• Née un 7 Novembre , Scorpion ascendant Capricorne, Lune Balance, Hélène Grimaud, Ethologue et Pianiste

     

    Née un 7 Novembre , Scorpion ascendant Capricorne, Hélène Grimaud, Ethologue et Pianiste

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Née un 7 Novembre , Scorpion ascendant Capricorne, Hélène Grimaud, Ethologue et Pianiste

    Biographie de Hélène Grimaud

    Hélène Grimaud, née à Aix-en-Provence le 7 novembre 1969, est une pianiste française. 

    Hélène Grimaud commence à jouer du piano en 1976. Elle étudie avec Jacqueline Courtin au Conservatoire d'Aix-en-Provence. En 1982, elle rejoint Pierre Barbizet au conservatoire de Marseille et est reçue au conservatoire de Paris en 1982, dans la classe de Jacques Rouvier. Elle obtient le premier prix de piano trois ans plus tard. La même année, elle enregistre la Sonate n° 2 de Rachmaninov qui lui vaudra le Grand Prix du Disque de l'Académie Charles-Cros. Elle poursuit durant deux années les études de troisième cycle réservées aux meilleurs lauréats. 

    1987 marque un tournant décisif dans sa carrière : Hélène Grimaud participe au Midem de Cannes, le festival de piano de la Roque d'Anthéron, interprète son premier récital en soliste à Paris, joue avec l'Orchestre de Paris sous la direction de Daniel Barenboim et joue avec de nombreux orchestres d'autres nations. 

    À 21 ans, elle s'installe en Floride. 

     

     

     



    Hélène Grimaud est aussi connue pour sa passion pour les loups. Depuis 1997, et après avoir obtenu tous les diplômes nécessaires, elle les élève dans un village du Connecticut (South Salem) dans une réserve au cœur de la forêt. Elle vit avec et étudie le comportement de cet animal. Elle est correspondante de plusieurs organisations scientifiques et œuvre pour la réintroduction du loup dans son milieu naturel. 

    Ses livres essentiellement autobiographiques sont également riches en histoires et documentations sur le loup. 


    Œuvres littéraires 
    Variations sauvages, 2003. (ISBN 2266145487) 
    Leçons particulières, 2005. (ISBN 2221103955) 
    Le loup, sauvage et fascinant(préface) 2006 ISBN 2749905389

     

    Née un 7 Novembre , Scorpion ascendant Capricorne, Hélène Grimaud, Ethologue et Pianiste

     

    LU SUR BABELIO A PROPOS DU LIVRE RETOUR A SALEM

     

    Levant
    Levant16 juin 2016  
     
    Se peut-il qu'il y ait autant de talent, autant de passion, autant de souffrance dans un si beau regard? N'est-ce pas d'ailleurs ce qui fait la beauté du regard d'Hélène Grimaud ?
    Le talent c'est celui de cette pianiste de génie. Je l'ai découvert en cherchant à faire connaissance avec elle à l'occasion de la lecture de cet ouvrage : Retour à Salem. Je l'ai regardée, et surtout écoutée jouer Brahms. J'avoue sincèrement être tombé sous le charme.
     

    Quant à parler de passion à son sujet, force est d'employer le pluriel. Il faut bien sûr évoquer sa passion pour la musique, mais il y a aussi celle tout aussi forte pour la nature, faune et flore confondues, au premier rang desquels les loups qu'elle évoque comme un symbole. Elle aime les retrouver, les observer au bout du monde, dans un endroit où elle leur préserve un espace de liberté, à Salem aux Etats-Unis.
    La souffrance, c'est bien sûr celle qui la submerge au spectacle de cette même nature martyrisée par l'être qui s'est arrogé le monopole de l'intelligence. Hélène Grimaud est une militante écologiste fervente. Son ouvrage est un vibrant plaidoyer pour une planète à l'agonie.
    Mais sa souffrance est tout sauf résignée. Elle ne s'exprime pas en jérémiades. Elle s'exprime dans un cri d'indignation, de colère, lancé à la face de l'être obstiné, méprisant et irraisonné, qui est en train de couper la branche sur laquelle il est assis. Retour à Salem est un ouvrage très sombre, voire désespéré : "Je songe à la lame des couteaux qui égorgent, découpent, éviscèrent, aux rivières de sang qui coagulent dans les abattoirs, à notre âme de boucher. Et j'ai envie de pleurer".
    Il y a dans cet ouvrage un tiraillement marqué entre ses élans pour une nature enlaidie de jour en jour par l'homme d'un côté et de l'autre la beauté pure, celle de la musique. Car, se prend-t-elle à espérer en citant cette phrase de Dostoïevski, "la beauté sauvera le monde".
     

    Il faut voir et entendre Hélène Grimaud en soliste au piano dans le concerto n°1 pour piano et orchestre de Johannes Brahms pour voir l'énergie, la passion qui se dégagent de sa personne. C'est l'expression d'une sensibilité à fleur de peau qui vit la musique comme l'ultime moyen de faire recouvrer la raison au pourfendeur de la planète. "L'essence de la musique est dans le devenir". Il se dégage de cette artiste une sensualité spirituelle transcendée par ce don qu'elle possède à faire passer des émotions au bout de ses doigts qui courent sur le clavier du piano, tantôt malmené presque martyrisé, tantôt caressé, avec la même alternance que celle des sentiments qui animent cette personne enflammée par son art et sa passion pour la nature.
    L'intrigue de l'ouvrage devient accessoire devant le message à faire passer. Johannes Brahms a-t-il relaté sous forme d'un conte fantastique, et sous un pseudonyme, une échappée dans une forêt septentrionale, en quête de révélation. Une confrontation avec une nature dont on imagine qu'elle seule pourrait être l'inspiratrice de toutes ses oeuvres et dont il se plaisait à ravir ses amis et admirateurs, le couple Clara et Robert Schumann, dans la relation si particulière qui les réunissait autour de la musique.
    Les espèces vivantes désertent notre monde à une cadence emballée. le silence du chant des oiseaux disparus inondera un jour la planète. Il entraînera alors avec lui le mutisme de l'inspiration. Car Hélène Grimaud nous le clame, c'est la nature qui inspire l'homme dans ses plus belles créations, au rang desquelles la musique a la meilleure place. Faudra-t-il un jour le dire à l'imparfait ?
    Retour à Salem est un ouvrage difficile à lire si l'on considère que la vérité est difficile à entendre.
     
    ATOS
    ATOS14 novembre 2013  
     
    « Ursus et Homo étaient liés d'une amitié étroite. Ursus était un homme, Homo était un loup. »
    Victor Hugo.
    Retour à Salem est un roman initiatique.
    Ce n'est pas un conte, ce n'est pas une légende, c'est une quête, une annonciation, une prophétie.
    La lecture d'une partition totale et absolue. Une feuille de route qui se pose sur le chemin de la vie.
    Toute chose a son intelligence. Tout est relié et Tout se lit. A nous d'opérer le remontage.
    Bachelard et Hesse sont venus naturellement me rejoindre lors de cette lecture.
    "L'être est tour à tour condensation qui se disperse en éclatant et dispersion qui reflue vers un centre". Bachelard La poétique de l'espace.
    Image universelle traduisant la musique du monde. .
    Et puis se sont joints Nietzsche, Levis Strauss et beaucoup d'autres, que je ne connais pas encore, mais que je comprendrai un jour.
    Le dehors n'étant que la résonance du dedans, partant de ce principe je ne désespère plus d'entendre un jour le concerto entier de la vie.
    «  le possible est une tentation que le réel finit toujours par accepter » m'a rappelé Bachelard.
    Et c'est vrai, c'est vrai que le temps est un mouvement pas une durée, et qu'il suffit de se mettre en marche pour retrouver sa demeure.
    Sa demeure, pas une maison, plus que ça , le lieu où l'on se doit.
    Le lieu où l'on se rappelle que «Nous venons de loin avec notre sang chaud » .
    Ça ne sert à rien une mémoire si elle ne vous « rappelle » à rien.
    Si le livre d'Hélène Grimaud a convoqué auprès de moi ces esprits là, ce n'est pas pour rien.
    C'est qu'on y parle d'esprit, d'âme, de passage, d'imaginaire, de rêve, de poésie, de voyage, de création, d'images, de musique, d'espace, de langage, de matières. de tout ce que nous ne percevons pas, mais qui est en nous, autour de nous, et bien au delà de nous et cela depuis toujours.

    Une ressouvenance, une résonance, un écho, un rappel à l'ordre , au premier ordre, celui de l'origine.
    Nous n'avons rien perdu, nous possédons toute notre mémoire. Nous vivons dans ce que nous voulons être notre réalité, et nous refusons d'entendre le songe. le songe de notre humanité naît dans le rêve du monde.
    «  le fait d'évoquer une idée, de représenter une réalisation, est en soi un petit pas vers cette réalisation même » me rappelle Hesse.
    Hélène Grimaud ne fait pas de la musique, elle est Musicienne, comme l'était Monsieur de Saint Colombe.
    Comme toutes celles et ceux qui connaissent l'espace, non pas une cavalcade autour du monde, non pas une course à la vitrine du monde, l'Espace immense qui nous habite, là où nous demeurons.
    Elle porte sa musique aux autres. Je dis Sa musique parce qu'elle est sienne puisqu'elle l'a comprise.
    Sartre dit « tout ce que tu comprends t'appartient ». Alors la musique de Brahms, c'est bien sa musique et elle nous l'offre pour que nous la possédions nous aussi et qu'elle devienne notre musique.
    C'est une lumière, le partage d'une flamme pour que nous puissions tous ensemble lire la partition.
    Parce qu'une seule âme ne suffit pas. Parce que nous nous ferons, ne construirons, n' élèverons rien si nous ne le conçevons pas pour tous, pour tout ce qui fait partie de la Création, pour l'ensemble des règnes .
    Sinon cela ne veut rien dire. Une silence ou une cacophonie, voici la définition de l'enfer pour Hélène Grimaud.
    Pour déchiffrer, trouver la clé qui ouvre le passage, il faut retrouver l'essentiel, l'essence commune. C'est ça le retour à Salem. le retour, le lieu du commencement.
    « ...Un jour, peut être, au cours des siècles à venir, on lirait cette écriture, elle serait déchiffrée elle aussi, et traduite. Et l'immensité d'un poème illisible se déploierait dans le ciel »... Duras
    « Des périodes de terreur et de très profonde misère peuvent survenir. Mais s'il doit y avoir encore un bonheur dans la misère, ce ne peut être qu'un bonheur de l'esprit, orienté, dans le passé, vers le sauvetage de la culture des époques antérieures, et pour l'avenir, vers l'affirmation sereine et persévérante de l'esprit, dans une ère qui sans cela risquerait d'être entièrement vouée à la matière.» ...Hesse.
    « En tout commencement un charme a sa demeure,
    C'est lui qui nous protège et qui nous aide à vivre ».
    « Prépare toi à des luttes, je vois bien qu'elles ont déjà commencé. ».
    ….Le jeu des perles de verre. …. Hermann Hesse.
    Soutenir un regard c'est toujours tenir un engagement.
    Alors, placez vous devant ce miroir, et écoutez,
    écoutez attentivement ce que cet esprit vous dit.
    «Pour savoir, il faut s'imaginer»,
    « révoquez l'inimaginable!», Georges Didi-Huberman.
    Alors, autour du monde convoquons notre esprit.
    Les loups resteront toujours des loups pour les hommes,
    à nous de redevenir humains pour les loups.
    Bon retour à tous.
    Et particulièrement à toi, que je sais déjà en chemin.
    « Lou, je m'appel-le Lou,
    Lou, c'est moi, c'est vous ».
    Lou Boland, jeune musicien , aveugle, atteint du syndrome de Morsier.

    Astrid Shriqui Garain.

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