• Né le 15 décembre 1802, le mahématicien Janos Bolyai, père  de la géométrie non euclidienne

    carte du ciel géocentrique heure inconnue

    János Bolyai

     

     
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    Dans le nom hongrois Bolyai János, le nom de famille précède le prénom, mais cet article utilise l’ordre habituel en français János Bolyai, où le prénom précède le nom.
     
     
    János Bolyai (peint par Ferenc Márkos)

    János Bolyai (15 décembre 1802 - 27 janvier 1860) est un mathématicien hongrois, l'un des pères de la géométrie non euclidienne.

     

     

    Biographie

    Bolyai naît en 1802 dans le Grand-duché de Transylvanie à Kolozsvár (aujourd'hui Cluj-Napoca en Roumanie), alors partie intégrante de l'empire d'Autriche. Son père, Farkas Bolyai, est lui-même un mathématicien reconnu, ami de Gauss et s'occupe de son éducation. János, à 13 ans, maîtrise déjà la mécanique analytique, son père s'occupant de son éducation. Sa mère est Zsuzsanna Benkő de Árkos.
    Il étudie à Vienne de 1818 à 1822 dans l'armée, en tant que cadet du génie, corps qu'il intègre en 1823. Entre 1820 et 1823, il prépare un traité sur un système complet de géométrie non euclidienne dans le cas où par un point passe une infinité de parallèles à une droite donnée. Le travail de Bolyai est publié en 1832 comme un appendice de 24 pages d'un ouvrage de son père, le Tentamen. À la lecture de cet appendice, Gauss écrit à un ami en ces termes  :

    « Je considère ce jeune géomètre Bolyai comme un génie de tout premier plan. »

    En 1848, Bolyai découvre que Lobatchevski avait publié un travail similaire en 1829.

    Il est à la retraite de l'armée en 1833, officiellement pour des raisons de santé, en fait probablement en raison de plusieurs duels.

    Il meurt en 1860 d'une infection pulmonaire.

    En plus de son travail en géométrie, Bolyai développe un concept géométrique rigoureux des nombres complexes, comme paire ordonnée de nombres réels. Bien qu'il n'ait jamais publié plus de 24 pages de l'appendice, il laissa plus de 20 000 pages manuscrites sur son travail mathématique à sa mort. Elles sont maintenant à la bibliothèque Teleki (en) à Târgu Mureș, en Roumanie.

    Il est aussi un linguiste accompli, parlant neuf langues étrangères, dont le chinois et le tibétain. Il est également un violoniste accompli. L'université de Cluj-Napoca est nommée en son honneur l'université Babeș-Bolyai.

    Galerie

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    Articles connexes

    Références

    • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « János Bolyai » (voir la liste des auteurs)
    • (en) Marvin J. Greenberg, Euclidean & Non-Euclidean geometries - Development & History, W.H. Freeman & Co., New-York (3e édition-1996). Un livre de mathématiques qui retrace l'histoire et le développement des géométries non Euclidiennes, essentiellement à deux dimensions (géométries de Gauss, Bolyai et Lobachevsky). Accessible à l'« honnête homme » cultivé.
    • Luciano Boi, Le problème mathématique de l'espace - Une quête de l'intelligible, Springer (1995). Une histoire philosophique du concept mathématique d'espace, de la géométrie Euclidienne au développement des géométrie modernes non Euclidiennes. Niveau premier cycle universitaire minimum.
    • (en) A. Prékopa & E. Molnar, Non-Euclidean Geometries - Janos Bolyai Memorial Volume, Series: Mathematics & It's Applications 581, Springer (2006), (ISBN 0-387-29554-2)
    • F Lavallou, János Bolyai, Tangente, n° 111 (2006), p. 22-24

     

     


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  • Né le : 14 décembre 1895 à 03h05
    à : Sandringham House, Norfolk (Royaume-Uni)
    Soleil : 21°55' Sagittaire AS : 27°09' Balance
    Lune : 24°51' Scorpion MC : 6°54' Lion
    Dominantes : Scorpion, Sagittaire, Lion
    Jupiter, Vénus, Soleil
    Maisons 2, 1, 10 / Feu, Eau / Fixe
    Numérologie : chemin de vie 4
    Popularité : 6 349 clics, 4 083e homme, 6 891e célébrité
     
     
     

    Célébrités ayant la même date anniversaire : Nostradamus, Vanessa Hudgens, Jane Birkin, Bruno Gaccio, Sanjay Gandhi, Paul Éluard, Maurice Mességué, Albert Spaggiari, Émilie Nef Naf, Tycho Brahé, Dilma Rousseff, Morihei Ueshiba... Voir toutes les célébrités nées un 14 décembre.

    Biographie de George VI du Royaume-Uni

     

    George VI (né Albert Frederick Arthur George Windsor, 14 décembre 1895 - 6 février 1952) fut roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et de l'Irlande du Nord et des autres dominions du Commonwealth de 1936 jusqu'à sa mort.

    Il était le fils du roi George V, alors duc d'York, et de la duchesse, plus tard la reine Marie. Gaucher contrarié, affligé d'un fort bégaiement, en 1920, il devint duc d'York, comte d'Inverness, et baron Killarney, accédant aux mêmes titres qu'avait portés son père jusqu'en 1901.

    Il paraissait avoir peu de chances d'accéder au trône, puisque son frère, le prince David, plus tard le roi Édouard VIII, le précédait dans la ligne de succession. Il avait donc une certaine liberté ; il servit dans la Royal Navy pendant la Première Guerre mondiale et étudia l'histoire et l'économie en 1919 à Trinity College (Cambridge). Il épousa Elizabeth Bowes-Lyon en 1923. Elle accepta de l'épouser après plusieurs refus.

    Grâce à la distance entre lui et le trône, le duc d'York et sa duchesse pouvaient éduquer leurs filles, les princesses Élisabeth et Margaret, dans un environnement assez normal. Il fut déçu quand son frère, le roi Édouard, décida d'abdiquer et de lui laisser le trône.

    Son couronnement eut lieu à l'abbaye de Westminster, le 12 mai 1937. Il choisit le nom de George VI, partiellement pour respecter le désir de la reine Victoria qu'aucun roi ultérieur n'utilisât le nom de son mari, et partiellement pour restaurer la confiance publique dans la monarchie en utilisant le même nom que son père.

    Quelques années après, quand la Seconde Guerre mondiale commença, la famille royale qui avait connu une importante baisse de popularité, réussit à redresser le moral de la nation, en particulier par son fameux discours de Noël. La foule londonnienne l'applaudit au balcon de Buckingham où il avait pris place le jour de la Victoire aux côtés de Churchill, de la reine Elisabeth et de ses deux filles.

    Après la guerre, le roi connut de graves problèmes de santé : atteint d'un cancer du poumon il mourut le 6 février 1952 d'une embolie à Sandringham House. Sa fille, qui faisait un tour d'Afrique, rentra du Kenya et lui succéda comme la reine Élisabeth II du Royaume-Uni. George VI est actuellement enterré au château de Windsor.

    Le roi George VI servit comme dernier roi d'Irlande en accord avec l'External Relations Act (1936) d'Irlande, jusqu'à son remplacement par la Republic of Ireland Act en avril 1949 (il demeura roi d'Irlande du Nord). Il fut aussi le dernier empereur des Indes avant l'indépendance de l'Inde et du Pakistan le 15 août 1947.

    En janvier 1941, il promulgua la loi royale créant la George Medal. Il était franc-maçon.

    Source : Wikipedia
     

     

     

    Né le 14 décembre 1895, Georges VI d'Angleterre , Sagittaire ascendant Balance

     

    George VI (1895 - 1952)

    Roi malgré lui, il remplace son frère sur le trône

     


    Le 12 mai 1937, le monde a l'oreille tournée vers l'abbaye de Westminster. Chacun oublie un instant les menaces qui pèsent sur l'Europe, la guerre qui s'étend en Chine et en Espagne, la répression qui s'abat sur l'URSS et les gesticulations d'un fou furieux de l'autre côté du Rhin.

    Dans l'abbaye se déroule en effet le couronnement du nouveau roi de Grande-Bretagne et d'Irlande (le Royaume-Uni), par ailleurs Empereur des Indes, George VI. Pour la première fois, la cérémonie est radiodiffusée.

    Fabienne Manière

    Le duc d'York devient George VI

    L'homme de 40 ans qui est assis ce jour-là sur le trône vénérable d'Édouard le Confesseur n'est pas celui pour lequel la cérémonie avait été prévue. Six mois plus tôt, le 11 décembre 1936, il a dû remplacer au pied levé son frère aîné, Édouard VIII, contraint d'abdiquer du fait de sa relation avec Mrs Wallis Simpson.

    Deuxième des cinq garçons de George V, le nouveau roi est né avec le titre de duc d'York et sous le prénom d'Albert mais il adopte sagement comme nom de règne celui de son père, à la consonance plus britannique, et devient pour l'Histoire George VI.

    D'un naturel timide, gaucher contrarié, le duc d'York a connu une enfance pénible et il lui en est resté des troubles gastriques et surtout un pénible bégaiement (sans doute dû à la volonté de son père de lui imposer l'usage de la main droite alors qu'il était gaucher). Ce handicap est au centre du film Le discours d'un roi (2010).

     

    Le duc d'York s'épanouit comme son père dans la marine et participe pendant la Grande Guerre à la bataille du Jutland. En 1923, il épouse Elizabeth Bowes-Lyon, fille du comte de Strathmore ; mariage heureux sanctifié par la naissance de deux filles, la future Elizabeth II et la princesse Margaret, en 1926 et 1930.

    Attaché à une vie paisible auprès de sa femme et de ses filles, le duc d'York éprouve de violentes contrariétés quand ses obligations l'entraînent à parler en public. Le comble est atteint lors du discours de clôture du British Empire Exhibition, le 31 octobre 1925, dans le stade de Wembley. Son bégaiement s'avère une torture pour lui-même comme pour le public.

    Suite à cette expérience et en prévision d'une tournée dans le Commonwealth durant laquelle le prince sera tenu de prononcer de fréquents discours, sa femme le met en relations avec un orthophoniste non-conformiste d'origine australienne, Lionel Logue, de quinze ans son aîné.

    L'homme, passionné de théâtre, tient à distance la médecine officielle. Sans doute adepte des nouvelles théories freudiennes sur l'inconscient et le poids de l'enfance, il traite son patient autant par la parole que par des exercices de décontraction musculaire. La thérapie s'avère profitable sans être miraculeuse.

    Le destin du duc bascule bientôt à cause d'une Américaine qui s'est immiscée dans la vie de son frère aîné, célibataire endurci, séducteur et décontracté, réticent aux conventions de la vie de cour.

    Raison d'État

    En 1935, le prince de Galles Édouard projette d'épouser sa maîtresse mais il n'ose faire part de son intention à son père, gravement malade. Quand George V meurt le 20 janvier 1936, un lourd malentendu pèse donc sur sa succession.

    Le Premier ministre Stanley Baldwin invective en privé le nouveau roi, qui réitère sa volonté d'épouser Wallis. Il lui fait comprendre que le souverain, chef de l'Église anglicane, ne peut décemment se marier avec une femme deux fois divorcée.

    Qui plus est, il lui révèle les informations que les services secrets ne se sont pas fait faute de recueillir sur les mauvaises moeurs de sa maîtresse et ses relations ambigües avec les milieux nazis et fascistes. Ainsi a-t-elle été la maîtresse de Ciano, le gendre de Mussolini. Enceinte de ses oeuvres, elle a avorté (ce qui l'a empêchée par la suite d'avoir des enfants). Autant de motifs d'empêcher qu'elle n'entre au palais de Buckhingham à un moment aussi critique de l'Histoire.

    La résolution de la crise institutionnelle vaut à Stanley Baldwinn une immense popularité, très imméritée au regard de son inaction en matière internationale. A contrario, le député Winston Churchill, qui s'est déconsidéré en soutenant jusqu'au bout Édouard VIII, est contraint à une retraite forcée dans son manoir de Chartwell.

    Roi malgré lui

    Le soir du 11 décembre 1936, quand Édouard VIII, après avoir signé son acte d'abdication, s'incline devant son frère cadet, celui-ci est totalement pris de court. «Ce n'est pas possible, ce n'est pas vrai !», lance-t-il.

    Mauvais début. Il va heureusement se ressaisir et, au contraire de son frère, va témoigner dans le restant de sa vie d'un remarquable sens de l'abnégation et du devoir.

    Churchill prend la mesure du changement le jour du couronnement. Se tournant vers sa femme Clementine, il lui confie : «Tu avais raison. Je vois maintenant que l'autre n'aurait pas convenu» (*). Le lendemain, d'ailleurs, il reçoit du roi, en réponse à son message de voeux, une lettre manuscrite, compatissante et élogieuse, qui fait référence à ses qualités d'homme d'État. Il en sera éternellement reconnaissant au jeune souverain.

    Quelques jours plus tard, le 28 mai 1937, Baldwin remet sa démission au roi et se fait remplacer par Neville Chamberlain au 10, Downing Street.

    Le nouveau chef du gouvernement va se montrer aussi aveugle que son prédécesseur sur la situation internationale. Partisan de l'«appeasement» (apaisement) à tout prix avec Hitler, il se sépare en février 1938 de son ministre des Affaires étrangères Anthony Eden et le remplace par Lord Halifax. Celui-ci va piloter les désastreux accords de Munich.

    Après l'occupation de Prague par les Allemands, le 15 mars 1939, Neville Chamberlain ouvre enfin les yeux et tente en vain de nouer des alliances avec les pays d'Europe centrale.

    Le 3 septembre 1939, après l'invasion de la Pologne, il n'a d'autre choix que de déclarer la guerre à l'Allemagne. George VI prend sur lui et prononce son premier discours de guerre avec un minimum de bégaiement.

    Enfin, le soir du 10 mai 1940, après que la Wehrmacht eut envahi la France et le Bénélux, Neville Chamberlain, faisant preuve d'une abnégation honorable, se rend au palais de Buckingham et présente sa démission au roi. Il lui recommande d'appeler à sa place le seul homme qui lui paraisse pouvoir faire front, son rival Winston Churchill.

    Les mois suivants voient les Britanniques essuyer les plus grandes épreuves de leur Histoire. Seuls à résister à Hitler pendant «the lonely year» (22 juin 1940 - 22 juin 1941), ils doivent endurer qui plus est le bombardement de leurs villes. C'est le «Blitz».

    En septembre 1940, Londres et en particulier les quartiers populaires de l'East End sont ravagés par les bombes. La famille royale est invitée à se réfugier dans sa résidence écossaise de Balmoral mais elle refuse et s'accroche au palais de Buckingham. Celui-ci n'échappe pas aux bombes et le roi et la reine manquent même d'être tués. «Je suis heureuse que nous ayons été bombardés, cela me permet de voir l'East End en face», s'exclame la reine.

    Courage et dignité valent au roi et à la reine une immense popularité, contribuant à soutenir le moral de la Nation. En 1942, le jeune frère du roi, le duc de Kent, trouve la mort lors d'une mission aérienne au-dessus de l'Europe occupée. En 1943, le roi visite le front en Afrique du Nord. Il est acclamé à Malte et accorde à l'île entière la croix de Saint-Georges en récompense de sa résistance aux attaques de l'Axe germano-italien. Cette croix figure sur le drapeau de l'île.

    Après la Seconde Guerre mondiale, la dissolution progressive de l'Empire britannique entraîne le roi à renoncer à son titre d'Empereur des Indes.

    De santé fragile, surmené et rongé par l'abus de tabac, George VI s'éteint dans son sommeil, à 56 ans, après une journée de chasse au lièvre. Sa fille Elizabeth apprend la nouvelle alors qu'elle est en voyage au Kenya avec son mari Philip Mountbatten.

    Bibliographie

     


    Le Discours d'un roi / Bande-Annonce par LE-PETIT-BULLETIN

    Le Discours d'un roidévoile l'importance de l'orthophoniste Lionel Logue, qui rendit la parole au monarque anglais. Son petit-fils, Mark, témoigne. 

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    L'Australien Lionel Logue était un spécialiste de l'élocution dont les techniques très originales ont permis au roi George VI, père de l'actuelle reine Élisabeth II, de surmonter le grave bégaiement qui l'empêchait de mener à bien ses obligations protocolaires à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Un moment crucial où le peuple britannique avait plus besoin que jamais d'avoir un monarque fort. Réalisé par Tom Hooper, Le Discours d'un roi , nommé à douze reprises pour les Oscars, est déjà un grand succès commercial aux États-Unis et en Grande-Bretagne, où il est resté en tête du box-office pendant trois semaines.

    Le bégaiement du roi George VI a été très longtemps un sujet tabou en Grande-Bretagne. Quand le scénariste David Seidler avait demandé à la reine mère, en 1981, l'autorisation de faire un film sur les difficultés d'élocution de son mari, celle-ci lui avait refusé l'accès aux archives, estimant que le sujet était encore «trop douloureux » dans sa mémoire. Après la mort de la reine mère, le scénariste a eu la chance d'entrer en contact avec Mark Logue, le petit-fils du thérapeute australien qui a hérité à la mort de son père d'un trésor inestimable: le carnet intime de son grand-père et toute sa correspondance, notamment les lettres échangées avec le roi. Ces documents, que Mark Logue a gracieusement transmis au scénariste, au réalisateur Tom Hooper et aux acteurs Colin Firth (George VI) et Geoffrey Rush (Lionel Logue), ont permis au film d'être aussi réaliste que possible pour présenter la relation professionnelle qui s'est transformée en réelle amitié entre un simple sujet et son monarque. Mark Logue a aussi écrit un livre, The King's Speech, publié en anglais par Quercus Books, qui raconte en détail l'histoire de son grand-père.

    «Lionel Logue a véritablement eu un rôle crucial pour redonner confiance au duc de York (le futur George VI), qui, à cause de son handicap, doutait de sa capacité à régner, explique au Figaro Mark Logue. Mon grand-père a réussi à le convaincre que son bégaiement n'était qu'un problème physique, pas la conséquence d'une quelconque déficience mentale comme il le pensait, et qu'il pouvait donc être soigné avec des exercices physiques appropriés.»

    Une méthode très originale 

    Présenté dans le film comme un acteur raté, Logue était en fait un professeur d'élocution et de théâtre qui commença sa carrière dans la petite ville australienne de Perth. C'est là qu'il mit au point sa méthode orthophonique originale , en travaillant avec des vétérans australiens de la Première Guerre mondiale traumatisés par les combats en Europe et qui n'arrivaient plus à parler.

    En 1924, probablement lassé de l'étroitesse de la vie culturelle et sociale à Perth, Lionel Logue partit vivre en Angleterre avec sa femme, Myrtle, et ses deux jeunes fils. Faisant preuve de beaucoup d'assurance alors qu'il n'avait aucun diplôme, il installa son cabinet d'orthophoniste à Hartley Street, la rue abritant les meilleurs médecins de Londres.

    Grâce à son travail avec Lionel Logue, George VI réussit à maîtriser l'appréhension qu'il avait à s'exprimer en public. «Lors de la première année, en 1926, le duc de York et Logue avaient des rendez-vous plusieurs fois par semaine, raconte le petit-fils. Ils se sont vus exactement 56 fois pendant les trois premiers mois ! » Même si le rythme des consultations a ensuite ralenti, les deux hommes n'ont jamais cessé de se voir, et leurs très nombreux rendez-vous ont fini par faire naître une franche amitié. «Les lettres envoyées à mon grand-père par George VI sont toutes très amicales et montrent qu'ils étaient vraiment très proches, témoigne Mark Logue. Il commençait avec “mon cher Logue” et demandait souvent des nouvelles de ma grand-mère et de leurs deux fils.»

    Même après la guerre, et jusqu'à sa mort en 1952, le roi continua à faire appel aux services de son ami pour préparer ses principales allocutions. Logue, qui devint grâce au roi un orthophoniste réputé avec une clientèle très aisée, décéda en 1953, un an après son plus célèbre patient.

    LIRE AUSSI :

    » Le Discours d'un roi, grand favori des Oscars

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    » INTERVIEW - Colin Firth : «Mon rôle le plus difficile»

    » «Le Discours d'un roi» entre réalité et fiction

    » INTERVIEW - Sir Peter Westmacott : «Les discours de George VI jouèrent un rôle important»

     

     

     

     

     

     

     

    Sur l'histoire des Windsor et plus généralement des souverains anglais, on peut lire le beau livre d'Antonia Fraser : Rois et reines d'Angleterre (Tallandier, 1979), à la portée de tous les publics.

    http://www.herodote.net/George_VI_1895_1952_-synthese-568.php

     

     

     

     


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  • Biographie de Paul Éluard

    Paul Éluard (de son vrai nom Eugène Émile Paul Grindel) est un poète français, né à Saint-Denis, le 14 décembre 1895, mort le 18 novembre 1952 à Paris.

    Il choisit à l’adolescence, le nom de Paul Éluard, hérité de sa grand-mère, Félicie. Il adhéra au dadaïsme et fut l'un des piliers du surréalisme en ouvrant la voie à une action artistique engagée.

    Atteint de tuberculose à dix-sept ans, après une enfance heureuse, il est contraint d'interrompre ses études. En Suisse, au sanatorium de Davos, il rencontre Helena Diakonova qu'il surnomme Gala. Il l'épouse en 1917 et commence à écrire ses premiers poèmes. En 1918, Jean Paulhan le découvre et l'assistera toute sa vie. Présenté à André Breton et Louis Aragon avec lequel il entretiendra toute sa vie une relation extrêmement profonde aussi conflictuelle (notamment autour du communisme) que prolifique, mais toujours riche, il entre dans le groupe dadaïste à Toulon. Sa contribution au dadaïsme commence avant l'avènement du dadaïsme à Paris puisqu'alors que Tristan Tzara est encore à Zurich, tous deux mettent au point quatre papillons (Éluard en rédige un) qui seront diffusés dans la ville à 1000 exemplaires chacun.

    Après une crise conjugale, il entreprend un tour du monde qu'il achève en 1924. Ses poèmes de l'époque (L'Amour la poésie) témoignent d'un passage difficile : rechute tuberculeuse et séparation d'avec Gala, qui est devenu l'égérie de Salvador Dali à l'occasion de vacances communes des deux couples dans la propriété des Dali à Cadaqués, dont de nombreuses photographies ornant notamment l'une des pièces de cette demeure aujourd'hui transformée en musée témoignent.

    En 1926, il publie « Capitale de la douleur » qui le sacre comme l'un des poètes de tout premier plan. Dans ce recueil figure notamment La courbe de tes yeux... :

    La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur,
    Un rond de danse et de douceur,
    Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
    Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu,
    C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.
    Feuilles de jour et mousse de rosée,
    Roseaux du vent, sourires parfumés,
    Ailes couvrant le monde de lumière,
    Bateaux chargés du ciel et de la mer,
    Chasseurs des bruits et sources des couleurs,
    Parfums éclos d'une couvée d'aurores
    Qui gît toujours sur la paille des astres,
    Comme le jour dépend de l'innocence
    Le monde entier dépend de tes yeux purs
    Et tout mon sang coule dans leur regard.
    En 1930, il rencontre Maria Benz, une belle alsacienne, à qui il donne le surnom de Nush. En 1933 se profile une "crise" avec son exclusion du parti communiste français auquel il avait adhéré en 1926, avant de se rallier au parti communiste clandestin en 1943, 10 ans après et en pleine Seconde Guerre mondiale. En 1934, il épouse Nusch, modèle de Man Ray et de Pablo Picasso, « l'égérie, la mascotte, la femme des surréalistes ». Des désaccords politiques l'éloignent du groupe des surréalistes (1938). Pendant la dernière guerre mondiale, il est mobilisé et mène une activité résistante. C'est surtout avec les mots qu'il a décidé de lutter et son poème Liberté (1942), dont le génie consiste à faire émerger d'un poème d'amour léger et sublime un cri de protestation et d'engagement (ce que l'auteur lui même raconte avoir ressenti comme une nécessité à l'écriture de ce texte qui se destinait au départ à n'être qu'un poème d'Amour sans valeur transcendentale particulière) et le force à entrer dans la clandestinité. Son écriture aborde dès lors plus radicalement des thèmes militants et engagés, à laquelle l'extrême concision formelle qu'il adopte dès lors donne plus d'impact encore.

    Liberté
    Sur mes cahiers d'écolier
    Sur mon pupitre et les arbres
    Sur le sable sur la neige
    J'écris ton nom
    Sur toutes les pages lues
    Sur toutes les pages blanches
    Pierre sang papier ou cendre
    J'écris ton nom
    Sur les images dorées
    Sur les armes des guerriers
    Sur la couronne des rois
    J'écris ton nom
    (...)
    Sur mes refuges détruits
    Sur mes phares écroulés
    Sur les murs de mon ennui
    J'écris ton nom
    Sur l'absence sans désir
    Sur la solitude nue
    Sur les marches de la mort
    J'écris ton nom
    Sur la santé revenue
    Sur le risque disparu
    Sur l'espoir sans souvenir
    J'écris ton nom
    Et par le pouvoir d'un mot
    Je recommence ma vie
    Je suis né pour te connaître
    Pour te nommer
    Liberté.
    Après la mort prématurée de Nusch Éluard, il rencontre son ultime amour, Dominique, et lui dédie son recueil Le Phénix, transition entre l'horreur de la longue déliquescence de Nusch et plus tard la renaissance à travers l'amour de Dominique, dans lequel les thématiques de la mort, du doute, du désespoir, de la Vanité des Vanités s'opposent en miroir à celles de la vie, de l'amour, de la sensualité et de la chair avec comme clef de voûte le poème écrit au moment de la mort de Nusch, à la fois épitaphe et notes intimes qui nous font peut être plus que n'importe quel autre poème rentrer profondément dans l'intimité de Paul Eluard à travers son désespoir sans fard et son renoncement épuisé, poème qui justifie et fonde à la fois le recueil. Paul Éluard succombe à une nouvelle crise cardiaque à son domicile avenue de Gravelle le 18 novembre 1952. Ses obsèques ont eu lieu le 22 novembre. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris où il repose dans une partie calme et ombragée de la division 97 non loin d'autres figures de l'engagement social de l'après-guerre tel que Maurice Thorez.

    Il fut par ailleurs lauréat du prix international de la paix (décerné par le Conseil mondial de la paix) en 1952.


    Œuvre
    Tenter de résumer la complexité de l'œuvre du poète à l'image d'Epinal souvent employée pour présenter cet écrivain majeur à une certaine dualité entre son engagement politicosocial et une approche artistique plus ludique et tournée vers un imaginaire amoureux extrêmement fécond, c'est réduire la dimension d'un auteur hors normes et hors cadre, contestataire né (en ce sens porte parole précurseur de la "rébellion romantique" qui marque l'imaginaire international de l'après guerre depuis James Dean à Robert Frost) à une vision simpliste et, parfois, antinomique à son œuvre.

    Ce qui caractérise Paul Éluard dans cette œuvre marquée par une volonté constante de recherche de nouvelles voies (tant dans la thématique que dans la forme), c'est peut être une façon de penser, un système philosophique ébauché, dans lequel l'auteur, en assumant la complexité et parfois la déroutante réticence de la vie à œuvrer dans le sens qu'il souhaite lui donner, tente de dégager une approche synthétique au sens étymologique du mot et optimiste de la vie, afin de faire naître et d'animer une éthique pragmatique de la vie dans laquelle il souhaite nous réconcilier avec les choses simples, et ainsi retrouver une perspective depuis ces choses simples et les émotions qui leur sont liées vers des une généralisation transcendantale (une approche métonymique) à des concepts d'ordre général (la liberté, la justice, l'amour, la vie...) pour lesquels il milite d'autant plus qu'il est convaincu que ceux-ci et cette méthode sont porteur d'un progrès et d'un espoir puissant dont les effets bénéfiques (à la lecture immédiate du poème, puis à moyen et long terme) justifie toute licence afin de les diffuser. C'est là que se pose sa singularité la plus marquante, dans sa volonté de faire émerger des relations qui n'existaient pas -et peut être nul autre qu'un poète qui joue avec le langage et réinvente les relations signifiant signifié n'aurait pu faire naître le vocabulaire exprimant une idée inexprimable (dans la mesure où radicalement révolutionnaire manquait le vocable nécessaire - catachrèse -). Il est d'ailleurs passionnant de suivre à travers la prolifique production littéraire de ce poète hors pair les difficultés et les doutes liés à son expérience personnelle et au contexte historicopolitique international de son époque qui favorise la condensation de sa pensée et débouche sur son action future en faveur d'un mode de vie humaniste, qui ne tombe pas dans le piège consistant à ne pas prendre en compte la richesse de la divergence sémantique de l'expérience réelle, mais en au contraire tente de l'intégrer dans son expérience et sa production littéraire, en portant dessus un regard critique.

    Différents statuts peuvent marquer les poètes, depuis la poésie ludique, jusqu'à la poésie engagée, et dans la poésie engagée encore on peut établir des distingo entre les poètes mettant en exergue une problématique (aussi éblouissante soit l'artifice artistique utilisé afin de poser la problématique à l'imaginaire du lecteur - pour prendre un exemple, citons le sublime poème de Pablo Neruda, "Expliquons-nous" -) et ceux qui se projettent au delà et offrent une ébauche de solution. C'est ce que fait Éluard. En pédagogue instinctif, intuitif pourrait on même dire selon le sens que confère Spinoza à ce concept dans son éthique, il profile, à travers des textes dont la maîtrise formelle et le jeu autour du langage demeureront pour longtemps encore des parangons, des cadres de réponses aux problématiques et aux questions qu'il fait naître de son rapport singulier, et vivant, avec le réel ainsi que d'un rapport plus général procédant cette fois d'un (néo)humanisme international. On peut aussi citer à cet égard le célèbre quatrain, très engagé:

    « Et Staline pour nous est présent pour demain
    Et Staline dissipe aujourd'hui le malheur
    La confiance est le fruit de son cerveau d'amour
    La grappe raisonnable tant elle est parfaite »
    Ce qui a créé, fait et fera à l'avenir le succès universel d'Éluard, à l'instar d'un Robert Frost par exemple, c'est que tel un sujet "désirant" -au sens analytique du terme-, il est dans une quête de sens et de valeur, qu'il ne cessera toute sa vie durant de proposer dans toutes ses actions artistiques. Il n'est dès lors pas étonnant que ce poète s'inscrive dans une perspective surréaliste qui interroge justement le sens "conventionnel" attribué aux choses pour mieux, dans le cas d'Éluard, le déconstruire, extirper la plus petite notion de signification résiduelle dans un effort titanesque pour faire tabula rasa de tous ces concepts et ce foisonnement de signifiés désaffectés et recréer un vocable vecteur d'un sens qui sous tend sa volonté de synthèse d'une nouvelle philosophie de vie.

    « Malgré le ciel clément et la terre ralliée
    Malgré l'été plus glorieux que les guerriers
    Un sanglot sans écho comme une île déserte
    Surgit du flot des guerres et de la misère »
    (Message aux délégués du rassemblement pour la paix,1951).

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    Jacques Gaucheron, auteur du livre « Paul Éluard ou la Fidélité à la vie », familier d’Éluard et de sa poésie, le rencontre après la guerre au Comité national des écrivains. Devenus amis, ils publient ensemble « les Maquis de France » ; Jacques Gaucheron a rendu compte des publications d’Éluard au fur et à mesure de leurs parutions. Pour lui : « Paul Éluard est entré dans l’histoire littéraire. Lorsqu’il parle de « poésie ininterrompue », ce n’est pas un vain mot. Des « Poèmes pour la paix » de 1918 jusqu’à sa mort et au-delà, puisque les dernières œuvres sont publiées ensuite, on assiste à une recherche poétique diverse et sans rupture ».

    Cette cohérence tient à la profondeur de l’invention d’Éluard, qui n’est pas seulement une manière de dire, mais une manière d’être. « L’intuition fondamentale du poète, explique Jacques Gaucheron, est précocement à l’origine de la revendication inconditionnelle du bonheur. Sa médiation poétique s’expérimente dans les remous de sa vie personnelle. On pense souvent à lui comme poète de la Résistance. Durant les années abominables de l’occupation nazie, il est celui qui ne se résigne pas, qui n’accepte pas. Le sommet est atteint avec « Liberté », qui sera diffusé dans le monde entier en 1942. Paul Éluard est un porteur d’espérance. Mais il est aussi le poète de la résistance, sans majuscule. Il écrit contre l’ordre du monde. Sa lutte est tout aussi ininterrompue que sa poésie. Lorsqu’il écrit l’« Immaculée Conception » en 1930 avec André Breton, il se bat contre les traitements que l’on inflige aux aliénés, l’aliénation étant l’une des pires représentations de l’exclusion. Au sens que lui confère Éluard, la poésie est une entreprise de « désaliénation ». La poésie en devient donc un art de langage, un art de vie, un instrument moral. »

    Chez Paul Éluard, ces exigences morales apurent le mot sans jamais éluder les bouleversements de l’homme, tant la logique de l’amour les soutient. « Pour lui, l’amour est la grande force révolutionnaire, souligne Jacques Gaucheron. Il l’approfondit sans cesse, du désir le plus charnel à l’érotisme et jusqu’à cette ouverture au monde qu’est l’amour. Passer de « je » à « tu », c’est passer à « nous », et donc au « nous » le plus vaste. L’amour, par nécessité intérieure donne à voir, donne à vivre, donne à vouloir un monde sans mutilations, s’épanouirait en investissant toutes les dimensions humaines. La seule exigence totalisante étant celle du bonheur. » « Il ne faut pas de tout pour faire un monde, écrit Paul Éluard, il faut du bonheur et rien d’autre. »

    Mais il est un autre mot qu’Éluard répétera constamment. C’est le mot « utile », contre ceux qui prônent la gratuité de l’art. « Il faut lire Eluard parce qu’il est un poète utile, écrit Jacques Gaucheron dans les premières pages de « la Fidélité à la vie ». Il est un poète utile parce qu’il est un poète de la libération humaine. Il fait son métier, les pieds sur la terre, soucieux des hommes de son temps, tout préoccupé d’avenir. »


     

    Né le : 14 décembre 1895 à 01h00
    à : Saint-Denis (France)
    Soleil : 21°49' Sagittaire AS : 7°09' Balance
    Lune : 23°39' Scorpion MC : 9°01' Cancer
    Dominantes : Scorpion, Sagittaire, Balance
    Uranus, Jupiter, Neptune
    Maisons 2, 3, 9 / Eau, Feu / Fixe
    Numérologie : chemin de vie 4
    Popularité : 12 230 clics, 1 487e homme, 2 595e célébrité
     
     

    Célébrités ayant la même date anniversaire : Nostradamus, Vanessa Hudgens, Jane Birkin, Bruno Gaccio, Sanjay Gandhi, Maurice Mességué, Albert Spaggiari, Émilie Nef Naf, Tycho Brahé, Dilma Rousseff, Morihei Ueshiba, Sameera Reddy... Voir toutes les célébrités nées un 14 décembre.

     

     

    Œuvres
    « Premiers poèmes » (1913)
    « Le Devoir » (1916)
    « Le Devoir et l'Inquiétude » (1917)
    « Les animaux et leurs hommes, les hommes et leurs animaux » (1920)
    « Une vague de rêve » (1924)
    « Mourir de ne pas mourir » (1924)
    « Au défaut du silence » (1925)
    « Capitale de la Douleur » (1926)
    « Les Dessous d'une vie ou la Pyramide humaine » (1926)
    « L'Amour la Poésie » (1929)
    « Ralentir travaux » (1930 )
    « À toute épreuve » (1930)
    « Défense de savoir » (1932)
    « La Vie immédiate » (1932)
    « La rose publique » (1934)
    « Facile » (1935)
    « Les Yeux fertiles » (1936)
    « Poésie et vérité » (1942)
    « Avis » (1943)
    « Les sept poèmes d'amour en guerre » (1943)
    « Au rendez-vous Allemands » (1944)
    « Poésie ininterrompue » (1946)
    « Le cinquième poème visible » (1947)
    « Notre vie » (1947)
    « À l'intérieur de la vue » (1947)
    Les « Œuvres complètes » (deux tomes) de Paul Eluard ont été publiées en 1968 dans la « Bibliothèque de la Pléiade ».À cette occasion un « Album Eluard » à été réalisé.

    « Ode à Staline » (1950)
    « Le Phénix », (1951), Œuvres complètes, II, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1968
    Picasso, dessins (1952)

    Source : Wikipedia
     

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