Tu ne vois que ton ombre lorsque tu tournes le dos au soleil. »
Khalil Gibran
En maison cinq, ses besoins essentiels satisfaits, l'être peut exprimer à son tour sa créativité. La crise transcendée est en Lion source de créativité .
La Bergerie de Faucon est une association qui accueille des jeunes en réinsertion et leur permet de travailler auprès des animaux, au sein d'une exploitation agricole.
La Bergerie de Faucon est une association qui accueille des jeunes en réinsertion et leur permet de travailler auprès des animaux, au sein d'une exploitation agricole.
Productions de la ferme : Seigle, œufs, légumes, animaux divers.
Guy Gilbert est issu d'une famille ouvrière de quinze enfants. Il désire être prêtre et il entre au petit séminaire à l'âge de 13 ans, en 1948. Mais ce n'est qu'en Algérie, où il part en 1957 comme séminariste pour accomplir son service militaire en pleine guerre d'Algérie, que sa vocation s'éveille réellement.
De retour à Paris, il exerce son activité de prêtre dans la rue et devient éducateur spécialisé pour les jeunes délinquants dans le 19e arrondissement.
En 1974, grâce à un legs[3], Guy Gilbert achète une ferme à La Palud-sur-Verdon, « une ruine loin de Paris », pour y installer un lieu d'accueil, la « Bergerie de Faucon »[4] où, avec une équipe d'éducateurs, il tente de réinsérer des jeunes en difficulté, par le travail et le lien avec les animaux.
En 2005, le président de la république Jacques Chirac le nomme Chevalier de la Légion d'Honneur, un insigne que lui remettra l'Abbé Pierre un an plus tard.
Toute sa vie, Guy Gilbert s'est occupé des loubards parisiens. Il relate ses activités dans ses livres. Il défend ces jeunes rejetés par la société et rappelle la responsabilité de notre société d'exclusion dans l'état de ces derniers.
Guy Gilbert est connu pour son registre de langue emprunté à la rue et pour son aspect de loubard (il arbore volontiers un blouson en cuir bardé de badges)[5].
Il était régulièrement invité à l'émission radiophonique Les Grosses Têtes de Philippe Bouvard sur RTL. Il participe à des émissions à forte audience aussi bien à la radio (ex: Europe 1, Sud Radio, France Inter...) qu'à la télévision (ex : TF1, France 2, M6, LCI, TV5 Monde, Public Sénat...) . Il témoigne de son expérience et de son espérance en écrivant une quarantaine de livres. Il intervient dans de nombreux débats et conférences partout en France et même à l'étranger, dans les pays de l'Est et jusqu'en Amérique du Nord.
Il intervient aussi chaque mercredi de 22 heures à minuit sur les ondes de Radio Notre-Dame dans l'émission Écoute dans la Nuit présentée par Jean-Marie Marçais.
Il fait son entrée dans la 40e édition pour 2009 éditée en 2008[10] du Who’s Who in France[11] : « Parmi les 1.140 nouveaux noms du dictionnaire biographique, le pilote automobile Sébastien Loeb, le cinéaste Cédric Klapisch, la chanteuse Jeanne Cherhal, l'écrivain Gilles Leroy ou le père Guy Gilbert...».
Le 11septembre2015, à l'occasion de ses 80 ans et de ses cinquante ans de sacerdoce, il est invité à célébrer une messe avec le pape François, en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe[12].
Considérant que le célibat des prêtres est un « trésor pour l'Église », il se déclare opposé à leur possibilité de se marier mais favorable à l’ordination d'hommes mariés comme cela existe dans les Églises catholiques orientales[16]. Il se positionne également pour une plus grande place des femmes au sein de l'Église[13].
Il se déclare favorable à l'utilisation du préservatif dans les cas où il peut sauver des vies ou empêcher un avortement[17].
Alors qu'il bénit parfois des couples homosexuels à leur demande, il se déclare en 2013 contre le mariage homosexuel bien que favorable à une union civile afin de leur permettre d'hériter de leur conjoint[18],[16].
↑Who’s Who in France : Dictionnaire biographique de personnalités françaises vivant en France et à l’étranger, et de personnalités étrangères résidant en France, 40e édition pour 2009 éditée en 2008, 2409 p. (ISBN978-2-85784-049-7), notice « Gilbert, Guy » (ecclésiastique), page 975.
Entre éblouissements et moments graves, histoires d'amour et coups de gueule, Guy Gilbert, prêtre des loubards , revient sur cinquante ans d'engagement et de combat. Sous la forme d'un abécédaire ludique, d'Amour à Zoos, sans oublier Blouson, Capote, Ecologie, Famille, Internet... Guy Gilbert livre le dictionnaire de sa vie.
Prêtre-éducateur depuis cinquante ans, celui qui proclame la rue est mon église accueille des jeunes en perdition dans sa bergerie de Faucon, qu'il a restaurée en Provence. Guy Gilbert est l'auteur d'une quarantaine de livres, dont L'Evangile selon saint Loubard et Jésus, un regard d'amour, tous deux disponibles en Points Vivre.
" Fils de famille aristocratique, parent de Bayard et de la reine Elisabeth d'Angleterre, Pierre de Ronsard est né, en 1524, sous une belle étoile. Il est élevé dans le culte des arts et des lettres par un père admiratif de l'Italie. II se montre également très doué pour les exercices physiques, l'équitation, ou l'escrime et devient l'un des pages les plus séduisants de la cour de France."
"C'est une surdité précoce qui le fait renoncer à la carrière militaire. Il se découvre alors une vocation pour la poésie."
( analyse astrologique : L'ascendant de Pierre de Ronsard éclairait le symbole astrologique au 30 degré de la Vierge sur lequel était conjoint le Soleil : " ABSORBEE PAR SA TACHE UNE PERSONNE RESTE SOURDE A TOUTE SOLLICITATION " exprimant la raison d'être sourd au sens propre comme au sens figuré de notre poete ,atteindre la pleine concentration requise pour accéder à un but spirituel dont nous écartent les carrières sociales ).
" En 1545 , alors qu'il a vingt ans , il rencontre une jeune fille de treize ans, Cassandre Salviati. Aussitôt rencontrée, aussitôt disparue, la jeune Cassandre va devenir l'être "inaccessible". Elle se marie l'année suivante avec le seigneur de Pré. Elle sera à Ronsard, ce que Laure a été à Pétrarque, et va lui permettre de célébrer l'amour platonique"
" En 1547, Ronsard fait la connaissance de Joachim du Bellay . Il décide de créer avec son ami et quelques autres jeunes poètes un groupe qui prendra quelques années plus tard le nom de la Pléiade. Leur objectif est de soutenir le français contre ses détracteurs, enrichir son vocabulaire et son style et composer des œuvres inspirées des auteurs grecs et latins.
Là nous noterons que le Soleil de Pierre de Ronsard éclaire le degré 27 DE LA VIERGE qui nous dessine " des dames de l'aristocratie qui se font la révérence lors d'une réceprtion à la cour" ; N'est ce pas cette élégance et ce raffinement les plus belles valeurs transmises par ses poésies légères et délicates qui passent les siècles en gardant leur fraicheur ?
" En 1550 , Ronsard publie les Quatre premiers livres des Odes qui le hissent au premier rang des poètes de l'époque. Marguerite de France puis le roi Charles IX se prennent d'enthousiasme pour ce "prince des poètes". Pendant deux décennies, Ronsard va jouir d'une grande renommée. Il publie successivement ses Hymnes, ses Amours, puis ses Discours. En 1572, il se lance dans un projet gigantesque, La Franciade, une Eneïde à la française qui tournera court et se soldera par un échec.
A la jeune et austère Cassandre, se sont succédées Marie et Hélène , une jeune paysanne et une des filles de la Cour de Catherine de Médicis. Aux trois, dans des styles différents correspondant à la fois à la période de sa vie et aux caractères de ses muses, Ronsard a offert des sonnets que des générations de lycéens ont appris à déclamer .
Puis, soucieux de sa postérité, Ronsard consacre la fin de sa vie à la préparation des éditions de ses œuvres complètes. Ce qui ne l'empêchera pas de connaître plus de deux siècles d'oubli. Suite à sa mort, en 1585, il continue d'être vénéré et admiré jusqu'au début du dix-septième siècle. Une grande édition de 1623 le qualifie même de Prince des poètes français. Puis il faudra attendre 1857 pour que ses œuvres soient à nouveau éditées. Entre temps il essuya maintes critiques, dont celle de Jules Michelet : " Il frappait comme un sourd sur la pauvre langue française" n'est pas la plus virulente. Les écrivains de la seconde partie du dix-neuvième, Sainte-Beuve, Flaubert, et Maupassant , le sortent enfin de son purgatoire. Au vingtième siècle, il inspire Debussy, Saint-Saens, Ravel, Poulenc et Milhaud. En 1949, André Gide , dans son anthologie de la Poésie française, lui rend hommage : " Les poètes qui l'entourent ou qui lui succèdent sont, près de lui, froids, incertains, compassés, timorés."
Pourtant aujourd'hui, encore, celui qui fut l'un de ceux qui créa la langue poétique semble bien à l'étroit dans ce sonnet " Mignonne, allons voir si la rose…" dans lequel on l'a, bien malgré lui, enfermé.