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Vierges né-e-s entre le 26 et le 31 aout
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Par nada le 16 Février 2017 à 20:21
THEME ASTRAL
Née le : 30 août 1797 à 23h20 à : Londres (Royaume-Uni) Soleil : 7°58' Vierge AS : 2°30' Cancer Lune : 27°51' Sagittaire MC : 27°30' Verseau Dominantes : Vierge, Cancer, Sagittaire
Lune, Pluton, Mars
Maisons 4, 5, 6 / Terre, Air / MutableNumérologie : chemin de vie 8 Popularité : 21 270 clics, 1 050e femme, 2 516e célébrité UN IMPLACABLE OBSERVATOIRE DE CONSCIENCE, VIERGE, EN QUETE DES EMOTIONS LES PLUS CACHEES DES ETRES HUMAINS (CANCER)
DEVOILEMENT DES PENSEES LES PLUS SOMBRES DONT L'HUMAIN EST POSSIBLE LORSQU'IL LUI EST DONNE D'AVOIR DU POUVOIR ENVERS SES SEMBLABLES
DEVOILEMENT DES DESIRS OBSCURES CACHES DERRIERE LES ATTRACTIONS POUR LA CONNAISSANCE SCIENTIFIQUE
COMMENT , QUAND L'HUMAIN EMOTIONNELLEMENT BLESSE ET RECLUS DE SA SENSIBILITE YIN ENFERMEE DANS LES GROTTES OBSCURES DE L'INCONSCIENT MET SA RAISON RAISONNANTE AU SERVICE DES DESSINS LES PLUS SOMBRES
LE 7 DEGRE DE LA VIERGE SUR LEQUEL RAYONNE LE SOLEIL DE MARY SHELLEY ILLUSTRE UN HAREM
"Ce degré, nous dit Dane Rudyar, parle de soumission fatidique, même si elle est recherchée,aux caprices et désirs de l'affectivité ".
"Comparée à l'experience du degré 6° qui est active, dynamique , celle ci est beaucoup plus passive, yin .
Mais le prix a gagner ici comme dans le manège peut être la faveur du sultan ."
" Ce second symbole contraste avec celui du 6 degré qu'il complète aussi cependant. Il le complète en ce sens que que l'on peut se trouver prisonnier de l'émoi provoqué par le manège des sensations et l'esclave de l'espoir de connaitre à nouveau l'exultation de nos toutes premières expériences . Quoi qu'il en soit , chacun à le loisir d'apprendre comment même utiliser le vide de l'attente" nous dit encore Dane Rudyar
Peut on trouver plus belle description de cette dynamique dans laquelle évoluent les oeuvres de Mary Shelley?
le 8° Vierge vers lequel tend aussi le Soleil de cette admirable écrivain à une époque ou peu de femmes etaient publiées continue de préciser la dynamique de ce niveau émotionnel et culturel exprimé dans l'énergie de ce signe de purification égotique :
UN ENFANT DE CINQ ANS PREND SA PREMIERE LECON DE DANSE ."A ce stade nous constatons comment se déroule la phase de transition susceptible de nous conduire à la maitrise . La conscience de l'enfant est encore sous la domination d'une certaine forme d'autorité ; mais le fait que l'enfant ait cinq ans laisse entendre néanmoins qu'il parvient à l'âge d'homme conscient représenté par le nombre cinq, l'étoile à cinq branches qui souligne, pour le moins , une initiation virtuelle" DR
L'ascendant sur le 2 degré Cancer quand à lui donne à Mary la possibilité "D'ETRE A MEME D'ELARGIR SON CHAMP DE CONSCIENCE EN ADOPTANT UNE CERTAINE HAUTEUR DE VUE" DR
BEATRIX VIARD
Shelley, Mary
Name Shelley, Mary Gender: F Birthname Mary Wollstonecraft Godwin born on 30 August 1797 at 23:20 (= 11:20 PM ) Place London, England, 51n30, 0w10 Timezone LMT m0w10 (is local mean time) Data source Quoted BC/BR Rodden Rating AA Collector: Rodden Astrology data 07°58' 27°51 Asc. 02°26' Biography
British writer, the author of "Frankenstein," "Castruccio," "Prince Of Lucca," 1824 and "The Last Man," 1826.
Mary was the daughter of two social reformers ahead of their time. Her feminist mother died at her birth and her father remarried, to Jane Clairmont who had a daughter, Claire. William Godwin was a part of an English liberal movement with his book, "Political Justice." The young poet, Percy Bysshe Shelley was one of the young men who agreed with his forward views and who began to frequent his salon in 1813.
Mary and Percy fell in love and eloped on 28 July 1814, fleeing to Switzerland by coach. The were accompanied by Mary's stepsister Claire and Percy's friend, Lord Byron and wandered across Europe before setting in Italy.
Mary had a female infant on 22 February 1815 which died on 6 March. She had another child in 1816 which did not survive. By 1816, she was involved in writing "Frankenstein," and during the pleasant days in their villa, she and Percy and Lord Byron read their work for each other's review. Claire and Lord Byron became lovers and had a child, Allegra, on 12 January 1817. The child later died of typhus at age five, 19 April 1822.
When Percy's wife died, a suicide, Mary and Percy were married, 30 December 1816. They had another child, Clara, on 2 September 1817 who died at one year, 24 September 1818. Only one child, Percy Florence, born 12 November 1819, survived into adulthood. Mary had a severe miscarriage on 16 June 1822.
Shelley's income stopped in 1821 as he owed money for the care of his children whom he'd had with Harriet, and his small trust went to that demand. On 8 July 1822, Percy drowned in a violent lake storm. Mary moved back to London, where she spent her grief in the editing of Percy's letters and poems, editing his works.
She wrote, "For eight years I communicated, with unlimited freedom, with one whose genius far transcending mine awakened and guided my thoughts.... Now I am alone - oh, how alone! The stars may behold my tears and the winds drink my sighs; but my thoughts are a sealed treasure, which I can confide to none. O my beloved Shelley!"
Mary had a friendship in 1827 with a poet, Tom Moore, but she never remarried and died on 1 February 1851, London, England.
Relationships
- child->parent relationship with Wollstonecraft, Mary (born 27 April 1759)
- spouse relationship with Shelley, Percy Bysshe (born 4 August 1792). Notes: Happy very
- sibling relationship with Imlay, Fanny (born 14 May 1794). Notes: half-sister
Events
- Family : Change in family responsibilities 1815 (Child born)
- Family : Change in family responsibilities 1816 (Child born)
- Family : Change in family responsibilities 1817 (Child born)
Source Notes
Barbara Lynne Devlin quotes MS magazine "recorded by her father in his diary."
Biography: "Selected Letters of Mary Wollstonecraft Shelley," edited by Betty T. Bennett, Johns Hopkins University Press, 1994.
Il faut se méfier; Car je suis une intrépide, et donc puissante
Biographie de Mary Shelley
Mary Wollstonecraft Shelley est une femme de lettres britannique. Née le 30 août 1797 à Londres, elle est surtout connue pour son roman Frankenstein ou le Prométhée moderne.
Fille de la philosophe féministe Mary Wollstonecraft et de l'essayiste et écrivain politique William Godwin, elle épousa le poète britannique Percy B. Shelley en 1816, après le suicide de sa première femme.
Elle est décédée le 1er février 1851 à Londres.
Frankenstein ou le Prométhée moderne
Frankenstein, son œuvre majeure, fut écrit en 1818 et est inspiré de la vie de Johann Conrad Dippel, alchimiste. La belle-mère de Mary Shelley était Mary Jane Clairmont, la traductrice des contes de Grimm en langue anglaise, et elle avait lu dans une lettre de Jacob Grimm, en 1813, une histoire sur l’alchimiste, théologien et médecin Johann Conrad Dippel. Dans cette histoire, Dippel essaye de créer un homme constitué du sang de jeunes femmes et de différentes parties de corps humains. La prison de son château a été utilisée comme laboratoire pour ses expériences. Dippel était un alchimiste très contesté et ses expériences étaient très controversées. La couleur du Bleu de Prusse a été découverte pour la première fois dans un de ses laboratoires. Il a sûrement effectué des autopsies mais ses adversaires ont exagéré les faits. Ils ont peut-être voulu créer le scandale afin d’empêcher la réalisation de ses expériences.
Mais, l'idée de ce roman date de 1816, alors que Mary Shelley était en villégiature à Cologny près de Genève, en compagnie de son mari et de leur ami commun Lord Byron. La saison était très pluvieuse et le trio parlait longuement; c'est lors d'une discussion sur la littérature allemande que Mary Shelley eut l'idée d'un roman gothique racontant la création d'un homme, sans être Dieu, mais en utilisant une énergie d'essence divine, le « feu du ciel » dont Pline l'Ancien considérait son utilisation comme un sacrilège aux conséquences terribles, d'où le surnom « Prométhée moderne » faisant allusion au Titan qui avait donné le feu sacré aux hommes.
L'époque était, en fait, celle des débuts de la maîtrise de l'électricité; ce qui semblait fondamentalement magique et touchant effectivement à la puissance divine. En résidence entre le Jura et la vallée de l'Arve, elle avait certainement eu connaissance des efforts faits pour la maîtrise de l'énergie électrique, la « houille blanche » qui allait assurer la richesse des Alpes du Nord.
Mary Shelley est également consciente du sublime des montagnes alpines qui offrent à sa plume tant d'occasions de peindre des paysages qui forcent l'admiration. Le massif du Mont-Blanc était tout à côté et sa présence est réelle dans son roman lorsqu'elle décrit « le rugissement furieux de la rivière (...) les précipices (...) les immenses montagnes (...) révélaient en ces lieux la présence de forces évoquant celle de la toute puissance »; les »géants prestigieux des Alpes (...sont des...) pyramides et des dômes blancs et étincelants (...) un autre monde, habitat d'une espèce inconnue de nous.
Bibliographie
to the Complete Poetical Works of Percy Bysshe Shelley
Frankenstein ou le Prométhée moderne, 1818
L'Endeuillée et autres récits
Maurice ou le cabanon du pêcheur
Béatrice Cenci
La Jeune Fille invisible
Le Dernier Homme, 1826
Valperga, ou, La vie et les aventures de Castruccio Castracani, prince de Lucques
Mathilda
Une histoire de passions
Falkner: A Novel
The Fortunes of Perkin Warbeck: A Romance
Lodore
Proserpine et Midas
The Mortal Immortal: A Tale
Études
Voix de femmes : roman féminin et condition féminine de Mary Wollstonecraft à Mary Shelley, de Christine Hivet aux éditions Presses de l'Ecole Normale Supérieure, Paris, 1997. ISBN 2728802262
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Par nada le 5 Février 2017 à 02:10
Né le : 27 août 1770 à 04h50 à : Stuttgard (Allemagne) Soleil : 3°50' Vierge AS : 29°27' Lion Lune : 23°21' Scorpion MC : 20°22' Taureau Dominantes : Vierge, Lion, Taureau
Soleil, Mercure, Uranus
Maisons 1, 4, 2 / Terre, Feu / MutableNumérologie : chemin de vie 5 Popularité : 20 421 clics, 1 568e homme, 2 686e célébrité Hegel, penseur de la dialectique et du Système
Hegel est un philosophe allemand qui a construit un immense système ordonnant toutes les connaissances de l’époque. Il est probablement le philosophe le plus complexe à lire, nous vous présentons donc une introduction sur sa philosophie qui s’efforce de rendre simple une pensée aussi ardue.
Hegel dégage, dans l’histoire et la culture humaines, la genèse progressive de l’Absolu, ce qui possède, en soi-même, sa raison d’être. L’Idée universelle, forme supérieure de l’Esprit, représente, à la fin du processus, le terme absolu, en soi et par soi, parvenu à la transparence.
La philosophie, système de l’Absolu selon Hegel :
Aux yeux de Hegel, la philosophie doit englober tout ce qui est, comprendre le réel dans sa totalité, penser l’histoire et les choses : « Saisir et comprendre ce qui est, telle est la tâche de la philosophie ».
La Philosophie représente un Système (contrairement aux penseurs non-systématiques, tels que Nietzsche ou Kierkegaard dont les philosophies font primer la subjectivité), c’est-à-dire un ensemble organisé et clos dont tous les éléments sont indépendants, une connaissance formant une unité et englobant tous les éléments de la pensée et de la vie.
– Cette entreprise totalisante et synthétique a pour contenu fondamental l’Idée, comprise non pas en tant que représentation subjective, mais comme principe spirituel dynamique, création éternelle, vie éternelle, roulant, dans ses flots étincelants, toutes les choses finies déterminées.
– L’Idée substance même de ce qui est, se forme, s’approfondit et se développe à différents niveaux.
Elle existe d’abord comme Pensée identique à elle-même (premier moment). Puis, elle sort d’elle-même et s’extériorise (second moment). Enfin, durant le troisième moment, l’Idée revient en elle-même et se déploie comme Esprit, c’est-à-dire comme Pensée se clarifiant progressivement et parvenant finalement à l’Absolu.
– La Logique, science de l’Idée et des catégories logiques, la Philosophie de la Nature, science de l’Idée se développant dans la Nature externe, et la Philosophie de l’Esprit, discipline étudiant le retour de l’Idée vers elle-même, à partir de son existence extérieure, correspondent à ces trois moments spirituels.
Hegel et la logique dialectique :
Envisageons, tout d’abord, la logique et les lois de la dialectique. L’Idée se déploie, en effet dialectiquement, selon certaines déterminations et lois qu’analyse Hegel, dans la Logique.
Le principe fondamental de Hegel est l’idée d’un déploiement et d’une progression dialectiques. Que désigne, chez ce penseur, la dialectique ?
– Essentiellement la marche de la pensée procédant par contradictions surmontées, en allant de la thèse à l’antithèse et à la synthèse.
– C’est par dépassements successifs des contradictions (ce terme de dépassement désigne très précisément, chez Hegel, l’acte de supprimer et de nier en conservant, sana anéantir), que s’opère, en effet, le mouvement de tout le devenir.
– A chaque étape, une détermination est niée et, en même temps, conservée.
– Ainsi, le bouton disparait-il dans l’éclatement de la floraison : la fleur nie le bouton et, en même temps, le conserve.
– De même en est-il à l’apparition du fruit, négation et conservation de la fleur.
Telle est cette marche où chaque terme nié est, en même temps, intégré.
– S’effectue ainsi, une synthèse réunissant et unifiant des moments antithétiques.
– En ce développement, un rôle majeur est joué par la contradiction, c’est-à-dire le jeu de termes dont l’un est la négation de l’autre : ainsi « mort » et « vivant » sont-ils, non pas isolés, mais en échange permanent l’un avec l’autre.
– De même, « être » et « néant », « chaud » et « froid », ces termes contradictoires s’appellent-ils réciproquement.
Dans cette perspective, le négatif joue, bien entendu, un rôle essentiel.
– Le négatif, c’est-à-dire le moment du processus de développement où les déterminations positives sont supprimées, incarne un véritable « travail » créateur.
– Il détruit, maintient et conserve, d’un seul et même mouvement.
Moment négatif et moment positif sont les deux faces de la dialectique hégélienne.
Pour aller plus loin, voir cet article sur le maître et l’esclave chez Hegel.
Hegel, l’activité humaine et l’histoire :
Le négatif par excellence, c’est l’homme qui nous le fait saisir. L’homme représente, en effet, fondamentalement, un désir négateur : il tend vers un but ou un objet et il s’efforce de les assimiler, de les nier, de les faire siens (par exemple, la nourriture est absorbée par le sujet).
Mais le véritable objet du désir, c’est Autrui : la conscience ne s’engendre et ne se forme qu’en se dirigeant vers l’Autre, qu’elle tend à dominer pour se faire reconnaitre comme « conscience de maitre ».
Seul, montre Hegel, le désir du désir est générateur du moi. En une lutte à mort de pur prestige, la conscience humaine affronte une autre conscience et s’efforce de se faire « reconnaitre » dans sa supériorité.
Au-delà de la formation du moi individuel, c’est dans le Travail et dans l’Histoire que la négation s’exprime avec sa pleine puissance édificatrice.
– Travailler, c’est, en effet, nier la nature pour la vaincre, c’est construire des outils pour soumettre le monde extérieur à la forme humaine.
– Ainsi, l’homme humanise-t-il les choses et dompte-t-il la nature.
– Il exerce une activité pratique, expression qui désigne une transformation des choses extérieures, marquées, dès lors, du sceau de l’intériorité humaine et de la négativité.
L’Histoire, elle aussi (comprise comme développement de l’Idée et processus spirituel total), manifeste pleinement la négativité humaine qui s’inscrit en elle : c’est un devenir où l’homme nie le monde et extériorise ainsi sa liberté.
– Néanmoins, il ne faut pas se méprendre sur le caractère de l’évolution historique.
– Certes, un individu historique marque dans les choses son propre projet, mais il n’est que le chargé d’affaires de l’Esprit du monde.
– En effet, l’Histoire, ce mouvement spirituel total par lequel s’engendre l’Idée absolue, est une manifestation de la raison, conçue comme Principe divin immanent au monde.
– La Raison gouverne les choses et, pour mener à bonne fin ses desseins, elle utilise les volontés, ou passions des individus.
Les hommes font-ils réellement ce qu’ils veulent ?
– En fait, la Raison « ruse » : on peu appeler « Ruse de la raison » le fait qu’elle n’agit pas par elle-même, mais laisse agir à sa place les passions humaines.
– Ainsi les hommes s’usent-ils et s’épuisent-ils pour actualiser un projet qui les dépasse infiniment, celui de la « Raison » divine.
Aux yeux de Hegel, le processus historique tend, à travers ces « ruses » diverses, à une intelligibilité et à une transparence de plus en plus parfaites.
– En particulier, l’Etat est une réalisation de la raison absolue. Loin de désigner une organisation relative et contingente, il représente la substance sociale arrivée à la pleine conscience d’elle-même.
– En lui, l’homme s’affirme et se retrouve : loin d’être livré à l’arbitraire, il expérimente, dans l’organisation étatique, une authentique autonomie.
L’Histoire ne possède donc pas, chez Hegel, un sens étroit, mais elle désigne un processus global et universel. L’Histoire universelle n’est rien d’autre que la manifestation du processus divin absolu de l’Esprit, la marche graduelle par laquelle il prend conscience de soi.
Hegel, l’Art, la religion et la philosophie :
Les étapes finales du processus spirituel total correspondent à celles de l’Art, de la Religion et de la Philosophie : le mouvement de l’Esprit acquiert alors une transparence de plus en plus grande.
– L’Art, en effet, manifeste l’Absolu sous une forme sensible.
– Il désigne l’Esprit se prenant pour objet, s’exprimant à travers une forme ou une représentation concrètes.
– Quant au Beau, il se définit, dans cette perspective, comme la manifestation sensible de l’Idée. L’Idée, conçue comme une forme supérieure de l’Esprit, s’actualise pleinement dans l’œuvre d’art et le Beau.
– Toutefois, elle revêt encore, dans l’œuvre d’art, une forme sensible et n’atteint pas encore le concept pur, comme elle le fera dans la philosophie.
L’Art est, pour nous, désormais, du passé : il a perdu, pense Hegel, dans notre civilisation, sa vérité et sa vie ;
– Ce déclin rend possible la venue de l’Esthétique, réflexion philosophique sur l’Art et philosophie des Beaux-arts.
Dans la Religion (formation où l’individu s’élève à la pensée de Dieu et entre en union avec lui), et la Philosophie (Intelligence et pensée du présent et du réel, conception et système de ce qui est, saisie conceptuelle du monde dans son unité), l’Esprit se dépouille progressivement de sa gangue sensible.
Ainsi l’Esprit Absolu, délivré de ses particularités, atteint-il une parfaite égalité avec lui-même.
– Il désigne l’Idée parvenue à la transparence, à son être pour-soi et au savoir de soi, à travers la médiation finale de l’Art, de la Religion et de le Philosophie.
Notre époque est particulièrement sévère à l’égard de Hegel. Aux yeux de Hegel, tout ce qui s’est produit marque, en effet, une étape vers la réalisation de l’Esprit. Tout phénomène historique peut trouver, dans ce contexte, sa pleine légitimation, puisqu’il est appelé par l’exigence même de la Raison.
Si ce rationalisme intégral n’est pas toujours jugé satisfaisant par notre culture, les enseignements de la dialectique hégélienne ne sont nullement caducs. Négativité, travail de la contradiction, autant de riches éléments hégéliens qu’il faut prendre en compte et qui demeurent des instruments d’analyse.
Le droit obéit également à cette philosophie dialectique.
Hegel, philosophe du devenir :
Hegel a su définir une raison dialectique, à savoir une faculté dynamique et un processus indiquant le passage d’une détermination de l’être à la détermination opposée.
Oeuvres de Hegel:
- La Phénoménologie de l’Esprit (1807), son oeuvre majeure
- Propédeutique philosophique (1809-1816)
- Science de la logique (1812-1816)
- Précis de l’Encyclopédie des sciences philosophiques (1817)
- Principes de la philosophie du droit (1821)
- Sans oublier les Cours (posthumes) publiés par ses disciples :
- Leçons sur la philosophie de l’histoire
- Esthétique et Leçons sur la philosophie de la religion
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Par nada le 27 Janvier 2017 à 16:59
UNE VIE AU SERVICE VIERGE DE LA CREATIVITE ENFANTINE ASCENDANT LION
ARTICLE DE FRANCE CULTURE
Maria Montessori : "L'enfant est un roi en marche vers l'aurore"
08.09.2016« La liberté demande de l'aide : non pas un guide, mais de l'aide. C'est la formule de l'enfant qui dit : "Aide moi à faire seul".»La pédagogie de Maria Montessori repose sur un principe clé : l’enfant sait ce dont il a besoin. Tout l’enjeu est alors d’être à son écoute pour qu’il puisse avancer à son rythme. Bienveillance du regard et confiance sont de alors de rigueur :
“Nous croyons que l’enfant a en lui tous les potentiels. Et l'enseignant a seulement à lui donner les conditions, lui proposer des situations, du matériel, pour développer ses potentiels. Mais tout est là. Il y a un regard très positif sur l’enfant. Et quelque part, on ne parle plus du couple échec-réussite dans cette pédagogie (...). On est dans une dynamique, il n’y a pas d’arrêt. L’échec, ça arrête quelque part le processus d’apprentissage”. (Annick Bellefond)
• Crédits : KRISTIN STREFF/Lincoln J/AP/SIPA - Sipa
Les écoles Montessori se sont progressivement développées dans le monde entier, en Europe, aux Etats-Unis, en Inde où elle se rend pour la première fois en octobre 1939 sur l’invitation de Gandhi. Décorée de la Légion d'Honneur, par Léon Blum, voici les mots de son discours :
“Madame Montessori, vous m’avez appris ce qu’est la liberté.” (Léon Blum)
Dans ces archives documentaires, des proches de Maria Montessori, d’anciens élèves, parfois eux-mêmes devenus enseignants Montessori, racontent leurs souvenirs et leur expérience de cette pédagogie. Portrait d’une femme visionnaire, naturellement enthousiaste et optimiste.
Deux documentaires de Francescra Piolot et Danielle Fontanarosa ; Mixage : Mireille François et Philippe Bredin.
ÉcouterMaria Montessori : 1ère émission- Avec : Marie-Louise Pasquier ; Anne-Marie Gillet ; Nicolas Bernard, Madeleine Dombrovska ; Sylvana Montanaro (Rome) ; Maria-Antonietta Paolini (Perruggia)
- Archive INA : Maria Montessori et Mario Montessori
- Textes lus par : Roger Bret, Isabelle Pathé et Franscesca Isidori
- Diffusion le 09.09.1993 dans l'émission Profils perdus sur France Culture
ÉcouterMaria Montessori : 2ème émission- Avec : Sylvana Montanaro ; Patricia Delivré ; Madeleine Dombrovska ; Marie-Louise Pasquier ; Sophie Bloch ; Annick Bonnefond
- Textes lus par : Roger Bret et Isabelle Pathé
- Diffusion le 16.09.1993 dans l'émission Profils perdus sur France Culture
Pour aller plus loin :
- Sur le site de France Culture : La pédagogie Montessori aujourd'hui (Rue des écoles du 23.04.2014)
- Autour des pédagogie alternatives : L’école moderne de Célestin Freinet en 1958, un documentaire de Séverine Liatard et Séverine Cassar diffusé le 08.01.2013 dans La Fabrique de L'histoire
Née le : 31 août 1870 à 03h30 à : Chiaravalle (Italie) Soleil : 7°28' Vierge AS : 15°53' Lion Lune : 4°33' Scorpion MC : 4°40' Taureau Dominantes : Lion, Scorpion, Vierge
Vénus, Lune, Soleil
Maisons 12, 4, 2 / Feu, Eau / FixeNumérologie : chemin de vie 1 Popularité : 19 947 clics, 1 166e femme, 2 793e célébrité
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Par nada le 20 Mai 2016 à 15:48
Emilie Louise Flöge
Emilie FlögePortrait d'Emilie Flöge, huile sur toile de Gustav Klimt (1902).
Biographie Naissance 30 août 1874
VienneDécès 26 mai 1952 (à 77 ans)
VienneNationalité Autrichienne Activité Styliste de mode Emilie Louise Flöge est née le 30 août 1874 à Vienne et est morte à Vienne le 26 mai 1952. C'était une styliste et une créatrice de mode autrichienne.
Sommaire
Biographie
Emilie Flöge était la fille du maître tourneur et fabricant de pipes en écume de mer Hermann Flöge (1837-1897), et elle apprit d'abord le métier de couturière. En 1895, Pauline la sœur la plus âgée d’Emilie ouvre une école de couture, dans laquelle Emilie travaillera. En 1899 les deux sœurs gagnent un concours de couture et prennent en commande la confection d’une robe de batiste pour une exposition.
Plus tard, Emilie devint créatrice de mode, et à partir de 1904 elle eut du succès, avec sa sœur Helene, comme femme d'affaires propriétaire du salon viennois de haute couture « Schwestern Flöge » (« Aux Sœurs Flöge ») dans la « Mariahilfer Straße » (l'une des plus grandes rues commerçantes de la ville). Dans ce salon, dessiné par l'architecte Josef Hoffmann dans le style Art nouveau, elle présentait des collections de mode qui correspondaient aux goûts de la Wiener Werkstätte. Lors de ses voyages à Londres et à Paris, elle s'informait aussi sur les dernières tendances de la mode auprès de Coco Chanel ou de Christian Dior. Elle employa jusqu'à 80 couturières aux périodes fastes.
Après l'Anschluss (1938) toutefois, Flöge perdit ses principaux clients et dut fermer son salon, autrefois rendez-vous de mode incontournable de la société viennoise. À partir de 1938, elle travailla à son domicile, 39 Ungargasse, dont elle habitait l'étage supérieur. Dans les derniers jours de la Seconde Guerre mondiale y furent détruits par le feu, non seulement la collection de vêtements de Flöge, mais aussi des objets de valeur provenant de l'héritage de Klimt (elle avait hérité de la moitié de ses biens à sa mort en 1918, l'autre moitié allant à la famille du peintre).
Emilie Flöge était une personnalité fascinante du milieu de la bohème viennoise et de la société fin de siècle. Elle était la compagne du peintre Gustav Klimt, beau-frère de sa sœur Hélène, et fréquemment invité chez ses parents ; il exécuta de nombreux portraits d'elle à partir de 1891. Des experts pensent qu'il s'est lui-même représenté avec Emilie Flöge dans son plus célèbre tableau, « Le Baiser ». Klimt dessina aussi pour le salon de Flöge quelques modèles de la tendance dite Reformkleidung (qui devait rendre les mouvements plus libres) ; mais la clientèle pour ces modèles trop « révolutionnaires » était limitée, et Flöge s'en tint plutôt à la mode conventionnelle.
En 2006 est sorti le film Klimt de Raoul Ruiz, dans lequel le rôle d'Emilie Flöge est interprété par Veronica Ferres, et celui de Gustav Klimt par l'acteur américain John Malkovich.
Bibliographie
- Notices d'autorité : Fichier d'autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Union List of Artist Names • Bibliothèque nationale de France • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • WorldCat
- (de) Elizabeth Hickey, Der gemalte Kuss, Bloomsbury Berlin Verlag, Berlin 2005, ISBN 3-8270-0627-9
- (de) Wolfgang Georg Fischer, Gustav Klimt und Emilie Flöge. Genie und Talent, Freundschaft und Besessenheit, Brandstätter Verlag, Wien 1988 (2. Aufl.)
- (de) Wolfgang Georg Fischer u. a., Gegenwelten. Gustav Klimt - Künstlerleben im Fin de Siècle, Bayerische Vereinsbank (Hrsg.), München 1996
Liens externes
Sources
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Emilie Flöge » (voir la liste des auteurs).
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Par nada le 17 Février 2014 à 13:21
La boucherie de 14-18 a inspiré à Jacques Tardi des chefs d’œuvre terribles comme La Véritable histoire du soldat inconnu, C’était la guerre des tranchées ou plus récemment Putain de guerre !, mais elle est également la toile de fond de plusieurs autres récits, à commencer par la série Adèle Blanc-Sec, dont l’action prend place avant, pendant et après le conflit.
La courte histoire La Fleur au fusil est une des premières bandes dessinées importantes de Tardi sur le premier conflit mondial. Ce récit de dix pages a paru dans Pilote en 1974. Il met en scène Lucien Brindavoine, qu’on a découvert dans un récit précédent (Adieu Brindavoine) en aventurier involontaire et idéaliste, et que l’on retrouve en uniforme quelque part sur le front. Dépassé par les circonstances, confronté aux destructions, aux cadavres et aux agonisants, l’horreur de la situation agit sur lui comme une révélateur et il se lève pour enjoindre aux soldats des deux côtés de cesser de se battre…
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