviendra à son bon sens. Quand il ira mieux, laver la tête avec du vin chaud pour enlever la graisse."

    " C'est sainte Hildegarde de Bilgen qui écrit ces lignes dans son livre des subtilités et des créatures divines, entre 1105, année où elle est confiée aux bénédictines , elle a huit ans, et le 17 septembre 1179, année de sa mort au monastère de Rupertsberg, qu'elle a fondé en Allemagne. "

    Hildegarde a des visions ; d'ailleurs elle les notes. Très tôt elle a celle du jardi d'Eden : Elle désire déchirer le voile que la chute a tendu entre nos âmes et lui. L'Eden n'est pas situé au-delà mais bien ici , mais bien maintenant , pour peu que chacun sache rétablir l'harmonie originelle entre la nature et l'homme. Pour peu que chacun le veuille , surtout. La voilà réconciliant la chair et l'esprit, le corps et l'âme, pour creer autant de métamorphoses. Hildegarde est une femme géniale et inspirée qui parle du Griffon et de la Baleine, de l'esprit du tilleul et du vol du pinson.Elle écrit ses recettes d'esprit et de médecine; en même temps elle chante et compose des oratorios, 'une voix merveilleuse dit-on, en ce XII ème siècle si rude, tout plein de l'effroi d'être vivant. Hildegarde de Bilgen , avec sa musique, chante la fécondité du monde et celle de l'âme.

    Elle compose une musique proprement angélique , elle chante, puise dans la nature les ingrédients de ses recettes; elle enchante. Claude Mettra , dans la préface à ce livre des subtilités et des créatures divines, note à juste titre combien Ingmar Bergman s'est inspiré de cet ouvrage pour réaliser son chef d'oeuvre, L'heure du Loup.

    L'heure du Loup? " Un de ces moments privilégiés où, au delà des soucis et des frontières de la vie ordinaire, un étrange frémissement traverse le coeur humain , comme l'appel d'un monde inconnu, dont nous serions à la fois les enfants et les exclus. Révélation douloureuse à vivre pour nos âmes fragiles et qui, la plupart du temps , ne fait que nourrir en nous les mirages de la mélancolie. Hildegarde est celle qui avoulu voir ce qui était au delà du pressentiment, au coeur de la révélation. "

    Pour cette raison , j'aime cette femme-proue penchée bien en avant des autres , sans peur, et qui domine et pénètre l'inconnu. Et cet étrange frémissement qui traversait son coeur , je le connaissait à mon tour. Il avait la force du vent.

    La musique, la nature, les loups, tout est dit"

     

    Hélène Grimaud

    Extrait de son livre Variations Sauvages

    Née le 17 Aout 1098 en Allemagne, Hildegarde de Bilgen, Mystique, Religieuse Bénedictine,  Lion-Vierge ascendant Gémeaux

    Biographie de Hildegarde de Bingen

    Hildegarde de Bingen, née en 1098 à Bermersheim (Hesse) et décédée en 1179 à Rupertsberg (près de Bingen), était une religieuse bénédictine et une mystique. La source pour sa date et son heure de naissance vient du site de Gilles Roy http://dsa.pagesperso-orange.fr/hb.html

    Dixième enfant d'une famille noble très croyante, elle fut consacrée au Seigneur dès son plus jeune âge. À l'âge de huit ans, elle entre au couvent des bénédictines de Disibodenberg sur le Rhin, dans le diocèse de Mayence, pour son instruction sous la tutelle de Jutta de Sponheim. Elle prononce ses vœux perpétuels et reçoit le voile monastique des mains de l'évêque Otto de Bamberg, vers l'âge de quatorze ou quinze ans.

    Lorsque Jutta meurt en 1136, Hildegarde est élue abbesse de Disibodenberg, à l'âge de 38 ans.

    Elle commence à 43 ans à consigner ses visions, qu'elle a depuis l'enfance, dans le Scivias (du latin sci vias Dei « sache les voies de Dieu »). En 1147, elle fonde le monastère de Rupertsberg.

     



    L'approbation du pape Eugène III lors d'un synode réuni à Trèves fin 1147 - début 1148 encouragea Hildegarde à poursuivre son activité littéraire. Elle achève le Scivias, composé en 1151. Puis elle écrit le Liber vitae meritorum entre 1158 et 1163 et le Liber divinorum operum entre 1163 et 1174. En 1165, elle fonde le monastère d'Eibingen.

     

     

     



    Littérature
    La plupart de ses écrits sont réunis dans un grand livre (le Riesencodex) conservé à la bibliothèque régionale de Hesse à Wiesbaden en Allemagne. Bernard de Clairvaux lui-même lui a assuré que ses visions étaient grâces du ciel.


    L'Univers
    Le Corps mystique
    Illustrations du Scivias d'Hildegarde, manuscrit de 1165
    se trouvant à l'abbaye Sankt Hildegard d'Eibingen.
    Liste de ses écrits :

    Scivias seu Visiones (1141-1151)
    Liber divinorum operum simplicis hominis (1163-1173/1174)
    Liber vitae meritorum (1158-1163)
    Solutiones triginta octo quaestionum
    Explanatio Regulae S. Benedicti
    Explanatio Symboli S. Athanasii
    Vita S. Ruperti
    Vita S. Disibodi
    Physica, sive Subtilitatum diversarum naturarum creaturarum libri novem
    Hymnodia coelestis.
    Ignota lingua, cum versione Latina
    Tractatus de sacramento altaris.
    Homeliae LVIII in Evangelia
    Libri simplicis et compositae medicinae.
    Œuvres traduites : (Éditions Jérôme Millon)

     



    Le livre des subtilités (I et II : traduction Pierre Monat, 1996)
    Les causes et les remèdes (traduction Pierre Monat, 2005)
    La symphonie des harmonies célestes (Traduction Rebecca Lenoir et Christophe Carraud, 2003)

    Musique
    Hildegarde a composé plus de 70 chants, hymnes et séquences, dont certains ont fait l'objet d'enregistrements récents par des ensembles de musique médiévale : Ave generosa, Columba aspexit, O presul vere civitatis... Ce dernier est un hommage à Disibod, moine irlandais du VIIe siècle fondateur du monastère double de Disibodenberg, dont Hildegarde fut la biographe. Elle a aussi composé un drame liturgique intitulé Ordo virtutum, qui comporte quatre-vingt-deux mélodies et qui met en scène les tiraillements de l'âme entre le démon et les vertus.


    Linguistique

    L'alphabet qu'Hildegarde utilisa pour sa Lingua IgnotaHildegarde est aussi connue dans le domaine linguistique car elle élabora une langue artificielle ou langue construite écrite et parlée par elle seule, la Lingua Ignota.



    Culte
    Hildegarde fut parmi les premiers saints pour lesquels une procédure officielle de canonisation fut appliquée, mais la procédure était si longue qu'aucune des quatre tentatives de canonisation ne fut menée à son terme (la dernière se déroula en 1244, sous le pape Innocent IV), et Hildegarde resta une bienheureuse. Cependant, elle fut très vite qualifiée de sainte par le peuple, et à la fin du XVIe siècle, comme elle était l'objet d'une dévotion de longue date, son nom fut inscrit au martyrologe romain sans autre formalité, avec le titre de sainte.

    Fête locale le 17 septembre.

    La châsse contenant les reliques d'Hildegarde est conservée dans le monastère d'Eibingen près de Rüdesheim (sur le Rhin).


    Évocations dans la culture populaire
    Dans l'album Donjon Parade "le sage du ghetto", bande dessinée de Lewis Trondheim, une certaine abbesse Huldegarde de Tübingen apparaît, dont le nom semble une référence à Hildegarde de Bingen.

     

     

     

     

    Née le : 17 août 1098 à 22h50 (cal. julien)
    à : Bermersheim (Allemagne)
    Soleil : 0°16' Vierge AS : 16°09' Gémeaux
    Lune : 4°46' Bélier MC : 12°36' Verseau
    Dominantes : Lion, Bélier, Gémeaux
    Mercure, Neptune, Vénus
    Maisons 4, 11, 12 / Feu, Air / Fixe
    Numérologie : chemin de vie 7
    Popularité : 26 776 clics, 766e femme, 1 766e célébrité

    votre commentaire
  •  

     

    1282 Utopia est un astéroïde de la ceinture principale du diamètre moyen d'environ 53,07 km. Découvert en 1933 , il présente une « orbite caractérisée par un demi-grand axe égal à 3,1154433 UA et un« excentricités de 0.1257266, 18.06224 ° inclinées par rapport à ' écliptique .

    Son nom est dédié à la terre imaginaire décrit par Thomas More dans son œuvre littéraire éponyme . [1] .... Thomas More était Poissons ascendant Sagittaire

    utopie
    (1282 Utopia)
    découverte Août 17, 1933
    découvreur Cyril V. Jackson
    classification ceinture principale
    désignations
    alternatives
    1933 TM1
    les paramètres orbitaux
    (All ' ère K074A)
    demi-grand axe 3.1154433 UA
    inclination
    sur ' écliptique
    18.06224 °
    excentricité 0.1257266
    la longitude de
    noeud ascendant
    324.46008 °
    Argom. périhélie 81.05627 °
    anomalie moyenne 60.89852 °
    Par. Tisserand (T J) 3130 ( calculé )
    données physiques
    diamètre moyen 53.07 km
    période de rotation 13.623 heures
    albédo 0,0627
    données d'observation
    Magnitude ass. 10.0

     

    Elle a été découverte à 21 degré 2 du Verseau  alors qu'elle transitait face au soleil Lion Lui même à 24 degré du Verseau conjoint à 12524 Conscience ....L'axe de la créativité et de la co creativité  donne toute sa signification  à cette découverte ! Après la désillusion vécue au degré 21 l'univers permet des'ouvrir à d'autres horizons!

    "UN TAPIS MOELLEUX PERMET A DES ENFANTS DE JOUER PLUS CONFORTABLEMENT DANS LEUR CHAMBRE"

    "La vision chaleureuse échue à une ouverture précoce d'esprit." 

     


    votre commentaire
  • Biographie de François-Joseph Ier d'Autriche

     

    Né le 18 Aout 1830, François-Joseph 1er d'Autriche , Lion ascendant Balance

    François Joseph Charles de Habsbourg-Lorraine (Vienne, 18 août 1830 – Vienne, 21 novembre 1916), empereur d’Autriche (1848-1916) et roi de Hongrie (1867-1916), issu de la maison de Habsbourg-Lorraine, sous le nom de François-Joseph Ier.

    Naissance et enfance
    François-Joseph naît le 18 août 1830 à 9h45 au Château de Schönbrunn, à Vienne. Il est le fils aîné de l’archiduc François-Charles d’Autriche et de la princesse Sophie de Bavière. Il est affectueusement surnommé Franzi par ses proches.

    François-Charles était l’un des neveux de l’archiduchesse Marie-Louise, ancienne épouse de Napoléon Ier et ex-impératrice des Français, ce qui fait de François-Joseph le cousin germain de Napoléon II.

    À la naissance de François-Joseph, François-Charles est l’héritier présomptif de son frère aîné, l’empereur Ferdinand Ier. Sur les conseils de son épouse Sophie, il décide de renoncer à ses droits au trône en faveur de son fils. Ainsi, François-Joseph reçoit une éducation stricte et soignée qui le prépare à son futur rôle de souverain et qui met l’accent sur ses futures responsabilités.


    Frères et sœurs
    François-Joseph est l'aîné d'une fratrie de cinq. Il aura trois frères et une sœur :

    Ferdinand Maximilien Joseph Marie (1832-1867), archiduc d’Autriche et empereur du Mexique, fils illégitime présumé de Napoléon II.
    Charles Louis Joseph Marie (1833-1896), archiduc d’Autriche, ancêtre de l’actuel chef de la dynastie.
    Marie Anne Caroline Pia (1835-1840), archiduchesse d’Autriche.
    Louis Victor Joseph Antoine (1842-1919), archiduc d’Autriche.

    Couronnement et titres

    François-Joseph accède au trône en 1848, après l’abdication de son oncle Ferdinand Ier. Il est couronné le 2 décembre 1848 à Vienne. Il obtient ainsi le titre suivant :

    Sa Majesté Impériale et Apostolique, François-Joseph Ier, par la Grâce de Dieu Empereur d’Autriche, Roi de Hongrie et de Bohême, de Dalmatie, de Croatie, de Slavonie, de Galicie, de Lodomérie et d’Illyrie ; Roi de Jérusalem ; Archiduc d’Autriche ; Grand-duc de Toscane et de Cracovie ; Duc de Lorraine, de Salzbourg, de Würzburg, de Franconie, de Styrie et de Carinthie, de Carniole et de Bucovine ; Grand prince de Transylvanie ; Margrave de Moravie ; Duc de Haute et de Basse Silésie, de Modène, de Parme, de Plaisance et de Guastalla, d’Auschwitz et de Zator, de Teschen, du Frioul, de Raguse et de Zara ; Comte princier de Habsbourg et du Tyrol, de Kybourg, de Gorizia et de Gradisca ; Prince de Trente et de Brixen ; de Berchtesgaden et Mergentheim ; Margrave de Haute et de Basse Lusace, Margrave en Istrie ; Comte de Hohenems, de Feldkirch, de Bregenz, de Sonneberg ; Seigneur de Trieste, de Kotor et de la Marche de Windisch ; Grand voïvode de la voïvodie de Serbie.

     

    Né le 18 Aout 1830, François-Joseph 1er d'Autriche , Lion ascendant Balance




    Mariage et descendance

    toile de Xavier WinterhalterEn août 1853, François-Joseph fête son vingt-troisième anniversaire dans la résidence impériale d’été, la Kaiservilla à Bad Ischl. C’est à cette occasion qu’il doit se fiancer officiellement avec sa cousine germaine, la duchesse Hélène en Bavière. Mais c’est de la sœur cadette d'Hélène, Élisabeth dite Sissi, qu'il tombe amoureux. Au grand désarroi de sa mère l’archiduchesse Sophie, il annonce le 19 août son mariage avec la jeune Sissi, à peine âgée de quinze ans et demi.

    Le mariage est célébré le 24 avril 1854 en l’Église des Augustins de Vienne. Élisabeth lui donnera quatre enfants :

    Sophie Frédérique Dorothée Marie Josèphe (1855-1857), archiduchesse d’Autriche.
    Gisèle Louise Marie (1856-1932), princesse de Bavière, née archiduchesse d’Autriche.
    Rodolphe François Charles Joseph (1858-1889), archiduc d’Autriche et prince héritier de l’empire austro-hongrois.
    Marie Valérie Mathilde Amélie (1868-1924), archiduchesse d’Autriche-Toscane, née archiduchesse d’Autriche.

     

    Règne
    Comme ses prédécesseurs, François-Joseph s’appuie essentiellement sur les forces traditionnelles de la dynastie Habsbourg : la haute noblesse, le clergé et l’armée. Conservateur, il doit cependant subir les relations houleuses de ses gouvernements libéraux avec le Saint-Siège (et notamment la rupture du Concordat).

    L’un des événements les plus marquants de son règne reste cependant l’abolition du centralisme autrichien l’instauration du dualisme ; l’ex-empire d’Autriche devient la Monarchie austro-hongroise, composée de :

    l’empire d’Autriche (Cisleithanie) : Autriche, Bohême, Moravie, Galicie, Styrie et Carniole.
    le royaume apostolique de Hongrie (Transleithanie) : Pannonie, Transylvanie et Croatie.
    Chaque État dispose de son parlement et de son gouvernement, les deux États partageant le même souverain (à la fois empereur et roi). L’objet du dualisme est de mettre un terme à l’indépendantisme hongrois tout en sauvegardant l’unité de l’Empire des Habsbourg.

    Sur le plan militaire, François-Joseph se lance dans de nombreux conflits :

    1859-1860 : il attaque le Royaume de Piémont-Sardaigne à fin d’empêcher l'unification de l'Italie.
    1864 : il attaque le Danemark.
    1866 : il entame une guerre contre la Prusse, qui, victorieuse à Sadowa, reprend le rôle traditionnel de l’Autriche en Allemagne.
    1914 : il attaque la Serbie suite à l’attentat de Sarajevo ; et il déclenche de ce fait la Première Guerre mondiale.

    Drames familiaux
    François-Joseph a dû affronter de nombreux drames familiaux :

    1857 : mort en bas-âge de sa fille Sophie en Hongrie.
    1867 : exécution de son frère Maximilien au Mexique.
    1889 : suicide (ou assassinat) de son fils Rodolphe à Mayerling.
    1898 : assassinat de son épouse Élisabeth (dite Sissi) à Genève.
    1914 : assassinat de son neveu François-Ferdinand (héritier présomptif) à Sarajevo.

    Mort et enterrement

    François-Joseph s'éteint le 21 novembre 1916 au château de Schönbrunn à Vienne, en pleine guerre. Son cercueil repose dans la crypte des Capucins à Vienne, surplombant le sarcophage de sa femme Elisabeth et celui de son fils Rodolphe.

    Son petit-neveu lui succède sous le nom de Charles Ier.

      Né le : 18 août 1830 à 09h15
    à : Vienne (Autriche)
    Soleil : 24°49' Lion AS : 11°01' Balance
    Lune : 22°57' Lion MC : 13°50' Cancer
    Dominantes : Lion, Bélier, Cancer
    Vénus, Pluton, Soleil
    Maisons 11, 6, 10 / Feu, Terre / Cardinal
    Numérologie : chemin de vie 11
    Popularité : 15 817 clics, 2 415e homme, 4 081e célébrité

     


    votre commentaire
  •  

    Biographie de Rodolphe d'Autriche

     

     

     

    Rodolphe François Charles Joseph de Habsbourg-Lorraine (Laxenbourg, 21 août 1858 – Mayerling, 30 janvier 1889) était archiduc d’Autriche et prince héritier de l’Empire austro-hongrois, mort dans des circonstances mystérieuses au pavillon de chasse de Mayerling.

    Naissance et éducation
    Troisième des quatre enfants et seul fils de l’Empereur François-Joseph Ier d’Autriche et de la duchesse Élisabeth en Bavière, l'archiduc naît le 21 août 1858 au château de Laxenbourg, près de Vienne. Il est prénommé Rodolphe en l'honneur du premier empereur de la dynastie Habsbourg. Dès le lendemain de sa naissance, le jeune prince héritier est proclamé Colonel du dix-neuvième régiment d'infanterie par son père.

    Comme ses deux sœurs aînées Sophie (morte avant la naissance de Rodolphe) et Gisèle, le prince héritier est élevé par sa grand-mère paternelle, l’archiduchesse Sophie. Fragile et pas très robuste, c'est un enfant de tempérament craintif. On lui enseigne dès l'âge de trois ans la religion, le tchèque, le hongrois, la lecture et l'écriture, parallèlement à des exercices militaires tels que le tir ou la revue des troupes, l'empereur voulant faire de son fils, en prermier lieu, un soldat!

    Dès l'âge de six ans, le petit Rodolphe est séparé de sa sœur bien aimée Gisèle et confié à un précepteur, le général-comte Charles-Léopold de Gondrecourt (1814 - 1888), héros des guerres de l'empire et grand maître de la cour, connu pour sa sévérité. Celui-ci, par des méthodes très dures voire cruelles, en tout cas inadaptées, traumatise l'enfant. Après l'intervention de l'impératrice, Gondrecourt est remplacé par le colonel-comte Joseph Latour von Thurmburg(1820+1904), un aide de camp de l'empereur beaucoup plus libéral et qui saura se faire aimer de son élève.

    Rodolphe souffre des absences de sa mère qui court le monde, des défaites de l'Autriche face à la Prusse (1866), de la création de la double-monarchie (1867), de l'amour exclusif de sa mère pour sa dernière-née (Marie-Valérie, 1868) que les mauvaises langues prétendent fille du comte Andrassy, de la création de l'Empire allemand en faveur des Hohenzollern (1871). L'année suivante, sa grand-mère, l'archiduchesse Sophie décède. En 1873,c'est sa sœur Gisèle qui est mariée au prince Léopold de Bavière, mariage de convenance mais politiquement inutile.

    Lorsqu'il atteint l'âge de dix-neuf ans, Rodolphe achève ses études. Latour est remplacé par comte Aloÿs de Bombelles qui n'est l'aîné du prince que de quatre ans. Alors qu'il veut faire des études de sciences naturelles, notamment d'ornithologie, Rodolphe est contraint de poursuivre sa carrière dans les armes. Ainsi, en 1879, il commence à servir au Trente-sixième régiment d'infanterie.

     




    Vie publique
    Rodolphe et son père ne parlent jamais politique ensemble. L'empereur a d'ailleurs très tôt interdit à son fils de lui adresser la parole en premier ; le jeune prince ne peut donc guère discuter de ce qui lui tient à cœur.

    Rodolphe a des idées politiques libérales opposées au conservatisme de son père. Proche des milieux progressistes et libéraux, le seul moyen qu'il ait trouvé pour critiquer la ligne suivie par son père est d'écrire de nombreux articles dans divers quotidiens viennois, publiés sous plusieurs pseudonymes, où il défend son idéal. D'un point de vue social, il combat ainsi le cléricalisme et les privilèges de l'aristocratie, dénonce la misère des travailleurs. Sur un plan diplomatique, il refuse le traité avec l'Allemagne au profit d'une alliance avec la Russie et la France.

    Par ailleurs, Rodolphe tient de sa mère un amour profond pour la Hongrie et porte aux Magyars un intérêt fédéraliste. Frustré de n'être que prince héritier à trente ans alors que son père était empereur à dix-huit ans et que le nouvel empereur d'Allemagne, Guillaume II qu'il méprise profondément, en a 29. Craignant également de mourir avant d'avoir eu le temps d'accomplir son œuvre de libéralisation de l'empire (comme le père de Guillaume II, Frédéric III mort en 1888 après trois mois de règne), Rodolphe est également très affecté par le sort tragique du roi de Bavière Louis II.


    Mariage et enfants
    En 1879, on commence à lui chercher une épouse qui soit à la fois de son rang,catholique et dont l'union ne provoquera la susceptibilté des différents peuples de la monarchie. Après qu'il ait refusé les infantes d'Espagne et de Portugal et autres princesse de Saxe, il épouse la très jeune princesse Stéphanie de Belgique (1864+1945) le 10 mai 1881 à l’Église des Augustins de Vienne.

    Pour le couple impérial c'est un pis-aller : l'empereur n'a guère d'estime pour le père de la fiancée, l'arriviste roi Léopold II qui est également le beau-frère du dernier empereur du Mexique, frère jalousé de François-Joseph, tombé tragiquement sous les balles des républicains de Juarez et qui trompe ouvertement son épouse la reine Marie-Henriette, une archiduchesse d'Autriche de la branche hongroise! L'impératrice trouve Stéphanie beaucoup trop jeune et laide (elle la surnommera d'ailleurs plus tard « le hideux dromadaire » ou « la paysanne flamande »). Les deux fiancés sont en effet plutôt mal assortis, Rodolphe étant un jeune homme très séduisant alors que sa promise, pas très féminine, a encore un corps d'enfant.

    La princesse Stéphanie lui donnera une fille, l’archiduchesse Elisabeth, née le 2 septembre 1883 au château de Laxenbourg. La naissance de la petite princesse, surnommée Erzsi, est une déception pour ses parents qui espéraient un fils. Rodolphe est également le père présumé de Robert Pachmann, fils probable de l’archiduchesse Marie-Antoinette d’Autriche-Toscane(1858+1883).


    Relations extraconjugales
    Le mariage, heureux au départ, se solde rapidement par un échec. Rodolphe est très intelligent, peu conventionnel, impulsif et très libéral, alors que Stéphanie est plutôt sérieuse, protocolaire et terne. Les désaccords grandissent peu à peu, et Rodolphe finit par retrouver son ancienne vie de célibataire. Il multiplie les conquêtes, et prend pour principale maîtresse Mizzi Caspar dès 1886.

    Suite à ses nombreuses relations extra-conjugales, le prince héritier fini par attraper une forme de blennorragie très grave. Il contamine alors son épouse, qui en conséquence ne peut plus avoir d'enfants. Rodolphe "se soigne" alors par de la morphine, de la cocaïne et de l'alcool, afin de surmonter son impuissance. Sujet à des états de dépression et d'anxiété, il se sait incurable, et tente par tous les moyens de cacher son mauvais état à son père.

    Durant l'été 1888, dans un état physique et psychologique très inquiétant, il propose à sa maîtresse Mizzi Caspar de se suicider avec lui. Après que celle-ci ait refusé, Rodolphe rencontre au début de l'automne 1888 (par l'intermédiaire de sa cousine la comtesse Marie-Louise Larisch) Marie, la plus jeune fille de la baronne Hélène Vetsera. Une relation intime se noue entre eux, et il semble que Marie Vetsera ait été enceinte de quatre ou cinq mois au moment de sa mort.


    Mort et enterrement
    Le 26 janvier 1889, le prince Rodolphe a une violente dispute avec son père, mais on ne sait pas si l'empereur était en colère parce que Rodolphe a demandé au pape l'annulation de son mariage ou s'il a exigé que son fils rompe avec Marie Vetsera.

    Le 27 janvier, Rodolphe va voir sa cousine Marie-Louise et lui apprend qu'il est en danger. À la question de savoir si le danger vient de Stéphanie, Rodolphe répond : « Stéphanie ! Ah non, elle ne représente qu'un malheur privé. Le danger qui me menace est de nature politique. »

    Le 28 janvier, Marie Vetsera et Rodolphe quittent chacun de leur côté Vienne pour se rendre au pavillon de chasse de Mayerling, où le prince héritier doit chasser avec le comte Hoyos et le prince Philippe de Cobourg. Rodolphe envoie des lettres d'adieux à ses proches et écrit au chef de section au ministère des Affaires étrangères d'ouvrir seul son bureau et de détruire toutes les lettres de la comtesse Larisch et de Marie Vetsera.

    Le 29 janvier, les deux invités, le comte Hoyos et le prince Philippe de Saxe-Cobourg (beau-frère de Stéphanie), arrivent à Mayerling. Ceux-ci ne soupçonnent pas la présence de Marie Vetsera.

    Rodolphe et Marie sont retrouvés morts au matin du 30 janvier 1889 dans le pavillon de chasse, tués par balles. Un suicide organisé par Rodolphe et sa maîtresse ou un attentat politique? Le prince héritier est enterré le 5 février dans la Crypte impériale de l’Église des Capucins à Vienne. Le voile reste épais concernant les circonstances de sa mort.


    Divers
    Le nom scientifique du paradisier bleu, Paradisaea rudolphi, lui a été dédié par Finsch en 1885.


    Sources

    Bibliographie
    Le Secret de Mayerling de Raymond Chevrier (Pierre Waleffe, 1967)
    Mayerling ou le Destin fatal des Wittelsbach de Célia Bertin (Perrin, 1972)
    Rodolphe et Mayerling de Jean-Paul Bled (Fayard, 1989)
    Rodolphe et le Secret de Mayerling de Jean des Cars (Perrin, 2004)

    Filmographie
    Mayerling d'Anatole Litvak (1936)
    Le Secret de Mayerling de Jean Delannoy (1949)
    Mayerling de Terence Young (1968)

    Rodolphe d'Autriche était le prince héritier de l'Empire austro-hongrois. Il est mort en janvier 1889 dans de mystérieuses circonstances au pavillon de chasse de Mayerling. Sa dépouille a en effet été retrouvée criblée de balles. S'agissait-il d'un suicide organisé par Rodolphe et sa maîtresse ou doit-on penser à un attentat politique ? Rodolphe était très intelligent, peu conventionnel, impulsif et réputé libéral. Menaçait-il de hauts intérêts ?

     

     

     

    Source : Wikipedia

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique